Saint-Julien, le 30 avril 2014
M. Stevenson,
Je vous écris afin de vous faire part de mes impressions sur votre livre « Le cas étrange du Dr.Jekyll et Mr.Hyde » lu en traduction aux éditions Hachette collection Livre de poche (1996) car quelques zones d’ombre ne sont pas complètement éclaircies. Je vais également vous parler de ces moments fantastiques que ce livre m’a apportés.
Commençons par l’époque et les lieux que ce livre m’a fait découvrir : l’Angleterre du XIXème siècle et plus particulièrement Londres où se déroule l’histoire. Je n’avais jamais lu auparavant ni de romans ni de nouvelles dont l’histoire se passe au XIXème siècle.
J’en viens maintenant à une incompréhension de ma part : est-ce que c’est une immense nouvelle comportant des chapitres ou les chapitres débutent-ils d’autres nouvelles ?
À présent parlons des personnages. Nous avons pu côtoyer Utterson le personnage principal menant l’enquête exerçant le métier de notaire , puis le docteur Jekyll et Mr Hyde qui ne forment qu’une personne : d’un côté le docteur qu’on ne qualifie pas dans le livre mais il a une certaine étrangeté, une dimension mystérieuse qui fait ressentir de la curiosité et de l’autre côté Mr Hyde, une personne froide, noire, antipathique, qui n’inspire aucune confiance. On parle aussi d’un Mr Enfield qui est un des parents éloignés d’Utterson mais ce n’est qu’un personnage secondaire puis de Lanyon un personnage dont je ne savais pas l’identité lors de ma première lecture. Après ma relecture, j’ai compris qu’il était docteur et ami de Jekyll. Puis il y a des personnages aux rôles assez brefs comme Lanyon et Mr Enfield, Sir Danvers Carew assassiné par Edward Hyde, le majordomes Poole (domestique de Jekyll ).
Maintenant je vais faire part de mes impressions au sujet de l’un d’eux, Utterson. Il me fait penser à Sherlock Holmes par son habileté à trouver des indices et à tirer des conclusions précises et claires. Ainsi pg 77 : « Je ne suis pas loin de partager votre conviction, Poole. Il devait y avoir une sorte d’intimité entre votre maître et ce nain. De là est venu tout le mal. Je crois que mon pauvre Henry a été assassiné et que le meurtrier (dans quel but ? Dieu seul le sait) se cache encore dans le cabinet de la victime. Le Dr Jekyll lui me donne l’impression que c’est un savant fou toujours avide d’exploits scientifiques. Puis pg 99 : « […] Mon travail de laboratoire m’apporta une certaine lumière. Je commençai à discerner comme jamais encore que notre enveloppe corporelle, qui paraît si éphémère n’était qu’une simple écharpe de brume. Je découvris certaines substances qui avaient le pouvoir de nous débarrasser de notre vêtement de chair et de muscles, aussi facilement que le vent emporte la toile d’une tente… Hyde lui me fait penser à Jack l’éventreur par son envie de tuer. Enfin pg 105 : « Hyde ne pensait qu’à lui-même. Il torturait ses victimes avec une avidité bestiale ».
Cordialement,
Baptiste B. 4C.