3 raisons / 3 mn par Louise, 4D
Nuage de mots de Jade, 4D
Le livre Dis-moi si tu souris est un roman écrit par Éric Lindstrom qui est un auteur anglais. Anne Delcourt a traduit le livre en français en 2016. La date de parution de ce livre est 2015, celui-ci est inspiré d’une personne handicapée. C’est un roman de jeunesse.
« Voir n’est pas croire » est la phrase qui m’a le plus marquée car elle dit vraiment tout, si tu vois quelque chose ça ne veut pas forcément dire que c’est la vérité donc il ne faut pas vraiment y croire.
Le personnage principal est Parker une jeune fille de 16 ans qui raconte son histoire à travers son handicap. Les autres personnages sont : Scott, son ancien meilleur et petit ami ; Sarah, sa meilleure amie et Molly, sa nouvelle partenaire qui l’aide dans ses cours et qui l’accompagne.
L’action se déroule dans le lycée Adams en Amérique, pendant l’année de première de Parker.
Pour résumer en quelques lignes, c’est l’histoire d’une fille, Parker, qui est tombée aveugle lorsqu’elle était petite, à cause d’un accident de voiture où sa mère est morte. Quelques années plus tard, son père meurt, un matin, dans son lit mais on ne sait pas à cause de quoi. Du coup, depuis la mort de son père, elle vit avec sa tata, son tonton, son cousin et sa cousine. Parker a des règles très précises car elle est aveugle et il y a une règle qui est très claire et qu’elle voudrait qu’elle ne soit jamais trahie : « Il n’y a aucune seconde chance. La trahison est impardonnable ». Alors quand Parker reprend les cours, elle ne s’attend pas à recroiser Scott ou à lui parler. Scott, qui était son meilleur et petit ami en 4e l’avait trahie… Mais comme le lycée Jefferson avait fermé pour raison d’argent, les responsables avaient dû transférer tous les élèves au lycée Adams et c’est ainsi que Scott se trouvait dans le lycée Jefferson. Vont-ils se reparler ? Est-ce qu’ils vont redevenir amis ? Parker va-t-elle céder à sa règle ? Ou vont-ils s’ignorer ?
J’ai aimé ce livre car en le lisant, je perçois bien les humeurs de Parker et ce qu’elle ressent en tant qu’aveugle. Son histoire est incroyable, je trouve. En plus, j’aime bien ce genre de livre avec de l’amour et de l’amitié. Par moment cependant, j’avais un peu de mal à suivre certaines scènes.
L’auteure a voulu nous montrer que ce n’est pas parce que l’on est aveugle, que l’on ne peut pas parler, entendre, marcher, courir ou vivre tout simplement. «Les handicapés » sont des êtres humains comme nous tous, ils ont juste quelque chose en moins ou en plus par rapport à « une personne normale ».
Passage du livre P.18 et 19
« -T’es sur que t’es dans la bonne salle ? Il n’y a plus de place chez les surdoués ?
-Je parie que ta prof principale, c’est Kensington. C’est pas un peu tôt pour jouer à ça ?
Je ne sais pas ni de quoi il parle ni qui est Kensington. Une prof de Jefferson, sans doute.
-Hé, tête de nœud, intervient une autre voix masculine à gaude de la tête de nœud. Elle ne joue pas. Elle est vraiment aveugle.
Intéressant. Cette voix-ci est plus douce, d’un calme avec lequel on entend rarement insulter les grosses voix de sportifs bronzés. Elle me dit quelque chose, mais je n’arrive pas à la situer.
-Mais non, c’est un truc de Mme Kensington, où il faut faire comme si…
- Je connais, mais elle ne distribue pas de cannes blanches, et elle attend quelques jours après la rentrée.
-Mais si elle était vraiment aveugle, pourquoi elle mettrait un band…
-Un conseil, mec : ferme-la. »
Alexiane 4e C
Le nuage de Julie, 4D