Auteur: Jean François Chabas
Titre: Aurélien Malte
Édition: Livre de Poche Jeunesse
Genre: Roman par lettres
Thème Principal: les lettres écrites par un homme à une femme
Résumé : C’est l’histoire d’un homme qui se nomme Aurélien Malte. Il a 36 ans et est emprisonné depuis 13 ans pour meurtre (un homicide volontaire). Mais, il doit encore rester un an derrière les barreaux. Durant cette année qu’il lui reste à purger il écrit à Anne, sa visiteuse qui vient le voir de temps en temps. Aurélien rédige sur un cahier toutes ses lettres qui ne lui seront jamais envoyées. A travers ces lettres, Aurélien nous renseigne sur sa vie avant la prison. On apprend qu’il vivait avec son grand-père. Celui-ci l’a élevé jusqu’à l’âge de 12ans. Mais malheureusement son grand-père perdit la vie en montagne lors d’une promenade avec son petit-fils : il glissa sur la neige glacée et se fracassa la tête sur un rocher. Après le décès de son grand-père, Aurélien fut élevé par sa mère et son beau-père. Les gros ennuis commencèrent à ce moment-là.
Aurélien décrit également l’univers carcéral : la violence, l’isolement, le mensonge.Ainsi, l’écriture lui permet de « s’évader », de trouver un semblant de « liberté »…
Choix d'un passage remarquable :
« Grand-père, Grand-père, je gueulais, nous nous étions retrouvés, juste un mauvais moment qui serait vite oublié. Il n’a pas répondu, ni fait le moindre signe. J’ai bougé, et là je l’ai senti passer, parce que je ne sais pas s’il vous est arrivé de respirer avec des côtes cassées, mais on déguste. J’avais un but, pourtant, mon grand-père, et je me suis dégagé de l’arbre, et j’ai commencé à glisser sur les fesses pour le rejoindre, mais je suis à nouveau parti dans la pente qui était beaucoup trop raide. C’est Grand-père qui m’a sauvé la vie, je lui suis rentré dedans. Si c’avait été le rocher, j’aurais encore bien morflé. Son dos a amorti le choc, mais je suis tout de même retombé dans les vapes, à cause de mes cotes. A mon deuxième réveil, il y avait un choucas perché sur la rocaille, juste à côté de nous. Ça l’a plutôt surpris de me voir bouger, il s’est envolé avec un grincement déçu. Ce que j’ai vu ensuite, c’est la petite flaque rouge sous la tête de Grand-père qui me tournait le dos, je l’ai tiré par l’épaule et il n’avait plus de visage, il avait dû cogner de plein fouet dans le rocher ».
J’ai choisi ce passage car il évoque tout le respect d’Aurélien envers son Grand-père. C’est lui qui l’a élevé et logé pendant des années, jusqu’au jour où celui-ci s’écrasa sur un rocher.
Jugement critique personnel : Je n’ai pas de jugement négatif sur ce livre : il m’a plu et il est très intéressant.
Maël, 4 A, 23/10/2012
JEAN-FRANCOIS CHABAS
« Aurélien Malte »
Publié par Livre de poche jeunesse en Août 2007 , Collection Livre de poche jeunesse
Genre : Roman par lettres
Thème principal :Des lettres écrites par un homme Aurélien pour une femme Anne
Résumé : C'est l'histoire d'un homme de trente six ans qui a été incarcéré pendant 13 ans pour avoir tué son beau père à coup de poing. Il faut dire qu'il l'avait bien cherché car pendant un très long moment Aurélien et sa mère se faisaient frapper
Cet homme se nomme Aurélien, Aurélien MALTE. La dernière année de son emprisonnement il rencontre une visiteuse de prison, celle-i s'appelle Anne. Il lui écrit des lettres qu’il ne lui enverra jamais. À travers ces lettres, Aurélien nous renseigne sur sa vie avant la prison. On apprend qu’il vivait chez son grand-père. Celui-ci l’a élevé jusqu’à l’âge de 12 ans. Mais malheureusement son grand-père perdit la vie en montagne lors d’une promenade avec son petit-fils : il glissa sur la neige glacée et se fracassa la tête sur un rocher. Après le décès de son grand-père, Aurélien fut élevé par sa mère et son beau-père. Les ennuis commencèrent à ce moment-là. Mais pas seulement avant son emprisonnement ; pendant aussi. Un jour il raconte qu'un homme venait de se faire amocher dans les douches par une cuillère, ça paraît tout bête mais non car les détenus aiguisent leur cuillère en les frottant sur les murs, les sols, les barreaux et tout ce qui traîne par là. Ils font ça jusqu’à ce que le manche devienne aussi tranchant qu'un scalpel. Un autre jour, un homme s’était pendu dans sa chambre.
Passage remarquable : Page:42
« Bon sang, on avait déjà marché trois bonnes heures, alors ça ne me plaisait pas du tout, l'idée d'avoir peiné pour rien. Je l'ai dit à grand-père, comme un petit con, vous pouvez imaginer, allez, grand-père, allez, on fera attention, allez, et il a cédé, il m'a juste demandé de passer derrière lui. Nous avons mis nos lunettes de soleil,[...] nous sommes arrivés dans une pente qui, même exposée plein Sud était encore très enneigée un versant abrupt, et là encore grand-père m'a dit, mon garçon, nous ne somme pas prudents, et il avait raison, la neige en fondant et gelant, et refondant et regelant, avec les couches successives et le vent, et tout, ça devient une surface absolument imprévisible, mais une fois de plus j'ai chougné comme un morveux, et grand-père a soupiré et il m'a dit tu bouges pas je vais voir ça. Il n'avait pas fait dix mètres qu'il est parti sur la plaque.[...] quand j'ai compris, j'ai crié, avant de sentir."
Jugement critique personnel : Très bon livre et très intéressant, on y apprend ce qu'il se passe en prison, mais aussi pourquoi certaines personnes présentent des troubles du comportement face à d'autres : bien souvent leur enfance n'a pas été heureuse.
Fabien, 5C, Mars 2013