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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 21:04

Auteur :Kathrine Kressmann Taylor

Titre :Inconnu à cette adresse

Edition : Le livre de poche jeunesse

Genre :roman historique9782253108269.jpg

Thème principal :Amitié entre un américain juif et un allemand.

Résumé :

Novembre 1932. Max Eisenstein et Martin Schulse débutent une relation épistolaire, après avoir été associés dans une galerie de tableaux pendant plusieurs années à San Francisco. Martin a choisi de repartir en Allemagne avec sa famille. Max effrayé par ce qui se passe en Allemagne et les idées anti-juives d’Hitler découvre au fil des lettres que le caractère de Martin change et qu’il est attiré par le nazisme. Martin décide alors de ne plus adresser de lettre à Max car ce dernier est juif. Mais celui-ci résiste car sa sœur Griselle est partie à Berlin pour sa carrière théâtrale, et il tient à garder le contact. Lorsque le public allemand découvre qu'elle est juive elle est forcée de s’enfuir. Elle se réfugie chez Martin. Mais il la trahit et l’abandonne aux nazis… Leur histoire tourne alors au drame.

Passage remarquable :

Page  51 « Je ne veux plus rien avoir à faire avec les Juifs, mis à part les virements bancaires et leurs reçus. C’est déjà bien assez fâcheux pour moi qu’une Juive soit venue chercher refuge dans mon domaine. Je ne tolérerai plus d’être associé d’une manière ou d’une autre à   cette race.

De Martin »                                                                          

J’ai  choisi ce passage pour montrer la haine que Martin montre envers Max et tous les autres Juifs.

Jugement critique personnel :

Je conseille ce livre à tout le monde car on apprend la difficulté d’être juif à cette époque, mais aussi la vie quotidienne dans les autres pays. Les personnages changent de caractère au fil du livre et l’auteur veut nous le faire comprendre car elle était présente lors de la guerre 39/45. Lire un livre épistolaire change des romans classiques et même si ce livre a un côté dramatique, je l’ai beaucoup apprécié pour son écriture et pour les personnages qui sont attachants.

Fanny LM,4C 10/10/12

 

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Auteur: Kathrine Kressman Taylor

Titre: Inconnu à cette adresse

Edition: Roman historique écrit en 1938 publié en France en 1999

Genre : Roman historique

 

Thème principal : Les lettres de deux amis qui s’écrivent

 

Je résume le sujet : Ce sont deux amis qui s’écrivent, ils se nomment Martin et Max. Ce dernier est juif. Martin part en Allemagne et laisse Max seul. Max se plaint de sa solitude.

Au fil des lettres, Martin demande à Max de ne plus lui écrire car il ne veut plus fréquenter les juifs.

Quelques mois plus tard Max demande à Martin de veiller sur Griselle, sa sœur, qui vient jouer au théâtre non loin en l'Allemagne, mais la pièce de théâtre tourne au cauchemar quand les spectateurs comprennent qu’elle est juive, elle vient se réfugier chez Martin mais il ne la cache pas et elle se fera donc tuer.

 

Choix d'un passage remarquable d’une dizaine de lignes

"On m’a remis ta lettre. La réponse est “non”. Tu es un sentimental. Tu ignores que les hommes ne sont pas tous faits sur le même modèle que toi. Tu leur colles une gentille étiquette de “libéral” et tu t’imagines qu’ils vont agir en conséquence. Tu te trompes.

Moi, un libéral quasiment américain ? Jamais! Un patriote Allemand.

Un libéral est un homme qui ne croit pas à l’action." (P.39)

 

Commentaire: Ce passage signifie la fin de la sympathie entre Max et Martin (Martin ne veut plus fréquenter les juifs)

Jugement critique personnel : J’ai apprécié ce livre car il montre les relations que l’on peut avoir par correspondance d’un pays a un autre, il est intéressant. Je ne suis pas fan de ce genre de livre je le conseille aux gens qui aiment les romans historiques.

 Alissa L, 4C, 12/10/12

 

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Titre: Inconnu à cette adresse

Auteur: Kressmann Taylor

Je trouve ce livre intéressant ; il traite d'un sujet qui fait partie de nos cours d'histoire. Il est facile à lire et est sous forme de lettres.

Voici une présentation du sujet :
Deux hommes, Max un américain qui est juif et Martin un allemand qui a vécu en Amérique, s'échangent des lettres. Au début de leur correspondance, les deux protagonistes sont liés d'une forte amitié. Mais quand Hitler arrive au pouvoir, on sent que Martin s'éloigne de son ami Max. La censure devient de plus en plus présente en Allemagne et l'allemand doit nier qu'il connait un juif. Jusqu'au jour où Max reçoit sa propre lettre avec, sur l'enveloppe, l'inscription: Inconnu à cette adresse...

      Morgane 3e, 22/01/2099

 

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Les personnages principaux du roman sont : Max et Martin. Je préfère Max parce que c'est un Américain et parce qu’il a raison de venger sa sœur. Il se préoccupe de venger sa sœur. Je pense que l'élément le plus important dans ce livre ce sont les lettres envoyées par Max à Martin pour venger la mort de sa sœur. D'après moi si l’auteur a introduit des personnages secondaires, c’est pour rendre le texte plus vivant. Si je pouvais supprimer des personnages, je ferais disparaître tous les nazis parce qu’ils sont ignobles mais cela changerait tout puisque il n'aurait pas de guerre, Martin ne serait pas mort et la sœur de Max non plus.

Si je rencontrais l’auteur, je lui demanderais pourquoi il a écrit ce livre. Je pense qu'il l’a écrit pour raconter la guerre. Il essaye de nous dire que la guerre est très très dure.

Je pense que si ce livre finit ainsi parce que sinon il aurait pu durer indéfiniment.

Fabien M, 4A, octobre 2013 

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Les personnages principaux sont Max et Martin. « Mon cher Martin, Mon cher Max ». Du 12 novembre 1932 au 18 mars 1934 les deux amis s’écrivent  (résumé de quatrième de couverture).  Mon personnage préféré est Max car il est à la fois joyeux et triste. « Je me sens bien seul un pauvre célibataire … Tes merveilleux enfants, surtout ton Heinrich si beau. » (Page 8)  Max tient une galerie d’art : « Marchand de tableaux il dirige une galerie d’art… » (Page 72) Je n’ai jamais rencontré d’autre personnage comme celui-là dans d’autres livres. A sa place, j’aurais vu le côté positif des choses au lieu de me lamenter : « Je suis bouleversé par l’afflux de reportages. » dit-il page 29

L’auteur a créé du suspens dans ce livre grâce à ce que Martin dit sur les juifs et en nous montrant la réaction de Max. « Je ne tolérais plus d’être associé avec ta race. » dit Martin à Max, page 50. L’auteur essaye de nous montrer ce que peut provoquer le racisme. « Mon dieu arrête de m’écrire, assez ! » Page 63 Le changement que ceci apporte à l’histoire est que Max et Martin ne s’aiment plus. « Au fils des lettres Max et Martin s’éloignent l’un de l’autre. D’autant que Max est juif… » (Résumé dos du livre)

L’auteur a créé des personnages secondaires pour créer du suspens. «La pièce dans laquelle jouait Giselle est un triomphe. » (Page 30)

 

                                               Nicolas C 4A octobre 2013  

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Raphaël M**************                                                               À L’Hermitage Lorge,                                                                                                                                                             

Élève en 4e, 

St Nicolas                                                                                    Le 6 Février 2016

22800, Quintin

                   

                                                               Mme Kressman Taylor,

                                                               23 rue des orangers, 

                                                               Paris 

 

            Chère auteure,            

       Je vous écris aujourd’hui afin de vous donner mon avis sur votre livre Inconnu à cette adresse.

           J’ai particulièrement aimé l’impression de progression que donne cet ouvrage. On remarque bien que l’amitié entre les deux personnages se dégrade au fur et à mesure des lettres. J’ai également apprécié le passage où Martin supplie Max de ne plus lui écrire et qu’il lui écrit quand même, cela donne une impression de suspense.

             En revanche, la fin m’a un peu déçu. On ne sait pas vraiment ce qui se passe après et on ne sait pas non plus si leur amitié revient, on ne sait pas non plus si Martin est arrêté en Allemagne. J’aurais préféré, par exemple, les voir redevenir amis, ou voir Martin revenir en Amérique.

          J’ai aussi été  dérouté par l’histoire, en particulier vers la fin où Max envoie plein de lettres à Martin, qui ne prend même pas la peine de lui répondre. Il  lui répond uniquement pour lui dire de ne plus lui écrire. Or Max, qui est censé être son meilleur ami, continue malgré tout à lui écrire, sans tenir  compte de ses avertissements.

           Votre livre est très bien écrit, le vocabulaire est accessible. À chaque mot compliqué ou nom de personne, il y a une explication très précise, sans être compliquée. Le livre est assez facile à comprendre (hormis la fin), sans être ennuyeux.

           Ne vous arrêtez surtout pas d’écrire,

          Raphaël

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À Quintin le 12 Février 2016

 

Bonjour Chère Madame,

 

 

J'ai vraiment adoré ce livre '' Inconnu à cette adresse '' l'histoire de ce jeune Américain et de ce jeune Allemand m'a beaucoup touchée . Je l'ai lue en à peine une après-midi .

Votre livre est parfaitement écrit, il se lit facilement et je me suis plongée dans l'histoire dès la première page. J'ai adoré l'amitié et le lien fort qu'il y a entre Max l'Américain et Martin l'Allemand bien qu'ils se fâchent à un moment de l'histoire. Cela m'a même fait penser à moi et ma meilleure amie. L'assassinat de la sœur de Martin m'a beaucoup touchée car Martin était très attaché à sa sœur, et ça a même gâché une amitié.

Votre livre n'est pas totalement adapté pour les plus jeunes ou pour les personne ayant du mal à lire car il y a certaines adresses en Allemand que je n'ai pas très bien comprises . Vous avez un style d'écriture simple et naturel . Le livre est facile à lire, les caractères d'écriture sont gros et bien écrits .

J'espère que vous ouvrirez cette lettre avec plaisir et enthousiasme et que peut-être vous allez me renvoyer à votre tour une réponse .

 

Cordialement

Cassandre E

 

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P. Yann

6 devinezoù Quintin

yannp@yavoo.fr

0Z.B5.5Y.6T.V2

                                                                                              Le 2 Février 2016 à Quintin

Kressman Taylor

Ecrivain

Minesota Etats Unis

Madame,

 

Dans Inconnu à cette adresse, les passages qui m'ont touché sont quand Max découvre que sa soeur a disparu car c'est triste : Griselle s'est fait attraper par les SS et tuer. C’est émouvant. En plus, Max dénonce que Martin est juif car Martin n'as pas voulu aider Griselle. J'ai été dérouté par l'intrigue quand Martin n'as pas voulu aider Griselle qui est la soeur de son ami qui s'appelle Max. La fin que j'aurais préférée est que Martin ne meure pas.

 

Je pense que les personnages ont un comportement troublant comme Martin qui n'aide pas Griselle qui était poursuivie par des nazis. J'ai pu m'identifier aux personnages car je comprends la réaction de certains personnages. J’aime le style de l'auteur car il est facile à lire, le vocabulaire est accessible aux ados et les caractères d’écriture sont assez grands pour qu’on puisse facilement le lire.

 

Je vous prie de croire, Madame en l’assurance de mes meilleurs sentiments.

 

Yann.P

Julien O                                                                                                                                

06/02/2016 à Plaintel

 

Chère auteure de « Inconnu à cette adresse »,

Je vous écris pour vous dire que votre livre m’a plu, il y'a un passage dans ce livre qui m’a déçu, c’est  le moment où Martin envoie une lettre à Max pour couper les ponts. La fin que j’aurais préféré est la suivante : que Martin revienne en Amérique pour retrouver son ami d'enfance Max.

J'ai trouvé les personnages amusants par moment, et je regrette de ne pas avoir plus vu Elsa et Griselle dans le livre, je les ai trouvées absentes. Je n'ai pu m'identifier à aucun de ces personnages, ils ne me correspondent pas du tout, celui qui me ressemble le moins est Martin, je l’ai trouvé sadique avec Max.

Je trouve votre style original, c'était le premier livre épistolaire que je lisais et grâce à vous sans doute pas le dernier, mais il y a du vocabulaire que je n'ai pas forcément bien compris.

Merci, pour cette lecture. Cordialement, 

Julien

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 20:09

 INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

Auteur : Nicole Schneegans 

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Titre : La plus grande lettre du monde 

 Collection : Le livre de poche jeunesse

Éditeur : Hachette, 2001

GENRE : Ce livre est un récit de vie (à travers une lettre)

THÈME PRINCIPAL : La vie de Nicolas, un enfant de 12 ans, racontée à sa future femme dans une lettre après le décès de sa grand-mère.

RÉSUMÉ : Nicolas a 12 ans et il est en 6ème. Sa mère est morte dans un accident de train alors qu’il n’était encore qu’un nourrisson et il n’a jamais connu son père. De ce fait, il vit depuis toujours chez ses grands-parents. Mais sa grand-mère tombe malade et décède. Il est extrêmement bouleversé par la disparition de sa « Grand-Mam’s » et perd la parole. Il se lance alors dans l’écriture d’une très longue lettre adressée à sa future femme et qu’il lui donnera le jour de leur mariage. À l’intérieur, il lui raconte tout : ses peines, son année scolaire, son quotidien et la lutte que son grand père (G.P.) et Mr Delahaye (son professeur de français) vont mener pour qu’il accepte de rencontrer son père biologique. 

LE PASSAGE QUE J’AI CHOISI : « En fait, si je t’écris, c’est que j’ai un grave problème depuis huit jours : je ne peux plus parler. Je vois bien que G.P. commence à s’inquiéter, mais rien à faire, je suis coincé. 

Le médecin a dit : «  C’est le choc, ne vous tourmentez pas, tout va rentrer dans l’ordre dans quelque temps. » 

En attendant, je me tais. C’est embêtant, parce que j’étais assez bavard avant, et parce que cette affaire me donne un air triste. Or, Grand-Mam’s, quand elle était encore vivante, m’a demandé de m’occuper de G.P. et de lui changer les idées. 

Je sais qu’elle a demandé la même chose à Julia, seulement Julia n’est pas là tout le temps. 

Grand-Mam’s est morte il y a huit jours. Elle ne te connaîtra pas. » 

La plus grande lettre du mondePage 9 

MON EXPLICATION CONCERNANT LE PASSAGE : Ce passage est très significatif pour le livre car il démontre ce qui est à l’origine de cette très longue lettre. Il explique pourquoi Nicolas décide d’écrire à sa future épouse. 

MON COMMENTAIRE CONCERNANT LE PASSAGE : Ce passage me plait car ce petit garçon « parle » à sa future épouse comme si il la connaissait déjà. Il écrit de façon naturelle et dans un langage courant et j’apprécie cela.Ce passage résume également très bien cette histoire.

MON JUGEMENT CRITIQUE PERSONNEL DU LIVRE : J’ai beaucoup aimé ce livre car je l’ai trouvé très réaliste. Je suis rentrée très facilement dans l’histoire et je ne me suis pas ennuyée une seule fois en le lisant. Il aborde plein de thèmes différents (comme la famille, la tristesse, l’amour, la mort,…etc.) ce qui le rend encore plus intéressant. 

Ce qui m’a déplu, en revanche, c’est que l’on ne sait pas grand chose des personnages et que par conséquent on a du mal à les visualiser. Je conseille tout de même ce roman car il est simple à lire et que l’on se retrouve un peu dans ce personnage principal. 

La note que j’attribuerais à ce livre : 9,75/10

Margaux, 4ème C, 13/10/12

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Les principaux personnages sont : Nicolas, Choucs, Grand-Mam's, GP( Grand-pap's), Le personnage que je préfère, c'est Nicolas car c'est le héros principal du roman, il est très courageux. S'il fallait supprimer un personnage, je choisirais d'enlever la sœur du héros. Elle n'a pas un rôle important dans le livre.La préoccupation principale du héros est de parler à sa future épouse qu’il ne connaît pas. (page 7) C'est la première fois que je lis un livre de ce type. Un enfant qui écrit des lettres à une future épouse qu'il ne connaît pas, ce n'est pas fréquent. J'aurais fait la même chose que le héros. L’écriture le détend et lui permet d'oublier la mort de sa grand-mère. C'est un moyen de s'évader. (Pages 9 à 10). L’auteur crée du suspense, en ne dévoilant le nom du père du personnage principal qu'à la fin du roman. (page 92) Le suspense est présent à chaque chapitre. En effet, Nicolas découvre au fil des chapitres le nom de sa mère, de sa sœur et de son père. Le livre se termine par la découverte du nom du père de Nicolas.Une suite du livre aurait été trop triste, Nicolas aurait dû faire face à la mort de son grand-père âgé.Par ce livre, l'auteur nous dit qu'il faut être courageux face au décès d'un proche et qu'il ne faut passe laisser aller. (page 9)
Clément C. 4A octobre 2013

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J Erwan

Collège st Nicolas

22800 Quintin

0R/Y6/T9/U7

erwan@reveur.fr

 

Quintin, le 04/02/2016

Daisy Delahaye

25 rue de la liberté

26000 Valence

 

 

Objet: histoire de ton demi-frère

 

Mademoiselle Daisy,

 

Chère Daisy,

 

Je viens te raconter l'histoire de ton frère, Nicolas, que tu ne connais pas encore.

Il a onze ans. Il est orphelin : sa mère est morte dans un accident de train et son père lui , est inconnu. Il a grandi avec son grand père (GP) et sa grand-mère (grand mam's).  Il était heureux dans cette famille d'adoption. Il y a quelques jours, sa grand-mère est décédée après une longue maladie. Ce fut une immense tristesse pour lui à tel point qu'il en perdit la voix. Il décide d'écrire sa vie dans une grande lettre qui est adressée à sa future épouse qu'il décide de prénommer « chouc's ».

Son extinction de voix lui gâche la vie auprès des autres (au collège, avec son grand père). Il pense que s'il apprenait qui est son père, il irait mieux et retrouverait peut être sa voix. Son grand père lui dévoile que son père était le mari de la meilleure amie de sa mère.

Par déduction, il comprend que son père est aussi son professeur de français, M. Delahaye, donc son propre père. C'est pour cela, que tu deviens sa demi-sœur. Ils ont décidé tous les deux de simplement s'écrire pour l'instant, afin d'apprendre à se connaître. Depuis que le secret de l'identité de son père a été levée, Nicolas a retrouvé sa voix.

Je voudrais te confier mes sentiments, mes émotions lorsque j'ai lu une partie de ton histoire. Je me suis mis très facilement à la place de Nicolas, ton demi-frère, car j'ai à peu près le même âge et j'ai vécu aussi le décès de mon grand-père, il y a un an. J'ai éprouvé comme lui une très grande tristesse .Je pensais tous les jours à lui, je me remémorais tous les bons moments passés avec lui. Son propre grand père me touche car il est proche de lui. Il le console, l'écoute et il est patient avec lui. Je pensais que Nicolas aurait voulu revoir rapidement son père afin de lui poser plein de questions. J'avais imaginé que son père serait quelqu'un habitant loin de son village mais pas une personne qu'il côtoyait tous les jours.

La lecture est facile, avec un vocabulaire simple à comprendre et des chapitres courts. Les sujets abordés sont intéressants : la mort d'un être cher, les secrets au sein d'une famille, l'amour, la tristesse....

Amicalement,

Erwan, le meilleur ami de Nicolas

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 17:11

Titre : Lettres à une disparue

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Auteur : Véronique Massenot

Source : CDI

Genre : Ce livre, composé de lettres, est réaliste.

Le sujet : Ce livre nous parle d’une mère séparée de sa fille portée disparue, victime de la barbarie dans un pays soumis à la dictature. Celle-ci contient ses émotions en écrivant à sa fille de façon je pense à supporter l’insupportable. 

Ce livre ayant beaucoup de suspense nous apprendra par la suite que sa fille Nina est vivante.

Avis personnel et général de la lecture :

Ce livre est passionnant. C’est un livre vivant dont on ne se lasse pas tellement son contenu est poignant.

Emilie H, 4C, 08/10/2012

 

 

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INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES :

 Véronique Massenot

 Lettre à une disparue

 Date : Non indiquée ;

 Editeur : Le Livre de Poche Jeunesse ;

 Collection : Contemporain_ Collège

 Genre :  Contemporain

 Thème principal : Une mère écrit à sa fille, qui est portée disparue.

 Le sujet : L’histoire se passe en Amérique latine. Ce livre parle de  Mélina, la mère qui écrit à sa fille, Paloma qui est “ portée disparue “. Paloma a été enlevée par des militaires. Au bout de quatre ans, Mélina décide d’écrire pour exprimer sa douleur et son amour, pour recréer un lien avec Paloma. Mais Paloma ne répond pas.

Puis un jour, on apprend que Nina, la fille de Paloma serait vivante…

 

Choix d'un passage remarquable : Dans ce livre, mon passage préféré a été :

« Huit ans.

   Huit ans, petite colombe, qu’ils t’ont assassinée.

    Huit ans de désespoir, huit ans de dignité

    Huit ans, cent ans, mille ans.

     Mille ans d’impunité.

    Tu n’as plus de pays que celui de mon cœur.»

      J’ai aimé ce passage car je le trouve émouvant. C’est la dernière lettre qu’adresse Mélina à Paloma. Puis après, Mélina décède et c’est Nina qui écrit une lettre qui sera la dernière du livre à Paloma.

Jugement critique personnel : Moi qui n’aime pas lire j’ai adoré ce livre. Je vous le conseille fortement car il émouvant et accrochant. J’ai adoré.

Mathis LB, 4A, 11/10/2012

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Titre : Lettres à une disparue

Auteur : Véronique Massenot

Editeur : Hachette jeunesse, 1998

Genre : roman épistolaire

Thème principal : lettres d'une mère à sa fille  

Le sujet : C'est l'histoire de Melina qui écrit des lettres à sa fille Paloma. Celle-ci a disparu avec son mari et sa fille depuis 6 ans et Melina pense qu'ils ont été enlevés. En effet, cette histoire se déroule dans un pays soumis à la dictature. Maintenant, Melina pense avoir retrouvé la trace de sa petite-fille et elle fait tout pour la récupérer.  

Passage choisi : p. 56 "Sur ton lit, une poupée. Les bras tendus, les joues dorées, qui semblait m'accueillir. Et j'ai revu Nina, dans le jardin, passant des heures à la coiffer, la faire manger, la promener dans sa voiture d'enfant. Elle était là, debout, à l'arrêt d'autobus. J'ai traversé la place. Nous nous sommes observées. Face à face. J'ai ouvert mon grand sac. "Tiens, Nina, ta poupée." Très lentement, la fillette a tendu le bras, saisi le jouet. Longuement l'a dévisagée, lui caressant les cheveux et les joues. Et sans me regarder, sans prononcer un mot, s'est enfuie en courant."

Remarque sur ce passage : J'ai choisi ce passage car, avec cette poupée qui était à sa fille, puis à sa petite fille, Melina pense pouvoir renouer des liens avec Nina. Malheureusement la petite fille part en courant et cela annonce que les retrouvailles familiales ne seront pas faciles.

Jugement personnel : J'ai bien aimé ce livre. Je l'ai lu rapidement, il est assez facile à comprendre. L'histoire est intéressante : on apprend des choses sur les pays soumis à la dictature, les arrestations, les violences. C'est aussi émouvant.  

Bleuenn, 5C, mars 2013 

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Les personnages de ce livre sont une mère et sa fille disparue, Pamola ( pg 9 et 17) Mon personnage préféré est la mère car elle fait tout pour chercher sa fille. Ce personnage se préoccupe de raconter  l’histoire de son pays et sa recherche du passé. (pg 15,16,17,18,20…) (pg 37…)

Je n’ai jamais rencontré ce type de personnage auparavant. L’auteur a créé des personnages secondaires dans le but de dire que ce n’est pas un personnage qui a été enlevé mais plusieurs.

L’auteur a créé du suspense en faisant sorte que Pamola n’écrive pas à sa mère et en créant une surprise à la fin.

Il divise le livre en huit lettres suivant les recherches du personnage. L’auteur met dans ses lettres des anecdotes. Mais l’élément le plus important du livre est justement la recherche de Pamola. Je ne sais pas pourquoi ce livre se termine de cette façon : Pamola  a-elle bien reçu ces lettres ? L’auteur essaye sûrement de nous dire qu’il faut aimer la famille.

Si je rencontrais l’auteur, je lui demanderais pourquoi elle n’a pas choisi un pays précis pour situer  l’histoire.

  

Bastian, 4A, octobre 2013 

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                                                                                    Jeudi 4 février 2016, à Plaintel

 

                Chère auteure,

 

             Je vous écris aujourd’hui pour vous donner mes impressions à propos de l’histoire que vous avez écrite.

                Vos personnages étaient très faciles à comprendre et l’on se met facilement dans leur peau. J’ai apprécié tous les personnages de l’histoire mais plus particulièrement : Mélina, Lélia et Pablo. J’ai beaucoup aimé le courage et la détermination du personnage principal de votre histoire, Mélina, qui n’a pas baissé les bras et a fini par retrouver sa petite fille. Il y avait également Lélia qui a beaucoup aidé  Paloma dans la recherche de sa petite fille et lui a transmis sa force et son espoir dans sa quête et le mari de Mélina qui a été le premier à croire qu’ils pourraient retrouver leur petite fille.

                J’aurais, par contre, préféré une autre fin, plus joyeuse. Votre histoire a une fin tragique, puisque Paloma meurt. J’aurais aimé la voir heureuse plus longtemps aux côtés de sa petite fille, Nina, dont elle venait juste de se rapprocher et d’acquérir la confiance et de son mari, Pablo, avec qui elle avait traversé toutes les épreuves : de la guerre à l’enlèvement de leur fille et de leur petite fille. J’aurais aussi préféré que Paloma donne quelques signes de vie, et réapparaisse après sa disparition pour qu’elle puisse revoir sa fille et continuer la vie qu’elle avait avec elle avant qu’elles ne soient séparées.

               J’ai beaucoup aimé votre style d’écriture. L’histoire était très facile à lire et à comprendre, le vocabulaire était très accessible car vous n’employiez pas de mots trop compliqués. L’histoire était de la bonne longueur : ni trop longue ni trop courte. J’ai tout de suite aimé le sujet du livre qui parle de la vie d’une famille et qui pourrait très bien être une histoire vraie, et le fait que l’histoire se passait après une guerre violente rendait l’histoire encore plus réaliste. C’était un livre très agréable à lire. Le moment que j’ai préféré c’est l’épilogue pendant lequel la petite fille de Mélina écrit à son tour à sa mère après la mort de sa grand-mère.

               Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire cette lettre qui contient mes impressions sur votre histoire, mes plus sincères salutations.

                                                                                                                      

                                                                                                                       Evaelle.

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Dans un pays soumis à la dictature.                                

        

         Chère Paloma,

         Ma tendre fille, toi qui es partie si tôt en laissant ta fille seule avec son père.

       Si tu me voyais Paloma…Depuis quatre ans, je me suis laissé vaincre. Par le temps passé à t’attendre, par l’espoir sans cesse déçu, par la tristesse et le découragement. Au début, je ne voulais pas croire à ta « disparition ». Je pensais : « Ils l’ont enlevée, interrogée, mais comme elle refuse de parler, ils la gardent en prison ».     

        Ne t’en fais pas ma fille, ton mari et moi-même sommes en train de nous battre contre la justice pour récupérer ta petite Nina adorée.

         Trois semaines ! Trois semaines et ce soir le verdict attendu. Nina nous est « rendue » !

         Je suis tellement fière de t’annoncer cette nouvelle ! Ma fille, ma Paloma, ton enfant est sauvée. Elle grandira parmi les siens et dans la vérité…

          Ma chérie je te remercie pour ta compréhension.

                                                         Maman. 

  1. Le passage qui m’a déçu est le moment où Nina ne parle pas directement à sa grand-mère car celle-ci s’est battue pour elle mais  sa petite- fille ne lui parle pas.
  2. Non je n’ai pas été dérouté par l’intrigue. La fin que j’aurais voulu lire est que Paloma, sa fille revienne dans la famille.
  3. Je trouve que : La mère est triste. Sa petite fille est perdue moralement,                                           elle est désemparée et calme.   
  4. Je me suis un petit peu identifié à la grand-mère car j’aime bien voyager et faire des dessins comme elle.

 

  1. Non je n’aime pas le style de l’auteur car je préfère le roman policier qu’épistolaire. Le livre très souvent répétitif et le vocabulaire est parfois complexe tel « propice aux confidences ».

Pierre-Anne, 4A, 21 février 2015

 

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 20:34

paroles-de-poilus-lettres-et-carnets-du-front-1914-1918-jea.gifIndications bibliographiques

éditeurs : Jean Pierre Guéno et Yves Laplume                               

Titre : Paroles de Poilus 

Edition : 1998, la Fleche, Librio      

Genre  recueil de lettres de Poilus

Thème principal :  Lettres de Poilus de la grande guerre

Résumé :  Ils avaient entre dix-sept et vingt-cinq ans et partaient pour la guerre en devenant  artilleurs, fantassins... Beaucoup d'entre eux moururent du tétanos, de balles transperçant leurs corps ou bien d'éclats d'obus. Ils envoyèrent des lettres à leurs proches pour expliquer la vie à la guerre, et donner de leurs nouvelles. C'est grâce à ces lettres que le livre est sorti.

Choix d’ un  passage

" Je crois n'avoir jamais été aussi sale. Ce n'est pas ici une boue liquide,  comme dans L'Argone. C'est une boue de glaise épaisse et collante dont il est presque impossible de se débarrasser, les hommes se brossent avec des étrilles [...] par ces temps de pluie, les terres des tranchées, bouleversées  par les obus."(p.61).

Il montre bien l'esprit de la guerre.

Mon jugement

Ce livre est bien car il nous explique la guerre tout en nous donnant les détails. Les lettres sont écrites par les poilus dans les tranchées. Nous pouvons voir leurs niveaux de français.

Je le conseille.

Thomas M. 4 A, 9 octobre 2012


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Paroles de Poilus est un livre où sont rassemblées différentes lettres envoyées à leur famille par des soldats pendant la guerre 1914-1918.
C'est un livre qui est facile à lire une fois qu'on est bien concentré. On y rencontre parfois beaucoup de violence mais aussi beaucoup d'amour.
J'ai beaucoup aimé le lire car il est très intéressant, on peut presque se sentir dans la guerre. Je le recommande mais âmes sensibles s'abstenir.

extrait (fin de la lettre du 22 février 1915, de Maurice à Marie)
 

Ne crois-tu pas chère Marie que tous ces morts quels qu'ils soient doivent aller droit au ciel après de semblables actes d'héroïsme et ne crois-tu pas odieux, honteux, scandaleux que Messieurs les Députés à la chambre veuillent refuser ou même discuter l'attribution d'une " croix de guerre " à ces hommes, tous des héros, sous prétexte qu'il faut qu'ils soient cités à l'ordre de l'armée... Pour eux l'ordre du jour de la Division n'est pas suffisant. " Oh! injustice et ingratitude humaines " Tandis que vous vous promenez dans les rues ou les lieux de plaisir de Paris tandis que mollement assis dans un bon fauteuil de velours, au coin d'un bon feu, à l'abri de la pluie et scandalisés si un grain de poussière ou une goutte d'eau viennent ternir l'éclat de vos bottines, vous discutez pour savoir si l'absinthe est un poison ou si le mot " bar " est mieux que " débit de boissons " ou " établissement " tandis que loin du danger vous vous demandez d'un air fâché et dédaigneux : " Qu'est-ce qu'ils font donc? Pourquoi n'avancent-ils pas ? Si j'étais au feu je ferais cela.. " Pendant ce temps Messieurs les Députés, vos concitoyens fiançais, vos frères, les fantassins dont le nom seul évoque on ne sait pourquoi, le mépris le plus grand, les soldats en général sont en train de recommander leur âme à Dieu avant d'accomplir "dans l'ombre" sans rien attendre de la postérité le plus grand des sacrifices, le sacrifice de leur vie. Et c'est vous qui êtes si prompts à vous décerner mutuellement des décorations plus ou moins méritées par quelque beau discours ou quelque puissant appui, c'est vous dis-je qui refusez d 'accorder à nos soldats la petite " croix de guerre " si vaillamment méritée; bien petit dédommagement, en vérité pour une jambe ou un bras de moins, qu'un petit morceau de métal suspendu à un ruban quelconque, mais ce sera pourtant tout ce qui restera dans quelques années d'ici pour rappeler la conduite sublime de ces malheureux estropiés que le monde regardera d'un œil dédaigneux.
De plus c'est si simple et ça ferait tant de plaisir à ces braves, ça stimulerait tant le courage des autres. Certes, ce n est pas pour ça qu'ils se battraient; mais ce serait tout de même une juste récompense.
Alors que nos ennemis distribuent à tort et à travers des croix de fer, de cuivre ou de bronze, nous nous montrerions si parcimonieux. Excuse mon bavardage, ma chère Marie, mais je suis écœuré de toutes ces discussions à la Chambre.
Et que penser (tant pis si la censure arrête ma lettre), je ne cite d'ailleurs pas de noms, que penser de certains chefs qui lancent des hommes sur un obstacle insurmontable, les vouant ainsi à une mort presque certaine et qui semblent jouer avec eux, comme on joue aux échecs, avec comme enjeu de la patrie s'ils gagnent, un galon de plus.
Ne te scandalise pas, ma chère Marie, je t'écris encore sous le coup de l'émotion d'hier et de cette nuit et bien que je n ai pas du tout pris part à cette lutte, j'ai été très touché ainsi que d'ailleurs tous les officiers même supérieurs qui sont ici; l'un d'eux ce matin en pleurait de rage et de pitié.
Ne crois pas d'ailleurs que mon moral soit atteint le moins du monde, il est excellent.

Maurice

 

Mélanie, 3D, 11 mars 2009

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Mon personnage préféré est un soldat qui a reçu une balle dans l'épaule, elle a traversé tout son corps et est venue se loger dans son pied  (page 24) . Vu la douleur je ne sais pas ce que j’aurais fait à sa place.

 

L’auteur continue le recueil les lettres de nouveaux personnages  (p13 et 14,  il y a deux lettres de Maurice Marechal). L'auteur a bien disposé les lettres  pour donner envie de continuer à lire. Il a disposé les lettres comme il faut pour faire poursuivre la lecture. L’élément le plus important à retenir est que la guerre est très dure et que les soldats, s’ils n’étaient pas tués, ils étaient  sûrs d’être blessés. Le livre montre la cruauté de la guerre et démontre comment les soldats ont pu souffrir. Si je rencontrais l'auteur, j'aimerais lui demander pourquoi il n’a pas classé toutes les lettres d’un soldat à sa famille ou à sa femme en chapitres ?

 

Il n’y a pas beaucoup d’humour dans ce livre mais parfois les soldats sont blessés très gravement mais ils montrent qu’ils sont plus inquiétés du sort des autres que de leur propre sort. Le style de l’écriture change car ces lettres émanent de plusieurs personnes.

Paul 4A Octobre 2013

 


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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 18:46

lA-TOUR-DU-SILENCE.jpgINDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

Auteur : Christine Féret-Fleury

Titre : La Tour du silence

Edition : date : 2003 - éditeur : Flammarion - collection : Castor Poche.

GENRE : roman historique

THEME PRINCIPAL : la vie d'une jeune protestante emprisonnée à cause de sa religion

RESUME : Madeleine, une jeune fille de quinze ans, est emprisonnée dans une tour avec d'autres femmes parce qu'elles sont protestantes. Leurs gardiens proposent à Madeleine la liberté si elle se convertit à la religion catholique, mais elle refuse de renoncer à ses croyances. Elle envoie des lettres à sa soeur Sarah, où elle relate sa vie en prison. Un jour, les geôliers permettent aux femmes de se promener dans le jardin, et c'est alors que Madeleine rencontre un jeune homme qui lui fait tourner la tête. Chaque fois qu'elle déambule dans les allées du jardin, elle espère le revoir. Puis Elisabeth, l'une des prisonnières de la Tour avec qui elle s'est liée d'amitié, se convertit à la religion catholique et est ainsi libérée, délaissant ses compagnes et ses croyances.

PASSAGE REMARQUABLE

"Madame la Major est montée jusqu'ici pour remercier son ouvrière. Elle a pris mon amie à part et l'a entretenue longuement. [...] Elisabeth, debout, baissait la tête. Madame, assise sur une escabelle, tenait ses deux mains emprisonnées dans les siennes ; elle parlait bas, avec un accent de persuasion contenue.

- Ma chère petite, réfléchissez, je vous en conjure, ai-je entendu. Vous n'ignorez pas que j'ai le pouvoir de..." (page 44)

 C'est significatif pour le livre car à cause de Madame la Major, Elisabeth va se convertir à la religion catholique.

 JUGEMENT CRITIQUE PERSONNEL

Je n'ai pas aimé ce livre car je l'ai trouvé ennuyeux. Le fait qu'une jeune fille soit emprisonnée à cause de sa religion ne m'a pas particulièrement marquée. De façon générale, je n'aime pas les romans historiques, je préfère les romans fantastiques, d'aventure et de magie. Je conseille ce livre aux amateurs de romans historiques.

Emma L, 4C, octobre 2012

************************************************************************************************************

Quentin                      

St Brandan 22800

02-**-74-**-54                                                                            3 février 2016 à St Brandan

Quentin@gmail.com                                                          

                                                                                                           

                                                                                               Christine Féret-Fleury

                                                                                                Auteure de La Tour du silence    

                                                                                               St Martin        

Objet : votre roman La Tour du silence   

 

            Chère auteure de La Tour du silence,

            Je vous écris cette lettre pour vous parler de votre livre qui m’a plutôt plu. Le personnage qui m’a le plus touché est Marie car cette femme veille au confort et au bien-être des autres femmes emprisonnées avec elle. Marie est fatiguée car elle n’a jamais une minute pour elle, toujours pour les autres. J’aurais aimé que les prisonnières soient libérées à la fin.

            Le style est un petit peu complexe, le livre est quand même agréable à lire mais il y a des moments où le vocabulaire est un peu trop dur à comprendre comme par exemple « huguenots » (p6 L17)). Je n’ai  pas pu m’identifier aux personnages car vous ne dites pas ce qu’ils font comme métier, on pouvait lire leurs prénoms mais on ne savait pas de qui vous parliez c’était très dur sauf pour quelques unes d’entre elles.

 Je me pose d’ailleurs quelques questions sur le livre La Tour du silence : Pourquoi sont elles emprisonnées dans une tour et non pas autre part ? Pourquoi n’ont-elles pas le droit de pratiquer leur religion à cette époque ?

Si vous acceptiez de m’éclairer sur ces questions, ce serait pour moi un très grand plaisir de vous lire.

            Veuillez agréer, chère auteure,  mes salutations distinguées.

                                                                                                              Quentin élève de 4ème                                       

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 17:06

Ce roman traduit de l'américain est signé de John Seinbeck (prix Nobel en 1962). Il a été écrit en 1939 et l'histoire a pour toile de fond la grande grise de 1929 aux Etats-Unis.les-Raisins.jpg

Tom Joad rentre au pays après quatre ans d'absence passés dans la prison Mac-Alester pour un homicide en situation de légitime défense. En route, il rencontre l'ancien pasteur, Casy, qui l'a autrefois baptisé et qui désormais a cessé de remplir la fonction de pasteur et ne sait plus où il en est..., il rencontre aussi une tortue qu'il tente de capturer et emporter pour offrir à ses frères et soeurs mais elle s'échappe à plusieurs reprises et manifestement, elle sait où elle va.

Quand avec le pasteur il arrive sur les terres de sa famille, il n'en revient pas, il n'y a plus personne, la maison est délabrée et branlante, la cour a disparu sous les cultures de coton, le puits est sec. Pire : il n'y a même plus de voisins. Surgit d'on ne sait où, un ancien voisin qui vit seul sur ces terres, se nourrisant de braconage et dormant dans une caverne. Celui-ci leur raconte comment les métayers ont été chassés de leurs terres et pourquoi ils sont partis. Casy et Tom reprennent la route, en quête de la famille Joad

Alternant avec les chapitres consacrés à la progression de Tom Joad, des chapitres s'intercalent pour nous faire découvrir le désarroi des familles confrontées à la sécheresse, les pérégrinations de la tortue, la dévastation de la campagne par les tracteurs qui remplacent les paysans, les turpitudes du marchand d'automobiles d'occasion, ...

C'est 1929 aux USA, c'est aussi l'écho du présent, ça fait froid dans le dos...

Voici un extrait du chapitre V particulièrement touchant :

"Certains représentants étaient compatissants parce qu’ils s’en voulaient de ce qu’ils allaient faire, d’autres étaient furieux parce qu’ils n’aimaient pas être cruels, et d’autres étaient durs parce qu’il y avait longtemps qu’ils avaient compris qu’on ne peut être propriétaire sans être dur. Et tous étaient pris dans quelque chose qui les dépassait. Il y en avait qui haïssaient les mathématiques qui les poussaient à agir ainsi; certains avaient peur, et d’autres vénéraient les mathématiques qui leur offraient un refuge contre leurs pensées et leurs sentiments. Si c’était une banque ou une compagnie foncière qui possédait la terre, le représentant disait : « La Banque ou la Compagnie… a besoin… veut… insiste… exige… comme si la Banque ou la Compagnie étaient des monstres doués de pensée et de sentiment qui les avaient eux-mêmes subjugués. Ceux là défendaient de prendre des responsabilités pour les banques et les compagnies parce qu’ils étaient des hommes et des esclaves, tandis que les banques étaient à la fois des machines et des maîtres. Il y avait des agents qui ressentaient quelque fierté d’être esclaves de maîtres si froids et si puissants. […]Et le représentant expliquait comment travaillait, comment pensait le monstre qui était plus puissant qu’eux-mêmes. Un homme peut garder sa terre tant qu’il a de quoi manger et payer ses impôts; c’est une chose qu’il peut faire.

Oui, il peut le faire jusqu’au jour où sa récolte lui fait défaut, alors il lui faut emprunter de l’argent à la banque.

Bien sûr… seulement, vous comprenez, une banque ou une compagnie ne peut pas faire ça, parce que ce ne sont pas des créatures qui respirent l’air, qui mangent la viande. Elles respirent les bénéfices; elles mangent l’intérêt de l’argent. Si elles n’en ont pas, elles meurent, tout comme vous mourriez sans air, sans viande.

C’est triste mais c’est comme ça. On n’y peut rien."

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 11:19

Octave Mirbeau est l'auteur du Journal d'une femme de chambre et pourtant le film qui en est tiré, avec Jeanne Moreau comme inoubliable héroïne, est bien plus célèbre que le livre et que son auteur. A travers ce livre, j'ai donc découvert, l'auteur et son écriture. Même si selon la 4e de couverture, Mirbeau fut "salué par les plus grands, de TolstoÏ à Apollinaire, en passant par Zola", les quatre nouvelles qui composent ce recueil ne m'ont pas vraiment convaincue :

memoire.jpg

 

"Mémoire pour un avocat" est la plus longue des quatre nouvelles (une cinquantaine de pages), elle se présente comme un "mémoire" envoyé par le narrateur à son avocat afin de l'aider à plaider sa cause dans son divorce. Ce qu'il reproche à son épouse, ce n'est pas une infidélité. En réalité, "sa conduite fut toujours parfaite". Ce qu'il lui reproche c'est au fond d'avoir cessé du jour au lendemain, dès leur mariage, de correspondre  à son idéal féminin de la femme semblable à lui-même en tous points par ses goûts, ses habitudes : "nous aimions les mêmes poètes, les mêmes paysages, la même musique, les mêmes pauvres". Dès leur départ en voyage de noces, Jeanne est devenue insensible, froide, dominatrice, calculatrice, avare et lui-même, a toujours été incapable de lui résister, "car j'abdiquai, tout de suite entre les mains de ma femme", dit-il. Plusieurs mois de fiançailles ne lui avaient pas laissé imaginer le calvaire que serait pour lui une vie conjugale avec Jeanne, il n'avait vu alors que sa beauté et la femme idéale dont il projetait l'image en elle.

Dans "Clothilde et moi" le narrateur est encore le protagoniste principal. Pour profiter de trois mois en tête à tête avec Clothilde, la femme qu'il aime en cachette à Paris dans une relation adultère, il loue une "belle villa" sur la côte anglaise. Clothilde et lui attendent avec enthousiasme ces mois de liberté où ils seraient parfaitement libres de s'aimer. Pourtant, le moment venu, Clothilde arrive avec deux semaines de retard et "trente-trois grosses malles". Elle passe alors tout son temps à installer ses nombreuses toilettes dans la villa qu'elle envahit et qu'elle trouve trop petite et incommode, tant et si bien qu'elle finit par demander à celui qui n'a d'yeux que pour elle de sortir car elle manque de place. 

Dans "Le Pont", le narrateur vient d'épouser "une petite femme rose et blonde, très singulière, vive et charmante petite bestiole qui sautait, de-ci, de-là comme un chevrau dans la luzerne, et babillait, comme un oiseau dans les bois au printemps." Laure était sa "sixième épouse": des cinq autres deux étaient mortes on ne sait pourquoi, trois l'avaient quitté, on ne sait pourquoi. A la fin d'une promenade, Laure propose de prendre un raccourcis et de descendre vers la rivière pour regagner leur maison sur l'autre rive. Le narrateur a beau lui dire que c'est impossible car il n'y a pas de pont, elle s'entête et quand arrivée à la rivière, elle doit se rendre à l'évidence, elle rebrousse chemin, épuisée et fachée, irrémédiablement fachée. "Mon Dieu ! [pense le narrateur, ...], encore une qui m'échappe... Et Pourquoi ? ... Et que se passe-t-il en elle? [...] Déjà Clémence m'avait quitté, parce qu'un soir, en sortant du bal, il avait plu et que sa toilette fut perdue..."

"Veuve" est la dernière nouvelle du recueil : le narrateur est l'ami d'un couple très uni, Lucien et Lucienne. Un jour, il reçoit une lettre de Lucienne qui lui dit "Lucien est mort. Venez tout de suite." Il se précipite, persuadé qu'il y a une erreur, que c'est impossible, il trouve Lucienne en pleurs, Lucien est bien mort. Lucienne est éplorée, si éplorée, qu'elle... tombe dans ses bras.

Ces quatre nouvelles me paraissent finalement très datées : les narrateurs, sans doute très proches de l'auteur, semblent tous souffrir d'une méconnaissance des femmes ce qui les mène tous à la désillusion. Certains sans doute pourraient les taxer de misogynie mais cela me paraît excessif car ces narrateurs sont des êtres falots, sans caractère, prisonniers de leurs a priori. Quant à l'écriture, elle est très dépouillée mais manque un peu de relief à mon goût.

Publié dans la nouvelle collection étonnantiss!me de Flammarion, ce recueil est conçu pour la lecture cursive en 1e.  Il est en effet très facile à lire en lecture cursive.

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 19:05

Cette anthologie regroupe trois nouvelles écrites par trois des plus célèbres auteurs de récits du XIXe siècle. Ces trois nouvelles ont aussi pour points communs d'aborder le sujet scandaleuTROIS-CHRONIQUES-SCANDALEUSES.jpgx du parricide, présenté comme cause ou comme effet d'une vie dissolue que les auteurs rapprochent de celle de Dom Juan, Balzac et Stendhal faisant expressément référence au Don Juan de Molière.

Toutefois, dans L'Élixir de longue vie, Balzac aborde le sujet sous l'angle du récit fantastique et son Don Juan Belvidéro aidé du fameux élixir qui a le pouvoir de rendre la vie à qui l'a perdue, conduit l'histoire jusqu'à l'horreur, de "l'atroce pour jeune fille", disait Balzac. 

Stendhal quant à lui relate dans Les Censi un fait divers daté de 1599 qui s'est déroulé en Italie sous le Pape Clément VIII. Un avatar de Don Juan, l'exécrable François Censi est victime duBeatriceCenciHead.jpg parricide fomenté par ses fils, par sa seconde épouse Lucrèce et par sa fille Beatrix. Ceux-ci seront durement sanctionnés non pour ce parricide qui relève de la légitime défense mais plutôt en raison d'un concours de circonstances qui a rendu leur crime odieux. Comme l'explique l'auteur dans la préface, le contexte influence considérablement le jugement.

Enfin Maupassant raconte dans Un parricide une histoire réaliste dans laquelle le fils illégitime d'un couple de bourgeois retrouve ses parents qui viennent de se marier après le récent veuvage de l'épouse. Cet homme et cette femme avaient abandonné leur enfant conçu dans des relations   extraconjugales. Au moment où il retrouve ses parents, ceux-ci le renient à nouveau aussi le jeune menuisier du village voisin, Gorges Louis dit Le Bourgeois  les assassine puis vient devant la cour de justice raconter son histoire pour plaider sa cause.

Déçue par le caractère insoutenable presque jusque burlesque de la nouvelle de Balzac dont j'ai pourtant admiré le talent non seulement dans Le Père Goriot ou dans Illusions Perdues mais aussi La Peau de chagrin, j'ai  bien aimé le récit de Stendhal et sa préface. Quant à   Maupassant, il est passé maître dans ce genre de récit et celui-ci ne le dément pas.

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 14:54

J-AI-SOIF-d-INNOCENCE.jpgRomain Gary alias Roman Kacew alias Émile Ajar est sans doute plus connu pour son autobiographie,  La Promesse de l'Aube, et pour son roman, La Vie devant soi que pour ses nouvelles. Les six nouvelles présentées dans le recueil J'ai soif d'innocence dans la collection "Les contemporains classiques de demain" chez Larousse sont tirées du recueil Les Oiseaux vont mourir au Pérou, publié par Romain Gary en 1975 avec 15 nouvelles.

L'édition Larousse est une édition scolaire dans laquelle un appareillage scolaire très conséquent s'ajoute aux textes. On peut s'en servir ou l'oublier et se laisser porter par la lecture cursive. Les six nouvelles ont toutes un atout non négligeable : elles sont très courtes, de 130 à 500 lignes et réservent toutes une surprise en guise de chute. Elles sont aussi emplies des valeurs humanistes chères à l'auteur et teintées de son ironie.

"J'ai soif d'innocence" présente la quête d'innocence d'un narrateur fatigué des "fausses valeurs" de la civilisation, ses rêves semblent se réaliser sur cette île du Pacifique où il s'installe, avec la bienveillance d'une veille femme,Taratonga, pour commencer un nouvelle vie...

"Un humaniste" nous transporte à Munich, au moment où Hitler accède au pouvoir. Karl Loewy, un fabricant de jouets, jovial, bon vivant et doté d'une inébranlable confiance en la nature humaine, finit par se résoudre à se réfugier dans sa cave en attendant "la bonne saison". Ses domestiques se chargent d'apporter à leur patron nourriture, vin, nouvelles du dehors. Au début, il reçoit même les journaux et écoute la radio mais comme les nouvelles restent désespéreantes, il finit par y renoncer, ...

"Le faux" est une nouvelle qui se déroule dans le milieu huppé des marchands d'art qui achètent des Van Gogh et des Rembrandt. S... a acquis dans ce milieu la réputation d'un expert incontesté aussi lorsqu'il déclare que le Van Gogh acheté par Beretta est un faux, Beretta est furieux et menace S... : "Vous verrez que l'on apprend dans les rues de Naples des coups aussi foireux que dans celle de Smyrne" siffle-t-il avant de s'en aller.... 

"Citoyen pigeon" se passe à Moscou en 1932. Le narrateur et son associé Rakussen viennent de "subir à la Bourse de New-York des pertes désastreuses", ils quittent Wall Street pour l'URSS en quête de "valeurs nouvelles"...

"Tout va bien sur le Kilimandjaro" présente l'histoire de l'énigmatique et fabuleux Albert Mézigue. Ses concitoyens de Touchehagues, sur la route d'Aix, ont ouvert une salle de la mairie en guise de musée pour exposer "plus de mille cartes postales envoyées de tous les coins du monde" par cet "illustre pionnier de la géographie et conquérant des terres vierges" mais qui était réellement Albert Mézigue et pourquoi envoyait-il ainsi des cartes à tous ses concitoyens, sans même oublier son rival en amour ?

"Je parle de l'héroïsme" est l'histoire du narrateur, conférencier littéraire, invité à l'Institut français d'Haïti pour faire une conférence sur un sujet de son choix. Sans hésiter, il choisit l'héroïsme. Il réussit une brillante prestation devant un public de choix mais il est frappé par l'attention particulière d'une personne au premier rang. Lorsqu'il quitte l'estrade à la fin de son discours, cette personne vient vers lui, c'est le docteur Bonbon, il est chargé de transmettre au narrateur une demande particulière de ses lecteurs...

Ces nouvelles sont à la fois modernes, variées, imprévisibles, elles illustrent parfaitement le genre de la nouvelle à chute et peuvent constituer de jolis tremplins vers l'écriture.

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 08:11

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Q1: Victor Hugo:

1. Atlantide

2. Notre-Dame de Paris

3. La mer rouge


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