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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 15:21

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Attirée par l a jolie présentation des éditions Alidades pour la collection Petite Bibliothèque Russe et par le nom de l'auteur dont j'apprécie l'art de conteur, j'ai acquis le numéro 154 (sur 200) de ce récit traduit par  Jacques Imbert. Ce récit a par ailleurs connu d'illustres traducteurs dont Prosper Mérimée et André Gide.

Le Coup de Pistolet, ce titre semble ouvrir sur une histoire déjà très convenue de duel, de crime, de vengeance, de jalousie mais il ne faut pas s'y laisser prendre : Pouchkine sait ménager le suspense et créer la surprise, il sait aussi créer un univers et camper des personnages sans pareils.

Ainsi qui est donc ce Silvio qui semble russe mais porte "un nom értranger", qui sabre régulièrement le champagne avec les jeunes officiers de troupes de l'armée russe alors qu'il est à leurs yeux un "vieillard" de 35 ans, ancien hussard retiré on ne sait pourquoi dans cette ville de garnison ?

Où, si ce n'est sous la plume de Pouchkine, trouver "dans un pauvre village du district de N***" dans lequel l'alcool semble le premier remède à l'ennui et à la solitude, un "riche domaine" plein de "livres et tableaux" et occupé par un comte "franc et amical" et une comtesse "splendide"?

Et surtout qui, en dehors de Pouchkine, oserait imaginer un crachat de noyaux de cerises en plein duel ?

Voici un extrait de ce récit (présenté dans cette édition en russe et en français) :

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  Voici un extrait donné par l'éditeur en 4e de couverture :

"Je tenais enfin sa vie entre mes mains ; je fouillais du regard son visage, essayant d'y saisir l'ombre d'une inquiétude. Il était là, debout, à la merci de mon pistolet, triant dans sa coiffure les cerises mûres dont il crachait les noyaux jusqu'à mes pieds. Son sang-froid me mit en rage. Quel intérêt, pensai-je, de lui ravir la vie, alors qu'il n'y attache aucun prix ? Une idée perverse me vint à l'esprit. "Vous ne semblez pas pour l'instant d'humeur à mourir, lui dis-je ; déjeunez, s'il vous plaît, je ne saurais vous en empêcher". "Vous ne me gênez nullement, répliqua-t-il ; tirez, je vous en prie ; d'ailleurs, c'est votre tour et je demeure à votre disposition" Je déclarai aux témoins que je n'avais pas aujourd'hui l'intention de tirer, et le duel s'acheva là-dessus.
Je pris ma retraite et me retirai dans ce coin. Il ne s'est pas passé un jour depuis, sans que je repense à la vengeance. Maintenant mon heure est venue..."

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 22:27

Auteur : Francine Pascal

Titre : Mon premier amour et autres désastres 9782211010795FS.gif

Édition: Médium

Genre: Roman d'amour

Thème principal : Victoria vient d'avoir ses quinze ans et part comme fille au pair à Fire Island. Le beau Jimmy lui aussi  passe son été là-bas, l'occasion pour Victoria de le rencontrer.

L’histoire : Victoria dans son lycée avait vu Jimmy, le plus beau garçon de son lycée. Justement cet été, ses parents ont enfin accepté de la laisser partir comme fille au pair à Fire Island dans la famille de Cinthya et de ses deux enfants, David et Deedee.
Là-bas elle tombe amoureuse de Jim qui passe ses vacances avec son ami Barry. Il avoue à Victoria qu'il l'aime.
Victoria est réveillée tous les matins à sept heures car Deedee brûle d'impatience de déjeuner et d'aller à la plage.
Jimmy, lui, sort avec une fille, Gloria, Jim invite Victoria dans une boîte de nuit "Le Singe" Cinthya avait conseillé à Victoria d'éviter de fréquenter ces endroits, Victoria aime Jim elle ne peut donc pas refuser cette invitation.
Victoria, pendant ses vacances va devoir résister au grand-père des enfants car Cinthya est divorcée et tant que son mari ne lui aura pas versé l'argent quelle souhaite, elle interdit au père de son ex-mari de voir leur grand-père. A plusieurs reprises, il appelle à la maison pour pouvoir parler aux enfants. Victoria craque et donne le téléphone aux enfants alors qu'il lui était interdit de le faire. Le grand-père vient aussi un mardi lorsque que Cinthya est absente à cause d'un rendez-vous. Il emmène les enfants pêcher. Victoria le laisse faire sauf que Cinthya rentre plus tôt que prévu. La nuit tombe, les enfants et monsieur Landry ne sont toujours pas rentrés, Cinthya est en colère contre Victoria. Ils se rendent accompagné de Barry à la plage et Victoria, Jim, Barry vont dans le bateau  appartenant à Barry afin de chercher les enfants. Ils finissent par les trouver et les ramènent jusqu'à la côte. Jim s'est montré insolent pendant la recherche des enfants alors Victoria le quitte et noue des liens d'amitié avec Barry quelle trouve beaucoup plus attachant que Jim.


Passage choisi pages 56-57:

C'est Barry, le garçon dont je vous ai parlé, celui qui passe son temps à me regarder, celui de l'école, le copain de Jim.
"Oh, salut, Barry", dis-je, et je m'essuie la bouche en vitesse pour éliminer toute miette de cornet égarée, rentre mon ventre et souris de toutes mes dents en essayant, mine de rien, de repérer si Jim est dans les parages. Avec deux secondes de plus, j'arriverais à me passer un rapide coup de brosse dans les cheveux, de véritables queues  de rats, à coup sûr. Mais je crois qu'il n'y a pas de quoi s'affoler, je ne vois pas trace de Jim."Hé", s'exclame Barry en s'approchant de nous, "je ne savais pas que tu viendrais ici."
Et il a l'air si charmant si souriant, que je me dis qu'il ne sera pas très difficile de me lier d'amitié avec lui.

Commentaires: Ce passage explique comment Victoria va connaître Barry et se lier d'amitié avec lui.

Jugement critique personnel:
J'ai beaucoup aimé ce livre une fois que j'avais commencé à le lire je n'ai pas pu m'arrêter de le lire. Il est drôle et il y a du suspense, la façon dont il est écrit rend attachants les personnages du livre.

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 17:58

Auteur : Yves Pinguilly

 

Titre :Direct au coeur

Edition : du Jasmin

Genre : c'est un roman policier

Thème principal : une adolescente voyage à travers les USA pour voir son père boxer.

 Résumé :

Une adolescente nommée Jessica traverse les États-Unis en bus avec un jeune homme nommé Boyd qui lui fait découvrir plein de choses fantastiques. Elle avait un ours en peluche nommé Toby. Arrivée à destination, elle rencontra son père la veille du combat. Son père devait se laisser vaincre sur ordres de son entraineur. Quelques heures avant le combat, la jeune fille alla dans le bureau de l'entraineur de son père et découvrit un cadavre sur le mur. Au moment même où son père rentrait  sur le ring, elle appela la police pour signaler cette découverte macabre. Son père gagna le combat et resta champion du monde.

Le lendemain, après le combat, ils reçurent un coup de téléphone de la police pour demander à la jeune fille d’aller identifier un suspect. Elle l'identifia le suspect, c'était son compagnon de voyage.  

Il avait aussi tué deux jeunes filles avec une corde de guitare.

Le père de la jeune fille resta champion du monde.

Jugement critique personnel :

Ce livre était intéressant car il y avait du suspense et de l' action. Parfois, il est difficile à comprendre, surtout à la fin.
étoiles :**** Je le conseille .

Ronan G, 5B, 14/12/2011

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Auteur : Yves Pinguilly

 Titre : Direct au coeur 
 Illustrateur de couverture : Tatiana Domas  

Résumé

Jessica a 13 ans. Après le collège elle sort pour se rendre à New-York pour assister à un match de boxe de son père. Elle voyage en bus pendant plusieurs jours avec son sac à dos et son ours en peluche. A côté d'elle un garçon appelé Boyd devient vite son ami ; Il décide de la protéger. C'est un garçon très bavard, il voyage toujours avec sa guitare.

Arrivée à New-York elle se précipite à Chinatown chez le manager de son père : Cornel Lee. Elle trouve un homme mort : Un policier. Elle quitte les lieux aussi vite qu’elle peut sans avoir prévenu la police. Jessica se rend au match de boxe. Quand son père l'aperçoit il décide de ne plus tenir compte des plans de son manager. Il ne se couche pas mais gagne le match. Pour son dernier match, il est devenu champion du monde.

Mais il reste un homme mort qui avait tenté la malhonnêteté. Jessica donnera t’elle l’identité du meurtrier à la police ?

Passage remarquable :

"Elle trébucha sur une chaise renversée et s'étala à moitié sans lâcher sa lampe. Aie ! Juste la, devant son nez deux yeux la regardaient. Des yeux fixes. Deux yeux morts. Des yeux verts. Des yeux d’homme avec des sourcils épais. Elle voulut hurler, mais son cri resta coincé dans sa gorge et il ne résonna qu’en elle. Une douzaine de secondes se passèrent avant que ses membres acceptent de lui obéir de nouveau. Quand elle se fut relevée, elle éclaira tout le corps."

Appréciation : J’aime bien ce livre car il traite d’aventure. Il y a beaucoup de suspense et de crimes. Conseillé surtout pour les garçons.

Etoiles :***

Léna V, 5B, 12/12/2011

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Ce roman d' Yves Pinguilly est publié aux éditions Jasmin. La couverture est illustrée par Tatiana Domas.

Les quinze chapitres sont répartis en trois parties :


La première partie, chapitres 1 à 5, parle du trajet de Jessica et Boyd jusqu'à New-York.
La deuxième partie, chapitres 6 à 12, parle de tout ce qui se passe quand elle est à New-York.
La troisième partie parle de Jessica qui doit aider à mener une enquête policière, elle doit reconnaître un homme parmi huit et elle en reconnaît un, c'est Boyd.

Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est l'aventure qu'endure la jeune fille et on se dit qu'on pourrait être à sa place car elle a environ notre âge.

Justine, 3D, 07/10/2008

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 14:01

Auteur :Anne Perry-Bouquet

Titre : Un petit cheval et une voiture9782070527458FS.gif

Edition : Gallimard, 1966

Genre : récit de vie

Thème principal : l’admiration pour l’école

Résumé :

C’est l’histoire d’une jeune fille qui rêve de devenir institutrice. Mais ses parents ne sont pas de cet avis. Ils veulent l’envoyer à l’ouvroir des bonnes sœurs où il faut repasser, coudre… Cette jeune fille ne veut pas faire cela. Ses parents finissent par céder et elle ira dans une grande école. Dans cette école, il y a deux professeurs. On les surnomme la Grande et la Guitoune. La jeune fille éprouve beaucoup de sympathie pour la Grande.

Un soir elle découvre une arme à feu dans la chambre de ses frères. Elle apprend alors qu’ils sont résistants. La police vient fouiller la maison pour prouver que Jacques et Daniel, qui sont les grands frères de la fille, sont des résistants. Ils arrêtent Daniel mais ne trouvent pas Jacques. La mère qui était déjà malade décède sur le coup.

Passage du livre page 139 :

« Les garçons ont dû remarquer qu’on ne le remuait jamais. C’est une boîte noire. Je la reconnais avec dépit. Il s’agit de l’étui entoilé d’une bible que le curé a donné à Jacques. Mais comme c’est lourd ! J’ouvre,  je retiens un cri…

Et tout de suite je me dis que ça ne pouvait pas nous arriver À NOUS évidemment ! la chambre, avec sa tapisserie souillée et ses couvre-lits de sidi, n’est qu’un solide décor de film policier. Dans la glace ovale de l’armoire, je me vois exactement aussi pâle et méchue que la servante de l’hôtel qui va favoriser la fuite de l’assassin. Et le REVOLVER tremble entre mes doigts. »

Signification de ce passage :

J’ai choisi ce passage du livre car c’est à ce moment où l’héroïne découvre que ses frères Jacques et Daniel cachent un révolver dans un lit. Elle découvre en même temps qu’ils sont résistants et elle a peur.

Jugement critique personnel :

J’ai adoré ce livre car il raconte la  vie d’une jeune fille qui rêve de devenir institutrice. Et en même temps, cela  parle de la guerre 39/45 avec les frères qui sont résistants.

Je conseille ce livre pour ceux qui aiment la lecture de gros livres et ceux qui aiment lire des récits sur la vie de quelqu’un d’autre.

 

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 15:39

Titre : L’œil du loup

Auteur : Daniel Pennac

Illustration : Nathanl-oeil-du-loup.jpg

Responsable de la collection : Frédérique Guillard

Direction artistique : Bernard Girodroux, Claire Rébillard, Laurence Moinot.

Genre : roman intiatique, récit d'aventures

Résumé : C’est l’histoire d’un loup enfermé dans un enclos du parc zoologique. En face de lui il y a un garçon, qui le regarde du matin au soir. Il lit dans l’œil du loup, son histoire. Elle parle d’un louveteau qui vit en Alaska et qui va vouloir sauver sa sœur nommée Paillette mais les choses vont mal tourner et  il va se faire piéger par les hommes. Et à son tour le loup lit son histoire dans l’œil du garçon. Elle raconte celle d’un bébé qui perdit ses parents lorsque son village brûla à cause de la foudre. Une femme du village donna tout son argent au marchant pour qu’il emmène l’enfant loin de là. Avec lui l’enfant parcourut l’Afrique Jaune. Mais l’enfant fut vendu et garda un troupeau de chèvres et découvrit l’Afrique grise. Puis il partit pour l’Afrique verte où il fut adopté par P’pa Bia et M’ma Bia. Puis il alla habiter dans le nouveau monde avec ses parents.

Passage remarquable : de p.136 l.5 à l.17 p.139.

"Voila dit P’pa Bia, il n’y a pas si longtemps, la forêt s’étendait jusqu’à l’horizon. Aujourd’hui on a coupé tous les arbres. Et quand il n’y a plus d’arbres, il ne pleut plus. Tu vois, rien ne pousse. La terre est si dure que le chien ne peut plus y enterrer son os."

Tout à coup, P’pa Bia pointa son doigt devant lui "Regarde". Afrique suivit le doigt, et vit une petite chose noire, luisante et furieuse, qui avançait obstinément vers la forêt en brandissant un couteau recourbé au-dessus de sa tête. "Même le scorpion noir ne supporte pas cette sécheresse !" P’pa Bia se tut. Un souffle d’air brûlant souleva un nuage de poussière. "Voilà ce que va devenir notre clairière… " Ils avaient les lèvres sèches. "Allez, dit P’pa Bia, on s’en va." C’est ainsi que P’pa Bia, M’ma Bia et leurs fils Afrique arrivèrent, ici, dans l’autre monde. Le cousin ouvrit le journal et aida P’pa Bia à chercher du travail. P’pa Bia aurait fait n’ importe quoi, mais le journal disait qu’il n’y avait presque rien à faire. "Ne t’inquiète pas, disait M’ma Bia, on trouvera quelque chose. " Et un jour, en effet, le cousin trouva. "Là dit-il en entourant au stylo bille une petite annonce sur le journal, voilà ce qu’il te faut !" Et P’pa Bia fut engagé par le zoo municipal, section "entretien de la serre tropicale".

Appréciation : Je n’ai pas vraiment aimé le début du livre parce que l’histoire du loup est un peu dure à comprendre, mais la suite est géniale.

Encouragement : Je vous encourage à lire ce livre car il contient de bonnes aventures.

Étoile : *** Note : 10/15

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Voici un quizz  pour jouer et tester sa lecture 

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 18:58

9782218731617FSAuteur :   Yves Pinguilly

Éditeur : Rageot

Collection : La courte échelle

Date d’édition :  Avril 2000

Genre : Roman initiatique

Thèmes  principaux : L’amitié / l’amour, le voyage, la vie quotidienne, la peur et l’adolescence 

  

Résumé du sujet : . Bob est un jeune africain blanc qui vit depuis peu chez sa mère  à Paris. Il regrette son pays, l’Afrique ainsi que sa meilleure amie africaine Ayoko avec qui il correspond par lettres. Il la retrouvera à Batitingou pour Noël puisque qu’il s’ y rend accompagné de sa mère. À leur arrivée à l’aéroport où ils sont accueillis par Marcel, le père de Bob, Ayoko et  Adamou, le père d’Ayoko, de nombreux barrages  militaires les attendent car une tentative de coup d’État vient de se produire. Bob et Ayoko vont accompagner Adamou dans le nord du pays pour le repérage d’un futur circuit touristique. Sur le trajet leur véhicule tombe en panne. Adamou  laisse seuls Ayoko et Bob le temps de retrouver une pièce pour réparer la voiture. Six hommes armés, trafiquants d’armes à l’origine du coup d’État kidnappent alors Ayoko. Aidés de militaires, Amadou et Bob partent à la recherche d’Ayoko qui sera très vite localisée. Bob réussit à détourner l’attention des trafiquants en jouant de l’harmonica et ainsi il permet l’arrestation des trafiquants. En faisant prisonniers les brigands, Bob et Ayoko sont devenus les héros du pays.

Passage remarquable : « Six hommes armés de fusil nous tenaient avec leurs douze mains. Ils nous tenaient et nous maintenaient allongés sur la piste. [...]Eh patron, on emmène le yovo¹en otage, ce sera une bonne protection .Le yovo en question c’était moi Bob.[...] Penser à eux m’ a donné assez de force pour crier :

_ Je ne suivrai personne ou alors il faudra me porter et il y aura des surprises…

 _ Prenons la fille, elle sera sans doute plus docile et elle jouera le même rôle.

 Ils m’ont saucissonné les poignets et les chevilles. Sans rien dire d’autre, avec leurs armes et Ayoko prisonnière,  ils se sont enfoncés dans la forêt et dans la nuit.

Je me suis retrouvé seul. »  (p.81à83)

C’est un passage significatif car l’enlèvement va permettre à Ayoko et Bob de devenir les héros du pays.        

Mon avis personnel : J’ai beaucoup apprécié le livre. En effet avant que  Bob et Ayoko ne deviennent les héros du pays il y a eu de nombreuses actions mystérieuses. Cela me donnait envie de poursuivre la lecture. Le personnage de Bob a beaucoup évolué au cours de l’histoire : au départ on le découvre adolescent mais très vite de part ses actions on le découvre adulte.

Dans ses courriers Bob compare la vie française à celle de l’Afrique. Ceci nous permet de découvrir les mœurs d'Afrique occidentale.

¹ Yovo : nom donné au blanc dans le golfe du Bénin

 

   

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 18:18

Auteur : Martine Pouchain48928297_p-copie-1.jpg
Titre : La fête des fous
Edition : Gallimard jeunesse
Collection : Folio junior

Genre : ce livre est un roman policier du Moyen-âge

Thème principal : 
Le thème de ce livre est une enquête policière au Moyen-âge

Résumé du sujet

En décembre 1254, Renaud Courteheuse, jeune sculpteur est retrouvé mort, un ciseau planté en plein cœur et des marques au cou comme si on avait cherché à l’étrangler. Amaury, un ami à lui, sculpteur également, va mener l’enquête car il ne croit pas que l’assassin soit celui dont le nom a été écrit par la victime avant de mourir, celui-ci n’ayant pas de raison de tuer. Comme Amaury a appris la mort de Renaud alors qu’il était chez le plus riche homme de la ville, il est surpris que ce drame bouleverse Alienor la fille de cet homme. Il va donc mener ses recherches de ce côté et il va apprendre que Renaud était amoureux de cette jeune fille riche, mais que le père de celle-ci ayant d’autres projets pour elle, avait tout fait pour qu’ils ne la-fete-des-fous-martine-pouchain--2-.jpgpuissent pas s’aimer.

Choix d'un passage remarquable, page 25 à 26
"Je vous prie de m’excuser mais je vais, à mon grand regret , devoir vous abandonner. On vient de m’informer d’un évènement qui requiert ma présence.
-Rien de grave, je l’espère, dit Guillaume D’Abbeville.
-Je crains que si. On vient de retrouver chez lui un homme baignant dans son sang … poignardé …
-Doux Jésus ! s’exclama Aliénor en portant sa main à son cœur.
-Et de qui s’agit-il ? s’enquit Jean Le Monnier. Le connaissons-nous ?
-Je le connais hélas très bien moi-même, mais je ne pense pas que ce soit votre cas. Il s’agit d’un jeune sculpteur, Renaud Courteheuse …"

Je trouve que ce passage est l’un des plus importants de ce livre, car il nous annonce la mort du sculpteur et c’est à partir de ce meurtre que l’enquête va commencer ! On va parler de sa mort pendant tout le livre !


Jugement critique personnel
J’ai beaucoup apprécié ce livre, car il y a du suspens. On rentre assez vite dans l’histoire. Je le conseille fortement à ceux qui aiment les enquêtes policières !
En revanche, du fait que cette histoire se déroule au Moyen-âge, il y a certains mots qui sont assez durs à comprendre ! Et c’est écrit petit !
L’histoire est assez longue, mais pour ceux qui aiment lire, on ne voit pas du tout le temps passer !

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 20:11
Voici un choix de quelques poèmes écrits en prose par Francis Ponge et publiés dans le recueil au titre éloquent Le Parti Pris des choses  (1942) : ils conjuguent avec une grande virtuosité poésie, sensations et émotions.

 

Le Pain

La surface du pain est merveilleuse d’abord à cause de cette impression quasi panoramique qu’elle donne : comme si l’on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes.

 

Ainsi donc une masse amorphe en train d’éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s’est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses… Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la lumière avec application couche ses feux, - sans un regard pour la mollesse ignoble sous-jacente.

 

Ce lâche et froid sous-sol que l’on nomme la mie a son tissu pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des sœurs siamoises soudées par tous les coudes à la fois. Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable…

 

Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation.


L'Huître

 

L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l'ouvrir : il faut alors la tenir au creux d'un torchon, se servir d'un couteau ébréché et peu franc, s'y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s'y coupent, s'y cassent les ongles : c'est un travail grossier. Les coups qu'on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d'une sorte de halos.

 

À l'intérieur l'on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d'en-dessus s'affaissent sur les cieux d'en-dessous, pour ne plus former qu'une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l'odeur et à la vue, frangé d'une dentelle noirâtre sur les bords.

Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner.



L'Orange

 

Comme dans l’éponge il y a dans l’orange une aspiration à reprendre contenance après avoir subi l’épreuve de l’expression. Mais où l’éponge réussit toujours, l’orange jamais : car ses cellules ont éclaté, ses tissus se sont déchirés. Tandis que l’écorce seule se rétablit mollement dans sa forme grâce à son élasticité, un liquide d’ambre s’est répandu, accompagné de rafraîchissement, de parfums suaves, certes, - mais souvent aussi de la conscience amère d’une expulsion prématurée de pépins.

 

Faut-il prendre parti entre ces deux manières de mal supporter l’oppression ? – L’éponge n’est que muscle et se remplit de vent, d’eau propre où d’eau sale selon : cette gymnastique est ignoble. L’orange a meilleur goût, mais elle est trop passive, - et ce sacrifice odorant…c’est faire à l’oppresseur trop bon compte vraiment.

 

Mais ce n’est pas assez avoir dit de l’orange que d’avoir rappelé sa façon particulière de parfumer l’air et de réjouir son bourreau. Il faut mettre l’accent sur la coloration glorieuse du liquide qui en résulte, et qui, mieux que le jus de citron, oblige le larynx à s’ouvrir largement pour la prononciation du mot comme pour l’ingestion du liquide, sans aucune moue appréhensive de l’avant - bouche dont il ne fait pas hérisser les papilles.

 

Et l’on demeure au reste sans paroles pour avouer l’admiration que mérite l’enveloppe du tendre, fragile et rose ballon ovale dans cet épais tampon – buvard humide dont l’épiderme extrêmement mince mais très pigmenté, acerbement sapide, est juste assez rugueux pour accrocher dignement la lumière sur la parfaite forme du fruit.

 

Mais à la fin d’une trop courte étude, menée aussi rondement que possible, - il faut en venir au pépin. Ce grain, de la forme d’un minuscule citron, offre à l’extérieur la couleur du bois blanc de citronnier, à l’intérieur un vert de pois ou de germe tendre. C’est en lui que se retrouvent, après l’explosion sensationnelle de la lanterne vénitienne de saveurs, couleurs et parfums que constitue le ballon fruité lui-même, - la dureté relative et la verdeur (non d’ailleurs entièrement insipide) du bois, de la branche, de la feuille : somme toute petite quoique avec certitude la raison d’être du fruit.

 

Les mûres


Aux buissons typographiques constitués par le poème sur une route qui ne mène hors des choses ni à l’esprit, certains fruits sont formés d’une agglomération de sphères qu’une goutte d’encre remplit.

  

Noirs, roses et kakis ensemble sur la grappe, ils offrent plutôt le spectacle d’une famille rogue à ses âges divers, qu’une tentation très vive à la cueillette.

Vue la disproportion des pépins à la pulpe les oiseaux les apprécient peu, si peu de chose au fond leur reste quand du bec à l’anus ils en sont traversés.

 

Mais le poète au cours de sa promenade professionnelle, en prend de la graine à raison :

« Ainsi donc, se dit-il, réussissent en grand nombre les efforts patients d’une fleur très fragile quoique par un rébarbatif enchevêtrement de ronces défendue. Sans beaucoup d’autres qualités, - mûres, parfaitement elles sont mûres – comme aussi ce poème est fait. »

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 21:14

C'est l'histoire de Vatanen, un jeune journaliste d'Helsinki qui, un jour, revenant de campagne,  heurta en voiture un lièvre.  Vatanen descendit donc de sa voiture pour voir le lièvre et le soigna, mais au lieu de retourner dans sa voiture où l'attendait son collègue photographe, Vatanen s'enfonça dans la forêt. Il commenca à s'attacher vraiment à ce lièvre et parcourut la Finlande avec lui.
Ils vécurent beaucoup d'histoires, des plus heureuses aux plus dangereuses ...
Vatanen et le lièvre connurent également la prison en guise de récompense pour toutes les illégalités qu'ils avaient commises, mais ils n'y restèrent que peu de temps car Vatanen et le lièvre s'évadèrent, les gardiens de prison étant restés comme paralysés pendant les quelques instants de leur fuite derrière leurs mitraillettes et leurs harpons ...

C'est un livre très intéressant, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. On ne s'en lasse à aucun moment.

Ce livre fait partie des nouvelles acquisitions du CDI du Centre. Roman humoristique et écologique, ce livre des devenu culte dans les pays nordiques depuis sa publication en 1975.

Extrait : "
Quand Kurko voulu prouver son adresse de flotteur de bois et courut sur la chaîne de rondins de la rive, il tomba dans le fleuve et manqua de se noyer, car il ne savait pas nager. Vatanen tira le vieillard ivre du fleuve glacé et le porta dans la tente. Au matin, l'homme rudement éprouvé s'éveilla le crâne emperlé de douleur, ouvrit la bouche pour laisser échapper une plainte. On constata alors que son dentier était tombé le soir précédent dans le fleuve. La vie est parfois bien déprimante."
p.115

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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 16:37

Dans ce troisième tome, paru en France le 12/03/2009, Roran, le cousin d'Eragon, va devoir prouver son courage et son intelligence au combat. Pendant ce temps, Eragon ira chez les nains pour l'élection d'un nouveau roi,mais ce ne sera pas sans dangers pour le jeune dragonnier...

Extrait, format pdf


J'ai beaucoup aimé ce livre il recèle plein d'inattendus. Il suit parfaitement les deux premiers épisodes comme si ces trois tomes ne faisaient qu'un.
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