Auteurs : Théophile Gautier – Prosper Mérinée –Edgard Allan Poe
Titre du recueil : Arria Marcella
Edition : le livre de poche jeunesse
Collection : classique
Titre des nouvelles : le pied de momie – La venus d’Ille – petite discussion avec une momie.
A. Arria « … était accoudée Arria Marcella dans une pose voluptueuse et sereine … » (ligne 24, page 43) Arria Marcella
B. Bronze « … en me sentent un peu mal à mon aise devant cette figure de bronze. » (ligne 9, page 92) La Vénus d’Ille
C. Catalan « vous savez, dis-je au catalan que me servait de guide depuis la veille… » (ligne 5, page 75) La Vénus d’Ille
D. Désœuvrement « j’étais rentré par désœuvrement chez un de ces marchants. » (ligne 1, page 55) Le pied de momie
E. Esclaves « … prit au hasard quelques bouchés sur les plats que lui tendait de petits esclaves asiatiques » (ligne29, page 44) Arria Marcella
F. Figuration «la figuration matérielle ne disparait que pour les regards… » (ligne 29, page 45) Arria Marcella
G. Germanicus « … que l’on désigne, je ne sais pas pourquoi, sous le nom de Germanicus. » (ligne 13, page 90) La Vénus d’Ille
H. Hermonthis « je posais le pied de la divine princesse Hermonthis sur la liasse de papiers » (ligne 15, page 61) le pied de momie
I. Idole « c’est une idole vous dis-je, on le voit bien à son air. » (ligne 18, page 78) la Vénus d’Ille
J. Jennings « … avec un habit noir de la meilleure coupe de jennings (ligne 29, page 139) Petite discussion avec une momie
L. Lysippe « un ouvrage du meilleur temps, peut-être une fonte de Lysippe. » (ligne 2, page 59) Le pied de momie
M. Mourre « l’attitude de cette statue rappelait celle du joueur de mourre. » (ligne 12, page 90) La Vénus d’Ille
N. New York « allez voir, criait-il avec enthousiasme, la fontaine du jeu de boule à New York. » (ligne 9 page 149) Petite discussion avec une momie
O. Oblongue « Elle était oblongue, mais pas en forme de bouteille. » (ligne 10, page 130) Petite discussion avec une momie
P. Pied « Ah, vous voulez le pied de la princesse Hermonthis dit le marchand avec un rire étrange. » (ligne 21, page 59) Le pied de momie
R. Résine « l’intervalle entre les deux était comblé de résine. » (ligne 28 page 130) Petite discussion avec une momie
S. Spectre « … et les spectres qui s’en détachent peuplent à l’infini. » (ligne 30, page 45) Arria Marcella
T. Taffetas « … nous lui appliquâmes un pouce carré de taffetas noir sur le bout du nez. » (ligne 23, page 139) Petite discussion avec une momie
U. Universel « …suffisamment explicites sur un sujet d’un intérêt universel… » (ligne 16, page 146) petite discussion avec une momie
V. Vénus « Et ma Vénus que vous n’avez pas encore vue. » (ligne 17, page 89) La Vénus d’Ille
W. Whing « … l’idée absolument moderne de whing. » (ligne 26, page 138) petite discussion avec une momie
Y. Yankees « … quand on les compare avec les modernes et plus spécialement les Yankees. » (ligne 24 page 147) Petite discussion avec une momie
Z. Zèle « … poursuivre nos expériences avec rigueur et zèle. » (ligne 7, page 135) Petite discussion avec une momie
Romane P, 4D 06/10/14
Noms puis prénoms des auteurs : Théophile Gautier, Prosper Mérimée et Edgar Allan Poe
Titre du recueil : Arria Marcella
Edition : Classique collège
Collection : Le Livre de Poche jeunesse
Titre des nouvelles que contient ce recueil : Arria Marcella (Souvenir De Pompéi), Le pied de momie, La Vénus d’Ille, Petite discussion avec une momie
Abécédaire des mots clés de ce recueil avec citations et n° de page de ces citations :
A. Aimerais « Je comprenais que je n’aimerais jamais que hors du temps et de l’espace. » Page 46, Souvenir de Pompéi
B. Blessé « Qui n’a pas été blessé par Vénus ? » Page 85, La Vénus d’Ille
C. Cadavre « Alors Octavien, en qui toutes les idées de temps se brouillait, put se convaincre qu’il se promenait non dans une Pompéi morte, froide cadavre de ville qu’on a tiré à demi de son linceul, mais dans une Pompéi vivante, jeune, intacte, sur laquelle n’avaient pas coulé des torrents de boue brillante du Vénus. » Page 30, Souvenir de Pompéi
D. Déesse « Il était évident que la pierre avait rebondit sur le métal, et avait puni ce drôle de l’outrage qu’il faisait à la déesse. » Page 88, La Vénus d’Ille
E. Égyptienne « Je débitai ce discours d’un ton Régence et troubadour qui dut surprendre la belle Égyptienne. » Page 67, Le pied de momie
F. Frayeur « J’étais assez mécontent de mon acquisition, aimant les serre-papiers sédentaire et trouvant peu naturel de voir les pieds se promener sans jambes, et je commençais à éprouver quelque chose qui ressemblait fort à de la frayeur. » Pages 63-64, Le pied de momie
G. Gîte « Alors commencèrent de nouvelles excuses sur le mauvais gîte que j’allais avoir. » Page 86, La Vénus d’Ille
H. Honneur « Vendredi ! s’écria son mari, c’est le jour de Vénus ! Bon jour pour un mariage ! Vous le voyez, mon cher collège, je ne pense qu’à ma Vénus. D’honneur ! c’est la cause d’elle que j’ai choisi le vendredi. » Page 102, La Vénus d’Ille
I. Idole « C’est une idole, vous dis-je : on le voit bien à son air. » Page 78, La Vénus d’Ille
J. Jambe « Il a donné de l’argent à Jean Coll, qui tout de même est encore au lit depuis quinze jours que cela lui est arrivé, et le médecin dit qu’il ne marchera jamais de cette jambe-là comme de l’autre. » Pages 79-80, La Vénus d’Ille
K. ?
L. Légendes « Prodigieux travail que nul œil humain vivant ne devrait voir, interminables légendes de granit que les morts avaient seul le temps de lire pendant l’éternité. » Page 69, Le pied de momie
M. Méchanceté « Elle a l’air méchante… et elle l’est aussi. – Méchante ! Quelle méchanceté vous a-t-elle faites ? » Page 79, La Vénus d’Ille
N. Noce « Vous ferez la noce avec nous, en famille, car la futur est en deuil d’une tante dont elle hérite. » Page 83, La Vénus d’Ille
O. Offrande « Je pense qu’il a servi à fixer quelque chose, un bracelet, par exemple, que ce Myron donna à Vénus en offrande expiatoire. »Page 97, La Vénus d’Ille
P. Pied « je fus surpris de sa légèreté ; ce n’était pas un pied de métal, mais bien un pied de chair, un pied embaumé, un pied de momie. » Page 59, Le pied de momie
Q. Questions « Il conclut en insinuant, - car ce ne fut qu’une insinuation -, que, puisque toutes ces petites questions étaient maintenant éclaircies, on pouvait aussi bien procéder à l’examen projeté. » Page 139, Petite discussion avec une momie
R. Ruine « Le soleil se levait, et la salle ornée tout à l’heure avec tant d’éclat n’était plus qu’une ruine démantelée. » Page 50, Souvenir de Pompéi
S. Statue « Vous voulez dire une statue en terre cuite, en argile ? » Page 77, La Vénus d’Ille
T. Tristesse « Quoiqu’elle ne parlât pas, je discernais clairement sa pensée : elle regardait le pied, car c’était bien le sien, avec une expression de tristesse coquette d’une grâce infinie ; mais le pied sautait et courait çà et là comme s’il eût été poussé par des ressorts d’acier. » Page 65, Le pied de momie
U. Unanime « On croira généralement, sans aucun doute, qu’en entendant un pareil discours, dans de telles circonstances, nous avons tous filé vers la porte, ou que nous sommes tombés dans de violentes attaques de nerfs, ou dans un évanouissement unanime. » Page 136, Petite discussion avec une momie
V. Vieillards « Je vis, assis sur des trônes, les rois des races souterraines : c’étaient de grands vieillards secs, ridés, parcheminés, noirs de naphte et de bitume, coiffés de pschents d’or, bardés de pectoraux et de hausse-cols, constellés de pierreries avec des yeux d’une fixité de sphinx et de longues barbes blanchies par de la neige des siècles. » Page 69, Le pied de momie
W. Whig « De même, M. Buckingham n’aurait jamais réussi à lui traduire l’idée absolument moderne de whig (perruque), si, à une suggestion du docteur Ponnonner, il n’était devenu très pâle et n’avait consenti à ôter la sienne. » Page 138, Petite discussion avec une momie
X. ?
Y. Yeux « Les yeux, à ce qu’il semblait, avaient été enlevés, et on leur avait substitué des yeux de verre, fort beaux et simulant merveilleusement la vie, sauf leur fixité un peu trop prononcée. » Page 132, Petite discussion avec une momie
Z. Zèle « Nous nous précipitâmes en masse pour rapporter les débris mutilés de l’infortuné ; mais nous eûmes le bonheur de le rencontrer sur l’escalier, remontant avec une inconcevable diligence, bouillant de la plus grande ardeur philosophique, et plus que jamais frappé de la nécessité de poursuivre nos expériences, avec rigueur et avec zèle. » Page 135, Petite discussion avec une momie
Votre avis sur ce livre : J’ai bien aimé ce livre composé de nouvelles car se sont des histoires sur l’antiquité ou sur des aventures irréelles.
L. C. Lise, 4D Vendredi 3 Octobre 2014
titres : Arria Marcella /Le pied de momie/La Vénus d'Ille/Petite discussion avec une momie
auteurs :T. Gautier /P. Mérimée/E. Poe
maison d’édition : le livre de poche jeunesse
genre : nouvelles / fiction
Arria Marcella de Théophile Gautier
Résumé : Un jeune homme nommé Octavien vient à visiter Pompéi, ville enfouie sous les cendres depuis deux mille ans et il ne sait pas par quel prodige mais il va se retrouver dans Pompéi au temps de Titus c’est à dire 2000 ans plus tôt.
Extrait choisi : Un prodige inconcevable le reportait, lui, français du dix-neuvième sicle, au temps de Titus, non en esprit, mais en réalité, ou faisait revenir à lui, du fond du passé, une ville détruite avec ses habitants du passé ; car un homme vêtu à l’antique venait de sortir d’une maison voisine.
Le pied de momie de Théophile Gautier
Résumé : un jeune homme achète à un antiquaire un pied de momie pour en faire un presse papier mais alors qu’il va aller dormir il fait une rencontre insolite avec la propriétaire de ce pied …
Extrait choisi : Au lieu d’être immobile comme il convient à un pied embaumé depuis quatre mille ans, il s’agitait, se contractait et sautillait sur les papiers comme un grenouille effarée : on l’aurait cru en contact avec une pile voltaïque ; j’entendais fort distinctement le bruit sec que produisait son petit talon, dur comme un sabot de gazelle.
Pourquoi j’ai aimé ou je n’ai pas aimé ce livre : J’ai aimé ce livre car il parle de « voyage dans le temps » et qu’il est captivant.
Julie M, 4C, novembre 2012
Théophile Gautier est bien connu pour être à la fois un grand romantique, poète, romancier, nouvelliste, ... et un maître de la nouvelle fantastique. Avec Arria Marcella, il nous entraîne en Italie avec trois jeunes gens Max, le plus sensuel, Fabio, le plus séducteur et Octavien, le plus romantique. Arrivés à Naples, ils visitent le musée de Studj où Octavien, le plus jeune des trois, reste pétrifié devant l'empreinte d'un corps de femme dans un morceau de cendre noire. Plus tard, ils empruntent le corricolo qui "avec ses grandes roues rouges, son strapontin constellé de clous de cuivre, son cheval maigre et plein de feu, harnaché comme une mule d’Espagne, courant au galop sur les larges dalles de lave," les conduit à Pompei. Ils visitent la ville antique, guidés par "un cicerone" qui les "prit" dès leur arrivée à l'osteria."Calamité qu'il est difficile de conjurer en Italie", souligne le narrateur. Le soir, de retour à l'auberge, il dînent sur la terrasse qui s'ouvre sur la ville antique et goûtent au vin de Falerne en écoutant un jeune garçon leur jouer des cantilènes à la flûte. Au moment d'aller se coucher, Max et Fabio se retirent dans leur chambre mais Octavien croit voir des ombres bouger dans les ruines de Pompéi, il s'aventure dans les rues et voilà qu' "un prodige inconcevable le reportait, lui, Français du XIXe siècle, au temps de Titus, non en esprit, mais en réalité, ou faisait revenir à lui, du fond du passé, une ville détruite avec ses habitants disparus ; car un homme vêtu à l’antique venait de sortir d’une maison voisine"...
Ne comptez pas sur moi pour dénouer l'intrigue fantastique. En revanche l'intérêt documentaire et pittoresque ne peut me laisser insensible, je ne résiste pas à partager au moins cet extrait : "Octavien se trouva dans une cour entourée de colonnes de marbre grec d’ordre ionique peintes, jusqu’à la moitié de leur hauteur, d’un jaune vif, et le chapiteau relevé d’ornements rouges et bleus ; une guirlande d’aristoloche suspendait ses larges feuilles vertes en forme de cœur aux saillies de l’architecture comme une arabesque naturelle, et près d’un bassin encadré de plantes, un flamant rose se tenait debout sur une patte, fleur de plume parmi les fleurs végétales.
Des panneaux de fresque représentant des architectures capricieuses ou des paysages de fantaisie décoraient les murailles. Octavien vit tous ces détails d’un coup d’oeil rapide, car Tyché le remit aux mains des esclaves baigneurs qui firent subir à son impatience toutes les recherches des thermes antiques. Après avoir passé par les différents degrés de chaleur vaporisée, supporté le racloir du strigilaire, senti ruisseler sur lui les cosmétiques et les huiles parfumées, il fut revêtu d’une tunique blanche, et retrouva à l’autre porte Tyché, qui lui prit la main et le conduisit dans une autre salle extrêmement ornée.
Sur le plafond étaient peints, avec une pureté de dessin, un éclat de coloris et une liberté de touche qui sentaient le grand maître et non plus le simple décorateur à l’adresse vulgaire, Mars, Vénus et l’Amour ; une frise composée de cerfs, de lièvres et d’oiseaux se jouant parmi les feuillages régnait au-dessus d’un revêtement de marbre cipolin ; la mosaïque du pavé, travail merveilleux dû peut— être à Sosimus de Pergame, représentait des reliefs de festin exécutés avec un art qui faisait illusion."
On s'y croirait ! Rien que pour cette illusion, cette nouvelle du XIXe mérite bien d'être lue.
JBicrel, juillet 2012