Titre original : Im Westen nichts neues
Auteur : Erich Maria Remarque
Collection: Le livre de poche
( Livre traduit de l'Allemand par Alzir Hella et Olivier Bournac)
Erich Maria Remarque est né en 1898 à Osnabrück. Il a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale d'où il en a écrit un roman publié en 1929. Le livre obtient un énorme succès mondial, il a été tiré à plusieurs millions d'exemplaires et traduit dans une vingtaine de langues.
L'encyclopédie universalis dit à son sujet : "La notoriété internationale du romancier allemand Erich Paul Remark, sous le pseudonyme d'Erich Maria Remarque, est liée, avant tout, à la publication d'un roman de guerre d'inspiration pacifiste paru en 1929 : À l'Ouest rien de nouveau (Im Westen nichts Neues). D'emblée, ce livre connut un succès foudroyant ; il fut adapté au cinéma par Lewis Milestone en 1930, et provoqua la fureur des milieux nationalistes. Il obtient un tirage qui, aujourd'hui, en cinquante langues, doit avoisiner les vingt millions d'exemplaires. Le titre, qui se veut ironique, reprend la formule rituelle des communiqués d'état-major le plus souvent mensongers sur la situation au front.Fils de relieur, Remarque naît à Osnabrück dans une famille qui compte parmi ses ancêtres de lointains ascendants français. Il entreprend des études à Munich pour devenir instituteur, mais doit y renoncer en raison de son incorporation dans l'armée, à l'âge de dix-huit ans...." Un article Wikipedia précise que ce sont les nazis qui ont prétendu que son vrai nom était Kramer.
J'ai trouvé le livre intéressant mais pas facile à lire. Le vocabulaire employé est assez complexe c'est pour cela que je n'ai pas bien compris tous les mots.
Extrait : "Nous sommes devenus des animaux dangereux, nous ne combattons pas, nous nous défendons contre la destruction. Ce n’est pas contre des humains que nous lançons nos grenades, car à ce moment-là nous ne sentons qu’une chose : c’est que la mort est là qui nous traque, sous ces mains et ces casques. C’est la première fois depuis trois jours que nous pouvons la voir en face : c’est la première fois depuis trois jours que nous pouvons nous défendre contre elle. La fureur qui nous anime est insensée ; nous ne sommes plus couchés, impuissants sur l’échafaud, mais nous pouvons détruire et tuer, pour nous sauver… pour nous sauver et nous venger.
Nous nous dissimulons derrière chaque coin, derrière chaque support de barbelés et, avant de nous retirer un peu plus loin, nous lançons dans les jambes de nos assaillants des paquets d’explosions. Le craquement sec des grenades se répercute puissamment dans nos bras et dans nos jambes ; repliés sur nous-mêmes comme des chats, nous courons, tout inondés par cette vague qui nous porte, qui nous rend cruels, qui fait de nous des bandits de grand chemin, des meurtriers et, si l’on veut, des démons, - cette vague qui multiplie notre force au milieu de l’angoisse, de la fureur et de la soif de vivre, qui cherche à nous sauver et qui même y parvient. Si ton père se présentait là avec ceux d’en face, tu n’hésiterais pas à lui balancer ta grenade en pleine poitrine.
Les tranchées de première ligne sont évacuées. Sont-ce encore des tranchées ? Elles sont criblées de projectiles, anéanties ; il n’y a plus que des débris de tranchée, des trous reliés entre eux par des boyaux, une multitude d’entonnoirs. Mais les pertes de ceux d’en face s’accumulent. Ils ne comptaient pas sur autant de résistance."
Je n'ai pas terminé ce livre car le thème était quelque chose qu'on avait déjà étudié en classe et le dernier livre que j'ai lu parlait lui aussi de la guerre. J'ai eu le sentiment de réapprendre ce que je savais déjà.
Je conseille ce livre à ceux qui s'intéressent à la Première Guerre mondiale et à la vie durant les combats.