Ludo est bousculé et moqué tous les jours par six garçons. Un jour les moqueries vont trop loin et Ludo se
fait frapper dans les douches du vestiaire, il est amené à l'hôpital. Il ne veut pas dénoncer les six garçons car il a peur d'eux et de retourner à l'école. Mais Alice, une fille qu'il connaît un peu, l'aide à reprendre confiance en lui. Il retourne à l'école un peu stressé mais les six garçons ne font pas attention à lui de la journée, comme s'ils l'avaient oublié. Maintenant Ludo va mieux mais il déménagera avec sa maman dans une autre maison et elle prendra plus de temps pour lui.
Tous les jours Ludo va à l'école la peur au ventre , humilié, bousculé par un groupe de six garçons de son collège. Il ne dit rien pour ne pas empirer les choses, mais le harcèlement continue jusqu'à ce qu'il décide d'en finir en se jetant sous le train. Mais grâce à son amie Alice qui va l'empêcher de se suicider, ils vont en parler à leurs mamans, porter plainte et réapprendre à vivre sans la peur. Léo va retrouver confiance en lui .
Yves Grevet est l’auteur de ce livre. Il a été écrit en 2008. Le texte est d’origine française. Le livre Méto est une bande dessinée d’aventure. La maison est le premier tome de la série METO. Yves Grenet a remporté pour ce livre 14 récompenses.
Le personnage de ce livre s’appelle Méto, c’est un garçon comme les 63 autres personnages de la maison. Méto doit former un garçon nommé Crassus aux règles de vie de la maison. Méto est responsable de Crassus. L’action se passe dans la maison tout au long du livre. Il y a 64 garçons qui vivent dans cette maison c’est comme un internat. Ils ne connaissent pas le monde extérieur. Ils doivent suivre les règles de la maison sans trop grandir. En effet, quand ils deviennent trop grands, le mobilier n’est plus adapté. Si Crassus ne respecte pas les règles de vie de la maison c’est Méto qui va disparaitre.
Cette histoire me fait penser à des souvenirs, à une expérience personnelle, comme le jour où je m’étais enfermé dans ma chambre et que je ne trouvais plus la clé. J’avais eu très peur. J’ai beaucoup aimé le livre, car les dessins sont en rapport avec le livre, et l’histoire est intéressante. Les dessins sont très sombres, car il n’y a qu’une fenêtre, cela correspond à l’absence d’ouverture sur le monde extérieur, comme un internat ou plutôt une prison. Aujourd’hui nous sommes très connectés avec la technologie et les moyens de communication (téléphone, internet) or ce livre parle d’enfants qui sont coupés du monde extérieur, c’est différent, cela change. Cela m’a plu.
J’ai éprouvé du plaisir à lire ce livre car il évoque un monde différent d’aujourd’hui, sans communication. Je l’ai compris et je trouve que les intentions de l’auteur sont faciles à percevoir, je ne peux pas hésiter sur le sens de son texte, j’ai très envie de lire les deux autres tomes de la série.
Youen, 4C
C’est Yves Grevet qui a écrit le livre en 2008. Le texte est d’origine française. Ce texte appartient au genre de la bande-dessinée.
C’est Méto le personnage principal. Méto est chargé de former un garçon aux règles de vie de la maison. Ce dernier s’appelle Crassus. Méto découvre ce qu’il va devenir, il cherche donc un plan d’évasion pour quitter la maison au plus vite. L’action se déroule dans une maison où il y a 64 garçons qui ne peuvent pas voir le monde extérieur. Si l’élève de Méto ne respecte pas les règles, Méto va disparaitre.
Je pense â un souvenir à un film que j’avais vu auparavant qui se passait dans une maison avec presque les mêmes conditions.
J’ai adoré ce livre car dès le début j’ai accroché j’ai ressenti les émotions des personnages. Je trouve que ce texte est surtout destiné aux adolescents. (Je n’ai pas trouvé le message de l’auteur.)
Méto est une bande dessinée écrite par Yves Grevet et illustrée par Nesmo. J'ai beaucoup apprécié cette histoire car il y a un suspense jusqu'au bout du livre et on comprend ce qui se passe seulement à la toute fin du livre. Aimant beaucoup les bandes dessinées d'aventure, j'ai trouvé que celle-ci est très originale et me fait penser à un autre livre du défi Babélio, « Fatal Gaming » où des gens sont enfermés sur une île à leurs dépens. De plus, j'ai trouvé que l'oubli du passé par les protagonistes donnait tout de suite un sentiment étrange sur l'île et sur la motivation des dirigeants de ce centre pour enfants mystérieux.
Extrait choisi : « Alors c'est donc ça les deux options que je vais avoir lorsque je quitterai les rouges : devenir un affreux monstre-soldat ou un esclave courbé et aux ordres ?!! Mon avenir est déjà tout tracé. Il me faut absolument concevoir une troisième option ! Je dois redoubler d'attention et de vigilance pour éviter les traîtres. Et tout faire pour quitter la maison. Il me faut un plan, une stratégie d'évasion. C'est décidé. Je commence demain. »
J'ai choisi cet extrait car il montre la rupture entre la naïveté du personnage et sa révélation : son avenir comme celui des autres est déjà tout tracé, ce sera un serviteur de ses maîtres et il ne pourra rien faire si il ne s'enfuit pas avant ce moment fatidique. Je peux dire que c'est en quelques sortes le début de son histoire de révolté.
L'auteur de ce livre, Delphine PESSIN, est un auteur français. Son livre a été écrit en français, c 'est un livre publié en Pocket jeunesse en 2018, Il existe en version audio, c'est un roman.
Ce livre me rappelle une autre histoire que j'ai lue en 6eme où les deux personnages s'entraidaient : Le Coeur en braille de Pascal Ruter..
Dans Dys sur 10, le garçon a des difficultés à l'école et se fait rejeter par les professeurs qui lui disent qu'il ne travaille pas assez. Il a honte de son handicap et les professeurs et les autres élèves ne le savent pas. Une fille va l'aider à travailler efficacement et en contrepartie il va l'aider à rester autonome dans ses déplacements école maison et préparer un concours de musique sachant qu'elle perd la vue petit à petit et que personne ne le sait.
Cette histoire raconte l'année de 4 ème de Dylan qui est dyslexique, sa mère prend la dyslexie de DYLAN
comme une petite difficulté mais pour son père c'est un handicap.
DYLAN a une orthophoniste pour l'aider dans ses difficultés Il accumule les mauvaises notes mais peut toujours compter sur ses amis MARTIN et PAULINE. Un voyage en Angleterre est programmé mais DYLAN pense que vu ses mauvaises notes ses parents ne vont pas vouloir financer. Avec ses amis à la sortie du lycée ils vendent des gâteaux. le père de DYLAN trouve l'argent et demande des explications. DYLAN est interdit de partir en Angleterre. Pendant que les autres sont en voyage Mme NAS professeur de français propose à DYLAN de faire du théâtre et grâce à de nombreuses répétitions réalise un spectacle.
Ce livre m'a beaucoup plu, il m'a permis de comprendre ce qu'était la dyslexie et de saisir que le regard des autres peut blesser. Je trouve dommage qu'à la fin on ne sache pas si il a réussi à faire sa pièce. L'auteur nous laisse supposer que oui
Mon avis : je conseille ce livre et lui donne la note de 4 étoiles
Le livre « Dys sur 10 » est un roman écrit par Delphine Pessin, en français. La maison d'édition est PKJ et il est sorti en juin 2018.
L'histoire se passe surtout au collège avec ses amis et sa professeure de français. Les personnages principaux sont Dylan qui est dyslexique, Pauline (sa meilleure amie), Martin (son meilleur ami) et ses parents.
Le livre m'a beaucoup plu car il m'a appris ce qu'était un dyslexique. En revanche je n'ai pas aimé le moment de la bagarre avec Sacha mais j'aime bien le moment où Dylan vend des cookies pour partir en Angleterre. Je n'ai pas aimé la partie où la mère de Dylan dit que son père va sûrement perdre son travail car j'ai l'impression qu'elle ment.
EXTRAIT :
Enfin c'est ce que Martin m'a expliqué ensuite parce que, sur le moment, je n'ai pas capté grand-chose. J'ai juste senti un verrou s'enclencher en moi, tandis que je commençais à déchiffrer à haute voix.
-Dantès se sen...tit lan-cé, en...ef...fet, dans un vide é...nor...meuh.
Je parlais très fort, articulant exagérément chaque syllabe. Elle voulait m'entendre lire, elle n'allait pas être déçue. Je crachais chaque mot comme une injure :
-...tra-ver...sant les airs...com-me un oi...seau ble-ssé,...tom-bant,...tom-bant... tou-jours avec une é...pouvante... qui. Me glaçais. Le cœur.
Si j' avais compris ce que j' étais en train de raconter, l'ironie de la situation m'aurait sans doute amusé. Les fossoyeurs balançaient les morts du haut d'une falaise ; je précipitais les mots hors de ma bouche.
-Il lui sem...sembla que cette chchchuuuuute du...rait un...siècle.
J'ai levé la tête, victorieux. Je m’étais tellement crispé que la feuille entre mes mains était toute chiffonnée. Liberté de ma peur, la colère m'a traversé et, comme d'habitude, j'ai eu envie de rire. Pourquoi est-ce qu'elle m'avait humilié devant tout le monde ?
J'ai choisi cet extrait car on voit bien les difficultés de Dylan à lire ce texte et on peut penser que Dylan va se faire moquer, humilier après par ses camarades.
Green Class est une bande dessinée écrite par David Tako et Jérome Hamon en 2019 en français.
Cette histoire raconte qu'un groupe d'enfant (Naïa,Sato,Noah, Beth, Lucas,Linda) fait une classe verte en Louisiane, aux Etats-Unis mais cela tourne mal à cause d'un virus. Un des leurs est alors contaminé. C'est le début des problèmes.
Ce livre me rappelle une célèbre série nommée « The Walking Dead » qui parle d'une contamination qui transforme les gens en zombies.
J'ai adoré ce livre car c'est de l'aventure et c'est un type de BD que j'adore.
De plus, certains personnages sont (parfois) drôles et il y a du suspens tout au long de l'aventure.
Je note donc cette BD 4,5/5.
Le livre que j’ai choisi s’appelle La pandémie, c’est le numéro 1 de la série Green Class. L’auteur s’appelle David Tako et le dessinateur se nomme Jérome Hamon.
J’ai adoré ce livre car il y a de l’action et l’intrigue m’a plu. Mais j’ai trouvé les écritures trop petites je préfère les grandes écritures. C’est plus facile à lire je trouve.
J’ai choisi ce livre car sa première de couverture laisse imaginer que c’est une bande dessinée avec beaucoup d’action et j’adore les livres d’action. Je pense que les livres avec de l’action maintiennent le lecteur en haleine pour ne pas qu’il décroche de l’histoire, car on a envie de connaitre la suite du livre.
Je l’ai aussi choisi car la bande d’adolescents m’intriguait sur la première couverture. Je me posais des questions sur le livre je ne savais pas ce qui m’attendait. J’ai donc ensuite lu le résumé du livre : le virus qui avait transformé une partie de l’humanité en êtres dépourvus de toute volonté. J’ai tout de suite eu envie d’en savoir plus, j’ai donc emprunté ce livre pour le lire.
L’histoire est intéressante, c’est de la science-fiction. Les personnages sont courageux. J’apprécie les histoires avec des bandes de copains, car je trouve que c’est important d’avoir des amis sur qui on peut compter et avec qui on peut relever des défis, comme ici combattre le virus.
Ce qui m’a aussi intrigué c’est le nom de la série GREEN CLASS alors que sur la couverture on voit une bande d’adolescents qui semble vouloir se battre, ils ont le visage fatigué et agressif. Il n’y a rien d’écologique dans la couverture alors que le nom évoque l’écologie. Cela m’intrigue.
Comme c’est une bande dessinée, j’ai scanné 4 pages, ci-dessous. J’ai choisi ce passage car c’est un moment important dans le livre, il y a des vies en jeu, Noah un adolescent de la bande est kidnappé. C’est un moment crucial dans le livre, il y a de la tension, cela me donne envie d’avancer dans la lecture pour connaître l’issue. Les dessins montrent bien la violence et la vitesse de l’action. Les couleurs sont sombres. Les onomatopées rapportent la violence et le bruit
"Il neige depuis une semaine. Près de la fenêtre je regarde la nuit et j’écoute le froid. Ici il fait du bruit. Un bruit particulier, déplaisant, donnant à croire que le bâtiment, pris dans un étau de glace, émet une plainte angoissante comme s’il souffrait et craquait sous l’effet de la rétraction." ainsi commence Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon de Jean-Paul Dubois.
Et en effet, dans ce roman qui semble explorer les limites de son genre, la neige, la glace, l'eau, la pierre, la chaleur, le froid, la tempête sont autant de perception du monde que l'on découvre à travers une famille franco-danoise et québécoise que l'on accompagne sur deux générations mais aussi à travers de nombreux autres personnages hauts en couleurs comme " Patrick Horton, un homme et demi qui s’est fait tatouer l’histoire de sa vie sur la peau du dos – Life is a bitch and then you die – et celle de son amour pour les Harley Davidson sur l’arrondi des épaules et le haut de la poitrine. Patrick est en attente de jugement après le meurtre d’un Hells Angel" ou Kieran Read, le casualties adjuster, qui travaille à chercher les fautes des morts pour éviter aux assurances de payer ou encore l’odieux Sedgwick. Mais c’est surtout la fabuleuse Winona qui m’a touchée, seule femme véritablement présente dans ce roman si l’on excepte la « beauté exceptionnelle » de la sulfureuse mère du héros. Celui-ci ne tarit pas d’éloge pour son épouse, squaw de Maniwaki de mère irlandaise : Winona représentait à mes yeux le formidable condensé de deux mondes anciens. De sa mère irlandaise elle tenait cette force de brasser la terre à l’égal de la vie, déblayant les obstacles comme si chaque jour était à faire de ses propres mains. Joueuse, heureuse, d’une loyauté sans défaillance, elle avait de surcroît cette défiance héréditaire à l’endroit de l’Anglais. De sa part autochtone elle avait retenu cette capacité à s’intégrer dans le monde intangible, à faire corps avec lui, lisant les messages du vent, les rideaux de la pluie, écoutant grincer les arbres. Elle avait grandi dans le corridor des légendes, ces histoires édifiantes qui refaçonnaient l’origine des temps, qui disaient que les loups avaient appris aux hommes à parler, qu’ils leur avaient enseigné l’amour, le respect mutuel et l’art de vivre en société. Et aussi les ours. Et les caribous. Ils étaient nos ancêtres comme les aigles, et les arbres de la forêt, les herbes des prairies. Nous mangions tous cette même terre et, le moment venu, elle aussi nous mangerait.
En réalité, outre quelques lamelles de son cerveau profondément algonquines, Winona était aussi une femme pragmatique habitant le ventre des aéronefs et tâtant leur voilure dont il fallait tous les jours vérifier le squelette. »
Alors oui ce roman en atteste, « Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon » J'ai beaucoup aimé la magnifique galerie de portraits de ce roman.
Ce livre a été écrit par Kerstin Gier, traduit par Nelly Lemaire et publié le 7 novembre 2018. C’est un roman où le suspense est très présent, et des révélations se succèdent.
L’héroïne est Fanny, 17 ans, travaillant comme stagiaire au Château des brumes, hôtel dirigé par Roman Montfort (l’irascible) et son frère. Fanny sera confrontée à plein de mystères qu’elle devra résoudre.
Ce livre m’a rappelé le roman « Le Pénultième Péril » dans la série « Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire ». Dans les deux récits, au fil de l’histoire on en apprend sur tous les personnages de l’hôtel.
Pour moi, ce livre m’a apporté le désir de continuer tellement l’intrigue est prenante.
Enfin, ce livre est totalement mon genre, je vais lui donner 5 étoiles.
Ce livre a été écrit par Mitsu Izumi. Personnellement je ne connais pas d’autres œuvres de cet auteur. Le tome 1 de ce livre est paru en 2018 au Japon. La traduction française a été faite en avril 2019 par Géraldine Oudin. Ce livre est un mangas car on le lit à l'envers, les images sont en noir et blanc.
C’est un petit garçon qui est différent des autres, il a les yeux verts, les cheveux dorés et les oreilles pointues. A cause de ces différences, il se fait discriminer. Il aime tellement lire que malgré son interdiction d’entrer dans la bibliothèque, il y va quand même. Il rêve également d’aller dans la bibliothèque centrale, là ou des ouvrages du monde entier sont rassemblés.
Dans ce premier tome les personnages principaux sont Shio Fumis ainsi que Sedona Blue.
Shio Fumis est un petit garçon passionné de lecture, hélas à cause de ses différences, il ne peut pas entrer dans la bibliothèque.
C’est un personnage principal car malgré toutes les méchancetés que lui dit le responsable de la bibliothèque, Shio n'hésite pas à le sauver des flammes. C’est un acte de bravoure car en plus de sauver le père de Sakiya, il risque sa vie pour sauver le seul livre qu'il lui a été permis d’emprunter.
Sedona Blue est une jeune Kahunas âgée de 17 ans qui maîtrise l’élément du vent. C’est elle qui a éteint les flammes en enlevant le dioxygène de l’air. Elle aide Shio à se sentir mieux, en lui faisant confiance.
Quand j’ai lu ce livre j’ai pensé à mon changement d’école et la différence entre elles. Et j’ai le souvenir d’une fille qui pleurait à cause de sa différence, elle n’avait pas d’amie, et cela m’attristait. Quand j’ai vu l’image de Shio qui pleurait pour sa sœur mais aussi quand les enfants le discriminaient, je me suis rappelé la chanson « Ta meilleure amie » qui parle d’une fille qui souffre de ses différences.
Il y a un extrait qui m’a beaucoup marquée :
« Qu’est-ce que je peux faire ? (…) S’il te plaît … lève-toi ! »
Il m’a beaucoup marqué parce que c’est là où le héros est le plus impuissant car malgré son envie d'aider sa sœur, il ne peut rien faire seul et c’est après qu’il part chercher de l’aide et qu’il croise Sedona.
Je pense que Mitsu Izumi s’adresse à tous les enfants qui se font harceler ou discriminer pour qu’ils reprennent courage et se sentent mieux en leur montrant que tout peut s’arranger. L’auteur décrit la méchanceté de l’être humain face aux autres, le rabaissement, la tristesse, mais aussi que tout peut aller mieux si on reste gentil envers les autres.
Cette intention est positive car il remonte la pente grâce à Sedona; et malgré les difficultés la fin est heureuse.
Quand j’ai lu ce manga, j’ai beaucoup aimé le fait que le héros aime lire mais j’ai été heureuse pour Shio quand Sedona lui a confié son livre le plus précieux.
Je n’ai pas trop aimé le fait que les enfants soient méchants avec lui sans vraiment apprendre à le connaître. J’étais en colère contre ces enfants et j’ étais triste pour Shio à cause d’eux.
Dans ce livre, j’ai beaucoup aimé qu’il y ait de la magie : ça rajoute un côté amusant.
J’ai réellement compris et aimé ce livre. J’aimerais vraiment lire le suite de ce manga.
Sur cinq étoiles je lui mets quatre étoiles et voici mon quiz :
Pour moi ce qui m’a plu dans ce livre c’est la différence de l’enfant car malgré sa différence et sa pauvreté il a un grand cœur et de belles ambitions mais aussi son caractère , cet enfant est courageux et très protecteur des livres mais aussi très peureux . Et dans ce livre rien ne m’a déplu
1)L’extrait que j’ai sélectionné ;
Pipili « Dis donc !Ça ne se fait pas de lire les livres des gens sans leur permission !
Shio -Euh … Excusez-moi !
Pipili -Si tu voyais ta tête !!! A en croire ton expression … Tu n’as jamais vu de cocopa !
Shio – En fait je …
Pipili – Je sais ! Je t’observe depuis le début ! Je surveillais les bagages … D ‘ailleurs la propriétaire de cet ouvrage est de retour.
Sedona – On a trouvé une auberge, on va y déposer nos affaires ! Oh … Tiens ? C’est le garçon de toute à l’heure, que fait-il avec mon livre ?
Pipili – Comme tu l’avais oublié sur le banc il en a profité pour gribouiller dessus !
Shio – Euh ..Ce n’est .. pas vrai .
Sedona – Tu n’as pas honte de taquiner un enfant ?
Pipili – Tu ne m’a pas cru ? Je le surveillais dans l’espoir de le disputer mais il est resté assis là à lire bien sagement !
Sedona – Pourquoi tu ne peux pas t’empêcher de tester les gens ? C’est cruel !
Shio – Excuser moi … J’ai remarqué le livre en passant, je n’aurais pas dû l’ouvrir sans votre permission ! Mais il va pleuvoir et je ne voulais pas qu’il soit mouillé. »
J’ai sélectionné cet extrait car il montre à quel point il aime les livres et ça explique à quel point il les protège.
"Il était une fois un pays qui avait construit des prisons pour enfants parce qu’il n’avait pas trouvé mieux que l’empêchement, l’éloignement, la privation, la restriction, l’enfermement et un tas de choses qui n’existent qu’entre des murs pour essayer de faire de ces enfants-là des adultes honnêtes, c’est-à-dire des gens qui filent droit."
Ainsi commence Le ciel par-dessus le toit. Le titre bien sûr nous rappelle le poème de Verlaine dans Sagesse et il sied comme un gant à ce court roman où l’on enferme un jeune Loup, frère de Paloma et fils de Phénix, en prison où devenu « Écrou 16587 », il pense à ce poème appris quand il était à l’école, qui parlait du ciel par-dessus le toit mais ce n’est pas la même chose. » La prison pour mineurs, la vie de Loup, de sa sœur Paloma, de sa mère Phénix autrefois Aliette, non tout cela n’a pas grand-chose à voir avec le poème de Verlaine. Aliette, victime de l’amour de ses parents, s’est retirée de la civilisation pour devenir Phénix et vivre en marge de la ville. Elle a couvert son corps de tatouages, un énorme dragon grime dans son dos, elle a deux enfants de pères inconnus et leur a donné des noms d’animaux, Paloma et Loup pour les protéger des humains. C’est sans compter l’irrépressible besoin de tendresse et d’amour qui malgré ses efforts fera tout pour ramener la famille au monde humain.
La poésie du récit est aussi saisissante, poésie des images, des sons et des parfums : Phénix « sent la sueur, le fer, l’essence et, étonnamment, le jasmin ». Paloma a acheté des anémones et « Elle se penche sur elles, émerveillée de ce qu’elle découvre, c’est bien la première fois qu’elle remarque ce changement de couleur bien que ce ne soit pas la première fois qu’elle achète des anémones sur le quai du tram et elle chuchote C’est beau bleu.
Doucement, gentiment.
Elle sourit encore et c’est le même effet que le chatoyant de tout à l’heure et même si c’est bancal, c’est une phrase sincère qui sort de sa bouche et ce n’est pas rien. Plus tard, peut-être qu’elle reformera ces mots sans bruit pour se rappeler qu’elle a été une fois dans sa vie capable de parler aux fleurs, de dire quelque chose comme ça, quelque chose qui n’ait de sens que dans l’instant, qui n’ait de beauté que dans son imperfection. »
J’ai beaucoup aimé ce court récit, plein de fraicheur, de poésie et d’humanité.
La Lanterne De Nyx a été publié en 2016 au Japon par Kan Takahama et traduit en 2019 par Yohan Leclerc.Le genre de ce livre est un manga fantastique .
Tout d’abord , il est question d’une grand-mère et de sa petite fille à qui la grand-mère a transmis le don de voir le passé, le présent, le futur d’un objet. Les noms des personnages principaux sont Miyo (la petite fille), Momotashi (son employeur dans le futur)..En 1878, à Nagasaki, un jour de guerre, la grand-mère toucha la broche de sa petite fille pour voir leur avenir… Ensuite,le début évoque la rébellion de Satsoma en 1877 au Japon.
Les rébellions me font penser aux gilets jaunes en 2018 ou encore aux droits de la femme en 1944.
Enfin, j’aime le fait que ça parle d’une grand-mère qui se préoccupe de l’avenir de sa petite fille, je me dis aussi que sa pourrait être le cas de n’importe qui à la place de Miyo. Mais au début je n’avais pas très bien compris car quand je l’ai lu pour la première fois, j’avais compris que la grand-mère racontait son histoire.
Ce qui m’a plu dans ce livre c’est le côté historique car on y retrouve des machines et des objets de 1877. De plus, l’auteur a mis des paragraphes explicatifs pour presque chacun de ces objets. Je trouve aussi que ce livre est original car les personnages ont chacun leur personnalité ce qui crée donc beaucoup de rebondissement. Je trouve cependant que le scénario est assez simple c’est le seul bémol.
Extrait du livre :
L’objet du jour est le premier modèle de phonographe, présenté par Edison en 1877. Il ne possédait pas encore de pavillon en forme de trompette (on se servait d’un petit micro à la fois pour enregistrer et émettre le son). Au début, on effectuait certains enregistrements sur un cylindre composé d’un tube en laiton recouvert d’une feuille d’étain, mais la qualité sonore était extrêmement mauvaise et la durée limitée à trente secondes. Il m’a fallu 45 secondes pour fredonner la « chanson de Solveig ». Par conséquent, le cylindre de Momo n’a sans doute pas pu enregistrer la fin. On se servait aussi du cylindre de phonographe dans un article très onéreux : la poupée parlante d’Emile Jumeau. J’en ai entendu une en vrai, on aurait dit un râle d’agonie à vous glacer le sang. Je vous conseille de faire une recherche et de constater par vous-même. Vous ne fermerez pas l’œil de la nuit. J’ai choisi cet extrait car c’est un des paragraphes explicatifs que je trouve particulièrement intéressant.
L’ambition, la sexualité, l’éducation, la réussite, le narcissisme, l’altérité, la justice, la loi, le droit, la société, l’individu, les réseaux sociaux, la solitude, … les choses humaines (reshumana vs respublica ? ) qui sont en jeu dans ce roman conduisent à un constat plutôt désespéré
: « On était souvent déçu par la vie, par soi, par les autres. On pouvait tenter d’être positif, quelqu’un finissait par vous cracher sa négativité au visage, ça s’annulait, on crevait de cet équilibre médiocre, mais lentement, par à-coups, avec des pauses lénifiantes qui proposaient une brève euphorie : une gratification quelconque, l’amour, le sexe – des fulgurances, l’assurance d’être vivant. C’était dans l’ordre des choses. On naissait, on mourait ; entre les deux, avec un peu de chance, on aimait, on était aimé, cela ne durait pas, tôt ou tard, on finissait par être remplacé. Il n’y avait pas à se révolter, c’était le cours invariable des choses humaines. »
Or ce constat est celui d’un jeune homme de 26 ans seulement, Alexandre FAREL, un jeune homme qui vient de poster sur twitter une photo sur le succès de start-up avec les hashtags #Loving #Success #HappyMe #Thanks #Bepositive #Lovemylife. ! un jeune homme bien de son temps, un jeune homme brillant issu d’une famille parisienne qui côtoie les milieux politiques et intellectuels les plus élevés.
Pour en arriver là, il lui a juste fallu un père self-made-man, journaliste politique, égocentrique et phallocrate, une mère féministe, essayiste très en vue, peu encline au maternage, tous deux ayant déserté le logis familial pour tenter de vivre une autre. Il lui a fallu aussi des études de très haut niveau, destinées à lui préparer un brillant avenir. Il lui a enfin fallu croiser le chemin d’une jeune fille d’origine plus modeste, une jeune rescapée de la tuerie de Toulouse en 2012, jeune fille dont la mère et la sœur se sent repliées dans le judaïsme orthodoxe alors qu’elle, Mila Wizman, 18 ans, tente de retrouver une vie normale aux côtés de son père.
Rien ne permettait d’envisager leur rencontre si ce n’est la passion amoureuse du père de Mila et de la mère d’Alexandre et leur installation pour une vie commune. Alors, en une soirée, l’univers bascule.
Ce roman tout à fait trépidant nous plonge dans les arcanes de la justice, nous faisant découvrir avec les personnages les procédures de garde à vue, de mise en examen, de liberté conditionnelle…découvrir les plaidoyers et réquisitoires, les témoignages divers et ainsi toutes les approches envisageables de la question centrale : à partir de quand peut-on s’accorder à parler de viol ?
Des sujets d’actualité, une certaine vision du monde et un art du récit parfaitement maîtrisé, voilà qui aboutit à un très bon roman pour cet automne.