Extrait, p 142 "Le 14 mai 1941, plus de six mille juifs étrangers, notamment polonais et
tchécoslovaques, furent convoqués à la demande des autorités d’occupation par la préfecture de police. Ils devaient être accompagnés d’un parent ou d’un ami. Les accompagnateurs furent envoyés au domicile des retenus, avec ordre de rapporter leurs effets personnels dans un délai de trois quarts d’heure. Les juifs arrêtés furent ensuite internés dans les camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers, gardés par les gendarmes français dans des conditions indignes. Leurs familles demeurèrent sans ressources autres que de maigres subsides versés par les organisations juives. C’était l’annonce des grandes rafles à venir. La population juive étrangère de Paris fut plongée dans la
terreur. Les juifs naturalisés français découvrirent l’abîme qui s’ouvrait devant eux."
C'est dans ce contexte que meurt au printemps 1942 à Paris, Idiss, la grand-mère maternelle de Robert Badinter, elle qui avait fui les "pogroms d'une violence inouïe" de Kichinev en Bessarabie du temps de la Russie impériale pour rejoindre en France ses deux fils Avroum et Naftoul à Paris "la Ville lumière, la ville mythique de la liberté pour les juifs du Yiddishland".
Ce livre est un hommage d'un petit-fils à sa grand-mère mais aussi un témoignage fort et documenté. C'est un incontournable à offrir, lire, faire lire en ces temps incertains.
Baracuda for ever est un roman de Pascal Ruter, un écrivain français. Le roman raconte les aventures de Napoléon, un grand père de 85 ans et de son petit fils Léonard. Le grand père est le héros du roman.
Napoléon a été un fameux boxeur. Après avoir mis fin à sa carrière sportive, il est devenu chauffeur de taxi et à 85 ans, il décide de divorcer. Avec son petit fils, ils décident de faire une nouvelle vie, ils commencent par acheter un chien, ils font des travaux dans la maison et le loisir préféré de Napoléon c’est de faire du bowling. Un jour en sortant du bowling une bande de garçons les interpelle, Napoléon avec ses talents de boxeur les fait fuir .Napoléon n’est pas un grand père de tout repos .Il cherche tout le temps quelque chose à faire avec son petit fils.
Ce livre m’a bien plu, il est très intéressant à lire et donne envie à chaque fois de savoir la suite. Le livre est mystérieux et à chaque chapitre une nouvelle aventure commence.
J'ai sincèrement aimé ce livre car il raconte une histoire vraie ou alors tirée de faits réels.
On peut se dire que cette histoire, des gens l'ont vraiment vécue. Il y a vraiment une atmosphère étrange que je ne saurais pas décrire. C'était intéressant de savoir beaucoup plus de choses sur l'histoire de la guerre 39/45. Je conseille vraiment la lecture de ce roman. Tristan E 4D
Le titre de ce livre est « Molière vu par une ado et par son chien », collection 100% bio. L’auteur de ce livre est Cécile Alix et l’illustrateur est Chadia Loueslati.
Inès a 12 ans, elle est Youtubeuse, slameuse mais surtout archi fan de Molière. Depuis qu’elle a fait connaissance avec ce pro des mots, elle s’en est découvert une vraie passion qu’elle partage avec ses abonnés. Vous ne voyez pas ce qu’un vieux ringard a à vous apprendre ? Heureusement, Inès va vous montrez à quel point Molière est toujours d’actualité. Et oui, Molière avait plusieurs talents : auteur la nuit et rappeur la nuit. En plus, Inès vous raconte ça de façon très drôle. Molière va faire des apparitions dans le livre par des BD et va aider Inès en commentant ses expériences.
J’ai bien aimé ce livre car il nous montre de nombreuses faces cachées de Molière et nous aide à nous faire une autre image de ce célèbre écrivain.
Ce livre me fait penser aux textes que j’ai pu étudier en primaire. J’ai apprécié de le lire car il y a beaucoup d’images ce qui m’a permis de m’imaginer le texte en détails et de rendre le livre moins ennuyant. Je conseille ce livre aux gens qui n’aiment pas beaucoup lire car il est facile à lire et intéressant.
Pour philosopher dès neuf ans, il y a les petits Platons et parmi eux, Socrate est amoureux ! Beau projet, non ?
Pour y parvenir, il y a un philosophe, un vrai de vrai, agrégé de philosophie qui entend bien faire lire Le Banquet de Platon aux enfants.
Il y a aussi un illustrateur qui a donné à ce Banquet des couleurs douces et lumineuses et qui a recréé par le dessin une rue d'Athènes où marche Socrate, la riche demeure d'Agathon, les invités Eryximaque, Aristophane, Phèdre, Pausanias.... sans oublier les servantes, curieuses de connaître l'opinion de Socrate sur l'amour, sujet du débat de la soirée.
C'est que le projet est ambitieux : faire lire le Banquet de Platon dès neuf ans, faire réfléchir dès neuf ans à ce qu'est l'amour.
Ce court extrait peut en donner une idée : "L'amour est un grand désir, n'est-ce pas ? Désire-t-on ce qu'on a ou ce qui nous manque ?
_ Donc Éros, le dieu de l'amour, n'est ni beau, ni le meilleur des dieux, encore moins le plus sage et mesuré, puisqu'il désire ce qui est beau, sage et bon ! s'exclame Soicrate. Il nous faut, mes amis, définir l'amour autrement."
,Et puis je me dis que peut-être c'est possible, à cet âge où la curiosité est encore intacte. Plus tard aussi mais avec un peu d'accompagnement sans doute.
J'aimerais beaucoup connaître l'avis de jeunes lecteurs.
J'ai reçu ce recueil au courrier, soigneusement empaqueté dans un enveloppe craft bien scotchée, doublée de papier bullé. J'y ai ai trouvé le recueil entouré d''une copie d'écolier.
Comment résister, je l'ai dévoré et puis quoi ? Comment en parler ? Laissons-le dire :
SOUVENIRS CARNIVORES
Le destin a le coeur fragile
Le chat a la griffe facile
La langue a les mots qui dérangent
La nature a le feu aux joues
La mouche a le vol agaçant
et des tendances suicidaires
L'enfant a la force tranquille
la poudre aux yeux devant lui
et l'avenir qui le démange
[...] p 32
SANS VOITURE SOUS LA LUNE
[...]
On déguste le silence
avec le premier café
au coeur de cette dépolulation
un brin suspecte
que seuls des dieux
d'une rare efficacité
auraient le pouvoir d'éterniser
[...] P 95
FILER DOUX VERS LE LARGE
Le chemin vers nulle part
croise souvent le chemin vers ailleurs
L'allure seule fige la destination
Nous filons en pente douce
buter contre les vagues
poursuivis par les lignes de fuite
Les maisons accroupies dans les garennes
se laissent flatter léchine
par des tempêtes condescendantes
[...] p 71
Je pourrais continuer, il y a plein de jolies pages mais je ne vais pas tout déflorer !
Ce roman publié en 2017 est le premier roman d'une jeune femme qui jusque là s'était investie dans le cinéma. 2017, c'est le temps de #metoo, des femen et des pussy riots, les femmes sont au devant de la scène... mais au même moment des femmes afghanes sont emprisonnées car leur mari a été tué ou car elles ont quitté leur foyer ou car elles ne se sont pas laissé violer, c'est ce que Sonia Naudy montre dans son photoreportage ... et tant d'autres femmes dans tant d'autres pays sont traitées comme des esclaves.
La Tresse sélectionne aussi trois histoires dans une multiplicité, celle de Smita, l'Intouchable , celle de Giulia, la jeune sicilienne, celle de Sarah, avocate canadienne. Giulia n'a que vingt ans, elle découvre l'amour, apprend à faire le deuil de son père et à imposer ses décisions. Les deux autres sont mères, Sarah a trois enfants qu'elle élève seule mais surtout un métier et des ambitions jusqu'à ce qu'un cancer lui brise les ailes. Smita a une fille de six ans et pour lui donner un avenir, elle quitte avec elle sa maison, son mari, son travail. L’auteure tresse leur histoire, elle se montre dans quelques poèmes en intervalles dans ce travail de tressage et elle travaille de sorte qu'une tresse de cheveux sera le lien entre ces trois femmes d'Inde, de Sicile et du Canda.
Le roman offre surtout un intérêt documentaire. La vie de Sarah au Canada peut nous sembler proche de la nôtre, celle de Giulia aussi mais la vie de Smita revoie à un univers nettement moins connu et le livre est sur ce point très bien documenté :
"C'est ainsi quand on n'a plus de mari, on n'a plus rien," soupire-t-elle. Smita le sait : une femme n'a pas de bien propre, tout appartient à son époux. En se mariant, elle lui donne tout. En le perdant, elle cesse d'exister. Lackshmama ne possède plus rien, à part un bijou qu'elle est parvenue à dissimuler sous son sari, offert par ses parents pour son mariage. Elle se souvient de jour faste où, ornée de riches parures, elle avait été conduite au temple par sa famille en liesse pour célébrer ses noces. Elle était entrée dans le mariage avec somptuosité ; elle en sortait dans un total dénuement. Elle aurait préféré que son mari l'abandonne, avoue-t-elle, ou la répudie, au moins la société ne l'aurait pas reléguée au rang de paria, peut-être ses proches auraient-ils montré quelque compassion, là où ils ne lui témoignaient que mépris et hostilité. Elle aurait préféré naître sous la forme d'une vache, ainsi elle aurait été respectée. Smita n'ose lui dire qu'elle a fait le choix de quitter son époux, d'abandonner son village et tout ce qu'elle connaissait. À cet instant, en écoutant Lackshmama, elle se demande si elle n'a pas commis une terrible erreur." (p.157)
C’est l’histoire d’Adèle, une jeune fille de notre époque, qui doit lire un livre pour l’école pendant les vacances.
Ce livre raconte les conflits qui ont opposé les protestants et les catholiques au 16 e siècle, à travers la vie de Samuel, jeune protestant. Adèle se rend compte que la nuit dans ses rêves, elle retourne dans le passé en 1572 à l’époque de Samuel.
Adèle a donc le pouvoir de faire des allers et retours entre le passé et le présent.
Elle va essayer de sauver Samuel car elle connait l’histoire de la nuit de la saint Barthelemy .Ses aventures vont aussi être dangereuses pour elle : comme elle aime Samuel, Adèle va chercher à le retrouver de plus en plus jusqu’à prendre des drogues pour dormir.
Ce livre est un roman historique : on y retrouve des évènements et des personnages qui ont vraiment existé comme par exemple, Ambroise Paré.
Je retrouve dans « Adèle et les noces de la reine margot » une intrigue assez ressemblante à « 14-14 », un précédent livre de Silène Edgar.
Ce livre est destiné aux adolescents (13-16ans).
Selon moi, l’auteure a plusieurs intentions dans ce texte : tout d’abord, elle cherche à intéresser le lecteur sur un évènement historique peu connu.
Ensuite, elle fait beaucoup de place aux problèmes de relation dans la famille et aussi elle veut informer le lecteur sur les risques à prendre des drogues.
Lire ce livre fait passer par plusieurs émotions. Au début, j’étais inquiet pour Samuel. Par la suite j’étais soulagé quand Samuel allait mieux grâce à Adèle.
J’ai bien aimé l’évolution des personnages.
Cette lecture a été comme un film dans ma tête.
extrait choisi :
« -« Pétasse » ? Tu m’insultes ? Pauvre tache, va, t’es nul de toute façon, j’en ai rien à faire de toi. Je suis juste déçue qu’Adèle te fréquente encore…
Estomaquée, Adèle ne dit rien. Elle est choquée, ne sachant comment réagir : pourquoi se montrent-ils aussi violents l’un envers l’autre ? Aussi grossiers ? Guillaume la regarde, la colère et la peine se mêlant dans son regard. Il ne comprend pas qu’elle n’intervienne pas, elle le voit bien, mais elle est paralysée.
-Ben quoi, tu dégages ou tu prends racine ? aboie Juliette.
Guillaume se dirige vers la porte quand Adèle finit par réagir. Elle ne peut pas le laisser partir comme ça, c’est injuste. » Extrait p 154.
Émilien, 4C
Le nuage de Mathis LP, 4C
Adèle et les noces de la Reine Margot est un roman, de l'autrice : Silène Edgar, et publié par les éditions Castelmore. Il fait 270 pages, je trouve que c'est assez long à lire, mais l'histoire est très passionnante donc cela donne vraiment envie de lire.
C'est l'histoire d'une jeune ado : Adèle âgée de quatorze ans, c'est la dernière de sa fratrie, ses frères étant plus grands, en mauvais terme avec leurs parents, sont partis depuis longtemps. Hélas, sa grand mère est morte, c'est elle qui s'occupait le plus de la jeune fille, car les relations d’Adèle avec ses parents sont tendues et ils s'occupent très peu d'elle. Les vacances arrivent pour Adèle, son professeur de français donne à lire "la Reine Margot" en devoir. Adèle a un peu de mal à s'y lancer, mais dès qu'elle s'y met, l'histoire la passionne et la nuit elle devient une jeune fille de bonne famille, découvrant le Louvre lors des noces de la Reine Margot avec les événements historiques qui s'y déroulent, dont la nuit de Saint Barthélémy. Elle s'éprend d'un jeune Huguenot alors qu'elle est catholique !
Personnellement, j'ai adoré lire Adèle et les noces de la Reine Margot, cette histoire est autant attachante que passionnante. J'ai beaucoup aimé les personnages, enfin moins les adultes qui sont très égoïstes et pénibles.
Extrait choisi ; "Quand Adèle se réveille, elle est stupéfaite d'entendre de la musique bizarre, comme si un orchestre s'était installé dans le couloir, de l'autre coté de la cloison. Et il y a sans aucun doute tous les spectateurs avec l'orchestre, parce qu’elle entend des bruits de pas, de course une grande agitation. Ça crie, ça chante, ça rigole ...Elle ouvre grand les yeux et se rend immédiatement compte qu'elle n'est pas chez elle. Elle ne s'est peut être pas réveillée en fait ? Pourtant elle ne rêve pas, elle n'est pas en train de dormir !"
Bref, j'ai beaucoup aimé ce livre, j'ai passé un bon moment à le lire, le récit est entêtant, c'était dur de devoir m'arrêter.
Eloïse J, 4D
Le nuage de mots de Léa, 4C
Avant les vacances, le professeur donna à Adèle et sa classe un livre à lire. Pour Adèle cela était une punition, mais ce fut une aventure fantastique.
Une nuit comme les autres se transforma en un voyage dans le livre qu'elle devait lire pendant les vacances, elle passa de 2015 à 1572. Adèle arriva dans le passé en demoiselle d'honneur pour le mariage de la Reine Margot.
Dans ce voyage elle rencontra plein de personnages du XVIe siècle, comme par exemple Catherine de Médicis et elle tomba amoureuse d'un garçon huguenot.
Adèle se sentit bien dans ce monde imaginaire ou non, elle hésita à retourner dans son vrai monde.
Extrait choisi :
Le père de Guillaume l'élève seul, il a perdu sa femme un an auparavant d'un cancer qui l'a emportée si soudainement qu'ils ont encore du mal à comprendre tous les deux ce qui a pu les précipiter ainsi dans le malheur. Il fait les trois-huit au Chantier naval, comme tellement d'ouvriers de la ville, et ses horaires changent toutes les semaines. Peu présent quand son fils était plus petit, il essaie de compenser l'absence de sa femme sans grand succès, et Guillaume se sent aussi seul qu'Adèle. Sauf que lui, il n'a pas ses conditions de sa vie aisée : il lui faut entretenir la maison, faire la cuisine et surtout travailler dur à l'école ; il sait bien qu'il doit réussir parfaitement. Et, même s'il obtient de bons résultats, rien ne dit que son père ne l'enverra pas vers une filière technologique pour être sûr qu'il trouve un travail à la sortie. Page 33
J’ai bien aimé ce livre même si ça m’a pris du temps de le lire.
Le complexe du papillon est un roman qui a été écrit par Annelise Heurtier. L’auteure a aussi écrit Sweet sixteen. Il a été mis en page et publié en avril 2016. L’auteure est d’origine française.
Je me suis facilement projetée dans le livre car les scènes très bien détaillées. J’ai retenu un mot important dans l’histoire: le « thigh gap »,c’est un mot très important pour le début de l’action.
Mathilde, le personnage principal, va petit à petit vouloir maigrir jusqu’à en ne presque plus rien manger, en perdre les personnes les plus proches d’elle ou se battre avec sa famille. L’action se passe à l’école, quand elle découvre une fille à la rentrée qui aurait maigri pendant les vacances, qui se serait transformée en « papillon », elle va se définir comme une chenille et va vouloir maigrir pour devenir un magnifique papillon.
Le texte veut surtout faire réagir par rapport à l’anorexie et faire comprendre qu’il faut s’assumer soi même. Le roman m’a fait éprouver beaucoup d’émotions et j’ai beaucoup aimé la façon dont le roman les faisait sortir.
Ce texte est plutôt destiné aux personnes qui risquent de plonger dans l’anorexie au risque de ne pas en ressortir, cela peut leur faire comprendre l’ampleur des dégâts que ça peut avoir. Le roman veut aussi nous faire comprendre qu’il faut aimer son corps et soi même. L’auteur l’a fait comprendre en faisant penser le personnage principal et en montrant le changement de pensées qentre le temps où elle était plongée dans son régime et celui où elle en est sortie.
Extrait du livre:
« Quand j’ai reposé ma tablette, une bonne partie de l’après-midi s’était écoulée. J’avais mal aux yeux, la langue pâteuse et des fourmis dans les avant-bras.
En m’étirant, j’ai croisé mon reflet dans le miroir de la porte de ma chambre.
Je sais bien qu’il est inutile de se comparer à des mannequins. Mais après plusieurs heures passées à observer des corps parfaits, le contraste a dû être trop violent pour mes yeux et la clémence de mon jugement. Je me suis fais l’effet d’une fille sans style, sans grâce, suffisamment bizarre pour préférer, à tout autre chose, courir autour d’un stade ou à travers les bois. Une fille en sweat et leggings, assise en travers d’un lit dans une ferme sombre, l’estomac encore lourd d’une tarte aux prunes-ou peut-être aux poires ?- Avalée sans même y prêter attention.
Les larmes me sont montées aux yeux.
Je me suis levée comme une automate sans cesser de me fixer dans le miroir.
J’ai ôté mes vêtements et détaillé, froidement, presque avec un mépris, la fille qui me faisait face.
Comment un garçon tel que Jim se laisserait séduire par si peu de charme, de personnalité ?
Je me suis tellement inspectée que je suis étonnée que le miroir n’ait pas demandé grâce en explosant à mes pieds.
Louison a tort. Aucune robe ne réussira jamais à donner l’illusion que je suis devenue un papillon.
Tout simplement parce que je ne suis pas un papillon. Je suis une chenille flanquée de deux énormes cuisses. »
C’est Gengoroh Tagame qui a écritLe mari de mon frère. Je ne connais pas d’autres œuvres de l’auteur. Il a été écrit en 2015. A cette époque au Japon il n’y a pas le droit d’être homosexuel mais dans d’autres pays comme au Canada, il y a le droit. A l’origine ce texte a été écrit en Japonais. C’est Bruno Pham qui l’a traduit. Ce texte appartient au genre du manga.
Cette histoire ne me rappelle aucun souvenir personnel : je n’ai jamais vu d’homosexuels et personne de ma famille ne l’a jamais été.
De ma lecture, j’ai retenu particulièrement cette phrase: « Au Canada, j’ai épousé le frère de ton papa et donc je suis ton oncle. » L’image que je trouve frappante est celle de Yaichi quand il ouvre la porte et voit le mari de son frère pour la première fois.
L’histoire est celle d’Yaichi qui doit accueillir Mike Flanagan, le mari de son frère, pour qu’il visite le Japon mais cela perturbe Yaichi car Mike est un homosexuel et que son frère est mort. Ce qui perturbe encore plus Yaichi, c’est que son frère décédé était son jumeau. Pourtant sa fille n’est pas du tout comme son Yaichi, elle adore Mike !
L’action se déroule chez Yaichi, au Japon, sûrement en été car je vois sur le livre que tous les jours il fait beau. Les personnages principaux sont: Yaichi, sa fille, Kana et Mike le mari et veuf de son frère jumeau. Mike visite le Japon, Yaichi aide Mike à trouver des endroits sympas à visiter au Japon et Kana veut rester tout le temps avec Mike.
J’ai compris que l’auteur voulait nous montrer que ce n’est pas toujours si simple d’avoir un frère homosexuel ou de l’être. Je suis d’accord avec lui. J’aime la joie de la fin du livre quand Kana est contente de revoir sa mère.
Ce texte est destiné plus particulièrement aux lecteurs de notre âge.
Extrait choisi :
Quentin H, 4D
Le nuage de mots de Théo, 4e
Ce qui m’a plu c’est que le livre est facile à lire mais par moments je ne comprenais pas bien l’histoire et ça m’a déplu.
J’ai choisi ce livre car il parle de l’homosexualité. L’extrait que j’ai choisi est page 11 à 18 car c’est le moment ou le père (Yaichi) a du mal à accepter l’homosexualité de Mike le mari de son frère.