Titre : Les déferlantes
Auteur : Claudie Gallay
Edition : Ed. du Rouergue
Résumé : Oui, ce roman est un petit bijou ! (Cf critique sur couverture). Les lieux d’abord : l’auteur réussit la performance de nous donner envie de découvrir ce coin perdu de Normandie. Les personnages ensuite : elle nous décrit des hommes et des femmes à la personnalité affirmée, attachante ou particulière. Et les réparties de Max sont succulentes.
L’intrigue enfin se dévoile par petites touches jusqu’à l’émotion puis l’apaisement.
Passage : « Une première vague est passée par-dessus la digue. Il y en a eu d’autres. Et avec, ce vacarme infernal… L’orage a crevé. Des déferlantes d’eau se sont abattues sur la maison. Le visage collé à la fenêtre, j’ai essayé de voir dehors. Les lampadaires étaient éteints. Il n’y avait plus de lumière. Dans la lueur des éclairs, les rochers qui encerclaient le phare semblaient voler en éclats. Je n’avais jamais connu ça. Je ne sais pas si j’aurais eu envie d’être ailleurs. Quand j’ai regardé sur le quai, j’ai vu que la voiture de Lambert n’était plus là. Elle remontait en direction du village. Les feux arrière qui s’éloignaient. Et puis plus rien. »
Ce passage, tiré des premières pages du livre, nous met tout de suite dans l’ambiance. Le climat est rude. Il convient au personnage principal qui vient du sud pour oublier. Et puis, un autre personnage d’importance pour l’histoire, est ici mentionné.
Véronique Nédélec