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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 10:07

J'ai lu le livre Eldorado sorti en 2006, de Laurent Gaudé, un dramaturge et romancier français né le 6 juillet 1972 à Paris.

Ce roman tragique et réaliste raconte l'histoire de Soleiman un clandestin originaire du Soudan qui rêve de quitter son pays pour l'Europe avec son grand frère Jamal, qui lui ne pourra pas partir à cause de sa maladie. Le jeune homme fera une rencontre qui l'aidera dans sa quête de son eldorado. Puis il y a le commandant Salvatore Piracci, Sicilien vivant à Catane, il travaille à la surveillance des frontières maritimes. Lui, décide de partir et de quitter sa vie suite à la rencontre d'une femme clandestine qu'il avait sauvée quelques années auparavant, passagère du Vittoria, (bateau qui avait été abandonné en pleine mer par des passeurs) et qui maintenant voulait venger son fils, mort dans ce voyage. Tout au long du livre nous les suivons dans leur voyage aux multiples périples, tous deux déterminés à poursuivre leur voyage. Nous verrons à la fin du livre que les deux personnages se rencontreront par hasard dans la ville de Ghardaïa, une rencontre brève mais importante.

L'auteur a écrit son livre en alternant les histoires des différents personnages, un chapitre parle d'abord de Piracci puis le chapitre suivant de Soleiman. Je trouve son choix judicieux car il nous raconte deux histoires sur l'immigration clandestine mais de deux points de vue différents en même temps. Il utilise un vocabulaire poignant ¨il hurle mais progresse¨, ¨il tire comme s'il voulait me démembrer¨ ou encore ¨mon corps est assailli de douleur¨ je trouve que cela nous montre bien la douleur atroce que les personnages sont prêts à endurer pour arriver à leur but. Laurent Gaudé nous décrit les personnages et les paysages au fur et à mesure des péripéties, ce qui nous permet de visualiser les scènes.

Ce livre m'a beaucoup fait réfléchir sur l'immigration, et les conditions de vie des clandestins pendant leur voyage vers l'Europe et surtout sur les passeurs. J'ai aimé que l'auteur aborde ce thème en deux points de vue différents car cela nous montre que l'on soit clandestin ou à la surveillance des frontières maritimes des personnes souffrent de cette situation. Le personnage que j'ai préféré est Soleiman, car au début je pensais qu'il était fragile puis par la suite je me suis rendu compte qu'en fait il était très courageux et fort, ce qui fait de lui un personnage très attachant. En revanche celui que j'ai le moins aimé est la reine d'Al Zuwarah que le commandant avait rencontrée lors de son voyage car c'est une femme hautaine qui ne pense qu'à l'argent et au pouvoir. J'ai eu beaucoup d'émotions en lisant ce roman notamment quand Jamal annonce à Soleiman qu'il est malade ou encore quand la femme raconte comment elle a perdu son enfant à Piracci, cependant j'aurais aimé que l'on sache si elle a réussi à se venger, si elle est morte ou bien en prison.

J'ai beaucoup aimé aussi que les deux histoires se rejoignent à la fin du livre. Il y a du suspens ce qui fait que l'on se pose des questions. Ce livre est réaliste, on peut donc bien se mettre à la place des personnages. Il y a du suspens ce qui m’a permis de me poser des questions sur la suite du livre.

J'ai apprécié ce livre car les histoires sont très touchantes, émouvantes, et montrent la réalité des choses.

Manon, 1STL, mars 2016

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J'ai lu le livre Eldorado sorti en 2006, de Laurent Gaudé, un dramaturge et romancier français né le 6 juillet 1972 à Paris.

Ce roman tragique et réaliste raconte l'histoire de Soleiman un clandestin originaire du Soudan qui rêve de quitter son pays pour l'Europe avec son grand frère Jamal, qui lui ne pourra pas partir à cause de sa maladie. Le jeune homme fera une rencontre qui l'aidera dans sa quête de son eldorado. Puis il y a le commandant Salvatore Piracci, Sicilien vivant à Catane, il travaille à la surveillance des frontières maritimes. Lui, décide de partir et de quitter sa vie suite à la rencontre d'une femme clandestine qu'il avait sauvée quelques années auparavant, passagère du Vittoria, (bateau qui avait été abandonné en pleine mer par des passeurs) et qui maintenant voulait venger son fils, mort dans ce voyage. Tout au long du livre nous les suivons dans leur voyage aux multiples périples, tous deux déterminés à poursuivre leur voyage. Nous verrons à la fin du livre que les deux personnages se rencontreront par hasard dans la ville de Ghardaïa, une rencontre brève mais importante.

L'auteur a écrit son livre en alternant les histoires des différents personnages, un chapitre parle d'abord de Piracci puis le chapitre suivant de Soleiman. Je trouve son choix judicieux car il nous raconte deux histoires sur l'immigration clandestine mais de deux points de vue différents en même temps. Il utilise un vocabulaire poignant ¨il hurle mais progresse¨, ¨il tire comme s'il voulait me démembrer¨ ou encore ¨mon corps est assailli de douleur¨ je trouve que cela nous montre bien la douleur atroce que les personnages sont prêts à endurer pour arriver à leur but. Laurent Gaudé nous décrit les personnages et les paysages au fur et à mesure des péripéties, ce qui nous permet de visualiser les scènes.

Ce livre m'a beaucoup fait réfléchir sur l'immigration, et les conditions de vie des clandestins pendant leur voyage vers l'Europe et surtout sur les passeurs. J'ai aimé que l'auteur aborde ce thème en deux points de vue différents car cela nous montre que l'on soit clandestin ou à la surveillance des frontières maritimes des personnes souffrent de cette situation. Le personnage que j'ai préféré est Soleiman, car au début je pensais qu'il était fragile puis par la suite je me suis rendu compte qu'en fait il était très courageux et fort, ce qui fait de lui un personnage très attachant. En revanche celui que j'ai le moins aimé est la reine d'Al Zuwarah que le commandant avait rencontrée lors de son voyage car c'est une femme hautaine qui ne pense qu'à l'argent et au pouvoir. J'ai eu beaucoup d'émotions en lisant ce roman notamment quand Jamal annonce à Soleiman qu'il est malade ou encore quand la femme raconte comment elle a perdu son enfant à Piracci, cependant j'aurais aimé que l'on sache si elle a réussi à se venger, si elle est morte ou bien en prison.

J'ai beaucoup aimé aussi que les deux histoires se rejoignent à la fin du livre. Il y a du suspens ce qui fait que l'on se pose des questions. Ce livre est réaliste, on peut donc bien se mettre à la place des personnages. Il y a du suspens ce qui m’a permis de me poser des questions sur la suite du livre.

J'ai apprécié ce livre car les histoires sont très touchantes, émouvantes, et montrent la réalité des choses.

Maud, 1STL, mars 2016

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Laurent Gaudé, est né le 6 juillet 1972, à Paris, c’est un grand écrivain français ayant obtenu plusieurs grand prix littéraires. Sa femme est d’origine italienne. Il a écrit Eldorado après l'obtention du prix Goncourt en 2004 pour Le Soleil des Scorta. Il met de nouveau en scène le sud de l'Italie, cette fois-ci à travers le phénomène d'immigration clandestine en provenance d'Afrique du Nord vers l'île italienne de Lampedusa qui a pris de l'ampleur à partir de 2004-2005.

L’histoire de ce roman tourne autour du travail du commandant Salvatore Piracci, il passe sa vie à naviguer pour intercepter les immigrants qui arrivent par bateau en Sicile. A travers lui, nous découvrons différents récits qui retracent les voyages de plusieurs clandestins. Salvatore, qui est le narrateur prend le temps d’écouter les ressentis, les interrogations et les incertitudes de chacun des personnages.

Mais c'est aussi un roman plein d'espoir. Sur des personnages qui n'abandonnent jamais. On voit rapidement que le commandant italien est envieux de ces clandestins, car l'espoir les fait vivre, ils ont une raison de vivre, un objectif que beaucoup, en Europe, ont oublié.

L'écriture de ce roman est réaliste, j'ai pu voyager et découvrir des paysages touchants, ce qui m'a plu.

Je relève cependant un point négatif, j'ai eu l'impression que le commandant n'a plu la même importance à la fin du roman qu'au début et devient presque inutile. Ce qui est dommage étant donné que c'est grâce à sa profession que le récit se fait. Je recommande tout de même ce roman car il est très réaliste et apporte une réflexion sur les valeurs humaines.

Malo, 1STL, mars 2016

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Sujet :      

 

À Catane en Sicile, Salvator Piracci était un commandant de la marine italienne dont le travail consiste à intercepter des immigrants provenant des pays du Sud, essayant d’atteindre en Europe un pays dont ils attendent beaucoup. 

 

En 2004, le commandant lors d’une mission intercepta un bateau le « Vittoria ». Il avait été abandonné en pleine mer par des passeurs. Cette mission changera sa vie. En effet durant le sauvetage il avait rencontré une femme terrorisée comme tous les autres, dans la cale du bateau, mais celle-ci avait quelque chose de différent dans le regard, quelque chose qu’il ne vit pas dans celui des autres. Deux ans plus tard alors qu’il se promènait sur le marché de Catane, cette femme le reconnut et le suivit. Arrivée devant son domicile, elle se présenta et celui-ci la fit rentrer. Elle lui expliqua alors que depuis son sauvetage, deux ans auparavant, elle n’avait qu’un seul objectif, celui de se venger de l’homme qui était à la tête de ce réseau de passeurs  et qui était responsable de la mort de son bébé, décédé durant la traversée.

Suite à  sa venue, la vie du comandant changea.  Il prit la décision d’abandonner sa vie d’officier italien, son identité… et de faire le chemin inverse de celui qu’effectuent les immigrés pour se rendre en Europe. Parallèlement Soleiman un jeune homme de 25 ans décidait de quitter le Soudan avec son frère Jamal. Il réussit à passer la première frontière sans souci, c’est alors que son frère lui annonça qu’il ne pouvait continuer le voyage avec lui car il était atteint d’un cancer. Jamal lui donna alors un collier de perles vertes et l’accrocha au cou de son frère afin qu’il ne perde espoir durant ce long périple qu’il allait effectuer. Soleiman rencontra un homme durant son voyage Boubakar avec qui il poursuivit son périple jusqu’au bout.

Ces deux récits sont menés en parallèle et sens inverse tout au long du roman et se rejoignent un court instant seulement, ils nous permettent à nous lecteurs de nous imaginer précisément la vie d’un immigré confronté à ses incertitudes, ses moments de faiblesse et de douleur …

Verbe : l’écriture, le style

            Deux personnages suivant les itinéraires parallèles mais inverses dans ce roman, un chapitre correspond à un personnage un autre à l’autre et ainsi de suite ce qui structure le roman. Dans le dernier chapitre l’auteur fait se rencontrer le commandant et la femme qui veut se venger. Dans chaque chapitre l’auteur fait des sous chapitres. Il structure beaucoup ces chapitres par de nombreux paragraphes, c’est très aéré  et tout cela  rythme le récit ne laissant jamais au lecteur le temps de s’ennuyer. L’auteur utilise la narration tantôt extra, tantôt intradiégétique et varie les points de vue pour faire vivre ses personnages voire de permettre l’identification du lecteur aux personnages. Le vocabulaire est simple.

Un extrait

      « Salvator Piracci regardait la silhouette étrange de ces croix de guingois et se demanda si l’hospitalité des gens de Lampedusa s’était usée comme son propre regard. Si lui aussi,  trop croiser la misère, n’avait pas fini par assécher son humanité. C’est alors qu’une voix le fit sortir de ses pensées.

-C’est le cimetière de l’Eldorado, entendit-il.

Un homme se tenait à quelque pas derrière lui. Il ne l’avait pas entendu s’approcher. Salvator Piracci le contempla avec surprise.

-C’est ainsi que je l’appelle, reprit l’inconnu. Le commandant ne répondit pas. Il observa l’intrus avec mauvaise humeur. C’était un homme maigre au dos voûté. Il avait quelque chose d’étrange dans sa façon de se tenir. On aurait dit un simplet ou une sorte de reclus vivant loin de la société des hommes. Mais sa voix contrastait avec son physique. Il parlait bien. Avec vivacité. Salvatore Piracci se demanda de qui il pouvait bien s’agir. Le gardien du cimetière ? Un homme venu se recueillir sur la tombe d’un proche ?  Piracci n’avait pas envie de nourrir la moindre discussion. Il espérait que son regard le ferait sentir mais l’homme continua.

-L’herbe sera grasse, dit-il, et les arbres chargés de fruits. De l’or coulera au fond des ruisseaux, et des carrières de diamants à ciel ouvert réverbéreront les rayons du soleil. Les forets frémiront de gibier et les lacs seront poissonneux. Tout sera doux là-bas. Et la vie passera comme une caresse. L’Eldorado, commandant. Ils l’avaient au fond des yeux. Ils l’ont voulu jusqu’à ce que leur embarcation se retourne. En cela, ils ont été plus riches que vous et moi.  Nous avons le fond de l’œil sec, nous autres. Et nos vies sont lentes. »

 Extrait de la page 120-121

 

Cet extrait, se trouve dans le chapitre V appelé « le cimetière de Lampedusa ». Dans ce chapitre Salvatore ne croit plus en ce qu’il fait. Il n’a plus goût au métier qu’il exerce depuis plus de vingt ans. Un peu plus tôt, lorsqu’un immigré lui avait demandé si il pouvait le cacher afin qu’il ne soit pas emmené par la police et ramené dans son pays, le commandant avait refusé. Mais petit à petit le port approchait et le remord était apparu. Piracci s’était pris à réfléchir à une éventuelle cachette, de plus en plus il doutait et se sentait perdu quant à cette décision. Finalement il n’avait pris aucune décision et avait laissé le clandestin aux mains des policiers mais le remord le rongeait. Sur le port de Catane, il avait aperçu le capitaine qui avait abandonné en mer les clandestins que Piracci venait de sauver. Pris par la colère et le remord il frappa celui-ci.

Par la suite il se rendit au cimetière de Lampeduza et rencontra ce vieil homme.

Cet extrait est vraiment représentatif de ce roman, car c’est le moment clé qui nous fait comprendre ce que cherchent ces personnes qui quittent leur pays pour l’Europe. On comprend donc le choix de l’auteur quant au titre choisi pour ce roman. Il est très significatif et ce n’est pas une jeune personne qui explique qu’est ce que l ‘eldorado mais au contraire une personne d’un certain âge qui connait la vie et ses nombreux obstacles ce qui a un une portée symbolique.

Complément :

J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman, il est à la fois touchant et intriguant. Quand on commence à le lire on ne souhaite pas s’arrêter, on est vraiment envahi par l’histoire et les personnages. Je trouve très intéressant que l’auteur ait choisi de mettre deux personnages dans son roman mais que tous les deux soient indépendants l’un de l’autre. Dans chaque chapitre on voit l’évolution de Salvatore Piracci puis dans l’autre celle de Soleiman et ainsi de suite. Je trouve que cette idée est vraiment bien car cela permet au lecteur de savoir comment sera composé le roman au fur et à mesure et cela met le lecteur en attente. C’est un point positif et intelligent que l’auteur a eu de rassembler ses deux personnages dans le dernier chapitre. Je trouve que ce dernier chapitre donne une vision que je n’ai pas eue dans les précédents chapitres, ce qui je pense n’ennuie pas le lecteur. Il est également intéressant de faire  le parallèle entre ce roman et l’actualité. Aujourd’hui de nombreuses personnes quittent leur pays en guerre pour rejoindre l’Europe. On peut grâce  à ce romans se mettre dans leur peau et savoir ce qu’ils ressentent, pensent...

Angélique, 1S2, mai 2017

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Eldorado est un roman de Laurent Gaudé publié en 2006 retraçant l’histoire de deux hommes que tout oppose. D’une part, il y a la vie d’un commandant de frégate dans la marine, Salvatore Piracci chargé de récupérer les embarcations et les hommes tentant la traversée de la mer Méditerranée, et d’autre part l’aventure menée par un immigré, Soleiman, ayant pour seul obstination de rejoindre l’Europe.

La vie du commandant est particulière : il est dans la marine depuis une vingtaine d’années et a été affecté depuis quelques années au poste de commandant de son navire, le Zeffiro. Sa vie consiste alors à protéger l’Europe des immigrés à la recherche des richesses tant vantées de cette terre bénite. À ce moment de sa vie, il considère son travail comme juste et bon, il garde en effet les portes de l’Europe. Sa rencontre avec une immigrée qu’il avait sauvée auparavant lors d’une de ses patrouilles en mer déclenche en lui un doute envers sa vocation car pour la première fois il se considère comme celui qui empêche des hommes d’atteindre leur Eldorado.

Le pouvoir qu’il se découvre de choisir le destin et la vie des hommes qu’il ‘’sauve’’ l’effraye et c’est pour cette raison qu’il quitte son poste de commandant pour vivre sa vraie vie, sans aucun bien, radicalement l’opposée du chemin qu’il avait pris en rentrant dans la marine. Dès lors, il traverse la mer Méditerrané et effectue le chemin inverse de celui pris par les immigrés, à la recherche d’un but et d’un sens à sa vie.

Arrivé en Afrique, il erre et fait la rencontre avec le chef des passeurs, une femme « répugnante qui respirait l’aisance et l’abandon »… Il se rend compte de la corruption ainsi que de la cruauté dont font preuve les êtres humains pour arriver à leurs fins, et cela ne lui inspire que le dégout. Il poursuit son chemin en bus et s’éloigne davantage dans les terres puis tente de mettre fin à ses jours en s’aspergeant d’essence… Finalement, il arrivera dans la ville de Ghardaïa et c’est ici qu’il croise la route du second héros dont nous suivons l’histoire dans le roman, Soleiman. À ce moment de l’histoire, Soleiman le prend pour un messager du dieu des émigrés selon une légende transmise par les hommes à la recherche de l’Eldorado : Massambalo, Hamassala ou El-Rastu selon les langues. C’est à ce moment que Salvatore Piracci comprend son but : il doit envoyer les hommes à la poursuite de leur Eldorado. « La fièvre de l’Eldorado, c’est cela qu’il pouvait transmettre ».

Un second point de vue nous est proposé dans ce roman avec le personnage de Soleiman évoqué précédemment. Il est la figure des immigrés arrêtés par Salvatore durant toutes ces années et est donc une figure essentielle du roman. Au départ de son voyage, il abandonne tout pour partir avec son frère puis se retrouve seul à cause de la maladie de ce dernier. Il est victime de la cruauté d’hommes qui n’hésitent pas à dépouiller ceux qui n’ont déjà rien et se fait abandonner après s’être fait voler et tabasser. La seule personne qui reste est un autre immigré du nom de Boubakar qui lui demande de l’accompagner en Europe. Ils partent donc, totalement dépouillés de leurs biens pour un long périple, c’est un voyage impossible vers l’Eldorado ; « Nous somment deux silhouettes improbables et nous partons à l’assaut du monde infini […] Le monde est trop grand pour mes pieds mais je poursuivrai ».

 Durant ce voyage, Soleiman se voit agir d’une manière qui le répugne mais il n’a guère le choix, notamment en tabassant un vieillard et en lui volant ce qu’il a, puis il est pris de remord en se rendant compte du caractère immonde de son acte. Ce passage est particulièrement horrible et émouvant car il montre bien l’avidité dont il fait preuve uniquement dans son intérêt sans penser aux autres. « Je lui ai tout pris, et il reviendra chez lui, brisé et honteux. Il pleurera devant sa femme comme un enfant »

Sa rencontre avec Salvatore, qu’il prend pour une ombre de Massambalo, lui redonne la conviction de continuer ce voyage. C’est lors d’un assaut contre le dernier rempart de l’Europe, une barrière de barbelés haute de plusieurs mètres, et avec plus de cinq cents autres immigrés, que Soleiman et Boubakar réussissent en s’entrainant et donc sans devenir des animaux, à attendre leur Eldorado… « Nous avons traversé  la sauvagerie et si j’avais couru comme une bête, si je n’avais plus regardé ceux qui m’entouraient, je me serais perdu. […] Soleiman serait devenu une bête laide qui piétine ses frères. »

Au final, nous avons assisté à la vie de deux personnages que tout oppose mais dont la rencontre était inévitable dans un roman : Salvatore, un homme vivant confortablement mais sans but dans la vie et à la recherche d’un objectif, en opposition a Soleiman qui ne possède rien mais qui recherche le chemin de son Eldorado plus que tout. Au final, c’est bel et bien Salvatore qui a permis à Soleiman d’achever son aventure lors de leur rencontre.

Ce roman était très plaisant et facile à lire et m’aura permis de découvrir et de comprendre la vie et l’histoire des immigrés qui parviennent en Europe à la suite de périples très éprouvants… Ce roman est toujours d’actualité et nous pourrions même comparer le portrait fait page 22 d’un homme échoué sur les plages de Lampedusa à ce célèbre cliché d’un enfant mort sur les plages turques en septembre 2015. Cela montre bien que le triste destin des immigrés n’a pas changé depuis la parution de ce livre et que malgré le nombre sans cesse en augmentation de réfugiés, les mesures prises par le continent Européen sont minimes et sans réels effets.

Auguste, 1S2

 

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/aylan-la-photo-choc-du-drame-des-migrants_1712181.html

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De quoi est-il question ?

Situation initiale : le commandant Salvador Pirraci se promène dans les rues et sent une présence humaine derrière lui.

Élément perturbateur : Le commandant fait une surprenante rencontre.

Péripéties : Le commandant Piracci, gardien de la citadelle Europe, navigant depuis vingt ans aux larges des côtes italiennes, au fur et à mesure de l’histoire, perdra le goût de sa mission, cela donnera un sens nouveau à son existence. Maintenant il souhaite aider les migrants.

Situation finale : Le commandant meurt, seul.

Plus en détail :

Le travail du commandant Salvatore Piracci consiste à intercepter les immigrants qui arrivent par bateau en Sicile. Ils sont clandestins et attendent tout de leur nouvelle vie. Un jour, une femme arrivée deux années plus tôt sur l'île le retrouve. Elle lui raconte dans quelles conditions elle a voyagé et comment elle a perdu son bébé qui était avec elle sur le bateau. Plus tard, un homme qui se trouvait dans un bateau de clandestins qu'il vient d’intercepter lui demande son aide. Le commandant refuse.

Au fil du récit, Salvatore, qui a passé sa vie à naviguer pour arrêter les clandestins se demande si ce qu'il fait a un sens... Peu à peu l'humanité et la compassion le gagnent et il décide de commencer une nouvelle vie en passant, lui-aussi, une frontière.

Style d'écriture :

Ce roman présente une écriture courante et avec un langage de nos jours abordant les thèmes de l’exil, des passeurs...  Le récit est entraînant, on se plonge vite dedans, il est passionnant du fait du retournement de situation du commandant Pirraci.

« Là-bas, des sacs de couchage brûlaient et les chiens mor­daient les hommes aux mollets. Là-bas, ils faisaient monter dans des camions ceux qu’ils avaient matraqués. Entassés comme du bétail. Sans se soucier de qui saignait, de qui avait un enfant ou ne pouvait plus marcher.

La dernière fois, ils sont venus avec des chiens et de l’essence.

Dieu sait ce qu’ils vont amener cette fois-ci.

Je dois remonter au plus vite. Prévenir tout le monde. » p187

Cet extrait montre bien le langage peu soutenu, c'est un style d'écrire très compréhensible avec une lecture fluide, rapide et facile à comprendre. Cela montre bien dans ce passage la vie de clandestins, d'immigrés. Cet extrait est représentatif des conditions de vie  dans lesquelles les immigrés sont pendant une traversée.

Complément :

J'ai choisi de lire Eldorado puisque l'immigration est au cœur de la vie de nous français, en effet les élections présidentielles sont le parfait exemple entre deux programmes sur l’afflux de population. En effet, on constate des divergences à ce sujet.

Benjamin, 1S2

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28 février 2016 7 28 /02 /février /2016 11:48

 

Quintin, le 2 février 2016

 

Objet: Compte rendu de lecture «En toutes lettres»

 

Madame,

J'ai lu votre roman épistolaire « En toutes lettres » publié par Alice Jeunesse. Les passages qui m’ont le plus marqué sont quand le père fuit de la maison et qu’il ne donne plus de nouvelles à sa famille, rendant sa fille et sa mère très tristes de son départ. Cette situation familiale n’est pas à envier et me perturbe. Egalement lorsqu'un petit garçon envoie une lettre d’amour à une fille, sa lettre est touchante car il utilise des mots recherchés en amour.

L'intrigue m’a dérouté car au milieu du livre je me suis perdu sur une lettre très spéciale car je ne voyais pas le rapport avec les autres lettres. J'ai adoré la fin du livre car le père revient à la maison.

Je trouve que les personnages ont un comportement familier et un caractère exigeant. J'ai pu m'identifier avec les personnages car ils sont du même caractère que moi.

Je n'aime pas le style de ce livre car il est un peu triste. Il est cependant agréable à lire car il a une grosse écriture et aussi parce qu'il ne comporte que 67 pages. Le vocabulaire est accessible, il y a même des mots familiers.

Veuillez croire, Madame, à mes sentiments cordiaux et respectueux.

Raphael

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19 décembre 2015 6 19 /12 /décembre /2015 11:47
Cosem Michel, Liberté pour Hannah

Nom De L'auteur : Michel Cosem

Titre du Livre : Liberté pour Hannah

L’éditeur : Gulf Stream

La Collection : L'histoire comme un roman

L'Illustratrice de couverture : Sylvie Serprix

Le Genre de ce roman : roman d’aventure et historique

Ce livre raconte liste d'Hannah. Un jour, elle passa devant une boulangerie et en vitrine, elle vit un beau gâteau aux fruits confits. Gourmande comme elle était, elle entra dans la boulangerie et vola le gâteau ! La boulangère se mit donc à sa poursuite mais Hannah connaissait chaque recoin de cette rue. Elle emprunta une petite ruelle puis quelques mètres après elle tomba et quelque chose la maintint au sol ! Hannah n’eut pas le temps de se relever, la boulangère l'avait attrapée et avait appelé la police. Un policier était venu chercher Hannah pour l'emmener à la gendarmerie puis à la maison de correction pour jeunes filles de Belle-île. Elle dut prendre le bateau pour s'y rendre.

Lorsque Hannah arriva à la maison correctionnelle, elle se mit aux tâches demandées, c'est à dire, aller jusqu'à la ferme chercher le lait et le ramener à la laiterie. Elle trouva une chienne et lui demanda comment est ce qu'elle était venu jusque là.

Un matin en allant à une corvée, Hannah fit semblant d'avoir le lacet défait pour le refaire, elle laissa partir son groupe et s'en alla par le trou où la chienne passait.

Pour finir, Hannah s'est enfuie de la maison correctionnelle et a regagné le large, pris une barque pour revenir sur son île et revivre sa vie d'avant la maison correctionnelle.

Hannah une petite fille banale, comme toutes les autres petite filles de son âgé, elle est le personnage principal de ce livre. Elle est gentille même si elle pourrait faire peur dans certain moment. Elle a un caractère fort sympathique, même si il y a des moments où elle pourrait en effrayer plus d'un. Elle est aussi très rusée car, pour s'enfuir, elle passa par le trou où la chienne à qui elle avait parler auparavant était rentrée dans la maison correctionnelle.

Extrait choisi : « Son crime, elle le savait, ne lui serait pas pardonné.

Elle avait volé. Non, elle n'avait pas eu faim ce jour-là.

Simplement une envie. Celle d'un beau gâteau fourré aux fruits confits. Elle avait vu sa main s'avancer vers lui, comme si elle ne lui appartenait plus, et ses doigts avaient saisi la boite en carton, puis elle s'était enfuie. La pâtissière criait déjà, car elle avait surveillé l'approche d'Hannah, qu'elle soupçonnait depuis longtemps. La jeune fille avait couru.

La rue était très longue. Elle en connaissait chaque porte, chaque fenêtre. Elle craignait justement que l'une de ces portes ne s'ouvre brusquement et qu'elle ne soit alors reconnue. On la battrait, on se moquerait d'elle. Pourtant, pour rien au monde elle n'aurait lâché son gâteau. Il était pour elle. Elle serrait la boite contre sa poitrine et respirait la délicieuse odeur de la pâte fraîche. Les cris de la pâtissière s'éloignaient, mais d'autres voix se mêlaient à la sienne. Hannah prit une petite ruelle.

À cet instant, un monsieur surgit d'une porte. En entendant les cris, il se retourna d'un geste vif et fit tomber Hannah.

Je trouve que l'illustration de la couverture est très représentative de l'histoire car, elle porte une crinoline que l’on portait jusqu’au XIXe siècle sous les robes et elle ouvre les bras verticalement. Pour moi, cette crinoline forme une « Cage » qui représente la maison de correction et ses bras ouverts évoquent la liberté liée à sa fugue.

J'ai beaucoup apprécié ce livre car, cela pourrait arriver dans les pays du monde. Il n'est pas tellement long à lire, ni à comprendre. L'histoire m'a plu mais, elle était quelquefois un peu lassante, mais sinon dans l’ensemble, c'est un très bon livre.

Louis, 4D, décembre 2015

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 16:26
Causse, Manu, Le pire concert de Rock

Le pire concert de l'histoire du rock

Édition : Les incorruptibles avec l’aimable autorisation des éditions Thierry Magnier

Auteur : MANU CAUSSE

Type : Roman

Collection animée par Soazig Le Bail

Illustration de couverture : Benjamin Courtault

Résumé : C'est l'histoire d'un jeune garçon de 3ème nommé Jean-Sébastien. Ce jeune est un génie du piano qui se décrit comme '' l'homme invisible '' car à son collège il ne veut pas se faire remarquer ni se faire connaître. Il est passionné de musique classique et joue du piano depuis qu'il est tout petit mais il a la phobie des volatiles. Un jour, ses parents décident de déménager de la capitale, Paris, vers une petite ville située entre Limoges et Guéret pour cause de nouveaux travaux. Jean-Sébastien pensait redevenir ''l'homme invisible'' dans son nouveau collège mais tout ne s'est pas passé comme prévu. En cours de musique, la professeure lui a demandé d'aller jouer du piano devant tous les élèves et il a dû montrer ses talents de musicien devant tous les élèves de sa classe. Par la suite, des ''brutes'', s’appelant Clément, Adrien et Estéban, lui ont demandé s'il voulait jouer dans leur groupe de rock et il a accepté avec regrets. Puis il a commencé à connaître le rock et au fil du temps ça lui a plu. Au final, tout son groupe a fini par faire un concert de rock devant tout le monde et cela a tourné à la catastrophe car après un bout de temps plus personne ne dansait. Alors deux personnes du groupe sont parties de la scène, il n'y avait plus que Jean-Sébastien et Clément, un membre du groupe. Les plombs ont sauté et tout s'est éteint dans la pièce alors que pendant ce temps tous les spectateurs paniquaient et criaient. Par la suite tout s’est rallumé et ils ont fait leur prestation avec succès. Plus tard, Jean-Sébastien ne faisait plus partie du groupe mais enseignait quelques petites choses au chanteur du groupe, qui a fini par jouer de la basse.

Puis Clara, la belle-sœur de Clément a invité Jean-Sébastien à venir à un concert de rock... au final, ça ne sera pas son dernier concert...

Personnage du roman : Le personnage du roman est un jeune garçon s’appelant Jean-Sébastien en classe de 3ème habitant à Paris. C'est un passionné et génie du piano. Il vit chez ses parents, eux même passionnés de musique. Il joue avec ses parents tous les soirs. C'est un jeune garçon qui n'aime pas trop parler aux gens, il veut se jouer comme « l'homme invisible». Il est tout au fond de sa classe pour que l'on ne le remarque pas et reste sur les côtés pendant la récréation. Ses professeurs ne connaissent même pas son prénom. Il est assez timide et n'est pas du tout insolent vu que personne ne le remarque. Il passe ses soirées à jouer au piano comme c'est ce qu'il aime le plus. Il n'a qu'un seul ami, c'est un jeune garçon du même âge que lui qui est passionné de piano lui aussi et ils ne parlent entre eux que de musique.

Avis sur l'illustration de la couverture : Je trouve que l'illustration de la couverture est très bien faite. Elle est très représentative du livre. Elle montre tous les instruments que l'on trouve dans le livre comme la guitare, le synthé qui servira pour Jean-Sébastien, l'enceinte, les baguettes pour la batterie et le micro. Elle représente exactement le rock et tout est bien dessiné. L'écriture sur la couverture aussi est très bien choisie. Il y a même tout en bas le poulet que redoute tant Jean-Sébastien ! Mais c'est un détail à voir.

Extrait du roman page 77-78 :

« - Bon, on y va ? a demandé Clément.

J'ai gravi les trois marches de l'estrade comme on monte à l'échafaud. J'aime cette musique, le rock. J'aime ce que nous faisons. Clément est parfaitement en rythme ; la guitare d'Adrien sonne juste, sa voix est claire, mélodieuse ; et mes mains se promènent librement sur le clavier, martelant la basse tout en créant de nouveaux arrangements. J'improvise, et Clément me fait un clin d’œil : ça marche ! Je me sens aussi bien que dans toutes les auditions que j'avais passées auparavant. Mieux même. Je tape du pied en rythme, mes hanches bougent d'elles-mêmes...mais nom d'un chien, je danse ! Dans le public, les gens font de même. Ils rient, sifflent avec entrain et tapent dans leurs mains. Dans la lumière du projecteur, j'aperçois mon père qui lève un pouce enthousiaste.

Plus loin, Alain et la mère de Clara, enlacés. Et Clara elle-même, qui me regarde et sourit...

Oublié la migraine, les mains qui tremblent, le ventre noué. Je ne me suis jamais senti aussi bien de ma vie. C'est mon plus beau concert. J'adore le rock.

Un et deux et trois et...

C'est à cet instant précis que mes jambes se dérobent sous moi et je bascule en avant sur mon synthé.»

J'ai choisi cet extrait car je trouvais qu'il représentait beaucoup le livre surtout le moment où

Jean-Sébastien fait enfin son concert avec les autres membres de son groupe et il résume bien le livre.

Mon avis personnel : Je trouve que le livre est très bien. Il se lit très facilement et l'histoire est entraînante, on a envie de savoir la suite. On est vraiment dans la vie de ce jeune garçon, qui raconte exactement comment se passe sa vie en ce moment, ses problèmes, etc. La taille de l'écriture dans le texte est pile bien. Le seul défaut, c'est qu'il se lit trop vite !

Léa M, 4A, décembre 2015

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 18:54
Chapentier Oriane, La Vague

Nom et prénom de l’auteur : Orianne Charpentier

Titre du roman : Après la vague

Édition : Gallimard Jeunesse

Collection : Scripto

Illustrateur de la couverture : Pierre Budestschu

Genre de roman : vie quotidienne, psychologie

Résumé du sujet du livre :

Une famille française décide d’aller passer des vacances sur une île magnifique en Asie. L’histoire commence dans un hôtel près d’une très belle plage de sable blanc.

Albert et ses parents décident d’aller visiter un temple. Maxime et Jade, les jumeaux préfèrent passer leur journée à la plage. Mais au bout de quelques instants, une énorme vague va tout engloutir sur son passage. Maxime réussit à rejoindre l’hôtel mais Jade sera emportée par la vague.

Très gravement blessé physiquement et psychologiquement, le jeune homme sera soigné pendant plusieurs semaines avant de pouvoir regagner la France. La famille est détruite

La vie sans Jade est très difficile pour tous mais Maxime est celui qui souffre le plus. Il va même tenter de se suicider. Mickaël, un sans domicile fixe que les jumeaux connaissaient lui sauve la vie. Après cela, Maxime décide de quitter le domicile familial.

Suite à une agression dans un train, une sœur, Magdala l’aide. Elle s’occupe de lui pendant quelques jours et cette rencontre l’aide à mieux supporter la mort de Jade.

Quelques jours plus tard, il rentre chez lui et son frère aîné, Albert, lui propose de partir au Canada pour rencontrer Amber, une jeune fille rencontrée sur Internet. Elle aussi a perdu une sœur dans un tremblement de terre. Elle va aider les deux frères à retrouver une vie plus normale.

Description d’un personnage du roman : Maxime

Maxime va bientôt avoir 16 ans. Il est le personnage principal du roman. C’est un jeune homme prétentieux, très sûr de lui jusqu’à la catastrophe. Il se trouve « beau gosse » et ne fait pas beaucoup attention aux autres contrairement à sa sœur jumelle.

Après la mort de Jade, Maxime a beaucoup de difficultés à se remettre et souffre beaucoup. Il va être opéré plusieurs fois et n’arrive pas à retourner au lycée. C’est beaucoup trop dur pour lui. Malgré l’aide de ses parents et de son frère aîné, il n’arrive pas à retrouver une vie normale.

Pour s’en sortir, il décide de partir. Il rencontre plusieurs personnes qui vont l’aider à faire son deuil.

Extrait du roman choisi : page 17-18 – ligne 1 à 19

« Je suis assis sur ma serviette, en caleçon de bain. Je scrute la plage autour de moi, dans l’espoir de voir la bande de jeunes Américaines que j’ai accostée hier matin. Je rectifie une mèche de mes cheveux, au cas où.

Devant moi, toujours habillée, Jade marche les pieds dans l’eau. La mer brille autour d’elle. Elle regarde un peu au large, la main en visière au-dessus des yeux, et soudain elle sourit et fait un grand signe. Au loin, sur une barque toute cabossée, un vieux pêcheur lui rend son salut.

Malgré moi, je l’envie. Jade connaît déjà les enfants du village voisin, elle sait dire quelques mots dans leur langue et les pêcheurs l’ont invitée hier à prendre un thé dans leur maison. Je n’en ai rien à cirer, moi, de prendre un thé dans une cabane avec des vieux pêcheurs sans dents qui parlent à peine français. Mais quand même, je ne sais pas comment elle fait. »

J’ai choisi cet extrait car c’est le dernier moment agréable que les jumeaux ont passé ensemble avant la catastrophe. Je trouve que ce passage décrit bien le caractère de Maxime et Jade avant le tsunami. Ils sont jumeaux mais sont très différents. Après la vague, la vie de Maxime sera beaucoup plus difficile et il va beaucoup changer en pensant toujours à Jade.

Description de l’illustration de la couverture :

La couverture est une photographie qui représente un jeune homme. Il me fait penser à Maxime, le personnage principal de ce roman. Il semble très triste. Son regard semble rempli de larmes. Je trouve que le mouvement de ses cheveux rappelle une vague.

Mon avis sur ce livre:

Je n’ai pas trop aimé ce roman car il est triste mais on rentre assez vite dans l’histoire. La vie de Maxime a été bouleversée par la mort de sa sœur jumelle. Il lui a fallu beaucoup de temps pour se remettre de cette épreuve et retrouver une vie presque normale. Heureusement pour lui, sa famille et d’autres personnes rencontrées par hasard ont toujours été présentes pour l’aider à surmonter sa douleur.

Coralie – 4ème D le 08/12/2015

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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 08:59

C'est le 2nd roman de Sorj Chalandon, il a été publié en 2006 et a obtenu cette année-là le prix Médicis. Après la lecture de deux romans plus récents, Le Quatrième Mur (2013) et Profession du père (2015), j'ai eu l'impression de ne pas reconnaitre l'auteur ! l'écriture comme le sujet m'ont semblé complètement différents. Je ne m'attendais pas à ces personnages d'un milieu populaire mayennais, je ne ne m'attendais pas non plus à toute cette délicatesse d'écriture et à cette poésie qui fait la spécificité de ce roman, je m'étais habituée au narrateur-personnage.

La surprise passée, j'ai poursuivi la lecture, touchée par l'amitié sans faux-semblant qui unit les personnages, par l'humanité qui se dégage de chaque portrait de personnage, par l'extrême délicatesse de l'écriture... mais aussi dérangée par le sujet : tout le livre concerne un deuil! Sans doute suis-je dans une période de la vie où un tel sujet pèse particulièrement.

Extrait qui me parait représentatif (p.174/175) :

"_ Voilà, c'est mon histoire. Elle n'est pas comme les vôtres, il lui manque un milieu et une fin, mais c'est la seule que j'ai.

_C'est bien que tu l'aies racontée, dit Madeleine.

_ Bien ou pas, je m'en fous complètement, lui répond Berthevin.

_Il s'en fout ? Tu crois ? demande Fauvette.

Étienne a les yeux fermés, comme quand la mort vous gagne.

_ Il est bouleversé, répond son mari.

_Tu crois que les autres le savent ?

_ Qu'est-ce que nous savons les uns des autres ?

Elle regarde son vieil homme. Elle sourit. Ils entendent l vie qui murmure dans la pièce du bas."

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 14:28
Chalandon Sorj, Profession du père

C’est le dernier roman de Sorj Chalandon et il me tardait de le lire. Voilà je l’ai lu, d’une traite. C’est encore un roman à la première personne. Cette fois, c’est Émile qui raconte, Émile Choulans, ce fils qui ne fait qu’écrire sur la ligne « Profession du père » de ses fiches de rentrée scolaire. Il est vrai que ce père ne quitte jamais la maison sauf pour aller s’assoir chez le garagiste d’à côté. Pourtant il revêt robe pastorale noire à rabats blancs et étole violette pour confesser son fils et même, une fois, pour l’exorciser, il a un béret rouge de parachutiste sur la plage arrière de sa voiture, il est chanteur mais a sacrifié sa carrière pour permettre aux Compagnons de la chanson de réussir la leur, il est un rebelle de l’OAS aux côtés de Salan, Challe, Jouhaud et Zeller, il est aussi agent secret.
Émile vit seul avec son énigmatique père et avec sa mère. Tous deux subissent les brimades et la violence d’André Choulans, le père. La mère la subit en silence, parce que c’est ainsi. Quand son époux bat Émile ou quand il le contraint à un entrainement militaire en pleine nuit, elle l’ignore ou elle vient ensuite vers Émile en lui disant qu’il le sait bien, que son père est comme ça.
Outre le sujet poignant de ce récit, ce que je trouve intéressant c’est le regard d’Émile comme narrateur. Il est Émile enfant, prêt à tuer le général de Gaule quand son père le lui demande, prêt enrôler un camarade dans l’OAS pour faire comme son père, prêt aussi à se mettre en boule, en position fœtale pour subir les coups de ceinture de son père, pleurant avant et après les coups mais jamais pendant. Et on le voit jeune adulte chassé de chez lui, jeune papa venu présenter son enfant et ne rencontrant qu’indifférence de ses parents puis homme racontant leur histoire familiale aux médecins de l’hôpital où son père a été interné et puis en 2011 seul avec sa mère : « Nous n’étions que nous, ma mère et moi. Lorsque le cercueil de mon père est entré dans la pièce, posé sur un chariot, j’ai pensé à une desserte de restaurant. Les croque-morts étaient trois. Visages gris, vestes noires, cravates mal nouées, pantalons trop courts, chaussettes blanches et chaussures molles. Ni dignes, ni graves, ils ne savaient que faire de leur regard et de leurs mains. J’ai chassé un sourire. Mon père allait être congédié par des videurs de boîte de nuit. »

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 17:23
Collectif, Cinq crimes à vous coller au fauteuil

Les auteurs sont Richard Matheson, Robert E. Alter et William Brittain.

Le titre est : Cinq crimes à vous coller au fauteuil.

L'édition est : Pocket junior.

Ce recueil contient : - Les enfants de Noé - La chasse aux monstres - La main - La maison de la peur - L’automobiliste.

Les enfants de noé: La nouvelle se passe à Zachry de nos jours, les principaux personnages sont Mr Kertchum et les policiers.

Extrait : « Zachry : 67 habitants. Il émit un grognement. Encore une localité de cet interminable chapelet de la côte du Maine. »

J'ai choisi ce passage car il nous parle de cette ville si mystérieuse.

La chasse aux monstres : La nouvelle se passe dans un quartier résidentiel, de nos jours. Les personnages principaux sont les humains et un serpent à sonnette.

« Le projectile aurait de toute façon manqué sa cible de dix bons centimètres, mais avant même que le caillou eut heurté le sol, le serpent perçut le danger et battit en retraite dans un grouillement d'anneaux. »

J'ai choisi ce passage car il donne toute l'intrigue.

La main : La nouvelle se passe sur une autoroute lors d'un embouteillage, de nos jours. Les personnages sont le narrateur et la conductrice du break.

C'était une main humaine, sans aucun doute. C'est simple ; si toutes les vitres de ce break n'avaient pas été fermées, j'aurais pu la toucher en allongeant le bras. »

J'ai choisi ce passage car il permet toutes les suppositions possibles sur cette histoire.

La maison de la peur : La nouvelle se passe non loin du lac Oneida. C'est l'histoire d'une maison qui a été le lieu d'un massacre et la légende dit qu'il y aurait un trésor. L'action se déroule de nos jours. Les principaux personnages sont Joe, Gert et Phil.

« À en croire la superstition locale, cette demeure est hantée ; mais certains esprits forts la qualifient en plaisantant de « maison malade ».

J’ai choisi ce passage car c'est cette superstition qui va faire dérouler l'intrigue.

L'automobiliste : La nouvelle se passe sur l'autoroute en direction de Buffalo. Les personnages sont l'automobiliste et un auto-stoppeur, de nos jours.

« Lorsque la voiture passa devant lui, l'homme agita son pouce d'un air implorant. »

J'ai choisi ce passage car c'est le début de l'histoire.

J'ai retrouvé dans les différentes histoires les intrigues qu'Alfred Hitchock montre dans ses films. Il y a toujours du suspense. On a envie de connaître la fin.

Évan L.M 4A le 2 octobre 2015

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 12:50

Auteurs: BLANC Jean-Noel,HUGHES Yves ,ARROU-VIGNOD Jean-Phillipe,MONTAIGNAC Christian,DELERM phillipe

Titre du recueil:Coups Francs

Edition:Gallimard Jeunesse

Collection:Folio Junior

Titres des nouvelles que contient ce recueil :

_Un petit peu d'air dans un peu de cuir p5

_Petite main p19

_Goal volant p37

_Le meilleur de la rue p62

_Sonny la crevette p74

Présentation du récit : Un petit peu d'air dans un peu de cuir

Cela se passe dans les années 1970 pendant une coupe du monde au Mexique et pendant une coupe d'Europe des clubs champions à Saint Etienne. Le personnage principal est le narrateur

Je choisis ce passage « Car ce jeu est une des plus belles choses que l'on ait inventées pour fabriquer du bonheur avec un peu d'air enfermé dans une enveloppe de cuir, beaucoup d'espace et plus encore d'amitié: encore plus que ça, beaucoup plus, vraiment beaucoup plus. » P18. Cet extrait reflète le bonheur que le football a apporté à beaucoup de monde pour peu d'investissement.

Présentation du récit:Petite main

L'histoire se passe à Paris près du Stade de France en 1998. Les personnages principaux sont Michel Platini, un joueur de Football,« Papa »,  un homme qui connait bien Michel Platini, « Moi »,un adolescent handicapé qui crée le ballon de la finale de la coupe du monde.Je choisis le passage P31-32 « Et là, au milieu de la pelouse verte sous les projecteurs et les yeux des millions de téléspectateurs, mon ballon. » Car cela montre l'importance de ce ballon pour le garçon.

Présentation du récit: Goal volant

Dans le collège Chateaubriand ,  un tournoi est organisé   dans les années 2000. Les personnages principaux sont M Tricotz, le professeur de Gym, Rémi Pharamon ,un adolescent et capitaine de son équipe, Philibert, adolescent et joueur de l'équipe, Pierre-Paul de Culbert, un adolescent très intelligent et grassouillet et Mathilde, déléguée de la classe de 4ème 2.

Je choisis le passage « Certains soirs, je viens la regarder en cachette. C'est la seule coupe que j'ai jamais gagnée. » P61 car cela montre le bonheur que  lui procure en regardant la seule coupe qu'il avait gagnée.

Présentation du récit :Le meilleur de la rue

Nous sommes en 1955 à Joeuf en Meurthe et Moselle. Les personnages principaux sont Michel, une enfant d'une dizaine d'années qui adore le football, la famille Protois où Michel joue au ballon, et toute l'équipe de Michel :Fred, Vespi, Hervé, Dominique, Philipe, Yves, Pierre et René;

Je choisis  le passage « C'était le bon temps où une rue vivait au rythme du cœur d'un enfant » .P73 car il regrette le temps où les enfants se rencontraient le dimanche pour jouer au football

Présentation du récit: Sonny la crevette

L'histoire se déroule à Port Harcourt au Nigeria dans les années 2000. Les personnages principaux sont Sonny, adolescent de 13 ans qui joue dans l'équipe de Football, Teddy Okumi l'entraineur d'une équipe.

Je choisis le passage « Et puis un jour, Sonny la crevette serait un grand footballeur! » P91 car il a de   l'ambition.

J'ai aimé le livre car il parle de football et des émotions qu'il peut apporter.

Pierre M. 4A, 4 octobre 2015

 

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 17:49
Collectif, Le Train perdu et autres histoires

Titre du recueil : Le train perdu et autres histoires mystérieuses

Collection : Médium

Edition : école des loisirs

Sophie Cathala : Un gentil petit bled 13

Michel Carrouges : Le cache nez de caoutchouc 27

J.G Ballard: Le Vinci disparu 43

Tomas Owen : Une aile de papillon mort 83

Claude Farrère : Le train perdu 93

Bernard Cassac : L’arbre du Portugais 105

Un gentil petit bled :

L’histoire raconte une mésaventure d’André Faulk un homme simple sans grande particularité physique. Il devait se rendre à un rendez-vous important avec son patron mais sur la route un des pneus de sa voiture se dégonfle .Par chance un garage se trouvait non loin mais quand il arrive, plusieurs personnes attendent aussi que leur voiture soit réparée .Alors il décide de passer la nuit dans une auberge où le téléphone ne fonctionne plus et quelques personnes jouaient à la belote. Le lendemain le garagiste lui apprend que la batterie ne se recharge pas .Désespéré il marche sur la route en faisant du stop .Au final il arrive à une petite maison avec à l’intérieur des joueurs de belote comme dans la première, il demande le téléphone mais il est lui aussi en dérangement alors il demande une chambre comme la première fois.

Passage que j’ai aimé : « Je voudrais une chambre » , dit-il « Une belle chambre .Une chambre ensoleillée même en décembre… » .

Conclusion : Cette histoire m’a beaucoup plu.

« Vous auriez plutôt intérêt à prendre de l’avance. Ici on ne voit pas tellement de circulation ».Ce passage représente bien l’histoire.

Le cache-nez de caoutchouc

C’est l’histoire d’un jeune garçon qui vivait à Niort avec ses parents et un jour il entre dans le bureau de son père et prend les jumelles qu’il n’avait pas le droit de prendre .En regardant par la fenêtre avec l’objet il aperçut son professeur, M .Carmolaux , qui parlait avec un homme. Le professeur poussa l’homme et celui-ci enferma M.Carmolaux dans une petite fiole et partit. Le matin suivant le professeur ne venait pas et la classe commença à s’agiter, le proviseur entra dans la classe et calma les élèves puis repartit .Le lendemain matin les parents du jeune garçon lui demandèrent de sortir. En partant il prit le journal dans la cuisine . Dehors il lut un article sur la disparition du proviseur et de M.Carmolaux . L’article préconisait de faire sortir les enfants de la ville afin de les protéger, la mère du garçon arriva dans le jardin, prit le journal et dit « Que je t’y reprenne, petit malheureux, à chiper les journaux ! »Dans le train pour aller chez sa grand-mère l’homme que le jeune garçon avait vu enlever le professeur lui donna un journal. Arrivé à la gare, l’homme partit en trombe et le garçon n’avait pas pu lui rendre son journal .À son arrivée chez sa grand-mère celle-ci prit le journal et dit « Sale gosse, que je t’y reprenne encore à voler des journaux ! »

Passage représentatif : « Sale gosse que le t’y reprenne encore à voler des journaux ! »(page41)

Une aile de papillon mort

Un jour un homme du nom de Fédor Glyn voulait se peser sur la balance du parc. Il monte sur la machine incère la pièce et là, l’aiguille montre 2kg 900. Fédor va donc essayer une autre balance mais le résultat est le même alors il décide d’aller voir le responsable. Après lui avoir raconté son histoire Fédor lui propose d’aller vérifier si la balance fonctionne bien mais une fois de plus même avec le réglage l’aiguille affiche toujours 2kg 900. En rentrent chez lui il voulut vérifier quel poids il faisait, alors il alla dans la pharmacie la plus proche et encore une fois le résultat ne changea pas, alors il rentra chez lui pour revérifier. Il posa ses vêtements sur la balance, avec son chapeau, le tout pesait 2kg 900. Quand sa femme arriva elle dit qu’elle aussi ne pesait plus rien.

Passage représentatif de l’histoire : Quand à Fédor Glyn, malgré son petit ventre qui l’attristait souvent, rien …Zéro. Zéro…Zéro …un souffle. (page91)

Le train perdu

Tiphaigne Hoff était un chef de gare dans les années 1900.Un soir, le train 1815 allait partir. Tiphaigne criait son habituel « en arrière, les voyageurs !» mais ce soir-là il n’y avait pas un chat. Il se retourna et vit son collègue qui frappait chaque roue du train avec un marteau puis regarda derrière lui et vit deux personnes sur le quai et resta bouche bée. Il y avait un grand homme et un petit, le grand portait un manteau sombre tandis que le petit était très vieux, sa tenue était particulière avec sur sa tête un chapeau castor. Le plus petit monta avec une agilité étonnante dans le train. Le plus grand restait immobile alors Tiphaigne alla à sa rencontre mais le vieillard lui dit de ne pas le toucher. Le géant monta et le train partit. Le chef de gare dans laquelle le train 1815 était sensé arriver assurait qu’aucun train n’était arrivé ce soir-là. La machine qui était partie voir si le train avait déraillé est arrivée à la gare en question et n’avait rien vu .Le train 1815 avait mystérieusement disparu.

Passage représentatif de l’histoire: personne n’a plus ouï parler du train 1815.

L’arbre de portugais

Julien était condamné à trois mois de prison pour recel. Il fut placé dans une prison avec un homme que l’on appelait le portugais. En arrivant dans la pièce le portugais fit de la place sur l’étagère pour Julien. Le portugais avait été enfermé pour avoir tué sa femme. La première nuit fut très dure pour Julien, son partenaire de chambre avait crié toute la nuit car il faisait un cauchemar, d’après le gardien. Le lendemain Julien demanda au portugais pourquoi il criait la nuit, l’autre lui répondit qu’il devait couper un arbre dans son jardin mais qu’il ne réussirait pas tout seul alors il demandait à Julien de l’aide. Et pendant des nuits et des nuits ils coupaient l’arbre. Quand ils vinrent à bout de l’arbre celui-ci s’écroula sur le sol Une nuit Julien se réveilla et vit le portugais en sang, les infirmiers prirent le portugais le posèrent sur une civière et l’emmenèrent.

Tristan, 4A, le 4 octobre 2015

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