AUTEUR : Fabienne Verdier
TITRE : Passagère du silence- Dix ans d’initiation en Chine
EDITION : Albin Michel 2003
THÈME PRINCIPAL : C'est l'histoire de Fabienne Verdier qui, étudiante, consacre sa vie à la peinture et plus particulièrement à la peinture chinoise, et part en Chine dans une des meilleures écoles.
LE SUJET : L’auteure, étudiante en art, va partir et se rendre en Chine pour apprendre les différentes manières de peindre. Elle entre donc, comme boursière, dans une école réputée, en province.
Une fois sur place elle fut un peu surprise par les conditions de vie des étudiants. Ils avaient des chambres minuscules, de la nourriture une fois par jour et en petite portion et une thermos d'eau chaude pour la journée. Au début, notre étudiante avait le droit à un traitement de faveur qui l’empêchait de s'intégrer.
Elle se débrouilla pour avoir le droit d’essayer de trouver les meilleurs maîtres pouvant exister dans les alentours. Elle trouva un vieil homme qui était à la retraite et qui avait consacré sa vie à la peinture. Il lui expliqua toutes les bases, les manière de peindre mais aussi et surtout la philosophie d'un trait et la manière de lui donner vie, cela dura 19 ans
Passage choisi :
"Je dois apprendre le chinois, lui répondis-je , même pour mes études de peintre. Mon interprète est d'un dévouement admirable. Mais rendez-vous compte, elle ne peut rester avec moi en permanence ; elle-même suit des cours et puis, l'anglais n'est pas ma langue : je dois retraduire en français ce qu'elle me dit. Avouez que ce n'est pas facile.
- Tu es venue étudier l'art, tu veux devenir peintre, pas sinologue
-Certes, mais il est impossible de vivre dans un pays pendant plusieurs année sans parler la langue.
-Entendu, mais si tu tombes malade, ne viens pas te plaindre. Tu aura le droit à tant de grammes de riz et tant de grammes de viande par jour. Ici , c'est ainsi que le système fonctionne. En revanche, tu auras le droit d'aller consulter les derniers vieux maîtres qui habitent encore ici. Ils sont à la retraite ; tu apprendras auprès d'eux le travail du pinceau et de ce qui t'intéresse, tout cela va me retomber sur le dos mais je te comprends."
Jugement critique personnel :
J'ai bien aimé ce livre car il nous fait voir comment les choses se passaient en Chine à l’époque de Mao Tsé Toug, il nous apprend beaucoup sur la calligraphie chinoise et les fondements sur lesquels elle est basée.
Ce livre nous montre les effets du régime communiste chinois des années 80 et tout ce que la « révolution culturelle » a mis en route.