Voilà, je l'ai fini : Ce roman d'Atiq Rahimi a été publié en 2002, il est traduit du persan et comme dans Terre et cendres, il a pour contexte l'Afghanistan à l'époque de la domination soviétique. Mille maisons renvoie au labyrinthe dont on ne connaît ici ni l'entrée, ni l'issue : d'emblée, le narrateur s'y trouve perdu, entre réalité terrifiante de l'Afghanistan puis du Pakistan des années 80 et sommeil ou coma, délire, légendes persanes, textes coraniques, brumes artificielles de l'alcool (la vodka afghano-russe) puis du hashish (l'herbe du pauvre au Pakistan), entre vérité et illusion et il entraîne avec lui le lecteur dans les méandres de ce labyrinthe qui tels ceux du tapis dans lequel il voyagera pour fuir la terreur suscitent tantôt la rêverie, tantôt la terreur.
Déjà, le sort des femmes (la mère du narrateur, son hôtesse) est bien illustré, la dimension polémique est déjà là, encore en partie implicite ce qui ne sera plus le cas dans Syngué Sabour, paru en 2008. A nouveau, et c'est ce qui me frappe chez cet auteur, c'est surtout la poésie qui se dégage du récit, les puissantes images dont il frappe l'esprit du lecteur, un jeune homme transformé en vieillard-nourrisson, un tapis qui entrelace en rouge et noir, la nostalgie de la mehmânkhana, de la maison familiale, du foyer et la peur sourde d'un écrasement, d'une violence à peine évoquée et d'autant plus effrayante...
Sur le site de l'éditeur, j'ai retrouvé les premières pages pour donner un aperçu : livre en ligne
NB : L'auteur lui aussi a fui l'Afghanistan en 1984 pour se réfugier au Pakistan, avant de venir en France. Ce livre n'est pas pour autant une autobiographie bien sûr.
Pour lecteurs confimés, à partir du lycée.
Voici un document video tourné à la suite de l'attribution du Goncourt à Atiq Rahimi en 2009. L'accès est protégé par un mot de passe que vous pouvez me demander par commentaire.
Voilà, je n'ai pas résisté longtemps, après la lecture de Syngué Sabour, prix Goncourt 2008, j'ai aussi lu Terre et cendres, du même auteur, Atiq Rahimi.
C'est aussi et encore plus un tout petit livre publié en 2000 mais vraiment bouleversant : un grand-père sur un pont attend, longtemps, longtemps, le passage d'une voiture qui pourra le conduire à son fils. A ses côtés, son petit-fils qui ne comprend pas comment la guerre a pu ôter sa voix à son grand-père comme au vigile, sur le pont et même son bruit au caillou qu'il frappe contre un autre caillou. Et enfin, une voiture passe et emporte le grand-père à travers les étendues désertes vers la mine où travaille son fils et les doutes assaillent le vieil homme : doit-il vraiment lui dire ce qui est arrivé au village ? Comment pourra-t-il donner un coup de couteau dans le cœur de son propre fils? ...
On trouve les premières pages sur le site de l'éditeur ici. Il s'agit cette fois d'un livre écrit en persan afghan puis traduit. (Syngué Sabour a été écrit en français directement). Dans cet extrait d'un entretien, Atiq Rahimi présente ses "sources" :
« Nous sommes en 1981, c'est un matin, j'emprunte depuis deux semaines une piste poussiéreuse qui mène à une mine de charbon dans le nord de l'Afghanistan. Je suis là afin de réaliser un reportage sur la vie ouvrière des mineurs. Avant de prendre la piste de la mine, je suis sur un pont, j'aperçois un vieillard adossé au parapet, le regard perdu. À côté de lui, un petit garçon regarde curieusement les passants et les camions qui traversent le pont. Ces deux regards me clouent sur place. Un sentiment étrange m'envahit... Je vois dans leurs yeux toute la catastrophe d'une guerre. L'égarement d'une génération perdue dans les yeux du vieux. Dans le regard de l'enfant, l'interrogation de l'avenir et du devenir. Je veux les prendre en photo, malheureusement ou pas, l'appareil photo ne fonctionne pas. Ces deux visages restent gravés dans mon esprit. Vingt ans après j'emprunte de nouveau la piste poussiéreuse de la mine...»
Ce roman me rappelle tantôt Intérieur de Maeterlinck, tantôt La petite fille de M Linh de Philippe Claudel et encore Le Message d'Andrée Chédid, mais il ne se confond avec aucun : ce livre est à la fois un émouvant témoignage de l'horreur vécue par l'Afghanistan à l'époque de la domination soviétique et un roman de portée universelle, sublime.
En 2004, l'auteur a fait de ce roman un film que je n'ai pas vu et dont voici l'affiche :
Vraiment Atiq Rahimi mérite bien son prix Goncourt !
Il me reste à finir Les Mille maisons du rêve et de la terreur et j'aurai presque fait à l'envers le parcours d'une oeuvre sans égale. Pour lecteurs confimés, à partir de la 3e ou du lycée.
Mélanie entre en quatrième et aucune de ses amies n'est dans sa classe. Réussira-t-elle à se faire d'autres amies ? Un roman plein d'histoires que j'ai beaucoup apprécié, une héroïne qui ne se trouve pas belle et dont les parents ont des problèmes. Tout le monde peut lire ce livre, il suffit de lire le premier chapitre et on entre dans l'histoire. Il n'y a pas de difficultés de lecture.
Dans ce tome 2, Eragon part pour un long voyagequi va le mener jusqu'aux elfes où il pourra terminer sa formation de dragonnier. Pendant ce temps, Roran, son cousin, organise la défense de Carvahall mais Katrina, sa fiancée, se fait enlever par les Ra’zacs.Il se lance donc à leur poursuite avec tout son village.
J'ai bien aimé ce livre car il correspond bien à la suite du tome 1 et cela donne très envie de lire le tome 3, Brisingr, publié le 20 septembre 2008 aux États-Unis, dont la sortie est prévue le 1er trimestre 2009 en version française.
Titre : Enquête au collège Auteur : Jean-Philippe Arrou-Vignod Illustrateurs : Y Nacimber et S Bloch Editeur : Gallimard Jeunesse Collection Folio Junior
M. Cornue assommé, la salle de sciences naturelles saccagée : qui a fait tout ça ? Rémi ? PP Cul-Vert ? Ils veulent le savoir car tout semble accuser Rémi.
Je n'ai pas aimé ce livre car il n'y a pas de suspense et je trouve qu'il est écrit trop vite, avec trop peu de détails.
C'est l'histoire d'un chat, Gaspart, qui découvre un matin qu'il parle ! Il parle en prose, et aussi en vers ! Mais durant toute l'histoire, il essaye de le cacher à son maitre. Mais son maitre va le surprendre à parler. Il va alors discuter avec lui et lui demander s'il peut faire un livre sur lui. Le chat répond qu'évidemment oui.
J'ai donc bien aimé ce livre : ce qui est étrange c'est que le chat ne veut dire à personne qu'il parle, ça m'a fait rire de voir qu'un chat pouvait parler.
C'est l'histoire d'un jeune enfant de treize ans nommé Esteblan. Il essaye de trouver le roi Antor qui a assassiné les loyaux et courageux Chevaliers du vent. Esteblan, qui est encore très jeune, va vivre de multiples aventures et se trouver petit à petit des amis qui partagent son rêve...
Je vous ai déjà présenté La Croisade de la liberté de Bertrand Solet. Voici un autre roman de Bertrand Solet : Vlad est un jeune tsigane Roumain de quatorze ans. Ses parents se sont fait arrêter et il échoue dans un orphelinat. Un homme se présente à lui et à son ami Markus. Il leur demande si ils veulent partir en France. Tous deux acceptent et prennent le train pour la France. Ils sont intégrés dans un groupe mafieux pour ramasser l'argent des parcmètres. Un ami de la mère de Vlad, Dimitru, arrive lui aussi dans le camp. Il fait semblant de ne pas reconnaître Vlad et il le tabasse car Vlad est accusé de garder de l'argent pour lui-même. Vlad continue ensuite de prendre l'argent des parcmètres dans le périmètre de Dimitru et de son ami, à côté du commissariat. Mais ils se font tous poursuivre et Vlad se souvient à ce moment-là de Ioana, une fille du camp. Vlad reverra-t-il Ioana ? Arrivera-t-il à échapper à ses poursuivants ?
Biographie de BERTRAND SOLET (Source : Wikipedia.fr) 'Bertrand Solet', de son vrai nom 'Bertrand Soletchnik', (1933 à Paris - ) est un auteur de livres pour adolescents. Il a aussi été chef du service de documentation dans une importante société commerciale. Bertrand Solet vient d'une famille d'émigrés russes. Au début de la guerre de 1939-1945, il a suivi ses parents dans le midi, en zone dite libre. Durant cette période, il a attrapé une maladie que l'on connaissait mal à l'époque et que l'on soignait mal : la poliomyélite. C'est durant cette période de maladie qu'il dit avoir dévoré bien des livres des bibliothèques environnantes. Après la guerre, il s'est retrouvé orphelin, élevé et soigné par une tante. Voulant exprimer ses idées, il prépara l'entrée d'une grande école cinématographique, mais l'arrivée en masse du cinéma américain faillit coûter la vie au cinéma français et Bertrand dut changer d'orientation. Après quelques essais dans le journalisme, il entra dans une entreprise de commerce international et devint responsable du service de documentation économique, un travail qui le fit beaucoup voyager. C'est durant cette époque qu'il rencontra sa femme, Monique. Fruits de cette union, trois garçons ont vu le jour (Alain, Patrick et Denis). En leur racontant des histoires les soirs de vacances, il pensa en faire des livres et commença à écrire, une vraie passion ! Ses 7 petits enfants (Cyrille, Lucille, Cynthia, Nicolas, Florine, Mickaël et Elsa) eurent, à leur tour, le plaisir d'écouter ses histoires les soirs de vacances dans le grenier de la maison de campagne. Comme il a toujours pensé que l'histoire peut apporter un éclairage sur la vie actuelle, il a écrit beaucoup de livres historiques. Il aime aussi les romans dits d'actualité qui traitent de sujets qui lui tiennent à cœur comme le racisme, l'immigration, la vie des tsiganes, des recueils de contes traditionnels etc … En comptant les rééditions, il y a plus de 120 livres recensés à la Bibliothèque Nationale, souvent traduits en plusieurs langues, mais d'autres vont encore sortir. Il est membre de la Société des Gens de Lettres, membre de la Maison des Ecrivains, membre de la Charte des Auteurs et Illustrateurs pour la jeunesse.
TITRE : Travaille, Travaillons, Travaillez AUTEUR : Jeanne Benameur - EDITEUR : Hachette jeunesse COLLECTION : Côté Court GENRE : Roman à partir de 10 ans
Présentation de l'éditeur en quatrième de couverture :Rire, lire, parler... Du gaspillage de temps ! Et rien n'est plus précieux que le temps pour réussir dans l'entreprise. Si on n'augmente plus le nombre d'heures que l'on consacre chaque jour au travail, c'est l'enfer du quai des Misères Sans Chiffre ! D'abord seul, le jeune EH part en guerre contre ce système...
Mon bilan de lecture :
Les personnages de ce livre sont désignés par des initiales. Ce sont des enfants qui aiment l'école et ne veulent pas perdre de temps dans leurs études pour aller travailler plus vite dans les usines. Je n'ai pas aimé ce livre car il est trop compliqué à lire. Je ne le conseille pas à lmes camarades.
Titre : "Les enquêtes du Samovar, Tome 4 - Porté disparu" Auteur : Marie Bertherat Editeur : Fleurus Collection : Les Enquetes Du Samovar, numéro 4 genre : roman policier
Présentation de l'éditeur :Les vacances qui débutent s'annoncent plutôt... explosives : Lou, Stan et Constantin, les trois détectives du Samovar, sont sur une nouvelle enquête. Un journaliste a disparu fugue, enlèvement, assassinat ? Les indices sont minces, mais il faut agir vite et tout en finesse, la vie de l'homme en dépend peut-être...
Mon bilan de lecture : Lou, Stan et Constantin sont les trois détectives chargés de retrouver un journaliste qui a disparu.
J'ai bien aimé ce livre. Je sélectionne un passage pour donner un aperçu : page 25.