Titre : Le train perdu et autres histoires mystérieuses.
Edition : Médium.
Genre : Nouvelles.
Nouvelles recueillies par Christian Poslaniec et illustrées par Serge Hochain.
Cher Monsieur Poslaniec,
Je vais commencer par vous parler de la première nouvelle de votre livre qui s’intitule « Un gentil petit bled » et qui est écrit par Sophia Cathala. Cette nouvelle m’a plu car elle est un peu étrange, surnaturelle, dans la réalité ce qui arrive au jeune homme prénommé André Faulk ne peut pas se produire. Cet homme part un matin pour aller voir M.Wenberg avec qui il doit négocier une affaire qui pourrait valoir des millions d’euros et finalement les pneus de sa voiture se crèvent l’un après l’autre, il va donc dans cette petite auberge en pleine campagne où il rencontre des personnes qui ont l’air d’avoir vécu la même histoire que lui, « Et vous aussi, vous êtes tombé en panne ? », « Nous sommes tous en panne ici »(p.17) et qui au final abandonne. A la fin de cette nouvelle, l’histoire nous donne à penser qu’André Faulk ne quittera jamais cette petite auberge, qu’il y est coincé et que, finalement ça ne lui déplait pas tant que ça « Je voudrais une chambre », « Une belle chambre. Une chambre ensoleillée même en décembre »(p.25).
Je vais maintenant vous parler de la deuxième nouvelle présente dans votre livre qui s’intitule « Le cache-nez de caoutchouc », écrit par Michel Carrouges. Au début je n’ai pas très bien compris cette nouvelle, mais à la fin tout s’explique. Cette nouvelle ne se passe pas dans les temps d’aujourd’hui car les façons de parler, de faire sont plus anciennes et le garçon raconte une histoire qu’il a vécue alors qu’il avait huit ans « C’était un jeudi après-midi. J’avais huit ans à cette époque et j’habitais à Niort avec mes parents. »(p.27), ce qui nous laisse supposer que c’était il y a plus ou moins longtemps. C’est l’histoire d’un petit garçon qui aime observer tout son village avec ses jumelles depuis la fenêtre du bureau de son père, il habite à Niort. Un jour, il aperçoit son professeur, M.Carmolaux, qu’il déteste dans son jardin en compagnie d’un petit monsieur maigre et âgé qui porte un cache-nez en caoutchouc, ce dernier lui fait une piqûre et le professeur devient tout petit, de la taille d’un petit flacon. C’est alors qu’il se passe la même chose pour le directeur de l’école, les journaux parlent de ces phénomènes étranges : « La disparition de deux hommes […] conduit à supposer l’existence de quelque vampire soigneusement caché dans quelque recoin de la ville »(p.33), et les habitants, effrayés, quittent la ville. Le petit garçon retrouve le petit monsieur maigre et âgé dans le train, il se demande pourquoi il porte un cache-nez en caoutchouc, ce dernier lui tend un journal qui raconte pourquoi il fait disparaitre les gens. Cette nouvelle est très distrayante, elle est assez drôle et il y a un peu de suspens car on ne sait qu’à la fin que finalement ce petit monsieur maigre et âgé n’est pas méchant : «Mais je n’avais pas du tout peur, du moins pas beaucoup car je sentais que le petit monsieur était plus farceur que méchant »(p.38).
Je vais à présent vous parlez de la troisième nouvelle présente dans votre livre : « Le Vinci disparu », de J.G Ballard. Cette nouvelle se passe au XXIème siècle, elle est instructive car elle apprend beaucoup de choses sur le tableau « Crucifixion », qui mesure quatre mètre cinquante sur cinq et qui pèse 400 kilos peint par Léonard De Vinci. Cette nouvelle raconte l’histoire d’un passionné d’art qui est « directeur de Northeby, la salle des ventes de réputation mondiale de Bond Street »(p.45) à Londres. Il enquête sur la disparition du tableau de Vinci avec l’aide de Georges de Staël, directeur de la Galerie Normande. Cette enquête les mène à découvrir les mystères cachés du tableau disparu et de bien d’autres, disparus aussi. Cette troisième nouvelle m’a appris des choses sur le domaine de l’art, avant d’avoir lu cette nouvelle, j’ignorais l’existence de beaucoup de tableaux dont parle cette histoire. Elle m’a plu aussi car il y a une intrigue, un mystère à découvrir, l’histoire est assez prenante.
Je vais maintenant vous parler de la quatrième nouvelle qui s’intitule « Une aile de papillon mort », écrit par Thomas Owen. Je ne pense pas que cette nouvelle se passe au XXIème siècle car il y a beaucoup d’éléments qu’on utilisait plutôt dans l’ancien temps comme des pèse-personnes dans les parcs…C’est une histoire plutôt drôle car un homme, Fédor Glyn, un jour veut se peser mais il ne pèse plus que le poids de ses vêtements, le poids d’une aile de papillon mort : 2 kilos 900 grammes. Il découvre alors qu’il est arrivé la même chose à sa femme, bien avant lui et qu’il a sans doute été contaminé « Fédor Glyn avait été victime d’une inexplicable contagion »(p.92). Cette nouvelle est courte, elle ne fait que 8 pages mais c’est la nouvelle que j’ai préféré.
Parlons maintenant de la cinquième nouvelle : « Le train perdu ». Cette nouvelle est très mystérieuse et elle pourrait être un peu effrayante. Cette histoire raconte une nuit, où le train 1815 disparait soudainement après avoir accueilli deux étranges voyageurs dans son wagon. Le chef de la gare, Tiphaigne Hoff, comprend ce qui se trame mais garde ça pour lui. Cette nouvelle m’a plu car il y a du suspens et on s’identifie aux personnages, on se dit qu’on n’aurait vraiment pas aimé être à la place des personnages cette nuit là.
Je vais terminer en vous parlant de la dernière nouvelle de votre recueil, « L’arbre du Portugais » écrite par Bernard Cassac. Cette nouvelle raconte l’histoire d’un homme qui se prénomme Julien, qui va en prison pour quatre-vingt-dix jours. Son compagnon de cellule, qui se fait appeler « le Portugais », est étrange, il ne parle pas beaucoup et chaque nuit il pousse des cris terrifiants qui réveillent Julien « Julien dormit mal […] il fut à plusieurs reprises réveillé par le portugais. Celui-ci poussa des espèces de gémissements pendant une bonne partie de la nuit »(p.107). Son compagnon lui explique donc que chaque nuit, dans ses rêves il essaye d’abattre un palmier, son objectif est de l’abattre avant son jugement pour qu’il soit innocenté « C’est le palmier qui pousse dans mon jardin. La première nuit que j’ai passée ici, il y a quatre-mois, j’ai rêvé de lui et j’ai su qu’il fallait le mettre à terre. Alors j’y travaille toutes les nuits […] si je l’abats avant mon jugement, je serais acquitté »(p.110-111), il demande donc à Julien de l’aider à abattre le palmier «Veux-tu m’aider ? Tu es plus jeune que moi et plus vigoureux »(p.111). La dernière nuit avant son jugement, le portugais et Julien réussissent à abattre le palmier mais le portugais meurt. Cette histoire reste un mystère…
En somme, j’ai passé quelques moments agréables avec ce livre et je tenais à vous remercier, Monsieur Poslaniec, pour les choix que vous avez faits pour former ce recueil de nouvelles.
Klervie, 4C, mai 2014