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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 09:32

Laurent Gaudé est né le 6 juillet 1972, à Paris, c'est un écrivain français. Il est marié à une femme d'origine italienne. Il gagne le prix Goncourt en 2004 avec son roman Le Soleil des Scorta qui est traduit dans 34 pays.

Carmela, fille de Rocco, nous raconte l'histoire des Scorta. Cette famille au destin malheureux est une lignée issue d’un brigand. Le roman retrace sur un siècle, depuis 1870 à nos jours, la vie de cette famille dans le petit village de Montepuccio, au Sud de l’Italie. C’est une famille marquée par la honte, puisque issue d’un viol, mais qui, peu à peu, sur trois générations, parvient à survivre, à planter ses racines sur une terre pauvre, à saisir sa chance, à transmettre ses valeurs et à apprécier la beauté de son pays.

L'auteur exprime à travers ce roman son amour pour l'Italie par des phrases courtes et poétiques. Il nous délivre de fortes réflexions sur la mort, l'importance de la famille et l'influence des générations sur les générations suivantes. Nous pouvons en venir à nous demander si nous avons un destin tout tracé ou si notre vie est écrite et inévitable.

J'ai commencé le livre sans enthousiasme et j'ai été captivée par la destinée particulière des Scorta au fin fond de l'Italie du Sud du XXè siècle. Le viol est le point de départ de la lignée des Scorta, c'est cet acte qui va être à l'origine de toute l'histoire. Rocco naît de ce viol. Il est violent et sème la terreur dans sa région. Il n’éprouve aucune compassion, pas même pour la Muette, sa femme, et pour ses trois enfants. Ils vivent dans la misère, la pauvreté et traversent des épreuves par sa faute mais celles-ci vont les unir. Je ne me suis cependant pas attachée aux personnages mais j'ai été plutôt curieuse de ce qui allait leur arriver. La situation est tragique, on y trouve la haine, la violence et la misère.

A travers ce roman j'ai pu voyager. J'ai découvert des paysages de l'Italie du Sud, le soleil brûlant qui tape toujours très fort, les terres sèches. Cela reste un roman sobre et imagé. On ressent la fatigue et la pauvreté des personnages, la chaleur écrasante, le bonheur pourtant omniprésent et les forts liens familiaux qui semblent indestructibles, la vie qui se déroule autour de l'église et de son curé sur la place du village.

J'ai tout de même relevé un défaut dans ce roman : Les décennies passent très vite, le récit est rapide et le temps s’écoule vite.

Ce roman est agréable à lire et je le recommande à quiconque serait curieux, aimerait voyager et aurait le sens de la famille.

Coralie, 1STL, mars 2016

Sujet : Le soleil des Scorta c’est l’histoire d’une famille qui semble écrasée tant par le malheur dont le viol a fondé la lignée, que par le soleil ardent du sud de l’Italie. C’est également l’histoire d’une vengeance contre la vie rendue suffocante par les Montepucciens qui les maudissent. Pourtant, les Scorta ne peuvent se résigner à quitter cette ville. C’est dans ce silence et la chaleur du soleil que leur bureau de tabac ouvre ses portes. Carmela, l’héroïne du roman, en est la gérante et tous mènent une vie de dur labeur. Néanmoins,  cette famille trop souvent qualifiée de miséreuse et taciturne trouvera peu à peu le secret du bonheur. Désormais, une seule règle compte : la transmission de ce secret de génération en génération.

Verbe : Cette œuvre se compose en 10 chapitres et plusieurs « sous-chapitres » écrits en italiques. Ces derniers constituent des retours en présent, qui se veulent davantage réflexifs et énigmatiques et mettent en corrélation les passages narratifs des analepses (écrits en police normale). D’ailleurs, cette œuvre se caractérise par un relai de narration : il y a en réalité deux narrateurs. Un narrateur omniscient dans la partie du roman écrite en police normale, faisant référence à une époque antérieure, et Carmela, l’héroïne de l’histoire, dans les passages en italiques. Le style de l’œuvre se distingue par des phrases courtes et les figures d’analogie sont très présentes. En effet, le champ lexical du soleil laisse place aux comparaisons : « La mer était là. Comme une flaque immobile qui ne servait qu’à réfléchir la puissance du soleil », ou aux métaphores : « Les heures passèrent ainsi, dans une fournaise qui abolissait les couleurs » et personnifications : « La pierre gémissait de chaleur » (I- Les pierres chaudes du destin)

Passage représentatif :

            « « Vous le savez, tout le village nous appelle « les taciturnes ». On dit que nous sommes les enfants de la Muette et que notre bouche ne nous sert à rien d’autre qu’à manger, jamais à parler. Très bien. Soyons-en fiers. Si cela peut éloigner les curieux et faire enrager ces corneculs, va pour les taciturnes. Mais que ce silence soit pour eux, pas pour nous. Je n’ai pas vécu tout ce que vous avez vécu. Il est probable que je crèverai à Montepuccio sans avoir jamais rien vu du monde que les collines sèches du pays. Mais vous êtes là, vous. Et vous savez bien plus de choses que moi. Promettez-moi de parler à mes enfants. De leur raconter ce que vous avez vu. Que ce que vous avez accumulé durant votre voyage à New York ne meure pas avec vous. Promettez-moi que chacun d’entre vous racontera une chose à mes enfants. Une chose qu’il a apprise. Un souvenir. Un savoir. Faisons cela entre nous. D’oncles à neveux. De tantes à nièces. Un secret que vous avez gardé pour vous et que vous ne direz à personne d’autre. Sans quoi nos enfants resteront des Montepucciens comme les autres. Ignorants du monde. Ne connaissant que le silence et la chaleur du soleil. »

            Les Scorta acquiescèrent. Oui. Qu’il en soit ainsi. Que chacun parle au moins une fois dans sa vie. A une nièce ou à un neveu. Pour lui dire ce qu’il sait avant de disparaître. Parler une fois. Pour donner un conseil, transmettre ce que l’on sait. Parler. Pour ne pas être de simples bestiaux qui vivent et crèvent sous ce soleil silencieux. » (pg 187-190/ V- Le Banquet/ milieu du roman)

Ce texte est représentatif du roman, car il explore tous les moindres sujets de ce dernier. En effet, la famille Scorta est rejetée par les Montepucciens qui n’ont guère peur de les insulter de « taciturnes », rappelant ainsi leurs origines (viols, mariage forcé, pillages, leur mère muette,…). Malgré cela, ils s’autorisent à vivre et organisent un banquet où pour la première et dernière fois, ils vont se réunir. De vie plutôt miséreuse, terme que la famille refuse d’employer tant sa connotation est péjorative, ils profitent de ce moment qui laisse place aux sentiments. Ce passage émouvant est prononcé par Raffaele, ami d’enfance de la famille, qui en devient membre tant sa loyauté est sans faille. C’est avec une pointe de nostalgie qu'il s’exprime et demande aux autres personnages de transmettre leur secret, ce secret du bonheur, pour ses fils et ses filles qui  n’ont pu voir, comme son père, les mystères et les paysages au-delà de la cité. Une requête qui fut tout de suite acceptée par la famille, ce qui montre ce lien qui les unit. Cela évitera ainsi aux enfants de Raffaele de mourir sous ce soleil ardent de Montepuccio sans connaître la moindre chose du monde extérieur et pourra d’ailleurs s’avérer utile, pour mener une vie plus tranquille dans ce village italien où la détestation de cette famille semble banale. Cette famille qui semble miséreuse va réussir à gravir l’échelle sociale notamment via ce secret qui les emmène, et les berce depuis des générations.

Complément :  Le Soleil des Scorta a la particularité de décrire majoritairement des événements passés et ceux-ci sont séparés par des sortes d’anti-analepses, qui nous renvoient au présent où Carmela parle d’une voix seule à Don Salvatore (le curé de Montepuccio). De tels retours au présent structurent le roman et agissent telle une trame tout au long de l’œuvre. Même si les passages qui relatent un temps plus ancien (police normale) suivent une continuité dans l’histoire, les épisodes en italiques rajoutent une pointe de mystère, comme en rajoutant des personnages dont on n’a pas encore fait la connaissance dans la partie antérieure. Ce texte m’a également plu par sa facilité d’accès et son langage courant. En effet, en lisant ce texte, il ne me semblait pas avoir devant mes yeux, un texte pouvant être une œuvre analytique voire un classique de la littérature française. Laurent Gaudé nous montre par là, qu’il ne suffit pas d’intellectualiser une œuvre pour la rendre belle et pour qu'elle devienne un Classique mais qu’elle peut, tout au contraire, s’avérer bien plus connue et percutante que certaines autres œuvres. En effet, il parvient à capter son lecteur par la description très précise des petits villages italiens, et nous fait plonger dans un cadre où la chaleur du soleil règne en maître et où une petite famille italienne des plus modestes connaît une réelle ascension sociale grâce au savoir et aux souvenirs de Carmela et de ses frères, transmis tel un secret.  Ce roman n’est donc pas misérabiliste mais plutôt élégant, lumineux et chaleureux, à l’image du soleil sud-italien.

Baptiste, 1S2, mai 2017

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28 février 2016 7 28 /02 /février /2016 11:48

 

Quintin, le 2 février 2016

 

Objet: Compte rendu de lecture «En toutes lettres»

 

Madame,

J'ai lu votre roman épistolaire « En toutes lettres » publié par Alice Jeunesse. Les passages qui m’ont le plus marqué sont quand le père fuit de la maison et qu’il ne donne plus de nouvelles à sa famille, rendant sa fille et sa mère très tristes de son départ. Cette situation familiale n’est pas à envier et me perturbe. Egalement lorsqu'un petit garçon envoie une lettre d’amour à une fille, sa lettre est touchante car il utilise des mots recherchés en amour.

L'intrigue m’a dérouté car au milieu du livre je me suis perdu sur une lettre très spéciale car je ne voyais pas le rapport avec les autres lettres. J'ai adoré la fin du livre car le père revient à la maison.

Je trouve que les personnages ont un comportement familier et un caractère exigeant. J'ai pu m'identifier avec les personnages car ils sont du même caractère que moi.

Je n'aime pas le style de ce livre car il est un peu triste. Il est cependant agréable à lire car il a une grosse écriture et aussi parce qu'il ne comporte que 67 pages. Le vocabulaire est accessible, il y a même des mots familiers.

Veuillez croire, Madame, à mes sentiments cordiaux et respectueux.

Raphael

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26 février 2016 5 26 /02 /février /2016 14:36

Gaetan K

4D Collège St Nicolas

22000 Bretagne

02 9V 7F 0R 7T Mardi 2 Février 2016

Paule du Bouchet

PARIE 95000

5 Rue Matignon

 

Madame,

C'est avec grand plaisir que j'ai lu votre roman

Madame, votre livre m'a paru pour le moins bien écrit mais moi même étant collégien, je ne me suis pas retrouvé dans cette histoire. Je trouve ça dommage car ce roman s'adresse à la jeunesse.

Certains passages m’ont déçu car il manquait parfois du rythme si bien que j'ai eu du mal à finir la lecture.

Madame, j’ai été dérouté par l'intrigue car l'émotion se trouve partout dans l'histoire. Nous vivons les aventures de Malia, les bons moments comme les pires. Malia est une jeune adulte ambitieuse et intelligente qui rêve d'être philosophe. Sa mère est beaucoup trop protectrice envers sa fille. Gisèle la fidèle amie de Malia lui propose d'emménager avec elle. Et Malia est tombée amoureuse de Nicolas, un metteur en scène de théâtre. Je n'aurais pas trouvé une autre fin.

Contre toute attente, je ne m'identifie à aucun personnage. Cependant, votre style d'écriture me plait car le vocabulaire est compréhensible. De plus, il est édité avec une taille d'écriture assez grande, les pages sont aérées.

Je vous prie, Madame, d’accepter mes sincères remerciements pour cette lecture.

Gaétan

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25 février 2016 4 25 /02 /février /2016 19:33

G Thibault                                                                                          le 5 février à Saint Brandan

22800 Saint Brandan

Marie-Hélène DEVAL

Auteure du livre « Lettres

Secrètes »

Avis sur le livre « Lettres Secrètes ».

Madame,

Je vous écris pour vous donner mon avis sur « Lettres secrètes ».

Moi, je n’ai pas vraiment aimé ce livre mais il peut plaire lorsque l’on se retrouve dans la même position que Mathilde. Je pense qu’il plaira à de nombreuses adolescentes romantiques. J’ai apprécié le chapitre intitulé « Le 28 Juin », Mathilde ne sait plus quoi faire pour attirer le jeune homme. J’ai bien aimé Mathilde car elle va jusqu’au bout pour aimer Nicolas mais elle n’arrive pas à lui avouer ses sentiments, elle est timide. Quand elle pense à Nicolas, elle passe par tous les sentiments : rire, pleur, rage. Nicolas est toujours avec Magali. J’aurais préféré une fin où Mathilde et Nicolas s’aimaient.

J’aime votre style d’écriture car le livre est simple et agréable à lire. On comprend assez bien l’histoire comme c’est Mathilde qui la raconte et le vocabulaire est simple. Mais c’est un peu répétitif. Le livre est assez court et les chapitres aussi.

Veuillez agréer, Madame, l'expression de mes sentiments distingués.

Thibault

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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 22:06
Filipovic Zlata, Le Journal de Zlata

Titre du Livre: Le journal de Zlata


Le passage qui m'a touchée est celui où Zlata écrit le mercredi 23 octobre 1991 et parle de la guerre à Dubrovnik et elle explique comment les gens sont dans ce cas là. Je ne sais pas comment je peux l'expliquer mais je suis rentrée dans l'histoire grâce à ce moment- là car ça ma vraiment touchée et déçue, j’imagine que moi dans ce cas-là j’aurais peur, je serais triste, terrifiée... beaucoup de mots pourraient exprimer cela.
Je pense que les personnages ont été développés et sont intéressants, surtout Zlata. Zlata semble une fille très joyeuse, même aux moments difficiles, elle reste positive. La façon dont elle écrit à son journal (Mimmy), est toujours polie.

Je pouvais m'identifier aux personnages car Zlata écrit a son journal mais c’était comme si elle m’écrivait à moi, elle explique ce qu'elle fait, ce que se passe à ce moment -là...
J'aime bien le style du l'auteur, c'est agréable à lire et le vocabulaire est bien

Mimmy (Le prénom du Journal de Zlata)

le mardi 31 Mars 1992

Destinataire: Zlata Filipovic


Dear Zlata,


Merci de m'avoir donné un prénom, c'est trop mignon!
Je vois que tu n'as pas écrit, ce n'est pas grave, je sais très bien que ce moment est un temps difficile car tu as vu ces images si terribles. . . Je ne suis qu’un journal de toute façon donc bien sûr je ne voyais pas ces images avec toi et je ne sais pas exactement comment tu as réagi. D’être un journal pour une fille si sympa que toi est un rêve pour tous les journaux, d’autant plus si elle te donne un prénom si mignon. Zlata, tu es une fille très sympathique et positive, dans n'import quel moment, tu es joyeuse comme toujours. À chaque fois que tu m’écris, je vois que tu changes, d’une fille jeune à une fille assez âgée.

Dommage que je ne sois qu’un livre ! pour l’écriture mais ce n'est pas grave, si tu m’écris, à moi, c'est un moment spécial car je suis toujours excité de savoir ce qui s’est passé en réalité avec toi et les autres. La guerre ressemble à un cauchemar, horrible. Les gens de Dubrovnik n’ont pas de chance. . . les pauvres ! Ne perds pas de courage, aies confiance en eux. Ta courtoisie est superbe, j'ai presque oublié de te le dire.

J’espère que tu vas bien. . . tu n'as pas écris depuis hier.



Mimmy


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13 février 2016 6 13 /02 /février /2016 12:42

M****** Mattéo

Collège St Nicolas

22.800 Quintin

Jean.Aimart@hatmail.fr

Pour Annabelle

 

Le 6 Février 2016 à Quintin

 

Objet : courrier personnel

Annabelle,

Le passage qui m’a touché dans "Mémé t'as du courrier" c’est quand tu étais inquiète parce que le pied de ta grand-mère allait mal. J’ai également aimé le moment où ta grand-mère te donne un petit chat car j’aime bien les animaux, surtout les chats comme celui-ci. Je n’ai pas été dérouté par l’intrigue car je savais que ta grand-mère et toi seraient heureuses. Je n’aurais pas pu imaginer une meilleure fin.

Comme personnage je vous aime tous bien, à part le comportement que tu as eu avec Lucia en math. Ce n’était pas gentil, mais c’est bien car tu te sois rattrapée par la suite. J’ai pu un petit peu vous connaitre davantage, car tu as bien décrit tous les personnages. Je me suis senti un peu comme toi car ta grand-mère me fait penser à la mienne. L’auteur a un style que j’aime bien car le livre est agréable à lire et il est intéressant. L’écriture est claire et simple comme j’aime.

Dans l’attente de tes nouvelles, bien amicalement, à toi.

Mattéo

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12 février 2016 5 12 /02 /février /2016 17:23
Lafontaine, Hugues, La Princesse de Sant Julia

Je remercie Babelio pour ce roman publié en 2012 aux Éditions Chemins de Tr@verse, collection Histoires d'histoire. C'est l’oeuvre d'un professeur d'histoire formé à l'université de Rennes mais installé ensuite à Andorre et passionné par l'histoire de la principauté.

Il s'agit d'un roman aux personnages tout à fait romanesques et au cadre pittoresque qui n'est pas sans rappeler le pittoresque de Colomba ou de Mateo Falcone. Mais ces personnages romanesques évoluent dans le contexte historique de la guerre d'Espagne puis dans celui de la guerre 39/45 et la principauté est alors truffée d'espions de tous bords et traversée en toutes parts par les passeurs clandestins.

Sans doute la part du romanesque qui nous conduit presque jusqu'au trésor des Aztèques est-elle trop grande pour que celle de l'histoire soit réellement édifiante, sans doute l'écriture sans vraiment de relief est-elle trop lisse pour être marquante mais il n'en reste pas moins que ce roman fait découvrir un pan d'histoire souvent ignoré et que l'intrigue conduite avec divers rebondissement est accessible pour de jeunes lecteurs, dès 13 ou 14 ans, je pense.

extrait : "Alors le jeune franquiste, qui dit à voix forte s'appeler Ernesto d'Organya, fils de Jaume Iniacio, commanda du vin pour tous, et il le servit lui-même, passant de table en table. Tous les hommes, et même quelques femmes, levèrent leur verre pour l'Espagne, ce qui n'engageait à rien sinon à trinquer avec lui pour ce pays que tous aimaient, même s'ils ne l'aimaient pas de la même façon. Tous, même les soldats qui ne rechignaient jamais à lever leur verre, tous sauf Roberto. Je le vis du coin de l'oeil qui posait sa main sur son verre à eau. L'autre fronça ses gros sourcils et son oeil droit se ferma, laissant le gauche s'offusquer." (p. 78/79)

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10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 19:07

Tristan D…. A….                                                                                Le 3 Février 2016, QUINTIN

 

Cher Monsieur,

Je vous parle à travers cette lettre de votre livre « Lettres Persanes » qui est sans doute est un peu trop dur pour mon niveau de lecture, et cela m’a empêché de comprendre certaines scènes. Malgré la difficulté, j’ai compris quelques petites choses au sujet des personnages comme Usbek et Rica, les héros de cette histoire.

Je n’ai pas compris comment deux personnages très différents l’un de l’autre peuvent faire un voyage aussi long et dangereux surtout à l’époque de Louis XIV. Rica est plutôt un homme de savoir qui dans cette aventure traite des domaines comme la politique, la morale, la religion, l’économie…Il échange des lettres avec Roxane et compare les activités et la façon de vivre des femmes d’Orient et d’Occident.

Rica lui prend une route différente mais je n’ai pas compris ce qu’il avait fait. Je n’ai pas pu m’identifier par rapport aux personnages car le vocabulaire trop complexe compliquait la compréhension.

Pourriez-vous me faire une présentation qui soit plus accessible pour mon niveau de lecture ?

En espérant une réponse de votre part, je vous prie, Cher Monsieur, d’agréer mes salutations distinguées.

Un de vos lecteurs

Tristan D…A….

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10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 18:41

C Justine

collégienne

4 rue d. **** 22960 Plédran

**-**-**-**-**

justine@*** .com

Le 06 février 2016 à Plédran,

 

Prune BERGE

Auteur du livre « t'es pas ma mère »

Objet : mon ressenti sur votre livre

 

Chère Prune BERGE,

J'ai lu votre livre je vous dis ce que j'en pense : Il y a plusieurs passages qui m'ont touchée et déçue : Celui où Stéphanie fait la rencontre de Anne VALLIO, sa mère biologique vingt ans après sa naissance car elles ne connaissent rien du passé de l'autre. Ainsi que celui où Stéphanie apprend que sa mère biologique a le cancer et qu'elle risque de mourir bientôt, elles viennent juste de se retrouver et voilà que sa mère biologique meurt.

J'ai été déroutée par l'intrigue, j'aurais préféré que l'histoire se termine bien c'est-à-dire qu’Anne VALLIO ne meure pas et puisse continuer sa nouvelle vie au côté de sa fille Stéphanie.

J'ai bien aimé les personnages, je pense que les réactions et le comportement des personnages était comme je l'imaginais avant de lire ce livre : Ils sont touchants, avec beaucoup de caractère.

Je pense que j'ai pu m'identifier à Stéphanie car son comportement est peut être celui que j’aurais eu si j'avais été adoptée.

J'aime beaucoup votre style, la présentation du livre est simple mais l'écriture est un peu trop petite. Le vocabulaire est bien employé avec un langage courant donc assez facile à comprendre.

Bien cordialement,

 

C.Justine

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10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 16:18

Léa H…….                                                                                               Jeudi 28 janvier 2016

 

Chère Madame,

Bonjour, votre livre ‘’ Chaque jour, je t’écrirai ‘’ m’a beaucoup plus, j’ai trouvé le livre touchant.

Le passage qui m’a le plus touchée est que Léa écrit des lettres à son frère alors qu’il est mort et que chaque année elle invente un nom, un style, une vie …. Pour son frère. J’ai trouvé l’histoire triste, car les lettres qu’elle envoie, elle sait bien qu’elle n’aura pas de retour et que son frère ne les lira jamais. La fin du livre m’a plu mais j’aurais pensé et aimé avoir plus de rebondissements.

Les personnages du livre sont attachants : Léa a du caractère, mais au fond c’est une jeune fille sensible qui est prête à tout pour rendre heureux sa famille et ses amies, elle préfère être seule pour écrire les lettres pour son frère. Les parents de Léa ne sont pas toujours présents dans le livre. La mère ne parle pas beaucoup de la mort de son fils à Léa et dès qu’elle en parle, elle a toujours les larmes aux yeux. Le père n’est pas présent dans le livre. Tristan le moniteur d’escalade est un garçon charmant et Jennifer est une fille avec un gros caractère mais il faut creuser un peu et on y découvre une fille superbe. Je ne m’identifie pas aux personnages.

Votre livre est écrit avec un vocabulaire enrichissant et accessible, il est agréable à lire, l’histoire est bien racontée mais quand même intrigant.

Merci pour ce livre passionnant et intéressant.

Bien sincèrement.

Léa H….

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