Au temps du moyen âge, les enfants vivent dans une grande famille qui comprend mère, père, grands- parents, oncles, tantes , et cousins…
Les parents souhaitent vivement avoir des enfants, les nobles pour perpétuer la lignée et pour que le fils puisse être héritier du château, et des biens, quant aux pauvres c’est pour avoir le bonheur de la famille, mais aussi pour aider les parents quand ils seront plus grands pour les travaux et veiller sur la vieillesse des parents.
Quand la mère attend un bébé, son entourage veille sur la santé pendant les neuf mois de grossesse. Celles qui attendent un bébé doivent suivre un régime et éviter les aliments trop salés et les épices et elles ne doivent pas boire de vin. L’accouchement est toujours une épreuve redoutée, si tout se passe bien, les parents ont le temps de noter avec soin le jour et l’heure de la naissance. Dès sa naissance, le petit enfant est l’objet de soin, on le lave, l’examine, lui donne à manger, on lui met un peu de miel dans sa bouche. Le parrain et marraine assistent au baptême, la maman, elle, doit rester à la maison, où elle reste couchée.
Les enfants ne vivent pas au même rythme que les adultes, la mère allaite l’enfant et surveille sa croissance. Le déjeuner des enfants est très équilibré : « Un œuf dur ou mollet, une pomme cuite, du pain tendre » Les adultes n’ont pas le droit à ce repas sauf les travailleurs. Le bébé est emmailloté d’un linge de lin.
À l’âge où l’enfant apprend à marcher, il vit en chemise, sans sous-vêtements. Ensuite garçons et filles adoptent la cote. Jusqu’à sept ans l’enfant vit avec sa mère et ses sœurs. Les garçons apprennent à se battre avec une épée en bois. Dès l’âge de 14 ans, et peuvent déjà aller à la guerre. Apprendre à viser est un besoin vital pour le futur guerrier (des aires de tir sont toujours aménagées dans les jardins des châteaux).
La naissance est une affaire de femmes, elle se déroule au chaud dans la chambre des parents.
Être fils de paysan n’est pas de tout repos : les garçons se couchent tôt, vers six heures du soir, parce qu’ils se lèvent tôt, pour aider leurs parents à soigner les animaux et le mener aux champs. La sœur reste à la maison : il lui faut s’occuper de ses autres frères et sœurs, aider sa mère à porter l’eau, qu’on va chercher parfois à deux kilomètres ou trois du village, éplucher les légumes avec sa mère, nourrir les poules, apprendre à filer le chanvre à la quenouille, ou le lin, etc. Le garçon aide son père : il va ramasser le petit bois pour le feu ou les glands pour la pâtée des cochons, il doit chasser les oiseaux des sillons lors des semailles, il garde les troupeaux de volailles ou de mouton, etc. Les enfants de paysans, entre douze et quatorze ans, entrent en apprentissage, les filles comme brodeuses, couturières, lingères ou servantes, les garçons comme menuisiers, cordonniers ou enfants de cuisine. Au Moyen-âge la vie est dure, les enfants travaillent jeunes, la maladie les guette, mais les jouets ne manquent pas comme : des petit chevaux taillés ou sculptés dans le bois , des poupées pour les jeunes filles, qu’ont habillait de chiffons, des hochets pour les bébés, des toupies de bois, des dinettes, des billes, des sifflets…Dans les villes les enfants jouent dans les rues au cerceau ou aux billes.
Oriane M, 02/11/2012