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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 13:06
Auteur et illustrateur : Yvan Pommaux
Titre : Avant la télé
Genre : album documentaire

En 1953, la guerre est finie.
Un petit garçon appelé Alain, âgé de huit ans, allait à l'école à pied et écrivait à la plume. Son professeur fumait en classe.


Ses amis et lui jouaient dans la rue puisque à cette époque personne n'avait de voiture, à part les gens riches. Les premiers téléviseurs sont apparus en noir et blanc mais on en trouvait rarement dans les familles. On en trouvait plutôt dans les cafés et autres lieux publics. 

À cette époque, les supermarchés n'existaient pas, ni les ordinateurs.
Puis, cinquante ans plus tard, Alain (alias Yvan Pommaux) est devenu grand-père. Il raconte à ses petits enfants ces fantastiques années qu'il illustre en couleurs.


J'ai beaucoup aimé ce livre : il raconte beaucoup de choses sur le passé des années 50, juste avant les progrès qui nous sont familiers aujourd'hui.
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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 18:47

On peut en voir quelques pages ici :
 http://webcast-litteraire.sncf.com/pageflip.php?xmlfile=0901_le_photographe.xml

Une fois n'est pas coutume, c'est d'une bande dessinée que je m'apprête à parler. Certes, vous avez déjà noté le paradoxe : une BD intitulée Le Photographe, voilà un étrange mariage entre sixième et neuvième art !  Plus encore, le Photographe se décline en trois tomes comme s'il était un roman fleuve et pourtant il ne raconte JAMAIS de fiction !


Cette trilogie, comment la résumer ? Peut-être vaut-il mieux tenter un abécédaire :

A : Afghanistan, 1986
B : Brun, ocre, jaune : les couleurs de la plupart des dessins, un peu de rouge aussi.
C : Caravanes de transport d'armes entre Pakistan et Afghanistan
D : Dessin, il raconte le ressenti, le subjectif quand les photos montrent le réel
E : Emmanuel Guibert est le créateur des dessins dans cette BD
F : Facile à lire, ce reportage autobiographique est simplement chronologique.
G : La guerre qui oppose les Soviétiques aux Moudjahidin en 1986
H : hôpital de Palandara, construit pour les interventions de MSF
I :  interventions chirugicales réalisées par MSF dans des conditions très précaires.
J : Juillet 1986, départ du photographe pour sa mission en Afghanistan
K : Kandinissa, fillette de 10 ans morte après six mois de souffrance,victime d'un éclat d'obus
L : Lefèvre Didier, c'est le photographe dont on suit la trace dans sa mission en Afghanistan, il est décédé en 2007.
M : Médecins sans frontières, le photographe accompagne une équipe de MSF en Afghanistan.
N : Noirs et blancs, c'est ce qui caractérise toutes les photos présentes dans les trois livres
O : Off, la voix du narrateur qui se confond avec celle du photographe Didier Lefèvre.
P : Précaire, l'adjectif qui qualifie le mieux la situation des envoyés de MSF
Q : quinquonce, c'est ainsi que l'on transporte en camions les chevaux jusqu'aux montagnes. Plusieurs mouraient durant le voyage.
R : reportage, c'est le mot qui pourrait définir le genre de ces livres.
S : Silence : il y des pages de photos sans un mot.
T : traquer, c'est ce que font les hélicoptères russes, ils traquent les gens qui passent la frontière.
U : URSS ou Union Soviétique que combattaient en Afghanistan les Moudjahidin.
V : véreux, le policier pakistanais qui séquestre le photographe à la frontière.
W : Wakil, le député qui dirigeait une des vallées les plus pauves d'Aghanistan
X : xénophobie, c'est ce qui guette le photographe lorsque, traversant seul les montagnes pour retourner au Pakistan, il se sent en danger permanent.
Y : Yeh ! Yeh ! crient les Afghans pour obliger les ânes à avancer sur le col caillouteux.
Z : Zendabochi : Reste en vie (formule de politesse afghane)

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 12:49
Titre: Ma mère est impossible (Crummy Mummy and Me)
Auteur: Anne Fine
Traductrice (d'anglais en français) : Elisabeth Motsch 
Collection: Neuf
Editeur : L'école des loisirs


J'ai bien aimé ce livre car cela parle d'une petite fille, Minna, qui doit tout penser chez elle. Etre la seule responsable dans sa famille n'est
pas facile tous les jours, mais elle peut compter sur sa mamie qui vient le soir.
Une dispute va se déclencher entre la mamie de Minna et la mère de Minna car sa mère n'est pas une mère comme les autres, elle a un style vestimentaire plutôt "déjanté" avec des cheveux bleus, des bikinis avec des paillettes, des grosses bottes argentées..., elle ne pense qu' à s'amuser avec son petit ami Harold Pollard surnommé par Minna "Pourri de Malheur" (Minna l'aime bien malgré ce surnom). La mamie lui demande d'enlever ses cheveux bleus...  mais elles finissent par se réconcilier.
Minna possède également une petite sœur qu'ils surnomment Tétine Nicotine.
Tous cela ne veut pas dire que Minna n'aime pas sa mère même si quelque fois elle est vraiment impossible.

Anne Fine est l'auteur du très célèbre Madame Doubfire adapté au cinéma en 1993.
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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 21:17
Titre : les malheurs de Sophie
Editeur : folio junior
Auteur : la comtesse de Ségur (née en Russie sous le nom de Sophie Rostopchine)


Remplacer du sucre par de la craie, couper ses sourcils ou laisser fondre sa poupée. Sophie est une petite fille dotée d’une imagination débordante pour faire des bêtises. Elle a un cousin qui s’appelle Paul et deux amies qui se nomment Camille et Madeleine mais comparés à Sophie, ils sont gentils, bien élevés et ils ne font pas autant de bêtises qu’elle.





Mon avis : ce livre est très bien et marrant, vous y découvrirez l' univers fantastique et plein de fantaisie de Sophie. Je vous invite à le lire. Moi, je l’ai adoré, j’espère que vous en ferez autant.
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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 17:21
                   Lanfeust de Troy, tome 2 : Thanos L'incongru

Scénariste :ARLESTON
Dessinateur :TARQUIN
Coloriste :GUTH


J'ai déjà présenté le tome 1 dans cet article sur ce blog

Lanfeust
et ses compagnons arrivèrent à Eckmül. Ils rencontrèrent les trois érudits du conservatoire et Lanfeust montra son pouvoir mais ils n'étaient pas très rassurés car Thanos, le dernier qu'ils avaient vu avec le pouvoir absolu était devenu un brigand. Alors ils décidèrent que Lanfeust devait rester au conservatoire pour qu'il contrôle son pouvoir et ne devienne pas comme Thanos ...
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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 18:57
Martin, jeune polonais juif, vit au ghetto de Varsovie avec sa famille durant la Seconde Guerre Mondiale. Il trafique et passe le mur de Varsovie du côté aryen pour que sa famille ne manque de rien et mange à sa faim . Il réussit plusieurs fois à se sortir de situations délicates en s'enfuyant .
Mais il se fait arrêter avec sa famille et est déporté à Tréblinka. Sa mère et ses frères sont immédiatement gazés . Martin, lui,
doit travailler, jeter des cadavres dans des fosses ...

Il réussit à s'échapper en s'enfuyant et en
se cachant sous un camion.

Une fois libre , il ne pense qu'à venger les siens . Il s'engage d'abord dans la résistance puis dans l'armée soviétique : L'Armée Rouge. Puis, il part aux Etats-Unis rejoindre la seule famille qui lui reste : sa grand-mère maternelle. Il rencontre Dina, son grand amour avec qui il a quatre enfants : Nicole , Suzanne , Charles et Richard. Il part ensuite s'installer dans le Sud de la France. C'est par un été de 1970 que sa femme et ses enfants périront dans un incendie .
J'ai trouvé cette autobiographie bouleversante et très touchante.
Je le recommande, avec un paquet de mouchoirs à côté de soi.

EXTRAIT
L'incipit- Chapitre 1 : Je suis né avec la guerre
Je suis né avec la guerre. Les sirènes ont hurlé, les bombardiers passaient au ras
des toits, leur ombre glissait sur la chaussée, dans les rues les gens couraient
prenant leur tête entre les mains. Je suis né avec la guerre : nous dévalons l'escalier vers la cave, les murs tremblent et le plâtre par plaques blanches tombe sur nos cheveux. Ma mère est toute blanche, mes yeux brûlent, des femmes crient. Puis s'établit le silence précédant les klaxons des pompiers et à nouveau les cris des femmes. C'est septembre 1939 : les mois de ma naissance véritable. Des quatorze années qui précèdent ces jours je ne sais presque plus rien. Je ne peux même pas fouiller en moi, je ne veux pas. A quoi bon rappeler ce temps de la douceur ? Nous courions dans les rues derrière les droshkas jusqu'à la place de la Vieille-Ville au coeur de Varsovie. Mon père me prenait par la main et nous allions jusqu'à l'usine. Les machines venaient d'Amérique : il me montrait, gravés dans l'acier, le nom de
la firme et la ville, Manchester, Michigan. Je marchais fièrement près de mon père entre les machines. Mon père passait un bas ou un gant dans sa main. Il me faisait déchiffrer la marque, 7777, notre marque, et nous étions les associés d'une grande usine, nous vendions des bas, et des gants dans toute la Pologne, à l'étranger, et j'avais aussi des parents aux Etats-Unis, une grand-mère qui habitait New York. Parfois, nous allions vers la Vistule en suivant les Allées de Jérusalem jusqu'au
pont Poniatowski. Nous traversions les jardins Krasinski. Des Juifs marchandaient entre eux. Ils me semblaient toujours vêtus des mêmes pardessus noirs, ils étaient pauvres. Mais je ne savais pas ce qu'était la pauvreté. Je ne savais même pas vraiment que nous étions juifs. Nous célébrions les grandes fêtes mais nous avions des catholiques dans notre famille. Nous étions entre les deux religions et mon père, grand, droit, avec sa main forte, me paraissait être à lui seul le début du monde.
Nous rentrions, je traînais dans l'Ogrod Saski, les derniers jardins avant la rue Senatorska. Chez nous. Mon père ouvrait la porte : je me souviens encore d'une odeur douce, des cris de mes deux frères. Ma mère était là et la table mise. C'était avant ma naissance, bien avant, une époque de beau temps qui s'acheva avec l'été 1939. Brusquement, la guerre. Mon père est en uniforme d'officier, il me prend par
les épaules et je me rends compte que je suis presque aussi grand que lui. Nous laissons ma mère et mes deux frères à la maison et nous partons, tous les deux,
vers la gare. Dans les rues tout est déjà différent : des soldats en groupes, des camions, les premières queues devant les magasins. Nous marchons côte à côte
sur la chaussée, épaule contre épaule, il ne me tient plus par la main : je suis un homme. Il m'a crié quelque chose de la fenêtre de son wagon que je n'ai pas
entendu et je me suis retrouvé seul dans la rue. Il me semble que c'est ce jour-là
que nous avons eu le premier bombardement : j'ai regardé les bombardiers
argentés à croix noire qui volaient bas, en formation de trois. - Rentre ici. Un policier polonais hurlait dans ma direction depuis un porche où s'agglutinaient des passants affolés. Je me suis mis à courir dans la rue déserte : il faut que je rentre chez moi,
je n'obéis à personne. Et je voyais mon père qui criait quelque chose depuis son wagon. Il faut que je sois aussi fort que lui. Ma mère m'a poussé dans la cave : le plâtre est tombé, nous étouffions, les femmes criaient et pleuraient. De la fenêtre
nous avons vu, après la fin de l'alerte, les premiers incendies, vers Praga, dans les faubourgs ouvriers.
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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 18:31
Auteur : Celia Rees
Traductrice (d'anglais en français) : Anne-Judith Descombey

Editeur: Le Seuil,
Titre: Vies de sorciéres
Année de publication : 2004

C'est à la lecture du Journal d'une sorcière (roman publié en 2002 par Celia Rees) qu'Agnès Herne, jeune indienne Mohawk, comprend qu'il faut retrouver Mary. Elle a disparu trois siècles plus tôt.

A l'aide de sa tante, au Lac du Miroir , dans la loge de sudation, Agnès n'est plus Agnès, ni Karohisake!! elle s'appelle Mary ,elle est anglaise et fuit pour sauver sa vie...et Mary raconte son histoire !!! C'est l'histoire d'une adolescente fugitive recueillie par Geai et Aigle Blanc...
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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 22:02
Auteur : Franck PAVLOFF

Illustrateur : Jaques FERNANDEZ

Editeur : Syros

Collection : Souris Noire



C'est l'histoire d'un adolescent qui s'appelle Pinguino. Il a une bande de copains que l'on surnomme les "bras cassés" car Pinguino n'a plus qu'un bras.
Un jour Léone qui est une personne âgée, est assassinée à son domicile. Pingu
ino et sa bande soupçonnent un punk qui squatte le quartier depuis peu.

J'ai bien aimé ce livre car c'est un roman policier et qu'il y a un peu de suspense.

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 14:26
Titre : Croisière en meurtre majeur
Auteur : Michel Honaker
Collection : Heure Noire
Editeur : Rageot

C'est l'histoire de Sylvain, un orphelin, qui part en croisière avec sa tante Anselman, sur le paquebot, le Bretagne, en 1891.
Le voyage dure deux semaines et Sylvain fait la rencontre de M.Petrovscky qui, quant à lui, fait ce voyage pour son travail . Un jour, pendant le voyage un homme tombe à la mer. Le jeune Sylvain enquête sur cette affaire en compagnie de M.Petrovsky. Mais Sylvain reçoit de menaces ...

Je n'ai pas trop aimé ce livre car j'ai trouvé l'histoire un peu ennuyante.
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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 19:11
Titre du livre : A l'ouest rien de nouveau
Titre original : Im Westen nichts neues
Auteur : Erich Maria Remarque
Collection: Le livre de poche
( Livre traduit de l'Allemand par Alzir Hella et Olivier Bournac)

Erich Maria Remarque est né en 1898 à Osnabrück. Il a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale d'où il en a écrit un roman publié en 1929. Le livre obtient un énorme succès mondial, il a été tiré à plusieurs millions d'exemplaires et traduit dans une vingtaine de langues.
L'encyclopédie universalis dit à son sujet : "
La notoriété internationale du romancier allemand Erich Paul Remark, sous le pseudonyme d'Erich Maria Remarque, est liée, avant tout, à la publication d'un roman de guerre d'inspiration pacifiste paru en 1929 : À l'Ouest rien de nouveau (Im Westen nichts Neues). D'emblée, ce livre connut un succès foudroyant ; il fut adapté au cinéma par Lewis Milestone en 1930, et provoqua la fureur des milieux nationalistes. Il obtient un tirage qui, aujourd'hui, en cinquante langues, doit avoisiner les vingt millions d'exemplaires. Le titre, qui se veut ironique, reprend la formule rituelle des communiqués d'état-major le plus souvent mensongers sur la situation au front.Fils de relieur, Remarque naît à Osnabrück dans une famille qui compte parmi ses ancêtres de lointains ascendants français. Il entreprend des études à Munich pour devenir instituteur, mais doit y renoncer en raison de son incorporation dans l'armée, à l'âge de dix-huit ans...." Un article Wikipedia précise que ce sont les nazis qui ont prétendu que son vrai nom était Kramer.


J'ai trouvé le livre intéressant mais pas facile à lire. Le vocabulaire employé est assez complexe c'est pour cela que je n'ai pas bien compris tous les mots.

Extrait : "Nous sommes devenus des animaux dangereux, nous ne combattons pas, nous nous défendons contre la destruction. Ce n’est pas contre des humains que nous lançons nos grenades, car à ce moment-là nous ne sentons qu’une chose : c’est que la mort est là qui nous traque, sous ces mains et ces casques. C’est la première fois depuis trois jours que nous pouvons la voir en face : c’est la première fois depuis trois jours que nous pouvons nous défendre contre elle. La fureur qui nous anime est insensée ; nous ne sommes plus couchés, impuissants sur l’échafaud, mais nous pouvons détruire et tuer, pour nous sauver… pour nous sauver et nous venger.

Nous nous dissimulons derrière chaque coin, derrière chaque support de barbelés et, avant de nous retirer un peu plus loin, nous lançons dans les jambes de nos assaillants des paquets d’explosions. Le craquement sec des grenades se répercute puissamment dans nos bras et dans nos jambes ; repliés sur nous-mêmes comme des chats, nous courons, tout inondés par cette vague qui nous porte, qui nous rend cruels, qui fait de nous des bandits de grand chemin, des meurtriers et, si l’on veut, des démons, - cette vague qui multiplie notre force au milieu de l’angoisse, de la fureur et de la soif de vivre, qui cherche à nous sauver et qui même y parvient. Si ton père se présentait là avec ceux d’en face, tu n’hésiterais pas à lui balancer ta grenade en pleine poitrine.

Les tranchées de première ligne sont évacuées. Sont-ce encore des tranchées ? Elles sont criblées de projectiles, anéanties ; il n’y a plus que des débris de tranchée, des trous reliés entre eux par des boyaux, une multitude d’entonnoirs. Mais les pertes de ceux d’en face s’accumulent. Ils ne comptaient pas sur autant de résistance."


Je
n'ai pas terminé ce livre car le thème était quelque chose qu'on avait déjà étudié en classe et le dernier livre que j'ai lu parlait lui aussi de la guerre. J'ai eu le sentiment de réapprendre ce que je savais déjà.
Je conseille ce livre à ceux qui s'intéressent à la Première Guerre mondiale et à la vie durant les combats.
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