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25 novembre 2018 7 25 /11 /novembre /2018 21:06

J'ai reçu ce recueil au courrier, soigneusement empaqueté dans un enveloppe craft bien scotchée, doublée de papier bullé. J'y ai ai trouvé le recueil entouré d''une copie d'écolier.

Comment résister, je l'ai dévoré et puis quoi ? Comment en parler ? Laissons-le dire :

 

SOUVENIRS CARNIVORES

Le destin a le coeur fragile

Le chat a la griffe facile

La langue a les mots qui dérangent

La nature a le feu aux joues

La mouche a le vol agaçant

et des tendances suicidaires

L'enfant a la force tranquille

la poudre aux yeux devant lui

et l'avenir qui le démange

[...] p 32

 

SANS VOITURE SOUS LA LUNE

[...]

On déguste le silence
avec le premier café
au coeur de cette dépolulation
un brin suspecte
que seuls des dieux
d'une rare efficacité
auraient le pouvoir d'éterniser

[...] P 95

 

FILER DOUX VERS LE LARGE

Le chemin vers nulle part
croise souvent le chemin vers ailleurs
L'allure seule fige la destination

Nous filons en pente douce
buter contre les vagues
poursuivis par les lignes de fuite

Les maisons accroupies dans les garennes
se laissent flatter léchine
par des tempêtes condescendantes

[...] p 71

 

Je pourrais continuer, il y a plein de jolies pages mais je ne vais pas tout déflorer !

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25 novembre 2018 7 25 /11 /novembre /2018 12:20

Ce roman publié en 2017 est le premier roman d'une jeune femme qui jusque là s'était investie dans le cinéma. 2017, c'est le temps de #metoo, des femen et des pussy riots, les femmes sont au devant de la scène... mais au même moment des femmes afghanes sont emprisonnées car leur mari a été tué ou car elles ont quitté leur foyer ou car elles ne se sont pas laissé violer, c'est ce que Sonia Naudy montre dans son photoreportage ... et tant d'autres femmes dans tant d'autres pays sont traitées comme des esclaves.

 La Tresse sélectionne aussi trois histoires dans une multiplicité, celle de Smita, l'Intouchable , celle de Giulia, la jeune sicilienne, celle de Sarah, avocate canadienne. Giulia n'a que vingt ans, elle découvre l'amour, apprend à faire le deuil de son père et à imposer ses décisions. Les deux autres sont mères, Sarah a trois enfants qu'elle élève seule mais surtout un métier et des ambitions jusqu'à ce qu'un cancer lui brise les ailes. Smita a une fille de six ans et pour lui donner un avenir, elle quitte avec elle sa maison, son mari, son travail. L’auteure tresse leur histoire, elle se montre dans quelques poèmes en intervalles dans ce travail de tressage et elle travaille  de sorte qu'une tresse de cheveux sera le lien entre ces trois femmes d'Inde, de Sicile et du Canda.

Le roman offre surtout un intérêt documentaire. La vie de Sarah au Canada peut nous sembler proche de la  nôtre, celle de Giulia aussi mais la vie de Smita revoie à un univers nettement moins connu et le livre est sur ce point  très bien documenté :

"C'est ainsi quand on n'a plus de mari, on n'a plus rien," soupire-t-elle. Smita le sait : une femme n'a pas de bien propre, tout appartient à son époux. En se mariant, elle lui donne tout. En le perdant, elle cesse d'exister. Lackshmama ne possède plus rien, à part un bijou qu'elle est parvenue à dissimuler sous son sari, offert par ses parents pour son mariage. Elle se souvient de jour faste où, ornée de riches parures, elle avait été conduite au temple par sa famille en liesse pour célébrer ses noces. Elle était entrée dans le mariage avec somptuosité ; elle en sortait dans un total dénuement. Elle aurait préféré que son mari l'abandonne, avoue-t-elle, ou la répudie, au moins la société ne l'aurait pas reléguée au rang de paria, peut-être ses proches auraient-ils montré quelque compassion, là où ils ne lui témoignaient que mépris et hostilité. Elle aurait préféré naître sous la forme d'une vache, ainsi elle aurait été respectée. Smita n'ose lui dire qu'elle a fait le choix de quitter son époux, d'abandonner son village et tout ce qu'elle connaissait. À cet instant, en écoutant Lackshmama, elle se demande si elle n'a pas commis une terrible erreur." (p.157)

 

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21 novembre 2018 3 21 /11 /novembre /2018 21:24

présentation de Raphaël, 4D

C’est  l’histoire d’Adèle, une jeune fille de notre époque, qui doit lire un livre pour l’école pendant les vacances.

Ce livre raconte les conflits qui ont opposé les protestants et les catholiques au 16 e siècle, à travers la vie de Samuel, jeune protestant.  Adèle se rend compte  que la nuit dans ses rêves, elle retourne dans le passé en 1572 à l’époque de Samuel.

Adèle a donc le pouvoir de faire des allers et retours entre le passé  et le présent.

Elle va essayer de sauver Samuel car elle connait l’histoire de la nuit de la saint Barthelemy .Ses aventures vont aussi être dangereuses pour elle : comme elle aime Samuel, Adèle  va chercher  à le retrouver de plus en plus jusqu’à prendre des drogues pour dormir.

 

Ce livre est un roman historique : on y retrouve des évènements et des personnages qui ont vraiment existé comme par exemple, Ambroise Paré.

Je retrouve dans « Adèle et les noces de la reine margot » une intrigue assez ressemblante à « 14-14 », un précédent livre de Silène Edgar.

 

Ce livre est destiné aux adolescents (13-16ans).

Selon moi, l’auteure a plusieurs intentions dans ce texte : tout d’abord,  elle cherche à intéresser le lecteur sur un évènement historique peu connu.

Ensuite, elle fait beaucoup de place aux problèmes de relation dans la famille et aussi elle veut informer le lecteur sur les risques à prendre des drogues.  

 

Lire ce livre fait passer par plusieurs émotions. Au début, j’étais  inquiet pour Samuel. Par la suite j’étais soulagé quand Samuel allait mieux grâce à Adèle.

J’ai bien aimé l’évolution des personnages.

Cette lecture  a été comme un film dans ma tête.

extrait choisi :

« -« Pétasse » ? Tu m’insultes ? Pauvre tache, va, t’es nul de toute façon, j’en ai rien à faire de toi. Je suis juste déçue qu’Adèle te fréquente encore…

     Estomaquée, Adèle ne dit rien. Elle est choquée, ne sachant comment réagir : pourquoi se montrent-ils aussi violents l’un envers l’autre ? Aussi grossiers ? Guillaume la regarde, la colère et la peine se mêlant dans son regard. Il ne comprend pas qu’elle n’intervienne pas, elle le voit bien, mais elle est paralysée. 

-Ben quoi, tu dégages ou tu prends racine ? aboie Juliette.

Guillaume se dirige vers la porte quand Adèle finit par réagir. Elle ne peut pas le laisser partir comme ça, c’est injuste. » Extrait p 154.

Émilien, 4C

Le nuage de Mathis LP, 4C

Adèle et les noces de la Reine Margot est un roman, de l'autrice : Silène Edgar, et publié par les éditions Castelmore. Il fait 270 pages, je trouve que c'est assez long à lire, mais l'histoire est très passionnante donc cela donne vraiment envie de lire.

C'est l'histoire d'une jeune ado : Adèle âgée de quatorze ans, c'est la dernière de sa fratrie, ses frères étant plus grands, en mauvais terme avec leurs parents, sont partis depuis longtemps. Hélas, sa grand mère est morte, c'est elle qui s'occupait le plus de la jeune fille, car les relations d’Adèle avec ses parents sont tendues et ils s'occupent très peu d'elle. Les vacances arrivent pour Adèle, son professeur de français donne à lire "la Reine Margot" en devoir. Adèle a un peu de mal à s'y lancer, mais dès qu'elle s'y met, l'histoire la passionne et la nuit elle devient une jeune fille de bonne famille, découvrant le Louvre lors des noces de la Reine Margot avec les événements historiques qui s'y déroulent, dont la nuit de Saint Barthélémy. Elle s'éprend d'un jeune Huguenot alors qu'elle est catholique ! 

Personnellement, j'ai adoré lire Adèle et les noces de la Reine Margot, cette histoire est autant attachante que passionnante. J'ai beaucoup aimé les personnages, enfin moins les adultes qui sont très égoïstes et pénibles.

Extrait choisi ; "Quand Adèle se réveille, elle est stupéfaite d'entendre de la musique bizarre, comme si un orchestre s'était installé dans le couloir, de l'autre coté de la cloison. Et il y a sans aucun doute tous les spectateurs avec l'orchestre, parce qu’elle entend des bruits de pas, de course une grande agitation. Ça crie, ça chante, ça rigole ...Elle ouvre grand les yeux et se rend immédiatement compte qu'elle n'est pas chez elle. Elle ne s'est peut être pas réveillée en fait ? Pourtant elle ne rêve pas, elle n'est pas en train de dormir !" 

Bref, j'ai beaucoup aimé ce livre, j'ai passé un bon moment à le lire, le récit est entêtant, c'était dur de devoir m'arrêter. 

Eloïse J, 4D

Le nuage de mots de Léa, 4C

Avant les vacances, le professeur donna à Adèle et sa classe un livre à lire. Pour Adèle cela était une punition, mais ce fut une aventure fantastique.    

Une nuit comme les autres se transforma en un voyage dans le livre qu'elle devait lire pendant les vacances, elle passa de 2015 à 1572. Adèle arriva dans le passé en demoiselle d'honneur pour le mariage de la Reine Margot.

Dans ce voyage elle rencontra plein de personnages du XVIe siècle, comme par exemple Catherine de Médicis et elle tomba amoureuse d'un garçon huguenot.

Adèle se sentit bien dans ce monde imaginaire ou non, elle hésita à retourner dans son vrai monde.    

Extrait choisi :

Le père de Guillaume l'élève seul, il a perdu sa femme un an auparavant d'un cancer qui l'a emportée si soudainement qu'ils ont encore du mal à comprendre tous les deux ce qui a pu les précipiter ainsi dans le malheur. Il fait les trois-huit au Chantier naval, comme tellement d'ouvriers de la ville, et ses horaires changent toutes les semaines. Peu présent quand son fils était plus petit, il essaie de compenser l'absence de sa femme sans grand succès, et Guillaume se sent aussi seul qu'Adèle. Sauf que lui, il n'a pas ses conditions de sa vie aisée : il lui faut entretenir la maison, faire la cuisine et surtout travailler dur à l'école ; il sait bien qu'il doit réussir parfaitement. Et, même s'il obtient de bons résultats, rien ne dit que son père ne l'enverra pas vers une filière technologique pour être sûr qu'il trouve un travail à la sortie.       Page 33  

J’ai bien aimé ce livre même si ça m’a pris du temps de le lire.

Mathis D, 4D

                                                                                          Le nuage d'Andréas, 4C

3 raisons/3mn par Maxence, 4C

Collage d'images d'Éloïse, 4D

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21 novembre 2018 3 21 /11 /novembre /2018 20:24

Le complexe du papillon est un roman qui a été écrit par Annelise Heurtier. L’auteure a aussi écrit Sweet sixteen. Il a été mis en page et publié en avril 2016. L’auteure est d’origine française.

Je me suis facilement projetée dans le livre car les scènes très bien détaillées. J’ai retenu un mot important dans l’histoire: le « thigh gap »,c’est un mot très important pour le début  de l’action.

 

Mathilde, le personnage principal, va petit à petit vouloir maigrir jusqu’à en ne presque plus rien manger, en perdre les personnes les plus proches d’elle ou se battre avec sa famille. L’action se passe à l’école, quand elle découvre une fille à la rentrée qui aurait maigri pendant les vacances, qui se serait transformée en « papillon », elle va se définir comme une chenille  et va vouloir maigrir pour devenir un magnifique papillon.

 

Le texte veut surtout faire réagir par rapport à l’anorexie et faire comprendre qu’il faut s’assumer soi même. Le roman m’a fait éprouver beaucoup d’émotions et j’ai beaucoup aimé la façon dont le roman les faisait sortir.

Ce texte est plutôt destiné aux personnes qui risquent de plonger dans l’anorexie au risque de ne pas  en ressortir, cela peut leur faire comprendre l’ampleur des dégâts que ça peut avoir. Le roman veut aussi nous faire comprendre qu’il faut aimer son corps et soi même. L’auteur l’a fait comprendre en faisant penser le personnage principal et en montrant le changement de pensées qentre le temps où  elle était plongée dans son régime et celui où elle en est sortie.

 

 Extrait du livre:

« Quand j’ai reposé ma tablette, une bonne partie de l’après-midi s’était écoulée. J’avais mal aux yeux, la langue pâteuse et des fourmis dans les avant-bras.

En m’étirant, j’ai croisé mon reflet dans le miroir de la porte de ma chambre.

Je sais bien qu’il est inutile de se comparer à des mannequins. Mais après plusieurs heures passées à observer des corps parfaits, le contraste a dû être trop violent pour mes yeux et la clémence de mon jugement. Je me suis fais l’effet d’une fille sans style, sans grâce, suffisamment bizarre pour préférer, à tout autre chose, courir autour d’un stade ou à travers les bois. Une fille en sweat et leggings, assise en travers d’un lit dans une ferme sombre, l’estomac encore lourd d’une tarte aux prunes-ou peut-être aux poires ?- Avalée sans même y prêter attention.

Les larmes me sont montées aux yeux.

Je me suis levée comme une automate sans cesser de me fixer dans le miroir.

J’ai ôté mes vêtements et détaillé, froidement, presque avec un mépris, la fille qui me faisait face.

Comment un garçon tel que Jim se laisserait séduire par si peu de charme, de personnalité ?

Je me suis tellement inspectée que je suis étonnée que le miroir n’ait pas demandé grâce en explosant à mes pieds.

Louison a tort. Aucune robe ne réussira jamais à donner l’illusion que je suis devenue un papillon.

Tout simplement parce que je ne suis pas un papillon. Je suis une chenille flanquée de deux énormes cuisses. »

Lénaïg P, 4D

3 Raisons / 3 mn par Lénaïg P, 4D

 

 

Nuage de mots de Laura, 4D

Nuage de mots d'Alexiane, 4C

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17 novembre 2018 6 17 /11 /novembre /2018 18:59

C’est Gengoroh Tagame qui a écrit Le mari de mon frère. Je ne connais pas d’autres œuvres de l’auteur. Il a été écrit en 2015. A cette époque au Japon il n’y a pas le droit d’être homosexuel mais dans d’autres pays comme au Canada, il y a le droit. A l’origine ce texte a été écrit en Japonais. C’est Bruno Pham qui l’a traduit. Ce texte appartient au genre du manga.

Cette histoire ne me rappelle aucun souvenir personnel : je n’ai jamais vu d’homosexuels et personne de ma famille ne l’a jamais été.

De ma lecture, j’ai retenu particulièrement cette phrase: « Au Canada, j’ai épousé le frère de ton papa et donc je suis ton oncle. » L’image que je trouve frappante est celle de Yaichi quand il ouvre la porte et voit le mari de son frère pour la première fois.

L’histoire est celle d’Yaichi qui doit accueillir Mike Flanagan, le mari de son frère, pour qu’il visite le Japon mais cela perturbe Yaichi car Mike est un homosexuel et que son frère est mort. Ce qui perturbe encore plus Yaichi, c’est que son frère décédé était son jumeau. Pourtant sa fille n’est pas du tout comme son Yaichi, elle adore Mike !

L’action se déroule chez Yaichi, au Japon,  sûrement en été car je vois sur le livre que tous les jours il fait beau. Les personnages principaux sont: Yaichi, sa fille, Kana et Mike le mari et veuf de son frère jumeau. Mike visite le Japon, Yaichi aide Mike à trouver des endroits sympas à visiter au Japon et Kana veut rester tout le temps avec Mike.

J’ai compris que l’auteur voulait nous montrer que ce n’est pas toujours si simple d’avoir un frère homosexuel ou de l’être. Je suis d’accord avec lui.  J’aime la joie de la fin du livre quand Kana est contente de revoir sa mère.

Ce texte est destiné plus particulièrement aux lecteurs de notre âge.

Extrait choisi :

 

 

Quentin H, 4D

 

Le nuage de mots de Théo, 4e

Ce qui m’a plu c’est que le livre est facile à lire mais par moments je ne comprenais pas bien l’histoire et ça m’a déplu.

J’ai choisi ce livre car il parle de l’homosexualité. L’extrait que j’ai choisi est page 11 à 18 car c’est le moment ou le père (Yaichi) a du mal à accepter l’homosexualité de Mike le mari de son frère.


Gwenn, 4C l

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 18:39

Ce livre a été écrit par Kelly Barnhill. Avant ce livre, je ne connaissais pas cette auteure. Il a été écrit en 2016 : cette date n’a pas de rapport avec l’histoire. À l'origine, il est écrit en anglais mais il a été traduit par Marie de Prémonville. C'est un roman.

Quand je lis ce livre les images et les sons qui me viennent évoquent le mystère. La phrase que j'en retiens est celle-là :"Cette enfant n'a jamais été magique "

Ce texte est destiné aux jeunes lecteurs, je ne pense pas avoir compris le message que l'auteure voulait nous faire passer. L'auteure provoque la joie et parfois la tristesse mais je ne trouve pas que ses intentions sont faciles à percevoir. Cependant, quand on lit ce livre, on ne peut pas hésiter sur le sens de l’histoire.

Je suis resté indifférent en lisant ce livre, j'ai éprouvé de l'ennui. Je pense cependant avoir compris le sens de l’histoire et j'ai été d'accord avec la quasi globalité du livre.

Les personnages principaux sont La fille qui avait bu la Lune et Xan la sorcière. Xan la sorcière est une personne qui récupère les enfants que le Protectorat lui "Sacrifie" Cette action se passe en début de livre. Le livre parle d'une sorcière très gentille qui habite dans les bois, la ville d'à côté la prend pour une personne méchante, Chaque année, les habitants lui sacrifient  donc un enfant. D'habitude, elle leur trouve une autre famille mais cette année ce n'est pas pareil, l'enfant a l'air d'avoir des pouvoirs magiques.

Voici l’extrait que j’ai choisi :"Xan s'installa en tailleur par terre et déposa l'enfant endormie au creux de son genou. Impossible de la réveiller. Elle allait dormir ainsi pendant des heures. Xan passa les doigts dans les boucles noires. Malgré son grand âge, elle sentait encore la magie battre sous sa peau, chaque filament s'insinuer entre les cellules, aux confins des tissus et des os. Avec le temps, la petite deviendrait instable- pas définitivement, naturellement. Mais Xan se rappelait les magiciens qui l'avaient éduquée jadis lui avaient raconté combien élever un bébé magique était ardu."

J'ai choisi cet extrait car je trouvais qu'il présentait très bien le livre.

Tristan E 4 D

 

Tristan E 4 D 

 

3 raisons/3 mn Andreas 4C

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 11:56

C'est un roman écrit par Benoît Séverac; il a été publié le 8 mars 2018. Lorsqu'on le lit, il peut nous faire penser aux articles de journaux que nous avons étudiés en classe sur la question des migrants.

Extrait d'un passage du livre : page 220

"Arthur gagna du terrain, il n'était plus qu'à une centaine de mètres. Mais le feu passa au vert, et le trafic reprit son cours. A cet instant précis, il sut que c'était fichu, la rocade n'était pas loin, une fois que les ravisseurs l'auraient empruntée, il n'arriverait pas à rester dans leur sillage. Même s'il parvenait à révéler le numéro d'immatriculation, qu'est ce que ça changerait pour son ami."

 Ce livre parle d'un jeune garçon appelé Arthur; il a 15 ans... Ce jeune homme est un garçon plutôt sérieux et a de bons résultats scolaires mais depuis quelque temps, ses parents ont remarqué que son compte bancaire était vide, qu'il leur volait aussi de petites sommes d'argent et qu'il était de plus en plus distant.... Ils décidèrent d'aller voir un détective privé pour essayer de savoir ce qu'il se passait... Ils découvrirent que leur fils venait en aide à deux réfugiés syriens qui habitaient dans une caravane abandonnée...; ils avaient passé de nombreuses épreuves avant d'arriver là... Ces deux réfugiés étaient Adan un jeune garçon de l'âge d'Arthur et sa mère Nooda qui était gravement malade... La famille entière décida d aider ces deux syriens et peu à peu Nooda se rétablit...un lien fort se forma entre Adan et Arthur; et entre Nooda et la mère d'Arthur...Malgré la grande amitié de ces deux familles, la mère d'Adan avait du mal a tout leur avouer...

Les personnages principaux sont Adan, sa mère et Arthur. Les actions se passent généralement autour de la caravane; elles se passent dans le milieu du livre au moment où tout commençait à s'apaiser.

Ce livre est simple à comprendre et je l'ai beaucoup aimé... L'auteur à écrit ce texte pour montrer le courage que l'on peut déployer pour aider des personnes inconnues et en difficulté,  leur trouver une habitation et une vie stable et on voit que cela crée un lien fort entre les personnes ...

Laura L G 4D 

Nuage de mots de Gabin T, 4C

L’auteur d'Une caravane en hiver se prénomme Benoît Séverac. Il est né en 1966, est romancier et nouvelliste, il écrit pour les adultes et la jeunesse. Il est aussi professeur d'anglais dans une école vétérinaire.

 Ce roman a été publié en 2018 et je ne connais pas d’autres œuvres de cet écrivain. Ce texte est d’origine Française et n’est donc pas traduit. Je pense que cette œuvre est un roman Jeunesse.

L'action se déroule à Toulouse. Les personnages principaux sont Arthur, ses parents, Mireille et Etienne, qui aident Adnan et sa mère Nooda.

Adnan et Nooda sont des réfugiés Syriens, qui vivent cachés. Au début du roman, Arthur fait la connaissance d'Adnan par hasard. Dans le besoin, ils se font aider financièrement par Arthur, qui vide son livret A. Les parents d’Arthur découvrent l'existence d'Adnan et Nooda lorsqu'ils s'aperçoivent que leur fils a vidé son compte à la banque. Au départ, Mireille et Etienne sont un peu hésitants, surtout Etienne, pour venir en aide à ces réfugiés clandestins mais finissent par s'attacher à eux. Ils permettent à Nooda de bénéficier des soins dont elle a besoin, en faisant appel à Christian. Christian, médecin et ami de Mireille et Etienne, est un autre personnage principal du roman.

Ce livre raconte une histoire d'amitié, d’entraide et de solidarité avec du suspens et beaucoup de rebondissements.

L'intrigue tient en haleine le lecteur, et la morale du livre est très belle : on peut s'entraider, vivre ensemble et s'aimer, malgré des cultures différentes.

Ce livre me fait d'abord penser à une caravane isolée au milieu de nulle part dans un champ avec un chemin de fer abandonné juste derrière. Cela représente pour moi le froid, la pauvreté, la misère et la survie.

Ce livre me fait ensuite penser à la rosée qui dépose sur le sol une fine couche d'eau tandis que les oiseaux qui chantent. Cela représente pour moi le renouveau, l'arrivée du printemps, le soleil qui revient après l'obscurité et les moments difficiles.

Je retiens un extrait de texte d'Arthur qui me touche car il nous amène à nous demander jusqu’où nous, nous irions par amitié :

« Je t'ai aidé!Je t'ai donné de l'argent, tout l'argent que j'avais ! Christian a soigné ta mère, mes parents vous ont recueillis, ma mère a même failli se fâcher avec mon père à cause de ça!

T'en aurais fait autant pour moi si ça avait été l'inverse?

Tu aidais beaucoup de gens toi, quand tu vivais tranquillement dans ta maison à Damas, avant tout ça? »

Ce roman est destiné à un public de tous âges, je pense que l'auteur a écrit ce texte pour faire comprendre que les migrants, les réfugiés, ne choisissent pas de quitter leurs pays, ils fuient pour survivre aux conflits, et qu'une fois arrivés en Europe, ils n’ont pas la vie plus facile. Ils continuent à survivre et essaient de se reconstruire malgré le déracinement.

Gabin T , critique et 3 raisons/3 mn

Nuage de mots de Louise

Nuage de mots de Louise

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8 novembre 2018 4 08 /11 /novembre /2018 22:19

Le titre de mon livre est « SES GRIFFES ET SES CROCS ». Il a été écrit par Mathieu ROBIN, qui a aussi publié un autre roman pour adolescents « Pensée assise ». Le livre est paru en mai 2015. L’année 2015 est caractérisée par sa forte augmentation de population de migrants : eux aussi sont souvent déstabilisés dans un monde qu’ils ne connaissent pas. C’est un roman d’origine française.

S’il fallait en retenir une seule phrase, ce serait : « Seuls les animaux eurent la sagesse de quitter la montagne dès les premiers signes de sa présence. »

Le personnage principal est Marcus Coogan, il a presque dix ans et c’est un petit garçon angoissé. Mais sa sœur, Lia, revient aussi très souvent, tout comme Paul, Mary et Sam. Paul et Mary sont jumeaux et Sam est leur frère aîné mais il est trisomique. Lia est la sœur aînée de Marcus. L’histoire se passe en forêt au pied d’une montagne où ils passent quelques jours de vacances.  Malheureusement, ils ne vont pas tous survivre…

J’ai bien aimé ce livre mais j’ai trouvé que la fin n’était pas appropriée. Ils font pitié ces enfants, ils partaient juste en vacances et, au final, ils rentrent chez eux sans leurs parents et, pour Paul et Sam, sans leur sœur. Il était facile à lire, et même si au début de l’histoire on aurait pu croire à de la science- fiction, je suis d’accord avec ce qu’il raconte.

EXTRAIT DU LIVRE (page 144, lignes 1 à 11) « -Ici ! crie Lia, d’une voie désespérée. Le corps de Mary gît inanimé, ses jambes emmêlées dans les branchages, son buste et sa tête ensevelis. Paul arrive presque aussitôt et aide Lia à la dégager. On essuie la terre de son visage. Elle respire faiblement, mais elle respire encore. La Bête se remet à gronder au loin. Il faut s’enfuir, vite. Sam soulève sa sœur et l’extrait des décombres. Ils se dépêchent de remonter vers le chemin. Tel un Petit Poucet affolé, Marcus les guide en suivant ses marques. Lia et Paul escortent Sam et tentent de maintenir Mary éveillée. -Ne t’endors pas, bafouille Lia. Reste avec nous… »

Louise B—LP 4D

 

Marcus et sa famille (ses parents et sa sœur Lia)  partent pour quelques jours de vacances,  avec des amis de ses parents,  dans un chalet isolé en montagne. Marcus souffre de troubles psychologiques (TOC) et d’angoisse ce qui le handicape pour certaines activités. Après une dispute entre Lia et ses parents, les amis de ceux-ci proposent de partir pour une randonnée entre adultes, laissant au chalet Marcus, Lia et les trois autres enfants : les jumeaux Paul et Mary, et le frère ainé Sam qui souffre, lui, d’épilepsie.

Mais,  au bout de deux jours,  ils  ne sont pas revenus. Les enfants s’aperçoivent que le pont sur lequel ils sont passés s’est effondré. Marcus et les autres enfants partent alors à leur recherche. Au cours de leur recherche, les enfants doivent faire face à des explosions de terre, des arbres qui s’écroulent …  

Ce livre a été écrit en 2015 par Mathieu Robin qui est aussi réalisateur. C’est un roman jeunesse.

L’histoire me fait penser à un chalet isolé sur une montagne silencieuse. Et me fait penser à des photos de montagnes enneigées en hiver. Cela me rappelle mon voyage à la montagne en 6e.

La phrase que j’ai retenue : « Le regard étrange de Sam, abyssal, l’absorbe. Et s’il savait que quelque chose de terrible allait arriver, et qu’il tentait de le prévenir à, sa façon. ». A la lecture de cette phrase, j’ai pensé que  Sam pressentait que quelque chose allait se passer et que Marcus n’arrivait pas à  comprendre ce que son ami voulait lui dire

 « La forêt est dense, quadrillée de troncs épais et robustes comme des piliers antiques. A quelques dizaines de mètres au dessus du sol ; leurs branches entremêlées forment une voûte si opaque que les rayons du soleil estival peinent à percer.  Ces arbres démesurés semblent être les gardiens d’un royaume sauvage et interdit ».

Cette histoire se déroule dans la montagne noire où les deux familles étaient censées passer leurs vacances. Les cinq enfants vont faire face à la disparition de leurs parents. Partis à leur recherche, en voyant les arbres tomber à terre, la terre exploser, Marcus et les autres croient à un monstre de la montagne. La manière dont  cela est décrit fait penser à une « bête ». L’histoire est très claire mais peut être qu’à certains moments, j’aurais préféré que l’actions soit décrite différemment, par exemple lorsque l’auteur parle de l’explosion : on n’en connaît pas la cause au départ.

Je n’aime pas le fait que les parents et l’une d’entre les enfants meurent. Par contre, j’aime le fait que les enfants s’en soient sortis, j’aurais aimé savoir  ce qu’ils deviennent par la suite.

Ce texte est écrit pour les enfants, c’est un livre jeunesse mais, il y a plusieurs thèmes sérieux. Un des sujets est  assez triste car l’histoire rend compte de la mort (des parents et de Mary). L’auteur parle aussi des TOC dont souffre Marcus, ce qui m’a permis de mieux comprendre en quoi cela peut être compliqué à vivre pour quelqu’un.

Pierre A, 4C

Nuage de mots d'Éloïse, 4D

Nuage de mots d'Eloïse J 4D

Juliette G-N 4C
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8 novembre 2018 4 08 /11 /novembre /2018 12:23

3 raisons/ 3 mn Juliette L, 4C

Nuage de mots de Jade, 4D

 

La personne qui a écrit ce livre est Sandrine Beau, je ne connais pas d’autres œuvres de cette auteure. Il a été écrit en Juin 2016 et parle d’un pervers adulte sur une personne mineure.

 

Ce texte est écrit en français d’origine.
Quand j’ai lu ce livre, j’ai pensé à des images mais pas à des expériences personnelles.
Les personnages principaux sont Mia, la jeune fille, Maminette, la mamie de Mia, Polo, le petit frère de Mia. Il y a aussi Lloyd, le compagnon de la mère de Mia.
Mia attend ses seins avec impatience, elle dit « sauf qu’une semaine après le petit pic, j’avais beau m’approcher au plus près du miroir, je ne voyais rien ».
Maminette fait le ménage dans l’appartement de Mia car Lloyd ne fait rien, elle dit « tu n’as pas l’impression d’avoir un troisième enfant à nourrir ? Je te jure ! »
Polo ne joue pas un rôle très important dans l’histoire.
Lloyd : Quand Mia va prendre sa douche il rentre dans la salle de bain et ouvre le rideau et la regarde ou essaye de la voir nue « Qu’est-ce que tu fous, toute habillée dans la baignoire ? »
L’action se passe dans la salle de bain quand Mia va prendre sa douche.
Je n’ai pas aimé ce livre car cela parlait du corps d’une jeune fille en pleine croissance et d’un pervers qui essaye de la voir sous la douche il n’y a pas assez d’action.
J’ai compris ce livre, il est destiné à faire réfléchir les gens sur la pédophilie, nous dire qu’il faut réagir. Pour ça, l’auteure a écrit un roman qui parle d’une jeune fille qui subit ces actes. Ses intentions sont faciles percevoir, dès le premier chapitre, on comprend. 

Passage choisi p 87
Je n’ai rien dit à ta mère pour cette fois. Mais le coup de la surprise à ta grand -mère, c’est la dernière fois. Quand tu me fais le coup, je te préviens !

Je suis montée dans ma chambre, sans rien répondre. Il a continué dans mon dos. J’ai pris mon pyjama et je suis allée à la salle de bain, les tremblements de mes mains recommençaient. Je suis entrée dans la baignoire et j’ai ouvert le robinet. C’était comme si j’avais envoyé un signal de départ : les ressorts du canapé qui couinaient, le bruit de ses pas dans le couloir. Encore quelques secondes et il serait là. Mais mains sont devenus moites, mon cœur s’est mis à accélérer comme un fou, ma bouche est devenue sèche.

Sylviano 4C

Nuage de mots par Emma, 4C

L’ auteur est Sandrine Beau, elle vient de Picardie. elle est aussi l’auteur de Touche pas à ma mère, Hors de moi et Je sais que tu sais.Ce texte est un roman car c’est une narration. Il a été écrit au 21ème siècles et est paru en 2015 avec la maison d’édition française: Talents Hauts. Ce texte est destiné aux jeunes lecteurs.

Le personnage principal est Mia. C’est une collégienne qui suite a sa puberté est victime de harcèlement de son beau père, Lloyd, qui la regarde lorsqu’elle se douche.. Elle est victime de harcèlement dans la salle de bain quand elle se douche les soirs où sa mère est au travail. Alors, Mia ne se concentre plus à l’école, ne rit plus avec ses amis

 

Ce texte m’a fait pensé à des cours en primaire sur les conséquences des actes de l’ harcèlement et des cours d’ E.M.C.

L’auteur veut nous dire que si nous sommes victime de harcèlement, il faut en parler à un adulte.

Elle émeut avec cette histoire. On ne peut pas hésiter sur le sens de son texte.

J’ ai aimé ce roman car c’est un texte compréhensible et très intéressant. Il a suscité en moi de la tristesse et de la pitié envers Mia qui était piégée et qui ne pouvait pas en parler.

Je l’ai compris sans difficulté car les mots utilisés étaient relativement simples.

Je lui attribue 4 étoiles

Linsey, 4C

Le quiz de Linsay https://www.babelio.com/quiz/44311/La-Porte-de-la-salle-de-bain

La porte de la salle de bain est un roman, écrit par Sandrine Beau. C'est un livre qui a été écrit en 2015 et en France.

Les personnages principaux sont Mia (la fille qui se fait violer sa vie privée), Lloyd (son beau-père qui cherche à violer son intimité), sa grand-mère ( qui va sauver Mia), Agnès (sa mère) et Polo (son frère).

Le texte parle d'une fille qui s'appelle Mia, qui a douze ans et quand-t-elle prend sa douche son beau père vient la voir nue en ouvrant le rideau de la baignoire et ce à plusieurs reprises. Elle décide donc d’en parler à sa grand-mère qui l’héberge et la sauve de cette situation.

L'action se passe chez Mia, souvent dans la salle de bain de l' appartement de Agnès et Lloyd, les soirs quand Mia doit prendre sa douche et que sa mère est au travail.

Je pense ce roman veut nous dire d'être vigilant envers les personnes qui sont victimes de viol ou d’atteinte à leur intimité.

L'auteur nous émeut en nous racontant le vie d'une jeune fille qui se fait violer son intimité par son beau-père.Les intentions sont faciles à percevoir car l'auteur ne passe pas par quatre chemins, elle nous décrit très vite la situation de cette jeune fille et nous ne pouvons pas hésiter sur le sens du texte car l'auteur utilise des mots de vocabulaire assez simples.

Ce livre m'a beaucoup touchée et j'ai trouvé cette histoire assez triste. J'ai ressenti beaucoup de tristesse car je n'avais jamais lu une histoire aussi triste et émouvante. Je n'aimerais pas être à la place de l’héroïne. Mais le roman m'a plu car même si c'était triste, l'histoire avait du suspense.

Ce livre me rappelle des émissions de faits divers, en le lisant je pensais à une salle de bain d'hôtel où on entendait crier lors des moments d’agression sexuelle.

Anaïs, 4C

Le  quiz d'Anaïs et de Florent  https://www.babelio.com/quiz/44472/La-porte-de-la-salle-de-bain

 

 

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7 novembre 2018 3 07 /11 /novembre /2018 20:07

3 raisons / 3 mn par Louise, 4D

 

Nuage de mots de Jade, 4D

Le livre Dis-moi si tu souris est un roman écrit par Éric Lindstrom qui est un auteur anglais. Anne Delcourt a traduit le livre en français en 2016. La date de parution de ce livre est 2015, celui-ci est inspiré d’une personne handicapée. C’est un roman de jeunesse.

« Voir n’est pas croire » est la phrase qui m’a le plus marquée car elle dit vraiment tout, si tu vois quelque chose ça ne veut pas forcément dire que c’est la vérité donc il ne faut pas vraiment y croire.

Le personnage principal est Parker une jeune fille de 16 ans qui raconte son histoire à travers son handicap. Les autres personnages sont : Scott, son ancien meilleur et petit ami ; Sarah, sa meilleure amie et Molly, sa nouvelle partenaire qui l’aide dans ses cours et qui l’accompagne.

L’action se déroule dans le lycée Adams en Amérique, pendant l’année de première de Parker.

Pour résumer en quelques lignes, c’est l’histoire d’une fille, Parker, qui est tombée aveugle lorsqu’elle était petite, à cause d’un accident de voiture où sa mère est morte. Quelques années plus tard, son père meurt, un matin, dans son lit mais on ne sait pas à cause de quoi. Du coup, depuis la mort de son père, elle vit avec sa tata, son tonton, son cousin et sa cousine. Parker a des règles très précises car elle est aveugle et il y a une règle qui est très claire et qu’elle  voudrait qu’elle ne soit jamais trahie : « Il n’y a aucune seconde chance. La trahison est impardonnable ». Alors quand Parker reprend les cours, elle ne s’attend pas à recroiser Scott ou à lui parler. Scott, qui était son meilleur et petit ami en 4e l’avait trahie… Mais comme le lycée Jefferson avait fermé pour raison d’argent, les responsables avaient dû transférer tous les élèves au lycée Adams et c’est ainsi que Scott se trouvait dans le lycée Jefferson. Vont-ils se reparler ?  Est-ce qu’ils vont redevenir amis ? Parker va-t-elle céder à sa règle ? Ou vont-ils s’ignorer ?

J’ai aimé ce livre car en le lisant, je perçois bien les humeurs de Parker et ce qu’elle ressent en tant qu’aveugle. Son histoire est incroyable, je trouve. En plus, j’aime bien ce genre de livre avec de l’amour et de l’amitié. Par moment cependant, j’avais un peu de mal à suivre certaines scènes.

L’auteure a voulu nous montrer que ce n’est pas parce que l’on est aveugle, que l’on ne peut pas parler, entendre, marcher, courir ou vivre tout simplement. «Les handicapés » sont des êtres humains  comme nous tous, ils ont juste quelque chose en moins ou en plus par rapport à « une personne normale ».

Passage du livre   P.18 et 19

« -T’es sur que t’es dans la bonne salle ? Il n’y a plus de place chez les surdoués ?

-Je parie que ta prof principale, c’est Kensington. C’est pas un peu tôt pour jouer à ça ?

Je ne sais pas ni de quoi il parle ni qui est Kensington. Une prof de Jefferson, sans doute.

-Hé, tête de nœud, intervient une autre voix masculine à gaude de la tête de nœud. Elle ne joue pas. Elle est vraiment aveugle.

Intéressant. Cette voix-ci est plus douce, d’un calme avec lequel on entend rarement insulter les grosses voix de sportifs bronzés. Elle me dit quelque chose, mais je n’arrive pas à la situer.

-Mais non, c’est un truc de Mme Kensington, où il faut faire comme si…

- Je connais, mais elle ne distribue pas de cannes blanches, et elle attend quelques jours après la rentrée.

-Mais si elle était vraiment aveugle, pourquoi elle mettrait un band…

-Un conseil, mec : ferme-la. »

 

Alexiane 4e C

Le nuage de Julie, 4D

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