L’auteur de ce recueil est Michel Cosem. Il est né en 1939 à Tunis. Après des études de Lettres et de Sciences politiques à Toulouse, il exerce le métier de documentaliste puis Il fonde en 1960 la revue Encres vives et devient directeur de collection. Il n’est pas seulement poète mais il est aussi romancier, conteur, éditeur, anthologiste. Il écrit énormément de livres dont son premier roman, Haute Serre en 1972 et son premier recueil de poésie, Le Temps Des Sèves en 1967… Ses distinctions littéraires sont : le prix Antonin Artaud en 1986, le prix Malrieu en 1993, le prix Renaudot Jeunesse en 2002…
Le receuil Lisières futiles et rieuses est paru le 16 Novembre 2000. Son éditeur est Lo PaÏs et sa collection est « d’Enfance ».
Les mots qui nous viennent à l’esprit à partir du titre du receuil sont : la nature, le rire, la légèreté, les choses sans importance ...
Sur la couverture nous voyons un champ avec des arbres pas comme les autre s : les troncs et les branches sont des mains auxquelles une feuille est rattachée à chaque bout de doigt. Derrière il y a une montagne et devant il y a une grosse fleur jaune. On dirait que le champ et que la montagne sont faits de papier. Ce paysage est encadré par des bouts de bois.
Cette illustration nous attire car les couleurs sont vives et joyeuses. Les couleurs font très été. La couverture aide à comprendre le titre sauf pour le mot « futile » qui qualifie quelque chose de sans importance or la couverture nous montre la nature qui est importante. Sinon le mot « rieuse » se reflète bien dans les arbres non communs (formés par des mains) car c’est assez drôle et le mot « lisières » se reflète bien l’encadrage (les angles) car une lisière c’est le bord ou la limite de quelque chose.
Les principaux thèmes communs à plusieurs poèmes du receuil sont : les saisons, la nature, les animaux …
Le thème auquel nous sommes le plus sensibles est la nature car Michel Cosem nous montre un aspect irréel de la nature : un coquelicot avec des lèvres carnivores et des yeux ombrés, un arbre qui chuchote son histoire de lait et de colline…
rêvent de voyages
d’îles bleues
qui dansent avec les palmiers
de terres aux lèvres rouges
de volcans comme de petits frères
allant sagement boire à l’océan
Les oiseaux du matin
aux ailes de dentelle
aux becs de sable
rêvent de lacs à la peau sauvage
et de légendes toutes enneigées de safran