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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 13:43

L'enfant du peuple ancien,

roman d'Anouar Benmalek,

Editions Pauvert, août 2000, Paris ;

Editions Livre de Poche, 2002

Ce roman est le récit d'une triple odyssée entre 1870 et 1918, celle de l'Algérien Kader, celle de Lislei l'Alsacienne et celle de Tridarir l'Aborigène, trois personnes que rien ne semblait devoir rapprocher et qui pourtant formeront un trio indéfectible,"black, blanc, beurre", comme le clamait le slogan peu après l'année de publication de ce roman (2000), me semble-t-il .

Kader, prince de sang saharien a combattu les colons français en Algérie, Lisleï, jeune orpheline alsacienne s'est trouvée malgré elle mêlée à la sanglante Commune de Paris, Tridarir, l'enfant du peuple ancien, jeune garçon aborigène de Tasmanie a échappé au génocide mené par les Européens sur son île et dans toute l'Australie.

Les hauts plateaux au Sud de l'Algérie, Paris, la prison de La Rochelle, la Nouvelle-Calédonie, la jungle du Sud de la Tasmanie et enfin le Queensland, au Nord-Est de l'Australie, nos héros franchissent les mers et traversent les continents au gré de leur destinée qui fait du prince de sang un paria assassin, de la sage Alsacienne une prostituée, de l'insoucieux garçonnet un enfant irrémédiablement meurtri.

L'Odyssée a certes une issue heureuse : même si le récit ne s'achève pas comme l'odyssée d'Ulysse par un retour au pays, en 1918, Kader, devenu Harry, Lislei devenue Elisabeth, sont entourés de leur fils, de leur belle-fille et de leur petite-fille ; avec Tridarir, ils sont confortablement installés dans leur propriété australienne, tous les "méchants" sont morts.

Pourtant cette odyssée n'est pas un récit d'aventures. Terreur et pitié, voilà surtout ce qu'elle suscite. Anouar Benmalek nous offre ainsi une tragédie, violente, barbare (mais la barbarie n'est pas où on l'attendrait) et politique, comme le veut la tradition de la tragédie grecque. Ce ne sont pas les dieux ou je ne sais quelle fatalité qui conduisent la destinée de nos personnages mais les hommes et plus particulièrement les Européens avides et barbares.

Dès lors l'écriture aussi se pare de la couleur de la tragédie, elle sculpte la douleur dans les phrases :


"Le visage de l'enfant est chiffonné comme une étoffe usée. Il ne pleure pas. Il a mal à la poitrine, tellement son coeur se débat dans sa trop étroite cage. Elle voudrait s'échapper, la petite boule de désespoir et hurler à leurs oreilles : voyons, ceux de la caisse, ce n'est pas n'importe qui, c'est Walya et Woorady, ma maman et mon papa, deux grands chasseurs, on les a fait mourir comme des animaux nuisibles, vous ne comprenez pas que c'est le plus grand malheur du monde, la terre devrait pleurer, l'eau devrait pleurer, et vous aussi, et même ce carnivore qui vend les gens et leurs os, vous vous lavez et vous riez, et je suis seul à avoir du chagrin, ce n'est pas possible, mes Rêves sont faux, mes yeux sont troués, rien ne me comprend, y a plus de Walya, y a plus de Woorady...

Le petit Noir tremble de toute la surface de son corps." (p175, 176) 

"Quand Tridarir revit la scène des caisses dans l'eau, tout ce qui vit et remue sous sa peau, ses muscles, son estomac, son coeur, grésille et se racornit. Il a envie de pleurer, de se faire mal, de mourir : il a été incapable de défendre ses morts." (p 190)


Ce livre m'est arrivé entre les mains par un pur hasard, je ne suis pas près de l'oublier. Je le conseille toutefois à des lecteurs avertis, à partir de la Première ou de la Terminale.

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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 17:00
                                            
C'est l'histoire d'une jeune fille qui s'appelle Mia. Elle est lycéenne à New Yock et elle est aussi princesse. Mia est tombée amoureuse du frère de sa meilleure amie, il s'appelle Michaël mais lui ne s'intéresse pas du tout à elle. Elle se demande comment faire pour qu'il soit amoureux d'elle ...

Meg Cabot, l'auteur, est née en 1967  aux USA dans l'Indiana. C'est là qu'elle a grandi et fait ses études. Diplômée de l'Académie des beaux-arts, elle a d'abord choisi d'être illustratrice, avant de se tourner vers l'écriture. Elle a connu un immense succès international avec sa série : Journal d'une princesse. Dix tomes sont déjà parus. Les livres sont traduits en français par Josette Chicheportiche.
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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 21:14

C'est l'histoire de Vatanen, un jeune journaliste d'Helsinki qui, un jour, revenant de campagne,  heurta en voiture un lièvre.  Vatanen descendit donc de sa voiture pour voir le lièvre et le soigna, mais au lieu de retourner dans sa voiture où l'attendait son collègue photographe, Vatanen s'enfonça dans la forêt. Il commenca à s'attacher vraiment à ce lièvre et parcourut la Finlande avec lui.
Ils vécurent beaucoup d'histoires, des plus heureuses aux plus dangereuses ...
Vatanen et le lièvre connurent également la prison en guise de récompense pour toutes les illégalités qu'ils avaient commises, mais ils n'y restèrent que peu de temps car Vatanen et le lièvre s'évadèrent, les gardiens de prison étant restés comme paralysés pendant les quelques instants de leur fuite derrière leurs mitraillettes et leurs harpons ...

C'est un livre très intéressant, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. On ne s'en lasse à aucun moment.

Ce livre fait partie des nouvelles acquisitions du CDI du Centre. Roman humoristique et écologique, ce livre des devenu culte dans les pays nordiques depuis sa publication en 1975.

Extrait : "
Quand Kurko voulu prouver son adresse de flotteur de bois et courut sur la chaîne de rondins de la rive, il tomba dans le fleuve et manqua de se noyer, car il ne savait pas nager. Vatanen tira le vieillard ivre du fleuve glacé et le porta dans la tente. Au matin, l'homme rudement éprouvé s'éveilla le crâne emperlé de douleur, ouvrit la bouche pour laisser échapper une plainte. On constata alors que son dentier était tombé le soir précédent dans le fleuve. La vie est parfois bien déprimante."
p.115

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 16:46
C'est l'histoire d'un jeune garçon, Florent, qui est placé dans une famille d'accueil à Favolle car son beau-père est en prison et sa mère internée chez les fous. Son père biologique l'avait abandonné à la naissance, le laissant seul avec sa mère.
Dans sa nouvelle famille, Florent a, au début, du mal à s'intégrer mais plus les années passent et mieux il se s
ent. Pourtant, Florent est obsédé par une légende de la bête de Gévaudan, légende qui se serait passée vers 1760 à Favolle, là où il vit maintenant. Cette bête a des yeux étincelants et ses dents craquent les unes contres les autres... Sa queue est longue et grosse, ses pattes de derrière, armées de six griffes, sont garnies de sabots comme celles d'un cheval et son dos de caÏman est couvert d'écailles terminées en pointe... Elle ressemble tantôt à un léopard d'Assyrie, tantôt à un chat-tigre qu'on trouve dans le Yucatan, une presqu'île du Mexique.
FLorent tombe amoureux de Lucie, une voisine. Lorsqu'un jour le père de Lucie, Roger, les surprend en train de s'embrasser, Roger hurle à Florent "Sale bâtard !", il sépare Lucie et Florent l'un de l'autre comme si il fendait un arbre en deux et il envoie son poing dans les gencives de Florent, qui s'effondre sur le plancher. Roger traite Lucie de traînée et Lucie murmure : "Ivrogne".
A partir de ce moment-là, Florent a une rage incroyable contre Roger, et veut à tous prix se venger de cette bête...

J'ai bien aimé ce livre. C'est une histoire intéressante car elle pourrait être réelle. Une jeune fille ayant un père alcoolique et violent, cela peut arriver.
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 15:19
C'est l'histoire d'une famille dont les enfants apprennnent que leur grand-mère va vivre chez eux. La mamie a la maladie d'Alzheimer, et après quelques accidents comme une casserole oubliée sur le feu, des objets perdus ... , elle ne peut plus vivre seule.
L'arrivée de la grand-mère chez sa fille provoque un grand moment de distraction dans la vie de toute la famille : de nombreuses péripéties se produisent car la grand-mère leur joue beaucoup de tours : à cause de sa maladie, parfois elle est persuadée que c'est la guerre, parfois elle pense que sa fille est sa mère...

C'est un livre assez intéressant et qui est facile à lire.

Extrait du roman (qui a aussi été mis en scène au théâtre) :

 

Avant, je ne remarquais pas les changements de saison. Avant ? Quand j'étais petite fille et que les saisons étaient rythmées par les jeux, les furieuses envies de jouets neufs, les achats de vêtements et de chaussures à la mode, le spectacle de l'école de danse, les anniversaires... Accessoires, soumises à mes désirs, les saisons n'étaient qu'une toile de fond sur laquelle se détachait ma précieuse petite personne. Enfant, on ne pense qu'à soi. Et puis un beau jour le décor s'anime, l'univers se met à exister à vos yeux, et vous dégringolent sur la tête tous les malheurs du monde, qui vous oppressent le cœur. C'est probablement cela, grandir.
Hier encore - façon de parler, hier : l'année dernière - je n'aurais pas su écrire de l'automne que cette saison balbutie, qu'elle hésite entre l'été et l'hiver, comme on hésite entre mettre ou enlever un pull. Et puis soudain, un dimanche, après que la tempête a soufflé pendant une semaine entière, vous rendant sourde et aveugle, le froid vous saisit. C'est un soleil pâle qui éclaire maintenant votre lucarne. Des raclements sur le toit vous intriguent. C'est papa qui nettoie les gouttières engorgées de feuilles mortes. Comment se peut-il que vous ne vous souveniez pas avoir vu ces feuilles s'envoler ? Frissonnant dans votre chemise de nuit, vous soufflez sur la vitre. Elle se couvre de buée et les peupliers déplumés, au fond de la prairie, semblent se diluer dans l'air comme un trait d'encre sur du papier buvard. Vous songez alors à votre mamie et une idée saugrenue vous vient à l'esprit. Mamie est un arbre et les feuilles étaient sa mémoire. La maladie les a détachées, comme les feuilles d'un éphéméride se détachent et s'envolent, dans les vieux films en noir et blanc, pour bien vous faire comprendre que le temps s'est enfui.


Extrait de la lettre de Hervé Jaouen à une élève du collège Rollinat de Brivela- Gaillarde.

[...] Oui, le livre s'inspire d'une réalité.
Celle que j'ai appelée Mamie-Mémoire était la Mamie de nos meilleurs amis avec qui
nous passons presque tous les week-ends et presque toutes nos vacances, en Irlande
principalement. C'est dire que ma femme et moi l'avons beaucoup fréquentée, puisque, quand elle a commencé à perdre la mémoire, elle est venue habiter une semaine sur deux chez la plus jeune de ses filles, notre amie.
[...] La maladie d'Alzheimer est un sujet grave. Alors comment le traiter sans trop de
gravité ?
Pendant plusieurs années, j'ai pris des notes. Nos amis ont pris des notes pour moi : ils
me racontaient les réparties de Mamie, ses nouvelles bêtises commises pendant la
semaine précédente.
Un jour, j'ai vu comment traiter ce sujet.
[...] Ceci dit, il est très rare que la réalité suffise à faire un livre. Il faut inventer, en plus.
Qu'est-ce que j'ai gardé ? Qu'est-ce que j'ai inventé ? La liste complète serait trop longue.
Grosso modo, j'ai gardé : le passé de Mamie (ses deux maris), sa beauté, son éducation, son humour (volontaire ou non ), le fait qu'elle ait été choyée par ses deux filles jusqu'à son dernier souffle, tout ce qui a trait à sa maladie et à son évolution...[...]
J'ai inventé les Dallas People. La famille de Mamie est exceptionnelle. Point de méchants. Or, il m'en fallait. Vous savez ce qu'on dit, plus les méchants sont réussis, meilleure est l'histoire. Dans presque toutes les familles il y a des conflits dans de telles
circonstances. Mes Dallas People existent ailleurs. Je n'ai pas totalement inventé l'histoire de la broche. Dans la réalité, c'était un collier.[...]
Continuez à lire. Ceux qui lisent seront sauvés. Je veux dire par là qu'ils ne s'ennuieront
jamais, qu'au fur et à mesure qu'ils liront, ils comprendront de mieux en mieux la complexité des âmes et leurs propres émotions."
                                                                                                                            Hervé Jaouen
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 14:48
C'est un livre très intéressant. Je le conseille aux personnes qui aiment la lecture, car il faut être assez patient parce qu'il est assez souvent descriptif.

C'est une histoire qui se pas dans une célèbre école en Nouvelle-Angleterre. Chaque année, les élèves doivent vendre des boites de chocolats et cela les énerve de plus en plus chaque année. Dans cette école, il y a un groupe de personnes appellées "les Vigiles". Ce groupe terrorise les élèves en leur donnant une tâche à accomplir.
Pour l'occasion des ventes de boites de chocolats, les Vigiles ont donné une tâche à Jerry Renault qui consiste à refuser, pendant deux semaines, de vendre des chocolats. Jerry accomplit sa tâche mais lorsque les deux semaines sont finies, il continue de refuser de vendre des chocolats. Les Vigiles, croyant que c'est de la provocation, lui donnent une autre tâche qui est de bien vouloir vendre des chocolats mais Jerry Renault refuse encore. Les Vigiles décident donc de lui donner une punition à la hauteur de son erreur...
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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 16:37

Dans ce troisième tome, paru en France le 12/03/2009, Roran, le cousin d'Eragon, va devoir prouver son courage et son intelligence au combat. Pendant ce temps, Eragon ira chez les nains pour l'élection d'un nouveau roi,mais ce ne sera pas sans dangers pour le jeune dragonnier...

Extrait, format pdf


J'ai beaucoup aimé ce livre il recèle plein d'inattendus. Il suit parfaitement les deux premiers épisodes comme si ces trois tomes ne faisaient qu'un.
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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 17:01
En Chine, à Chongqing, il y a un zoo . Et il y a eu des vols de pandas . Et une

nuit les policiers qui surveillent le zoo ont vu quelqu'un ou plutôt quelque chose . Croyant que c'était le voleur qui allait prendre un autre panda, ils ont encerclé le panda qui était parti de sa ca ge . A ce moment-là, ils croyaient que le panda n'était pas parti mais quand un policier ve ut regarder le "panda", il s'aperçoit que c'est un chien qu'ils ont capturé. Le voleur avait pris le panda et l'avait emporté.
Le jeune Li-Fong voulait retrouver le panda . Un jour, par la fenêtre, il voit un homme avec une lourde caisse sur son dos. Li-Fong s'interroge et se met à le suivre ...

J'ai bien aimé ce livre car il parle des pandas et il nous apprend des choses sur la Chine.
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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 10:04
                                                
Titre
: Le mammouth et la chataîgne.
Auteur
: Jean-Côme Noguès
Illustrateur : Véronique Lefèvre
Éditeur : Lire c'est partir


C'est un petit garcon  nommé Petit Cro-Magnon. Son père est dessinateur sur les murs des cavernes . Il essaye de faire comme son père mais il n'arrive pas. Il ne sait pas ce qui fera plus tard mais dans son imaginasion il aimerait dessiner sur les murs et tuer des mammouths comme son père. Il faut qu'il prouve à son ami Cro -Magnonnet qu'il est plus fort que lui.

J'ai bien aimé ce livre la première de couverture m'a aidée à mieux comprendre l'histoire.
Je le recommande à ceux qui aiment bien les fictions historiques et les récits d'aventures.
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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 15:14
Auteur : Xavier Josset
Illustrateur : Frédéric Bihel
Titre : Une lionne au village
Collection : Folio Junior
Editions : Gallimard



C'est l'histoire d'un village de Mésopotamie où un jour, une lionne arriva. Un jeune garçon étranger habitait dans ce village, on le prénommait "le petit crépu".
Or, comme il ne faisait pas partie de la tribu, tout le village disait que c'était lui qui avait amené la lionne dans le village. Alors il fut décidé de le noyer dans la citerne d'eau !
On le croyait mort mais en fait il avait remonté le conduit qui débouchait au fond du bassin. Là, il vit deux yeux brillants : c'était un petit lionceau. Alors le jeune garçon le prit et le ramena au village. C'est ainsi que tout le monde comprit que la lionne n'était venue au village que parce qu'elle cherchait son enfant.

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