Titre : Dans le grand bain
Auteur : Jean-Hugues Oppel
Edition: Syros jeunesse
Genre : Roman d’aventure
Thème principal : La complicité entre l’homme et l’animal
Résumé : C’est l’histoire d’une jeune fille, Delphine et de ses parents, qui héritent d’un parc aquatique le Marineland Chambier, après le décès du grand-père. Le parc a été fermé pour cause de dégradation et tous les poissons ont été vendus sauf deux : une Orque surnommée Sagane et un grand requin blanc. Lors des vacances Delphine se baignait dans le grand bassin avec son amie Sagane . Mais un jour lors d’une baignade, elle aperçut une ombre profilée ; ses parents étaient absents : ils négociaient avec le maire. Elle nagea plus et là elle découvrit un grand requin blanc. Elle essaya de rejoindre le bord avec l’échelle en point de mire, mais un geste de plus et le requin risquait de remonter brutalement à la surface. Terrifiée elle resta au milieu du bassin.
De retour chez eux, la mère de Delphine décida d’aller bronzer sur la tourelle du parc où le soleil tapait fort. Quand sa mère longea devant le grand bassin elle aperçut une grande et une petite silhouette et soudainement, elle vit le grand requin blanc et Delphine faire surface en hurlant et criant : « Maman au secours ».Alors sa mère lança un matelas pneumatique et fit un plongeon dans l’eau : Delphine et sa mère se trouvaient maintenant prises au piège dans le grand bassin. Le requin blanc surgit, la gueule ouverte devant Delphine qui s’était éloignée de sa mère blessée. Le père de Delphine (Jacques) arriva sur les lieux et lança une bouée de liège dans la gueule du requin blanc. Cela permit à la mère de Delphine de rejoindre péniblement le bord en laissant derrière elle, une trainée de sang. La mère était saine et sauve. Delphine entendit des bruits au fond du bassin : c’était sa copine Sagane qui souhaitait défier le grand requin blanc mais une barrière grillagée les séparait. Jacques ouvrit la barrière par le sas de répartition ; et Sagane fonça vers Delphine. Cette dernière monta sur le dos de l’Orque qui lui permit de rejoindre l’échelle, et d’être à son tour sauvée des dents du Requin blanc. Quant à Sagane , elle retourna défier le grand Requin Blanc …
Passage remarquable : pages 50-51
-Mais que s’est- il passé, merde ?! répète sa mère avec une grossièreté qui ne lui est pas coutumière.
-Je ne sais pas, je ne comprends pas … -On comprendra plus tard ! D’abord, il faut sortir de l’eau… Ne cherche pas à me rejoindre, Delphine ! Si nous restons séparées, nous pouvons perturber le requin, le faire hésiter entre nous deux…
Charmante perspective. Delphine cesse de nager vers sa mère à contrecœur. Réuni, on fait front ; on a moins peur. Pour ce qui est de la tactique des cibles distinctes, elle doute : quand il a décidé d’attaquer, le grand blanc peut atteindre une vitesse de pointe de vingt-cinq kilomètres- heure. Pas de quoi faire la course avec une Ferrari mais bien assez pour frapper successivement deux proies distantes de quelques mètres.
- Fallait pas plonger, maman, tu...
- Je sais, merci, mais c’est trop tard !
En rage Agnès Chambier, qu’un sentiment de culpabilité tourmente plus que le sel de l’eau de mer ne lui irrite les muqueuses.
Jugement critique personnel : Je n’ai pas critique sur ce livre. Il met en évidence la complicité, l’amitié entre Delphine et Sagane ; allant jusqu’au sauvetage de Delphine par son amie l’orque.
Maël, 4C, janvier 2013