Titre : La tête dans les choux
L’auteur est Gaia Guasti
L’éditeur est Thierry Magnier.
La collection est animée par Soazig Le Bail, assistée de Claire Beltier.
L'illustratrice de la couverture est Lili Scratchy.
Le genre de ce roman est d’aventure.
Les parents de Margotte ont pris une décision qui va bouleverser la vie banale de leur petite famille, ils décident de s’’installer en Ardèche ou il y a dix-sept habitants, après avoir toujours habité la ville .Cette famille est composée de quatre personnages ; le père est caméraman, la mère donne des cours de français, d’anglais et de cuisine. Deux filles composent le reste de cette famille ; Clairette qui a quatre ans puis Margotte qui a treize ans.
L’annonce du déménagement a été pour Margotte une mauvaise surprise. Pourquoi cette décision de changer de vie ?
Le père, souvent absent, a pour projet de passer plus de temps avec sa famille et souhaite se reconvertir. Malgré tout le négatif que pense Margotte de cette décision, elle va, petit à petit, se rendre compte, qu’a la campagne, et en plus, dans l’un des départements les moins peuplés de France, sa nouvelle vie ne va pas manquer d’émotions. Chaque membre de la famille vaque à ses occupations et Margotte, ainsi que sa petite sœur, vont découvrir les joies de la liberté.
Description d’un personnage
Clairette est la jeune sœur de Margotte. Du haut de ses quatre ans, avec ses charmantes bouclettes, elle mange bien et dort mieux encore, toujours contente et souriante, obéissante à ses parents. Elle est très gentille avec sa grande sœur la comble de son affection. Son rôle de petite sœur, c’est d’être parfaite. Et sa grande sœur la plaint. En quittant sa ville, Clairette, qui était habituée à une vie gérée au millimètre, s’est retrouvée dans cette campagne, à affronter la liberté.
Extrait commenté :
« Dans mon cerveau défilent les images angoissantes qui ont peuplé mes cauchemars. Je suis sur le point de m’enfuir lorsqu’une voix m’arrête : - Clairette ?
C’est une voix de femme, presque un murmure. Elle provient d’une pièce à la porte entrebâillée. Pourquoi appelle-t-on ma sœur, ici, dans cette ferme en ruine.
Je pose ma main sur la poignée et je pousse lentement le battant. Je découvre une chambre à coucher dans un état de désordre invraisemblable. Et là, au milieu du bazar, je rencontre enfin mon dix-septième voisin. Il n’a pas de griffes, pas de dents acérées. Pas de couteau pour égorger ses victimes. Dans un lit à moitié recouvert d’habits, une femme d’une cinquantaine d’années est couchée sur le flanc. Elle a de longs cheveux blonds mal peignés parsemés de mèches blanches. Un cendrier posé à même le sol déborde de mégots. Derrière les cernes, on devine une beauté fanée.
En me voyant, elle se renfrogne. Le lit grince lorsqu’elle se redresse. –T’es quoi, toi ?
Décidément, c’est une manie de famille. Car la ressemblance est évidente. Elle a l’antipathie naturelle de sa fille, la tignasse de son fils et l’allure sauvage de ses petits derniers : d’instinct, je sais que j’ai en face de moi la mère de Justine, de Théo et des jumeaux. »
Extrait P.99
Je l’ai choisi car, au cours du récit, il est fait allusion, a un dix-septième voisin pour qui, Margotte, éprouve, sans le connaître, une certaine peur. Elle s’imagine cette personne la surveiller à travers les buissons, mais la réalité est toute autre et ce voisin n’est autre qu’une voisine, la maman de Justine, Théo et les jumeaux. Mais elle garde un secret.
L’illustration de couverture me fait rire et ceci est original, ça me fait penser à la famille de quatre personnes car la betterave c’est la mère, la pomme c’est le père et Clairette et Margotte sont des champignons.
Mon avis sur ce livre : Ce qui m’a fait choisir ce livre c’est son titre et le dessin de la couverture que je trouve marrante. Je l’ai trouvé agréable à lire car il raconte la vie d’une famille à la campagne. Car moi-même, j’habite la campagne. Le personnage de Margotte est frais et spontané et son âge est identique au mien.
Raphaël, 4D, décembre 2015