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7 avril 2017 5 07 /04 /avril /2017 18:55

Le roman s’appelle La folle rencontre de Flora et Max.

Il a été écrit par Martin Page et Coline Pierré. Martin Page est écrivain français né le 7 février 1975, mais il écrit aussi sous le pseudonyme de Pit Agarmen. Coline Pierré est une romancière française née en 1987.

C’est l’histoire d’une rencontre à travers les mots. Donc ce sont deux adolescents qui sont enfermés pour des raisons différentes et ne peuvent se rencontrer. Ils échangent sur plusieurs mois. Flora est en prison pour avoir plongé une élève dans le coma à la suite d’un harcèlement, tandis que Max est prisonnier de lui-même, incapable d’affronter le monde extérieur. À chaque lettre qu’ils s’envoient, ils vont se trouver des points communs comme s’ils étaient liés.

Extraits représentatifs :

"Je suis pathétique, je sais, mais ça me rassure, je veux dire, tu ne vas pas me juger parce que je suis bizarre. Après tout, tu as presque tué quelqu'un : tu dois être très tolérante vis-à-vis des défauts des autres (excuse-moi d'être si direct)."

" Tu as le droit de m'écrire en prison comme tu aurais eu le droit de me parler dans la cour du lycée. On devrait se permettre d'aller à la rencontre de ceux qu'on ne connaît pas. "

" Nous vivons tout de même dans une société étrange : comment est-il possible que nous ne nous soyons pas trouvés alors que nous étions chaque jour à quelques mètres l'un de l'autre ? On dirait que les vraies rencontres ne sont possibles que par accident."

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26 mars 2017 7 26 /03 /mars /2017 15:45

Didier Jean et Zad ont écrit «Mes rêves au grand galop». Je ne connais aucune autre œuvre de ces auteurs. Il a été écrit en 2013. Ce n’est pas une époque particulière. Ce texte est écrit en français à l’origine. C’est un roman.

En le lisant, j’ai pensé à des images et à des sons, plus particulièrement aux chevaux. Je m’imagine les chevaux tels qu’ils sont décrits, avec la couleur de leur robe et de leur crinière, et leur caractère. J’entends le bruit de leurs sabots quand ils galopent.

L’action se passe à la campagne, pendant les vacances scolaires. Les personnages principaux sont Inès et Sébastien dont les mères sont meilleures amies. Ils doivent passer une semaine ensemble alors qu’ils ne se supportent pas. Mais ils vont se trouver une passion commune… 

Je peux résumer l’histoire en quelques phrases : Fleur et Sabine, de très bonnes amies d’enfance, décident de se retrouver pendant les vacances. Elles espèrent que leurs enfants s’entendront bien mais ce n’est pas le cas. Inès, une jeune fille en fauteuil roulant après un accident, aimant la nature et surtout les chevaux, et Sébastien, un garçon de 13 ans détestant la campagne, ne se supportent pas. Pourtant, la passion d’Inès pour les chevaux les rapproche et ils finissent par devenir très proches.

J’ai beaucoup aimé ce roman. L’histoire était émouvante. J’ai facilement compris l’histoire. Les auteurs ont écrit ce texte pour nous montrer que l’amitié est la plus belle chose au monde et que cela rend les gens heureux. Je suis d’accord avec ces auteurs qui ont voulu mettre en avant les joies de l’amitié. Ils s’y sont pris en émouvant les lecteurs avec deux personnages principaux très attachants qui ont retrouvé le sourire grâce à leur rencontre.

Ce texte est destiné à tout le monde ; le narrateur ne s’adresse à personne en particulier. Ses intentions sont faciles à percevoir et on ne peut pas hésiter sur le sens de son texte.

Loane R, 4D, 26 mai 2017

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23 février 2017 4 23 /02 /février /2017 21:41

Édité chez Calman Lévy en janvier 2017, ce premier roman d'une jeune américaine originaire du Ghana âgée de 27 ans a été publié en 2016  à New-York. Je l'ai lu dans la traduction d'Anne Damour. Je n'ai donc pas tout à fait accès à la langue originale de ce roman mais déjà la version traduite est tout à fait merveilleuse.

Ce roman nous fait parcourir en quelques 400 pages trois siècles d'une famille africaine constituées de deux branches issues d'une ancêtre commune mariée d'abord à Cobbe Otcher, un Fanti dont elle a deux enfants dont Effia.puis capturée et mariée à Grand Homme, un chef de la tribu Ashanti dont elle a une fille Esi. Alors qu'Esi sera capturée par  la tribu rivale et vendue comme esclave aux Anglais, Effia épouse un militaire Anglais. Chacune aura ensuite son itinéraire  et nous suivons l'histoire de leurs descendants jusqu'au jour où la dernière descendante d'Effia et le dernier descendant d'Esi retournent ensemble au Ghana sur les traces de leurs ancêtres, chacun portant une phobie issue de l'histoire de sa famille (celle de l'eau pour Marcus dont l'ancêtre a traversé les océans dans la cale d'un négrier, celle du feu pour Marjorie dont plusieurs ancêtres ont eu à subir la violence), chacun venant sur cette terre d'origine s'en délivrer.

Entre cette figure tutélaire de Maame l'ancêtre commune et les figures des jeunes Marcus et Marjorie, jeunes étudiants américains venus en avion sur les pas de leurs ancêtres, on découvre un multitude de personnages souvent très attachants et tous très singuliers, et avec eux on parcourt les champs de cotons et de cannes à sucre, les mines de Pratt City, le ghetto de Harlem et  les universités d'Alabama, on découvre surtout ce que cela représente d'être noir au temps de l'esclavage, certes mais aussi et encore aujourd'hui. A travers Marjorie on apprend même la difficulté d'être noire mais perçue par ses camarades de classe en Alabama comme une blanche : "Tu parles comme une fille blanche. Fille blanche. Fille blanche. Fille blanche." (p 367) tandis que son professeur préféré lui assène : "Ici, dans ce pays, les Blancs qui gouvernent ne se préoccupent pas de savoir d'où tu viens. Tu es ici à présent, et ici le noir est noir, et sera toujours noir." ( p 374) 

Ce roman est à la fois fascinant et édifiant ; à mon avis,il est incontournable pour qui veut mieux comprendre ce que représente le fait d'être noir. Les personnages y sont campés d'une telle manière qu'ils nous semblent familiers, le parcours des itinéraires parallèles présentés en alternance est judicieusement orchestré pour tenir en haleine et un arbre généalogique aide le lecteur à s'y retrouver.

La couverture dans l'édtion Calman Levi, sied tout à fait à ce roman.

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13 février 2017 1 13 /02 /février /2017 15:58

Publiée chez José Corti dans une traduction de l'allemand par Huguette Duvoisin et René Radrizzani, cette pièce écrite en 1933 revisite le conte de Grimm La Gardienne d'oies mais l'auteur fait ici du prince et non de la princesse le personnage principal. En effet, Manao VInje riche fermier et encore plus riche en devenant éleveur de rennes s'éprend de la plus pauvre des villageoises la frêle Sofia mais la cruauté monstrueuse d'Anna et de son comparse Gunvald rendent impossible leur union. Il faut arriver presque à la fin pour que Manao et Sofia, tous deux bien écorchés par la vie puissent se retrouver avant que Sofia s'étiole puis décède en confiant Manao à la jeune Jytte. Jytte comme Sofia est une femme fragile proche de la nature et du monde animal : " J'ai fait semblant de venir de nulle part, de surgir du sol, et d'avoir dû suivre les traces dentelées des rennes pour dire devant cette porte : Me voilà, je m'appelle Falada."confie-elle à Sofia. Mais Falada n'était-il pas le nom de la jument de Manao, cruellement mutilée et tuée par Gunvald à la demande d'Anna ? Tout comme le furent Sofia et son enfant ! 

C'est que Manao vit en harmonie avec la nature, les montagnes et les femmes qui en sont proches au contraire de la riche et plantureuse Anna, froide, cupide et sans cœur. Autour de lui d'ailleurs se déploie tout un monde magique qui lui sert de guide : Tunrider, le spectre d'un amoureux suicidé l'invite à le rejoindre alors que Brönnemann sorte de génie des eaux l'enjoint à vivre sa vie d'homme et que le Troll Yngve guide sa vie : "Il n'est pas nécessaire que tu trébuches. Tu dois simplement aller de l'avant. Tu es un peu écorché. Mais cela ne laissera pas de trace." prédit-il à Manao dans le dénouement. La pièce ne se laisse donc pas enfermer dans la tragédie même si elle côtoie souvent le tragique.

L'oeuvre se lit comme un roman. Que donnera la mise en scène de Pascal Kirsch que je verrai en mars ? La présentation donnée sur le site du théâtre, "Réflexion violente et crue sur l'amour, drame paysan entre éleveurs-cultivateurs riches et valets pauvres..." me semble à la fois à côté du sujet et pourtant objectivement pertinente.    

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9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 19:28

Voilà j'ai dévoré les trois premiers tomes de L'Arabe du futur, roman graphique autobiographique sous titré "Une jeunesse au Moyen-Orient (1978 à 1987). J'attends avec impatience la parution d'un quatrième tome.

Avec humour et fraîcheur, l'auteur retrace en une suite de petites scènes étonnantes, touchantes, historiques, critiques, didactiques ou drôles sa jeunesse d'enfant franco-syrien, blondinet élevé à Tripoli dans la Lybie de Kadhafi puis en Syrie, près de Homs, pays de son père, fervent défenseur du panarabisme, et d'Hazed Al-Assad. Parfois,il revient cependant en France, pays de sa mère et plus particulièrement en Côtes d'Armor où il s'extasie devant ... l'Euromarché de Langueux et la profusion des produits qu'on y trouve ! C'est que le monde de son père est fort différent de celui de sa mère. Titulaire d'un doctorat, son père veut faire de Riad l'Arabe du futur mais la voie est étroite et difficile.A la fin du 3e tome, Riad et ses deux jeunes frères subissent la circoncision par "un sosie syrien d'Arnold Schwarzenenegger en plus âgé". L'opération doit faire de lui un homme et voilà que son père annonce sa nomination à l'université de Ryad en Arabie saoudite et ça ne semble réjouir que lui. Vivement le tome  4 !

 

Extrait du tome 2 pour mes lecteurs costarmoricains :

 

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19 janvier 2017 4 19 /01 /janvier /2017 19:15

Beaucoup d'encre a déjà coulé à propos de ce roman sélectionné et élu au Goncourt des Lycéens qui une fois encore distingue un magnifique roman.

Comment rendre compte d'une expérience telle que celle que raconte ici l'auteur, celle du conflit sanguinaire entre Tutsis et Hutus, surtout lorsqu'on s'y est trouvé mêlé de si près ? C'est la question que soulève ce roman.

Le héros, lui, avait fait des choix pour se protéger : se retirer du monde, rester dans l'impasse où il vit avec son père, un Français, sa mère, une Rwandaise, sa soeur Ana et quelques employés et où il côtoie quelques camarades. Et lorsque même cette impasse devient dangereuse à son tour, se retirer chez soi, dans l'univers des romans prêtés par la voisine grecque. Plus globalement, Gaby voudrait se réfugier dans l'enfance, celle de l'innocence, du vol des "mangues charnues" du jardin de Madame Economopoulos, des "bouts d'zizis" des jumeaux "partis  au paradis", du vélo volé et retrouvé, des rêves d'amour avec Laure, la correspondante...  Plus tard, retiré en France, il évoque la France telle "un pays comme une impasse, où les bruits de la guerre et la fureur du monde nous parviennent de loin."

Mais se tenir à l'écart du monde, se réfugier dans l'enfance ou dans une impasse se révèle impossible : la famille maternelle de Gaby  est victime du génocide, celle de son voisin aussi, le père de Gaby lui-même est assassiné. Gaby ne pourra plus résister aux pressions, lui aussi participera à la sauvagerie avant de partir. Et plus tard, lorsqu'il revient au pays désormais en paix, c'est sa mère, l'esprit et le corps dévastés par la guerre qu'il retrouve au hasard comme si l'horreur devait lui revenir sous les yeux sans échappatoire possible. 

Pourtant que ce pays de l'enfance était beau ! "Dans le jardin de Jacques, l'herbe était impeccablement tondue par un vieux jardiner qui agitait son coupe-coupe dans un grand mouvement de balancier, comme un swing de golf. Devant nous des colibris vert métallisé s'affairaient à butiner le nectar des hibiscus rouges, offrant un remarquable ballet. Un couple de grues couronnées déambulait à l'ombre des citronniers et des goyaviers. Le jardin de Jacques grouillait de vie, éclatait de couleurs, diffusait un doux parfum de citronnelle. Avec son mélange de boiseries rares issues de la forêt de Nyungwe et de roche noire et poreuse provenant du volcan Nyiragongo, sa maison ressemblait à un chalet suisse."(p.23)

JBicrel, janvier 2017

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       Le livre Petit Pays de Gaël Faye est paru le 24 août 2016 aux éditions Grasset. Ce roman a été récompensé par le prix Goncourt des lycéens mais également nominé pour le prix Renaudot, la même année 2016. Son auteur, connu avant comme auteur-compositeur-interprète, écrit Petit Pays comme premier roman. Il raconte la vie de Gabriel, 10 ans, son père est français et sa mère rwandaise. Il vit dans un quartier aisé d’expatriés au Burundi. Une enfance heureuse entourée de ses parents, sa sœur Ana et ses quatre copains avec qui il passe la plupart de son temps. Sa petite histoire va se déchirer en même temps que l’Histoire du Burundi. Gabriel est un enfant fort, il ne succombera pas à l’effet de violence qui traverse son quartier et sa vie. C’est ce qu’il pensait avant d’être lui-même le protagoniste de ces violences.

       J’ai beaucoup aimé ce livre, il illustre la vision innocente d’un garçon qui voit sa vie basculée en même temps que tout ce en quoi il croyait. La tension qui monte crescendo nous tient en haleine.

Gaël Faye signe, avec ce premier roman, un accord entre la violence de ces révoltes et la douceur de Gabriel. Ce roman s’apprécie par le complément de l’écoute du titre Petit Pays, chanté par l’auteur, sortit en mars 2012, sûrement le préambule du livre.

Suzanne, novembre 2017

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 Petit Pays est le premier roman de Gael Faye qui est un auteur, compositeur, et interprète. Il est paru le 24 août 2016 aux éditions Grasset. Le livre a été plusieurs fois récompensé comme par exemple le Prix Goncourt des lycéens. Il nous témoigne de la vie de Gabriel, un pré-adolescent de 10 ans qui vit au Burundi avec son père d’origine française, sa mère qui est rwandaise et sa petite sœur Ana. Cette petite famille vit dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec sa bande de copains. Leur quotidien change à l’arrivée du conflit ethnique sans fin, opposant là encore, Tutsis et Hutus. Un massacre va avoir lieu dans son quartier. Gabriel va donc devenir violent et va basculer…

     J’ai trouvé ce roman très intéressant et enrichissant, l’auteur fait surgir un monde oublié, rares sont les personnes qui en parlent. Ce roman nous amène à une certaine réflexion puisque Gabriel va grandir avec la guerre avant de partir en France. Pour moi ce sujet devrait être abordé plus régulièrement. J’ai beaucoup aimé ce livre.

 

Justine, novembre 2017

 

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9 décembre 2016 5 09 /12 /décembre /2016 18:46

 J’observe:

Théophile Gautier a écrit en 1831 ce texte qui appartient au genre de la nouvelle fantastique. 

 Je lis\J écoute:

 Je pense beaucoup à mes grands-parents dans leur temps lors des bals, et je m’imagine beaucoup quand les dames du passé portaient des robes et les hommes des costumes.

 Je comprends:

 Les personnages principaux sont le narrateur et la jeune fille nommée Angela; ils dansent ensemble et parlent ; leur histoire c’est qu’ils se rencontrent lors d’un bal mais se perdent de vue c’est ainsi qu’après deux ans il a su qu’elle était morte. Cela se passe lors d’un bal, le soir.

 Je réagis:

 Je suis indifférente mais un peu triste car au début je n’arrivais pas à m’intéresser, je décrochais mais la fin je la trouvais triste car j’ai su qu’elle était morte.

 J’interprète:

 Pour moi, la fin m’a émue. Le début sur la jeune fille est très détaillé.

                                                                               Érin 4D

Texte entier de cette nouvelle ci-joint.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 décembre 2016 3 07 /12 /décembre /2016 22:04

J’observe : C’est Guy de Maupassant qui a écrit cette œuvre. Il l’a écrite au XIXème siècle sous la IIIème  République. À l’origine, ce texte a été écrit en Français et c’est une nouvelle.

Je comprends : c’est un monsieur qui s’appelle Mr Sacrement et qui depuis tout petit rêve d’être décoré de la légion d’honneur. Il est énervé quand il croise des gens qui le sont. Il veut ensuite devenir officier académique mais il n’a aucun diplôme alors il demande de l’aide à son ami qui est député. Après ceci on lui donne la mission de faire des recherches dans différentes bibliothèques de France. Cette mission lui permet ensuite de décrocher le titre de chevalier dans la légion d’honneur.

L’histoire se passe à Paris au XIXème siècle.

Le personnage principal s’appelle Mr Sacrement. Il veut être décoré donc il essaye de rentrer dans la fonction publique. Enfin il y a aussi sa femme, Mme Sacrement qu’il a épousée car elle a de l’argent.

Je réagis : Je suis indifférent par rapport à cette histoire car je ne l’ai pas tellement aimée, mais je l’ai trouvée intéressante.

Enzo, 4B

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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 12:34

"Le monde n'est pas bien rangé, c'est un foutoir.

Je n'essaie pas de le mettre en ordre."

Garry Winogrand

Telle est la citation choisie comme exergue  par Yasmina Réza pour Babyone.

Rarement il m'a semblé qu'une citation en exergue exprime aussi bien le contenu d'un livre. Le titre, quant à lui, semble plus éloigné du texte. Certes, il convient de penser à la Babylone mythique, à la fois gigantesque, majestueuse et corrompue, immorale. Toutefois l'univers de ce roman se réduit à un espace bien limité et finalement assez peu peuplé par une bourgoisie parisienne vieillissante réunie un soir pour fêter le printemps. La corruption ou l'immoralité fond comme glace au soleil dans une sorte de banalité du quotidien où finalement s'appeler Jean-Lino Manoscrivi, étouffer sa femme, la plier en quatre pour qu'elle rentre dans une grande valise rouge, entrainer sa voisine dans  ses folies, ... tout cela semble tout naturel, tout comme aller se coucher alors que le voisin du dessus vient d'annoncer qu'il a tué sa femme.

Ce roman mêle ainsi dans un délicat équilibre, le loufoque du "foutoir" du monde et  le regard  mi-mélancolique, mi-sarcastique sur cette bourgeoisie parisienne vieillissante.

" Ce qui compte quand on regarde une photo, c'est le photographe derrière. Pas tellement celui qui a appuyé sur le déclencheur mais celui qui a choisi la photo, qui a dit celle-là je la garde, je la montre." (p 43). Cette phrase où la narratrice Élisabeth commente une nouvelle fois une photo de Robert Frank nous livre peut être aussi une voie d'interprétation des scènes que l'auteur nous donne à voir dans ce roman.

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1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 13:24

C’est l’histoire d’un homme qui nous raconte ce qu‘il a fait.

Cet homme était très nerveux et avait l’oreille très fine. Il était intrigué par un vieil homme non pour son argent mais par son œil car il était bleu pâle et ressemblait à celui d’un vautour. Il dit « …chaque fois que cet œil tombait sur moi mon sang se glaçait et ainsi lentement par degré je me mis en tête d’arracher la vie du vieillard et par ce moyen de me délivrer de l’œil à tout jamais ».

Chaque nuit, depuis une semaine, l’homme allait regarder le vieillard dormir et, tous les matins, il allait lui demander s’il avait bien dormi. La huitième nuit il ouvrit la porte très doucement et rit ce qui réveilla le vieillard. Alors il attendit longtemps et entra dans la chambre, jeta le vieillard par terre et celui-ci cria alors il balança sur lui son lit. Le vieillard était mort . Il lui coupa les membres, souleva trois planches du parquet, cacha le corps dessous et replaça les planches.

Le lendemain matin, les forces de l’ordre arrivèrent car un des voisins avait entendu un cri. Il expliqua que c’était lui qui avait crié lors de son rêve, puis il installa des chaises dans la chambre du vieil homme, mit la sienne sur les trois planches. Mais il devenait pâle car il entendait comme une trotteuse d’horloge. Il en déduisit que c’était le cœur du vieillard qui battait encore et crut que les forces de l’ordre entendaient aussi le cœur du vieillard. Alors il avoua l’avoir tué et indiqua qu’il était sous le plancher.

Nous pouvons donc en déduire que l’homme qui avait tué le vieillard était atteint de  folie.

Nazirat, 4B

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