L'auteur est Évelyne Brisou-Pellen
Le titre est Un si terrible secret'
L'éditeur est Rageot
La collection est Cascade Pluriel
La couverture est de Gilbert Raffin
Le genre du roman est historique et policier
Nathanaëlle 15 ans apprend le jour de noël que ses grands-parents paternels sont mort noyés à deux pas de chez eux dans une rivière. La famille est bouleversée par ce qui est arrivé à ses grands-parents dont Nathanaëlle. Elle aimerait bien comprendre ce qui s'est réellement passé et pourquoi une personne serait capable d'un tel acte de barbarie. La gendarmerie les mène sur une piste : le suicide. Non, Nathanaëlle ne veut pas croire à cette piste. Un matin où ses parents sont partis en voyage et où son frère est parti avec des amis, elle décide d’aller en bus jusqu'à la maison familiale pour y mener l'enquête et dormir là-bas. Le lendemain Nathanaëlle décide d'interroger tout le voisinage pour essayer de comprendre cette histoire, elle va interroger la vieille dame qui habitait à deux pas de la maison et celle-ci lui raconte que ce serait peut-être une vengeance. Le voisin lui raconte qu'il avait entendu crier de chez lui. Nathanaëlle est perdue, elle ne sait pas quoi penser de cette affaire. Peut-être que ça serait l'ex compagnon de Mamie '' Virgile '' qui aurait été capable de cet acte par jalousie, peut-être que Mamie et Papy ce seraient disputés et Mamie se serait précipitée dehors pour se calmer et aurait fait un malaise. Nathanaëlle ne sait plus du tout ce quelle doit faire jusqu'au jour où Nathanaëlle trouve le carnet intime de Élise, sa mamie, et toute l'affaire s'élucide . . . .
Le personnage principal s'appelle Nathanaëlle c'est une jeune fille de 15 ans elle est curieuse et très indépendante, elle adorait ses grands-parents, elle est déterminée et prête à tout. Quand elle a une idée en tête on ne peut plus la lui enlever, elle n'a peur de rien ; elle est aussi très fouineuse, elle fouine partout. C’est grâce à son défaut qu'elle a trouvé le journal intime. Elle s'habille bien et elle aime prendre soin des autres et faire des gâteaux pour sa vieille tante. Elle est très sensible et affectueuse, elle n'est pas du tout timide, elle est même très à l'aise avec les gens.
Extrait choisi :
« 23 juillet. Cette fois, c’est à La Grabottine qu'ils sont allés. Ils ont emmené les cochons.
Il paraît qu'ils ont le droit. Réquisition. La France a été vaincue en 1940, il faut qu'elle paie. Et ils ont prévenu que si on dissimulait la moindre bête, on serait jeté en prison. Ce qui est à nous leur appartient de droit ! J'enrage. Heureusement qu'on a nos légumes, et que les verts de gris ne sont pas encore venus voir dans notre jardin. Mes sœurs et moi, on n'y travaille qu'au petit matin, et tard le soir, pour qu'on ne nous remarque pas.
28 Juillet. René me fait bien rire, il me regarde tout le temps avec des yeux de merlan frit. Je dis que ça me fait rire mais y a des jours où ça m'énerve vraiment. Est-ce qu'il va comprendre bientôt que je ne l'aime pas ? En plus, nous n'avons les mêmes avis sur rien, et son attitude me dégoûte un peu. Je posai le cahier sur mes genoux: je ne sais pas de quelle attitude parlait Mamie, mais finalement, elle avait quand même été sensible à son amour. Rien n'est donc définitif ! En tout cas, pas de coup de foudre de sa part, c'est le moins qu'on puisse dire. Je calculai qu'à cette date, Mamie avait... vingt deux ans, et Pilou aussi. »
Cet extrait vient de la page 67.
J'ai choisi ce roman car il explique ce que ressentaient les gens du village autrefois à l'époque de la guerre, ils vivaient l'enfer et cela me touche. Ce passage montre aussi ce qu’Élise ressent pour René, il montre aussi la curiosité de Nathanaëlle.
L'illustration de couverture représente Nathanaëlle qui est en train de lire le carnet intime de sa mamie avec la maison familial derrière. Cette illustration à une allure de peinture et Nathanaëlle a l'air plongée dans le carnet intime de sa mamie Élise.
J'ai adoré ce livre, il était super, il y avait beaucoup de vocabulaire enrichissant, j'ai appris aussi des mots utilisés lors de la guerre (ex : Bosch). Malgré tout il y avait tout de même des passages ennuyants et difficiles à lire. J'ai bien fait de choisir ce livre car l'histoire est bien et le livre n'est pas trop dur à lire, la police d’écriture est assez grande et le livre est bien écrit.
Coline E, 4A, décembre 2015