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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 22:51

Saint-Julien, le 30 avril 2014

 

M. Stevenson,51A4D2ZFR5L._.jpg

Je vous écris afin de vous faire part de mes impressions sur votre livre « Le cas étrange du Dr.Jekyll et Mr.Hyde » lu en traduction aux éditions Hachette collection Livre de poche (1996) car quelques zones d’ombre ne sont pas complètement éclaircies. Je vais également vous parler de ces moments fantastiques que ce livre m’a apportés.

Commençons par l’époque et les lieux que ce livre m’a fait découvrir : l’Angleterre du XIXème siècle et plus particulièrement Londres où se déroule l’histoire. Je n’avais jamais lu auparavant ni de romans ni de nouvelles dont l’histoire se passe au XIXème siècle.

J’en viens maintenant à une incompréhension de ma part : est-ce que c’est une immense nouvelle  comportant des chapitres ou les chapitres débutent-ils d’autres nouvelles ?

À présent parlons des personnages. Nous avons pu côtoyer Utterson le personnage principal menant l’enquête exerçant le métier de notaire , puis le docteur Jekyll et Mr Hyde qui ne forment qu’une personne : d’un côté le docteur qu’on ne qualifie pas dans le livre mais il a une certaine étrangeté, une dimension mystérieuse qui fait ressentir de la curiosité et de l’autre côté Mr Hyde, une personne froide, noire, antipathique, qui n’inspire aucune confiance. On parle aussi d’un Mr Enfield qui est un des parents éloignés d’Utterson mais ce n’est qu’un personnage secondaire puis de Lanyon un personnage dont je ne savais pas l’identité lors de ma première lecture. Après ma relecture, j’ai compris qu’il était docteur et ami de Jekyll. Puis il y a des personnages aux rôles assez brefs comme Lanyon et Mr Enfield, Sir Danvers Carew assassiné par Edward Hyde, le majordomes Poole (domestique de Jekyll ).

Maintenant je vais faire part de mes impressions au sujet de l’un d’eux, Utterson. Il me fait penser à Sherlock Holmes par son habileté à trouver des indices et à tirer des conclusions précises et claires. Ainsi pg 77 : « Je ne suis pas loin de partager votre conviction, Poole. Il devait y avoir une sorte d’intimité entre votre maître et ce nain. De là est venu tout le mal. Je crois que mon pauvre Henry a été assassiné et que le meurtrier (dans quel but ? Dieu seul le sait) se cache encore dans le cabinet de la victime.  Le Dr Jekyll lui me donne l’impression que c’est un savant fou toujours avide d’exploits scientifiques. Puis pg 99 : « […] Mon travail de laboratoire m’apporta une certaine lumière. Je commençai à discerner comme jamais encore que notre enveloppe corporelle, qui paraît si éphémère n’était qu’une simple écharpe de brume. Je découvris certaines substances qui avaient le pouvoir de nous débarrasser de notre vêtement de chair et de muscles, aussi facilement que le vent emporte la toile d’une tente… Hyde lui me fait penser à Jack l’éventreur par son envie de tuer. Enfin pg 105 : « Hyde ne pensait qu’à lui-même. Il torturait ses victimes avec une avidité bestiale ».

Cordialement,

 

Baptiste B. 4C.

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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 13:49

"Le retour, en grec, se dit nostos. Algos signifie souffrance. La nostalgie est donc la souffrance causée par le désir inassouvi  de retourner [...] En espagnol, añoranza vient du verbe añorar 9782070306107.jpg(avoir de la nostalgie) qui vient du catalan enyorar dérivé lui, du mot latin ignorare (ignorer)." (p.10/11).

Pour un lecteur qui n'a vécu le déracinement autrement que par procuration à travers la destinée de quelques héros épiques  dont Ulysse est le parangon, cette parenté entre la nostalgie (Heureux qui, comme Ulysse, ...") et l'ignorance est bien surprenante et le titre de ce livre en devient énigmatique..

C'est pourtant cela que Milan Kundera explore dans ce roman à travers le retour au pays de ses deux protagonistes, tous les deux d'origine tchèque, comme lui, tous les deux émigrés depuis l'invasion soviétique de la Tchécoslovaquie en 1969, l'un, Josef, au Danemark, l'autre Irena, à Paris.

Au moment où, vingt ans plus tard, leur pays est libéré du joug soviétique, en 1989, leur entourage qui jusque là les avait accueillis avec compassion comme des réfugiés politiques, ne comprend pas leur manque d'empressement à rentrer dans leur pays. Sylvie, l'amie parisienne d'Irena, la presse de rentrer et finalement prend ses distances avec cette réfugiée qui n'est pas pressée de rentrer.  Gustaf, le mari suédois d'Irena, a convaincu sa firme d'ouvrir une agence à Prague et presse Irena de venir. Elle est obligée de céder.

Josef, au Danemark,  a perdu son épouse mais son chez lui est toujours sa maison danoise avec le sapin autrefois planté par sa femme. Lorsqu'il revient à Prague en 1989, il retourne sur la tombe de sa mère et ne reconnaît plus le cimetière, il revoit son frère, sa belle-soeur, un ami d'autrefois mais rien à faire, le passé ne revit pas, les souvenirs sont indécis, ce retour n'a pas de sens. Il refuse de rencontrer la fille de sa première épouse. Son retour ne sera qu'un passage.

Irena aussi est confrontée à cette incompréhension. Ses amies d'autrefois n'ont aucune curiosité pour ce qu'elle a vécu sans eux, elle même ne sent aucune envie de se conformer à leur mode de vie. Ce retour est un cuisant échec.

Or, dans une salle d'embarquement, alors que Josef et Irena allaient prendre l'avion pour ce retour à Prague, Irena avait reconnu Josef. Avec lui, il y a plus de 20 ans, une histoire d'amour aurait pu naitre. Elle lui donne rendez-vous à Prague. Ils se revoient, leur histoire d'amour dure une nuit, Josef repart, il ignore qui elle est et n'a pas voulu le lui dire.

L'ignorance est donc bien au coeur de ce roman, livrant les êtres à une errance solitaire. Le retour d'Ulysse revisité dans ces pages, prend une toute nouvelle dimension. "Calypso, ah Calypso ! Je pense souvent à elle. Elle a aimé Ulysse. Ils ont vécu ensemble sept ans durant. On ne sait pas pendant combien de temps Ulysse avait partagé le lit de Pénélope, mais certainement pas aussi longtemps. Pourtant on exalte la douleur de Pénélope et on se moque des pleurs de Calypso." (p 14)


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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 19:07

Lundi 12 mai 2014

 

  Cher  M. Gautier.

 

  Votre livre de « Récits fantastiques », qui regroupe plusieurs nouvelles, m’a beaucoup plu. J’ai trouvé qu'il était très bien écrit, le vocabulaire utilisé était très recherché, les histoires captivantes notamment celle de « La morte amoureuse » (p.75 à p.112), ou encore

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celle de « La cafetière » (p.10 à p.22).

Ce livre a beau être long (450 pages) je ne le remarquais pas tant ces contes sont captivants. La particularité de votre livre c'est qu’à chaque début d'histoire on se sent un peu perdu mais en avançant dans le récit, tout devient clair. De plus, l'époque a beau ne pas être précisée, on réussit à la deviner.

L'histoire que j'ai préférée est « Avatar » qui était l'un des plus

longs mais aussi le plus captivant des récits. Toutes les histoires sont différentes mais se ressemblent par le motif principal : c'est toujours le récit d'un homme qui tombe amoureux d'une belle femme, mais l’histoire finit presque toujours mal. Seul « Le club des Hachischins » n’aborde pas le thème de l'amour. « La morte amoureuse » où un jeune prêtre pieux est arraché à sa vie de moine par une femme ravissante,  « Avatar » qui raconte l'histoire d'un homme désespéré à cause d'une femme qu'il aime qui est fidèle à son mari, ou encore « Onuphrius » qui harcelé par les démons devient fou et perd l'amour de Jacyntha…., chaque histoire a une fin plus ou moins  dramatique, et chacune d'elle est captivante.

Maxime D. 4C

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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 17:25

INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

Auteur : Marcel Aymé

Titre : Le passe-murailleproduct_9782070624294_195x320.jpg

Edition : 1943, éditions Gallimard, Folio

GENRE C'est une nouvelle de Marcel Aymé.

 THEME PRINCIPAL Le livre contient dix nouvelles très différentes les unes des autres : les nouvelles réalistes et les nouvelles invraisemblables en mêlant le fantastique, le comique et le merveilleux. Plusieurs nouvelles parlent de la Seconde Guerre Mondiale.

 LE SUJET

Le passe-muraille : C'est l'histoire d'un homme qui passe à travers les murs.

Les sabines : C'est une femme qui se multiplie autant de fois qu'elle le souhaite et qui a beaucoup d'amants.

La carte : Le gouvernement crée des cartes de rationnement pendant la guerre.

Le décret : Un homme avance le temps de dix sept ans pour en finir avec la guerre.

Le proverbe : C'est un père tyrannique qui aide son fils à faire ses devoirs pour être le premier de la classe.

Légende poldève : C'est une femme très religieuse qui décède et qui attend pour aller au paradis.

Le percepteur d'épouses : Ce sont des maris qui payent leurs impôts avec leur femme.

Les bottes de sept lieues : C'est un écolier qui sort de la misère grâce à une paire de bottes magiques.

L'huissier : C'est un huissier qui doit revenir sur terre pour accomplir de bonnes actions auprès des pauvres pour aller au paradis.

En attendant : Ce sont des personnes qui parlent de leur vie pendant la guerre.

CHOIX D' UN PASSAGE REMARQUABLE D'UNE DIZAINE DE LIGNES

" Dutilleul venait d'entrer dans sa quarante-troisième année lorsqu'il eut la révélation de son pouvoir.

Une soir, une courte panne d'électricité l'ayant surpris dans le vestibule de son petit appartement de célibataire, il tâtonna un moment dans les ténèbres et, le courant revenu, se trouva sur le palier du troisième étage " (page 7)

 C'est l'histoire ordinaire et surnaturelle de cet homme qui découvre un jour son pouvoir. La nouvelle a donné son nom au recueil " Passe muraille " où l'on trouve d'autres nouvelles humoristiques ou surréalistes.

JUGEMENT CRITIQUE PERSONNEL

    Le passe-muraille est un livre qui contient 222 pages écrites en petits caractères. Ce livre contient trop d'histoires différentes et ne convient pas à des enfants de 13 ans car il est difficile à lire et à comprendre.

 La seule histoire que j'ai aimée est " Le passe-muraille ", il m'a permis de mieux comprendre ce qui s'est passé à Paris pendant la guerre et c'était l'histoire la plus intéressante.

Camille, 4A, novembre 2012

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INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES  

auteur : Marcel Aymé

Titre : Le passe muraille

Edition : Folio

GENRE : recueil de nouvelles 

THEME PRINCIPAL : C'est l'histoire d'un homme qui a un pouvoir.

RESUME de la nouvelle Le Passe-Muraille 

Ce livre parle de l'histoire de Monsieur Dutilleul habitant au troisième étage du 75 bis de la rue d'ORCHAMPT. Un soir lors d'une coupure d'electricité, il fait une découverte. En essayant de trouver l'interrupteur, il se rend compte qu'il est arrivé dans le couloir.

Il est employé de troisième classe au ministère de l'enregistrement, en arrivant un matin, il trouve un nouvel employé installé dans le bureau d'à côté, c'est son nouveau secrétaire. Celui-ci lui empoisonne la vie, à cause de ses critiques et de ses mimiques. Pour pouvoir se concentrer sur son travail Monsieur Dutilleul est contraint de travailler dans une réserve ou un cagibi à peine assez grand pour circuler autour de son bureau. A force il en eut assez et se mit à lui faire peur, en ne laissant dépasser que sa tête dans le mur. Il le rendit fou.

Par la suite Monsieur Dutilleul se livre à des pratiques illégales, entre dans une banque et y vole de l'argent ,dans une bijouterie: des bijoux.

Un jour il rencontre une femme dont il tombe amoureux et décide de la rencontrer, mais celle-ci est déjà prise et son mari l'enferme chaque soir à double tour pour quelle ne puisse rencontrer personne. Un jour qu'il voulut lui rendre visite et qu'il usait de son pouvoir il resta bloqué dans le mur et y mourut.

PASSAGE REMARQUABLE page n°9 

"Un jour, le sous-chef fit irruption dans le réduit  en brandissant une lettre et il se mit à beugler :

-Recommencez -moi ce torchon! Recommencez-moi cet innommable torchon qui déshonore mon service!

Dutilleul voulut protester, mais M. Lécuyer, la voix tonnante le traita de cancrelat routinier".


JUGEMENT CRITIQUE PERSONNEL  

Cette réaction de Lécuyer montre bien pourquoi Dutilleul est en colère.
J'ai apprécié ce livre, car il parle d'un homme au pouvoir extraordinaire, qui facilite la vie et peut être très amusant. Mais en user peut avoir des conséquences fâcheuses quand on se met hors- la-loi et mortelles quand cela s'arrête. 

Romain L. 4C Novembre 2012

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Auteur : Marcel Aymé 
Titre : Le Passe-Muraille.
Date : 1943
Editeur : Gallimard.
Collection : Folio.

Genre : Nouvelle fantastique.

Thème Principal : C’est l’histoire d’un homme qui peut traverser les murs.

Résumé : Ce livre parle d’un homme qui se découvre comme un ‘’pouvoir’’ : Il peut traverser les murs, sans se faire mal, ou autre chose. Dans l’histoire, l’homme est décrit physiquement, il a une barbe et porte des lunettes. Il est ‘’employé de troisième classe au ministère de l'Enregistrement ‘’. Comme il a un pouvoir que les autres n’ont pas, il décide d’en profiter surtout que sur lui ça ne fait rien du tout. Un matin, il remarque qu’y a un nouvel employé dans son entreprise. Celui-ci l’agace énormément à cause de ses critiques et de ses mimiques. Il décide alors, pour pouvoir travailler tranquillement, d’aller dans une autre pièce. Mais celle-ci est trop petite...

L’homme, qui s’appelle Monsieur Dutilleul, en a marre et décide de faire comme une  petite vengeance.  Sachant traverser les murs , il s’amuse à passer à travers le mur, ce qui rend fou l’employé...
Mais à force d’utiliser trop son ‘’pouvoir’’, il reste coincé dans un mur, et meurt dedans..

Jugement critique personnel.

L’histoire peut-être difficile à comprendre pour certaines personnes.

J’ai bien aimé ce livre, car l’histoire est intéressante. C’est la première fois que je lisais une histoire comme celle-ci ayant pour personnage principal un homme avec un pouvoir pas commun. Je ne pensais pas qu’il allait mourir dans un mur… Je conseille ce livre à des personnes qui aiment lire des livres avec des personnages ayant des pouvoirs ou autres…

Marie, 4A, mars 2013

 

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Marcel Aymé

26 rue Bonaparte

75000 Paris

 

                                                                                                                      Marie R…..

                                                                                                                      19 rue des Prunelles

                                                                                                                      75000 Paris

 

 

                                                                                                          Le jeudi 1er mai

 

 

Bonjour M. Aymé,

 

J’ai lu votre livre « Le passe-muraille », le texte intégral de l’édition Folio.

Vous m’avez fait découvrir des lieux de Paris au 20ème siècle tels que Montmartre : « il y avait à Montmartre, […] un excellent homme » et Montparnasse : « le climat pluvieux de Montparnasse et l’aridité  des Champs-Élysées le lassaient » (p.36) et j’ai pu sentir globalement l’atmosphère parisienne : «la rumeur de Paris s’est apaisée » (p.19)

J’ai côtoyé Sabine, son mari Antoine, Théorème son amant, M. Dutilleul, Lord Burbury, Lady Burbury et bien d’autres personnages. Les personnages voyagent beaucoup, en Angleterre, en Bretagne, en Auvergne, et à travers le monde, c’est le cas dans la nouvelle des « Sabines », où elle se divise en plusieurs personnes et ses doubles voyagent sur tous les continents : « Alphonsine épousa un milliardaire et traversa l’atlantique  avec lui, Barbe épousa un ténor napolitain et l’accompagna dans ses tournées à travers le monde, Rosalie un explorateur espagnol et s’en fut en Nouvelle-Guinée… » (p.34).

Le personnage qui m’a le plus plu est M.Dutilleul avec son don de passer à travers les murs. Je trouve que cette nouvelle est amusante, c’est celle que j’ai préférée. Je la trouve comique car le personnage fait peur à son patron en passant seulement sa tête par le mur et cela provoque la peur chez son supérieur au point qu’il devient malade : «au début de la deuxième semaine, une ambulance vint le prendre à son domicile et l’emmena dans une maison de santé »(p ;11) . Je trouve cela bien qu’il y ait une morale à la fin de la nouvelle.

J’ai apprécié ce livre.

 

Merci. À bientôt.

 

                                                                                                                Marie R.4C     

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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 11:05

Editeur: Alain Grousset

 

Titre:10 nouvelles fantastiques de l’Antiquité à nos jours

 

Date: 2005

 

Collection : CASTOR POCHE

 

Genre : nouvelles

 

 THEME PRINCIPAL :

 

Les différentes nouvelles de ce livre sont fantastiques, j'ai particulièrement apprécié l'une d'elle qui est Bisclavret. C'est l'histoire d'un couple très amoureux mais tourmenté par le mensonge et le secret jusqu'au jour où l'homme décida de tout avouer à sa femme qui elle devait le garder ainsi secret.

Nouvelle choisie : Bisclavet de Marie de France

 

RESUME de Bisclavet :

 

C'est l'histoire d'un couple très amoureux mais tourmenté par le mensonge et le secret jusqu'au jour où l'homme décida de tout avouer à sa femme. Son secret pouvait le bannir à jamais de la vie humaine si quelqu'un devait un jour le révéler. Cet homme était souvent absent et cela  faisait beaucoup d’interrogations dans l'esprit de sa bien aimée. Alors un soir elle décida de lui poser l'ultime question dont elle redoutait la réponse. Son mari répondit à sa question. Cet homme pendant la nuit devenait loup-garou et si quelqu'un venait a révéler ce secret lourd à porter,  l'homme resterait animal jusqu'à la fin de ses jours. La femme va-t-elle garder ce secret pour elle afin de protéger son bien aimé ou alors tout dire au premier venu ?

 

PASSAGE REMARQUABLE : p.14

 

« Quand la dame a entendu sa réponse, elle a bien compris qu'il ne plaisantait pas. A plusieurs reprises, elle lui posa la question. A force de le flatter et de le cajoler, elle finit par obtenir qu'il lui raconte son aventure. Il ne lui cacha rien.

 

-Dame, je deviens loup-garou. Je pénètre dans cette grande forêt, et au plus profond des bois, je vis de proies et de rapine.

 

Quand il lui eut tout raconté, elle lui demande de préciser s'il enlève ses vêtements ou s'il les garde.

 

-Dame, répond-il, j'y vais tout nu.

 

-Dites-moi, au nom de Dieu, où sont vos vêtements ?

 

-Dame, cela, je ne peux pas vous le dire, car si je les perdais et si l'on découvrait la vérité à son sujet, je resterais loup-garou à tout jamais. Il n'y aurait plus que moi aucun recours tant que l'on ne m'aurait pas rendu mes vêtements. C'est pour cela que je veux garder le secret sur tout cela.

 

COMMENTAIRES PERSONNEL :

 

J'apprécie cette nouvelle car elle est originale et assez différente de certains autres contes, légendes et récits fantastiques. Quand je lis ce genre de livre je plonge assez vite dans l'histoire et j'en veux souvent plus qu'il n'y en a, je ne veux pas de fin. J'ai aimé ce livre car il est plein de différentes émotions et plein d'interrogations.

Emma S, 4C, novembre 2013

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1- caractétistiques bibliographiques

 Auteurs de diverses époques : Pline le Jeune, Marie de France, Maupassant, Edgar Poe, Hoffman, Nerval, Stephen King, ...  réunis dans cette anthologie par Alain Grousset

 Titre :10 nouvelles fantastiques

  Edition :Castor Poche9782081250246.jpg

 2- Ce livre est un recueil de nouvelles.

 3- Ce livre comporte 10 nouvelles fantastiques qui se déroulent de l’Antiquité à nos jours.

 4- Je vais résumer une nouvelle qui se nomme « Le château du diable » :

Un château, d’une triste renommée fut détruit. La nuit les voisins entendirent des rires et des fracas de bouteilles de verre. Les jours passaient et les bruits se répétèrent de plus en plus. Un jour ces derniers appelèrent le lieutenant de police. Les militaires se demandèrent ce qui se passait. Quand les voisins eurent terminé de raconter cette histoire le lieutenant descendit à la cave et vit des bouteilles rouges et vertes bouger toutes seules. Le lieutenant prit peur et partit.

 5- extrait choisi page 41 « La danse s’arrêta, des cris se firent entendre dans tous les coins de la cave , et le sergent sentit ses cheveux se dresser en voyant que le vin répandu paraissaient former une marre de sang ».

 Ce passage a de la signification pour cette histoire car le diable est en bouteille et le sergent a fait tomber une bouteille qu a provoqué le mécontentement des autres bouteilles.

 6- Je n’ai  apprécié ce livre car il n’est pas à mon goût mais je le conseille aux personnes qui aiment le frisson et le fantastique. La note que j’attribuerais à ce livre serait de 3/5.   

Martin, 4C, novembre 2012barrefleur15fx3

      

Vendredi 9 mai 2014 à Quintin,

 

            Monsieur GROUSSET,

            Je voudrais vous parler de votre livre que j’ai lu récemment, il s’agit de : « 10nouvelles fantastiques de l’Antiquité à nos jours » de l’édition Flammarion, collection Castor Poche.

            J’ai apprécié la lecture de ce livre qui est un regroupement de nouvelles fantastiques de plusieurs époques : le Moyen-Âge, l’Antiquité, aujourd’hui… Les lieux varient selon les nouvelles, il y a par exemple Athènes, Paris, ou encore la Bretagne.

             J’ai découvert plusieurs personnages, tels que Marie de France et Bisclavret, le diable Vauvert, Honoré Subrac, Johnny Bishop, il y avait aussi Balthazar et beaucoup d’autres.

             Les deux nouvelles que j’ai préférées sont : « Bisclarvet » (pages 11 à 22) et « Fonds d’écran » (p.139 à 150)

 

Clémence 4C

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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 11:05

Auteur : MERIMEE Prosper                      

Titre : La Vénus d’Ille9782011678508-G.jpg

Edition : Hachette

Collection : Biblio collège

Genre : Nouvelle fantastique

Thème principal : Enquête et surnaturel au XIXème siècle

Résumé : Un jeune archéologue parisien se rend à Ille, pour faire la connaissance de M. de Peyrehorade un vieil antiquaire passionné par son idole : « La vénus d’ Ille ». Ce dernier est à la recherche d’informations sur cette statue en bronze récemment découverte, qui éveille les soupçons des habitants d’Ille qui se méfient de la statue. C’est elle qui aurait déjà brisé la jambe de Jean Coll, un ami de M.de Peyrehorade. Vérité ou superstition ?                                  

Le jeune chercheur remarque alors sur la Vénus de mystérieuses inscriptions révélant entre-autre des menaces, et constate une expression étrange et sévère sur son visage. Pendant ce temps se prépare le mariage du fils de M. de Peyrehorade et Melle de Puygarrig. C’est alors que le drame survient et bouleverse  tout.

Passage remarquable : « Quant à la figure, jamais je ne parviendrais à exprimer son caractère étrange, et dont le type ne se rapprochait de celui d’aucune statue antique dont il me souvienne. Ce n’était point cette beauté calme et sévère  des sculpteurs grecs, qui, par système, donnaient à tous les traits une majestueuse immobilité. Ici, au contraire, j’observais avec surprise l’intention marquée de l’artiste de rendre la malice arrivant jusqu’à la méchanceté. »

Je pense que dans ce passage on apprend que la Vénus n’était pas seulement belle et douce mais était aussi pleine de malveillance et de méchanceté.

 

Jugement critique : Tradition et mystère. Ce livre nous en apprend plus sur le Roussillon et ses coutumes.  De plus, le mystère qui règne tout au long du livre nous pousse à nous poser des questions sur nos superstitions et nos croyances. Ce livre est très facile à lire, intéressant et j’aime beaucoup la fin car elle à un côté mystérieux  c’est pourquoi j’apprécie cette nouvelle et je la conseille à tout le monde. 

Fanny, 4C, 11/11/2012 

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Le Vendredi  9 Mai 2014 à Cannes

 

Monsieur Mérimée,

J’ai lu La Vénus d’Ille et je vous envoie cette lettre pour vous dire que j’ai bien aimé l’histoire de ce livre. Vous m’avez fait découvrir un lieu que je ne connaissais pas, la ville d’Ille qui se situe au Roussillon.

Dans ce livre j’ai fait connaissance de plusieurs personnages :

-le narrateur : qui est un archéologue parisien, il n’est jamais nommé dans le récit.

-M. de Peyrehorade : notable cultivé d’Ille, M. de Peyrehorade est un antiquaire celui qui accueille chaleureusement le

narrateur.

-Alphonse de Peyrehorade : c’est le fils de M. de Peyrehorade.

-Mlle de Puygarring : Mlle de Puygarring  une jeune fille fortunée de la région future épouse d’ Alphonse de Peyrehorade.

-Mme Peyrehorade : l’épouse de M. de Peyrehorade. Elle incarne l’étroitesse d’esprit de la bourgeoisie provinciale.

 

 Clément K.4C

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Prosper Mérimée                                                                                   Fait le 12 mai 2014, à Quintin

N°5 Rue d’ Ille

65200 Perpignan

 

Monsieur Mérimée,

Votre livre m’a fait découvrir une région que je ne connaissais pas, La Catalogne, mais aussi des lieux comme par exemple, le Canigou (p.11), la ville de Perpignan (P.13), la ville de Dax (p.13) et bien sûr la ville d’Ille (P.11 et tout au long du livre).

J’ai aussi découvert grâce aux personnages des noms de  famille particuliers propres à cette région comme Peyrehorade, père d’Alphonse fiancé de Mlle de Puygarrig, nom également  typique.

Votre histoire se passe vraisemblablement au 19ème siècle, car dans le récit certains personnages jouent à une partie de jeu de paume : « En ce moment commençait, sur le jeu de paume dont j’ai parlé, une partie qui, sur-le-champ attira  l’attention de M. Alphonse » (P.57). Ce qui m’a mis également sur la voie est le fait que vous avez écrit l’histoire au 19ème siècle.

J’ai trouvé que la description des personnages était développée, apportant ainsi un  enrichissement culturel intéressant. Cette précision présente également pour les lieux et les  événements apporte de plus du réalisme à votre œuvre.

En ce qui concerne le récit en lui-même, l’étrange intrigue présente tout au long de l’histoire permet d’introduire avec dynamisme tous les éléments culturels.

Je tenais à vous adresser mes remerciements pour tout ce que votre œuvre m’a permis d’apprendre.

Sincères salutations.

                                                                                                                                   Pierre-Louis G. 4C

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                                                                                                                         Quintin, Le 30 avril 2014

 

Cher M. Mérimée,

 

J’ai lu votre nouvelle, La Vénus d’Ille. Merci de m'avoir fait découvrir ce livre. Je l'ai bien aimé, j’ai surtout apprécié l'histoire : le narrateur rencontre M de Peyrehorade qui doit lui montrer des ruines antiques là où M. de Peyrehorade vient de trouver une statue ''la statue de Vénus''.

Le lendemain matin M. de Peyrehorade le réveille pour lui faire admirer sa Vénus. Sur le socle de la Vénus, était inscrit ''Prends garde à toi si elle t'aime''.

Alphonse, le fils de M. de Peyrehorade devait se marier avec Mlle Puygarrig. Il ne l'aimait pas vraiment, il l'épousait pour son argent. Le lendemain matin le narrateur essaie en vain de dessiner la statue pour une cérémonie grotesque pour honorer Vénus et faire des vœux pour les futurs mariés. Le jour de la cérémonie de mariage, les jeunes gens  allèrent jouer au jeu de paume. Alphonse les rejoignit alors pour jouer, il enleva son costume de mariage et la bague destinée à son épouse qu’il posa sur l'annulaire de la statue.

La partie finie, il se rhabilla pour le mariage mais il fut très ennuyé car il avait oublié la bague sur la statue alors il donna la bague qu'il avait au doigt à sa nouvelle épouse.

Il demanda au narrateur de l'aider à récupérer la bague sur le doigt de la statue car, disait-il, elle avait replié son doigt. Mais le narrateur ne le crut pas et il alla se coucher.

Il fut réveillé par des pas lourds et  les craquements dans l’escalier et par des cris. Il alla voir d’où venaient les cris. Il trouva M Alphonse mort sur le lit nuptial, le corps couvert de contusions. Il retrouva la bague qui normalement était sur la statue.

Alors un procès commença où beaucoup de preuves étaient contre la statue et même la mariée se souvenait avoir vu la statue entrer dans la chambre et poser son mari sur le lit.

Après l'enterrement  le narrateur rentra à Paris. Quelques mois plus tard, il apprit que M. de Peyrehorade avait fait fondre la statue en cloche et qu'il était mort juste après. 

C’est une histoire vraiment fascinante et je tenais, Cher M. Mérimée, à vous faire part de mes impressions.                                                                                                       Sébastien M. 4C

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La Vénus d'Ille
HACHETTE
bibliothèque collège


A : au (p.11 l.5): dis je au Catalan qui me servait de guide

B : Bientôt (p.12 l.13): Bientôt ! il se peut que déjà les violons soit commandés

C : Ce (p.12 l.14): Ce soir, peut être, demain, après demain, que sais-je?

D : de (p.13 l.50): ... qui  y allait de tout coeur ? il donne un coup de pioche

E : Et(p.13 l.59): Et le voilà, avec la pioche...

F : femme (p.14 l.63): Une grande femme noire plus qu'à moitié nue...

G : grâce (p.20 l.122): ... un peu trop grasse,comme la plupart des Catalanes.

H : homme (p.22 l.180): Mais vous êtes un homme et vous ne regarder plus de femme...

I : il(p.23 l.208): il y en a des douzaines, et en bronze aussi.

K:

L : Les (p.26 l.264): Les fenêtres étaient fermées.

M : maison (p.26 l.272): à une vingtaine de toises de la maison.

N : narines (p.33 l.364): les narines quelque peu gonflées.

O : Oui(p.40 l.407): Oui ; mais le premier , c'est Vulcain.

P : paume (p.32 L;335): la paume en dedans, le pouce et les deux premiers doigts étendus

Q : quelques (p.43 l.495): quelques bien à la cité de Turbul.

R : rêve (p.44 l.517): ...qu'un amoureux voit Vénus en rêve...

S : semblable (p.45 l.531): Je remarquai une trace semblable sur les doigts.

T : tout (p.64 l.758: ...chanta même, le tout fort longuement.

U: un (p.65 l.780): un torrent de larmes et des embrassements sans fin.

V : Vous (p.69 l.858): Vous savez bien, mon anneau ?


Je n'ai pas vraiment aimé ce livre car je trouve qu'il n'y a pas beaucoup d'action. Je n'aime pas beaucoup le thème du livre, je le pensais plus palpitant.

T. Louis, 4D                                                                                          lundi 6 octobre 2014

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Nom puis prénom de l'auteur : Prosper Mérimée

Titre du recueil : La Vénus d'Ille

Edition : Nathan

Collection : Carrés Classiques Collège

Titre des nouvelles que contient ce recueil : La Vénus d'Ille de Mérimée puis La Cafetière et Omphale de Théophile Gautier

 

Abécédaire :

 

A. antique : “ Un antique ! un antique ! “ p17 la Vénus d'Ille ( antique : objet d'atant de l'antiquité).

B. Bague : “ Il tirait de son petit doigt une grosse bague enrichie de diamant » p39 la Vénus d'Ille. 

C. Canigou : “ je descendais le dernier coteau du Canigou “ p15 la Vénus d'Ille.

D. Danser : “ On dansa d'abord le menuet.” p90 la Cafetière.

E. Echarpe : “ Angela s'assit m'entourant de ses bras comme d'une écharpe blanche.”P94 la Cafetière.

F. Feu : “ Tout à coup le feu prit un étrange degré d'activité.” p87 la Cafetière.

G. Genoux : “ Qu'est-ce que cela fait, mon bel ange ? Je vous prendrai sur mes genoux.”

H. Harassés : “ Nous étions harassés.” p87 la Cafetière.

 I. Idole : “Mr de Peyrehorade avait trouvé une idole en terre.”p   la Vénus d'Ille. (Idole : représentation d'une divinité)

J. Joueur de paume : “ le plus malin joueur de paume.” p18 la Vénus d'Ille.

K.

L. Lit : “ Le lit s'agitait sous moi comme une vague...”p86 la Cafetière

M. Mariage : “ Ce mariage se fera-t-il bientôt “ p15 la Vénus d'Ille.

N.  Normandie : “ passer quelques jours dans une terre au fond de la Normandie.”P85 la Cafetière

O. Ouïr : “ La plus curieuse que j'aie jamais ouïe.”

P. Perpignan : l'action se passe dans le village d'Ille près de Perpignan.

Q.

R. Roussillon : “ Il faut que vous appreniez à connaitre notre Roussillon.” p20 la Vénus d'Ille.

S. Soufflet : “ Les bougies s'allumèrent toutes seules ; le soufflet, sans qu'aucun être visible lui imprimât le mouvement, se mit à souffler le feu...” p87 la Cafetière.

T. Tapisserie : “ de sorte qu'on pouvait sans peine distinguer les personnages de la tapisserie et les figures des portraits enfumés pendus à la muraille.” p87 la Cafetière.

U.

V. Vénus : “ Ah il vous a parlé de l'idole, car c'est ainsi qu'ils appellent ma belle Vénus. “ p21 la Vénus d'Ille.

X./ Y./ Z.

 

Avis : j'ai bien aimé ce recueil car il y avait beaucoup de suspense et le côté fantastique m'a aussi plu.

 

Lisa L. 4B,                                                                                          mercredi 15 octobre 2014.

                                                                                                                                                              

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 16:36

INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES:

97822910.jpg

Ce livre se nomme Le Chat noir et autres nouvelles.

Il a été écrit par Edgar Allan Poe.

L'Editition est Librio.

THEME PRINCIPALhorreur

GENREC'est un recueil de six nouvelles

 RESUME de la première histoire:

C'est l'histoire d'une personne qui tua on chat car il l'avait énervé.Le jour précédent il découvrit un chat exactement pareil que celui qu'il avait tué la veille, la seule différence était qu'il avait une tache blanche sur le nez .Quand il le vit, il crut que c'était son chat mort qui revenait d'entre les morts. Un autre jour sa femme était tellement pénible que le monsieur la tua à coup de hache dans le crâne. Il crut que c'était à cause du chat qu'il avait fait ça.

JUGEMENT: Ce livre est très bien, je vous le conseille fortement.

Flavio, 4A, novembre 2012 

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Objet : lecture de « Le Chat Noir et autres nouvelles »

 

            Monsieur,

 

            Elève en 4ème, je viens de finir la lecture de votre livre : « Le  Chat Noir » qui contient six nouvelles. Je vais vous parler de chacune de ces nouvelles.

 Le Chat Noir   Le narrateur adore les animaux et surtout son chat Platon mais il sombre dans librio0213rr04.jpgl’alcool et devient cruel. Il lui arrache un œil puis le pend. Dans la nuit qui suit, un incendie détruit sa maison. Un nouveau chat devient son fidèle animal jusqu’au jour où il veut le tuer avec une hache. Sa femme s’interpose et il la tue puis la cache dans le mur. Le meurtre sera découvert par les policiers grâce au chat mort qui a hurlé.

 

Au début de cette nouvelle fantastique, j’ai beaucoup aimé la complicité entre le narrateur et son chat puis l’histoire est devenue morbide et j’ai eu  beaucoup de mal à lire certains passages atroces : « Je tirai de la poche de mon gilet un canif, je l’ouvris, je saisis la pauvre bête par la gorge et délibérément je fis sauter un de ses yeux de son orbite … » P7.  A la fin de la nouvelle, je suis ravi que le meurtre soit découvert grâce à la vengeance du chat.

 Hop-Frog

Le roi, aimant la facétie, avait enlevé un nain boiteux, Hop-Frog (sautiller et grenouille en anglais), devenu bouffon du roi et une jeune fille danseuse, Tripetta. Ils devaient amuser le roi « Dans ces temps, les nains étaient à la cour aussi communs que les fous ; et plusieurs monarques auraient trouvé difficile de passer leur temps – le temps est plus long à la cour que partout ailleurs – sans un bouffon pour les faire rire, et un nain pour en rire… » P20. Lors d’une fête organisée par le roi, Hop Frog, s’est vengé et a réussi à faire brûler le roi et ses ministres. Hop Frog et Tripetta se sont enfuis dans leur pays.

 

Dans cette nouvelle, j’ai aimé l’intelligence de Hop Frog qui a réussi à se venger du roi et l’amitié entre Hop Frog et Tripetta.

 

 L’ange du bizarre

C’est l’histoire d’un homme qui boit et qui voit en face de lui une pipe de vin qui lui parle et se dit être un ange. Après le départ de l’ange, l’homme fait une sieste et oublie d’aller assurer sa maison qui un jour prit feu. L’homme, abattu et blessé voulut se suicider mais l’ange vint à son secours et coupa la corde.

 J’ai trouvé cette nouvelle très loufoque. Quand l’ange parlait, il fallait bien se concentrer pour comprendre ce qu’il disait : « Che tis, - disait-elle – gu’y vaut que phus zoyez zou gomme ein borgue, pur hêtre aziz là, et ne bas me phoir …. » P36. La fin de l’histoire est sympathique car il est sauvé du suicide.

  

La barrique d’amontillado

 Montrésor veut se venger de Fortunato car il l’a insulté.  Il attire Fortunato dans une cave à vin sous prétexe de lui faire déguster un grand cru et l’enterre derrière un mur et laisse tomber sa torche dans la mince ouverture restante.

 

Dans cette nouvelle, j’ai appris quelques grands noms de vins : Médoc, Xérès, Laffite, amontillado … L’amour des vins a entraîné Fortunato vers la mort.

  

Petite discussion avec une momie

 Le narrateur est convié par son ami Ponnoner à se rendre au City Museum afin d’y examiner une momie. Cette momie a été découverte dans les montagnes de Lybie, au dessus de Thèbes, sur le Nil. Les savants  ouvrent une première caisse, la momie s’appelle Allamistakeo, puis ils ouvrent la deuxième et troisième bière. Mais au lieu de bandelettes et de rubans, ils trouvent une épaisse couche de papyrus, qu’ils retirent pour découvrir un corps qui est intact. Ils utilisent une pile et la momie se réveille brutalement et leur parle en égyptien. Elle leur explique qu’on ne lui a pas retiré les intestins et la cervelle, et qu’on l’a embaumée vivante. Elle leur raconte qu’à son époque la durée de vie était de 800 ans environ et qu’elle a été embaumée il y a 5 000 ans. Lors de leur discussion, ils comparent les civilisations de l’Egypte ancienne et de l’Amérique moderne.

 

J’ai beaucoup aimé ce conte qui nous parle de l’Egypte, des momies, des embaumements.  J’ai été surpris par le réveil de la momie. Ce  conte, contrairement aux autres nouvelles, était amusant : « Rajustant la batterie, nous appliquâmes de nouveau le fluide aux nerfs mis à nu, - quand, avec un mouvement plus vif que la vie elle-même, la momie retira son genou droit comme pour le rapprocher le plus possible de l’abdomen, puis, redressant le membre avec une force inconcevable, allongea au docteur Ponnoner une ruade qui eut pour effet de décocher ce gentleman, comme le projectile d’une catapulte, et de l’envoyer dans la rue à travers une fenêtre. » P63

 L’homme des foules

Le soir, à la nuit tombante, le narrateur observe les passants dans une rue de Londres, toutes les catégories sociales sont représentées. Soudain, il est attiré par un homme d’une soixantaine d’années, petit, maigre, vêtu d’habits sales et déchirés. Il décide de le suivre à travers la foule. Ils ont traversé plusieurs rues, plusieurs quartiers toute la nuit pour revenir dans la rue principale dans laquelle ils circulèrent toute la journée mais rien ne se passa. L’homme des foules est un homme qui ne veut pas être seul.

 

Je m’attendais à ce que l’homme poursuivi  commette un crime car le narrateur dit : «et, si mes yeux ne m’ont pas abusé, à travers une déchirure de manteaux, évidemment acheté d’occasion, dont il était soigneusement enveloppé, j’entrevis la lueur d’un diamant et d’un poignard. » P86 mais rien ne s’est produit.

 

La nouvelle que j’ai préférée est donc « Petite discussion avec une momie » car elle était intéressante et amusante. Par contre, « le Chat Noir » m’a perturbé, la cruauté du narrateur m’a fait mal. Ce que j’ai apprécié dans beaucoup de nouvelles, c’est la revanche, comme celle du chat ou de Hop-Frog.

 

                                                                                  Marc-Antoine, 4ème C, 8 mai 2014

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Edgar Allan Poe

Le Chat noir

Édition Librio

 

Les nouvelles de ce recueil : Le chat noir, Hop-Frog, l’ange du bizarre, la barrique d’amontillado, petite discussion avec une momie, l’Homme des foules.

 

Abécédaire 

 

A : animal « Ce dernier  était un animal remarquablement fort et beau, entièrement noir, et d’une sagacité merveilleuse.» page 6, le chat noir.

 

B : bientôt « mais ce sentiment fit bientôt place à l’irritation. » page 8, le chat noir.

 

C : connaître « Pluton lui-même commença à connaître les effets de mon méchant caractère. » page 6 le, chat noir

 

D : Démons « bois, te dis-je ! – cria le monstre, - ou par les démons !... » page 24, Hop-Frog.

 

E : encore « Vous boudez et il vous faut encore du vin. » page 23, Hop-Frog.

 

F : Férocement « tu tâches ! – cria le tyran, férocement. » page 23, Hop-Frog.

 

G : Gargantua « Il aurait préféré le Gargantua. » page 19, Hop-Frog.

 

H : Histoire « A l’époque où se passe cette histoire. » page 19, Hop-Frog.

 

I : influence « elle possédait beaucoup d’influence et ne manquait jamais d’en user. » page 21, Hop-Frog.

 

J : jugement « elle avait probablement été guidée par le calme jugement de son ami le nain. » page 27, Hop-Frog.

 

K : kirschenwasser « il m’inonda d’un océan de kirschenwasser » page 40, l’ange du bizarre.

 

L : Leonidas « j’avais lu le léonidas » page 33, l’ange du bizarre.

 

M : minute « en quelques minutes l’incendie éclata avec violence » page 41 l’ange du bizarre.

 

N : niche « et reculai de quelques pas hors de le niche. » page 53, la barrique d’amontillado.

 

O : ordinairement « ordinairement, la cervelle se vidait par le nez. » page 61, petite discussion avec une momie.

 

P : partager « venez partager notre joie. » page 58, petite discussion avec une momie.

 

Q : quand « quand cette cérémonie fut terminée » page 66, petite discussion avec une momie.

 

R : relativement « relativement aux dernières suggestions de l’orateur » page 66, petite discussion avec une momie.

 

S : suggestions « relativement aux dernières suggestions de l’orateur » page 66, petite discussion avec une momie.

 

T : travers « et ne semblaient occupés qu’à se frayer un chemin à travers la foule. » page 80, l’homme des foules.

 

U : je n’ai pas trouvé.

 

V : voyant « en le voyant » page 85, l’homme des foules.

 

W : wilkie « l’Epigoniade, de Wilkie » page 33, l’ange du bizarre.

 

X/Y : je n’ai pas trouvé.

 

Z : Zadig « Il aurait préféré le Gargantua de Rabelais au Zadig de Voltaire. » page 19, Hop-Frog.

 

J’ai bien aimé ce livre malgré le caractère malsain de certaines nouvelles.

 

HUGO T.                                                                                                                          06/10/14

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 19:03

Titre : Le train perdu et autres histoires mystérieuses.

Edition : Médium.Le_train_perdu_et_autres_histoires_mysterieuses.jpg

Genre : Nouvelles.

Nouvelles recueillies par Christian Poslaniec et illustrées par Serge Hochain.

Cher Monsieur Poslaniec,

Je vais commencer par vous parler de la première nouvelle de votre livre qui s’intitule « Un gentil petit bled »  et qui est écrit par Sophia Cathala. Cette nouvelle m’a plu car elle est un peu étrange, surnaturelle, dans la réalité ce qui arrive au jeune homme prénommé André Faulk ne peut pas se produire. Cet homme part un matin pour aller voir M.Wenberg avec qui il doit négocier une affaire qui pourrait valoir des millions d’euros  et finalement les pneus de sa voiture se crèvent l’un après l’autre, il va donc dans cette petite auberge en pleine campagne où il rencontre des personnes qui ont l’air d’avoir vécu la même histoire que lui, « Et vous aussi, vous êtes tombé en panne ? », « Nous sommes tous en panne ici »(p.17) et qui au final abandonne. A la fin de cette nouvelle, l’histoire nous donne à penser qu’André Faulk ne quittera jamais cette petite auberge, qu’il y est coincé et que, finalement ça ne lui déplait pas tant que ça « Je voudrais une chambre », « Une belle chambre. Une chambre ensoleillée même en décembre »(p.25).

Je vais maintenant vous parler de la deuxième nouvelle présente dans votre livre qui s’intitule « Le cache-nez de caoutchouc », écrit par Michel Carrouges. Au début je n’ai pas très bien compris cette nouvelle, mais à la fin tout s’explique. Cette nouvelle ne se passe pas dans les temps d’aujourd’hui car les façons de parler, de faire sont plus anciennes et le garçon raconte une histoire qu’il a vécue alors qu’il avait huit ans « C’était un jeudi après-midi. J’avais huit ans à cette époque et j’habitais à Niort avec mes parents. »(p.27), ce qui nous laisse supposer que c’était il y a plus ou moins longtemps. C’est l’histoire d’un petit garçon qui aime observer tout son village avec ses jumelles depuis la fenêtre du bureau de son père, il habite à Niort. Un jour, il aperçoit son professeur, M.Carmolaux, qu’il déteste dans son jardin en compagnie d’un petit monsieur maigre et âgé qui porte un cache-nez en caoutchouc, ce dernier lui fait une piqûre et le professeur devient tout petit, de la taille d’un petit flacon. C’est alors qu’il se passe la même chose pour le directeur de l’école, les journaux parlent de ces phénomènes étranges : « La disparition de deux hommes […] conduit à supposer l’existence de quelque vampire soigneusement caché dans quelque recoin de la ville »(p.33), et les habitants, effrayés,  quittent  la ville. Le petit garçon retrouve le petit monsieur maigre et âgé dans le train, il se demande pourquoi il porte un cache-nez en caoutchouc, ce dernier lui tend un journal qui raconte pourquoi il fait disparaitre les gens. Cette nouvelle est très distrayante, elle est assez drôle et il y a un peu de suspens car on ne sait qu’à la fin que finalement ce petit monsieur maigre et âgé n’est pas méchant : «Mais je n’avais pas du tout peur, du moins pas beaucoup car je sentais que le petit monsieur était plus farceur que méchant »(p.38).

 Je vais à présent vous parlez de la troisième nouvelle présente dans votre livre : « Le Vinci disparu », de J.G Ballard. Cette nouvelle se passe au XXIème siècle, elle est instructive car elle apprend beaucoup de choses sur le tableau « Crucifixion », qui mesure quatre mètre cinquante sur cinq et qui pèse 400 kilos peint par Léonard De Vinci. Cette nouvelle raconte l’histoire d’un passionné d’art qui est « directeur de Northeby, la salle des ventes de réputation mondiale de Bond Street »(p.45) à Londres. Il enquête sur la disparition du tableau de Vinci avec l’aide de Georges de Staël, directeur de la Galerie Normande. Cette enquête les mène à découvrir les mystères cachés du tableau disparu et de bien d’autres, disparus aussi. Cette troisième nouvelle m’a appris des choses sur le domaine de l’art, avant d’avoir lu cette nouvelle, j’ignorais l’existence de beaucoup de tableaux dont parle cette histoire. Elle m’a plu aussi car il y a une intrigue, un mystère à découvrir, l’histoire est assez prenante.

Je vais maintenant  vous parler de la quatrième nouvelle qui s’intitule « Une aile de papillon mort », écrit par Thomas Owen. Je ne pense pas que cette nouvelle se passe au XXIème siècle car il y a beaucoup d’éléments qu’on utilisait plutôt dans l’ancien temps comme des pèse-personnes dans les parcs…C’est une histoire plutôt drôle car un homme, Fédor Glyn, un jour veut se peser mais il ne pèse plus que le poids de ses vêtements, le poids d’une aile de papillon mort : 2 kilos 900 grammes. Il découvre alors qu’il est arrivé la même chose à sa femme, bien avant lui et qu’il a sans doute été contaminé «  Fédor Glyn avait été victime d’une inexplicable contagion »(p.92). Cette nouvelle est courte, elle ne fait que 8 pages mais c’est la nouvelle que j’ai préféré.

Parlons maintenant de la cinquième nouvelle : « Le train perdu ». Cette nouvelle est très mystérieuse et elle pourrait être un peu effrayante. Cette histoire raconte une nuit,  où le train 1815 disparait soudainement après avoir accueilli deux étranges voyageurs dans son wagon. Le chef de la gare, Tiphaigne Hoff, comprend ce qui se trame mais garde ça pour lui. Cette nouvelle m’a plu car il y a du suspens et on s’identifie aux personnages, on se dit qu’on n’aurait vraiment pas aimé être à la place des personnages cette nuit là.

Je vais terminer en vous parlant de la dernière nouvelle de votre recueil, « L’arbre du Portugais » écrite par Bernard Cassac. Cette nouvelle raconte l’histoire d’un homme qui se prénomme Julien, qui va en prison pour quatre-vingt-dix jours. Son compagnon de cellule, qui se fait appeler « le Portugais », est étrange, il ne parle pas beaucoup et chaque nuit  il pousse des cris terrifiants qui réveillent Julien « Julien dormit mal […] il fut à plusieurs reprises réveillé par le portugais. Celui-ci poussa des espèces de gémissements pendant une bonne partie de la nuit »(p.107). Son compagnon lui explique donc que chaque nuit, dans ses rêves il essaye d’abattre un palmier, son objectif est de l’abattre avant son jugement pour qu’il soit innocenté « C’est le palmier qui pousse dans mon jardin. La première nuit que j’ai passée ici, il y a quatre-mois, j’ai rêvé de lui et j’ai su qu’il fallait le mettre à terre. Alors j’y travaille toutes les nuits […] si je l’abats avant mon jugement, je serais acquitté »(p.110-111), il demande donc à Julien de l’aider à abattre le palmier «Veux-tu m’aider ? Tu es plus jeune que moi et plus vigoureux »(p.111). La dernière nuit avant son jugement, le portugais et Julien réussissent à abattre le palmier mais le portugais meurt. Cette histoire reste un mystère…

En somme, j’ai passé quelques moments agréables avec ce livre et je tenais à vous remercier, Monsieur Poslaniec, pour les choix que vous avez faits pour former ce recueil de nouvelles. 

Klervie, 4C, mai 2014

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 15:49

leK.jpgCe livre est composé de 52 histoires. Dans ces 52 histoires j'ai choisi une histoire qui se nomme Le K. A son anniversaire, Stefano demande à son père qui est capitaine et maître d'un beau voilier de l'emmener avec lui. L'enfant aperçoit le monstre que craignent tous les navigateurs. Ce monstre choisit sa victime et la poursuit jusqu'au moment où il arrive à la dévorer. Son père décide alors  de  ramener son fils au port et lui interdit de pratiquer le métier de marin. Stefano seul peut apercevoir le monstre. Quand il se rend compte que ce sont ses derniers moments de vie, il prend une chaloupe et un harpon pour combattre le K. Sa rencontre avec le monstre n'est pas ce qu'il pensait. C'était pour lui remettre la perle de la mer qui donne fortune, puissance, amour et paix de l'âme. Trop tard, Stefano est trop vieux. Deux mois plus tard on retrouve dans une barque, un squelette qui serre un petit galet arrondi.

Jonathan R, 4C, mai 2014

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 16:10

Honoré de Balzac est né le 20 mai 1799 à Tours et est mort le 18 août 1850 à Paris, à l'âge de 51 ans. En 1835, il écrit le Père Goriot.

J'ai lu le roman dans l'édition publiée par Hachette, dans la collection biblio lycée.

C'est un roman de l’époque romantique mais précurseur du réalisme, courant qui s'oppose au romantisme et au classicisme.

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L’histoire

 L'histoire se déroule à Paris en 1819, en particulier dans la « pension bourgeoise » de madame Vauquer où résident les personnages principaux. L'histoire s'articule autour du personnage éponyme qui arrive à la pension riche. Au départ, il s'installe dans une des meilleures chambres au premier étage. Il est si riche, à ce moment, que madame Vauquer s'imagine devenir madame Goriot. Mais au cours des années il s'appauvrit et est obligé de vendre son argenterie à un usurier. Il déménage au troisième étage dans  une chambre où la pension est moins élevée. Malgré cela il reçoit la visite de deux jeunes femmes richement vêtues et visiblement appartenant à l'aristocratie. Elles changent si souvent leur toilette que les autres pensionnaires sont persuadés qu'elles sont plus que deux. Mais celui-ci affirme que ces dernières sont ses filles.

  Eugène de Rastignac est un jeune étudiant en droit venu de Charente. Il habite lui aussi dans la pension Vauquer. Il est introduit dans l'aristocratie parisienne grâce à madame de Beauséant qui est une « cousine éloignée ». Il y rencontre la comtesse de Restaud dont il tombe amoureux au cours d'un bal. Le lendemain il décide de se rendre chez elle où il croise le père Goriot. Il en parle avec M. et Mme de Restaud et se fait reprocher de  l'avoir appelé père au lieu de monsieur. Sur ce il se fait congédier. Il se rend alors chez madame de Beauséant qui lui explique que M. Goriot est le père de la comtesse de Restaud ou Anastasie et de Delphine, les deux jeunes filles qui lui rendaient visite à la pension. Le père Goriot a dilapidé toute sa fortune pour ses deux filles. Mais ses deux gendres le méprisent.

 De retour à la pension, Vautrin propose un marché à Rastignac : séduire Victorine Taillefer tandis que lui se charge d'éliminer son frère, seul obstacle à l'obtention par la jeune fille d'un héritage fabuleux que son père lui refuse. En effet elle vit avec Mme Couture qui l'a recueillie car son père ne veut plus d'elle depuis la mort de sa mère. Rastignac épouserait alors Victorine et sa dot d'un million, sans oublier d'offrir à Vautrin une commission de deux cent mille francs. Fasciné, puis indigné par ce marché scandaleux, Rastignac refuse ce pacte diabolique. Vautrin lui laisse quinze jours pour réfléchir. Le jeune homme préfère aller faire la cour à Delphine. Il le raconte au père Goriot et celui-ci l'encourage à continuer. Rastignac devient l'amant de Delphine. Celle-ci a alors des problèmes financiers : en effet son mari M. de Nucingen a tout son argent et elle est totalement dépendante de lui. Elle va même jusqu'à confier 100 francs à Eugène pour les jouer à la roulette alors que celui-ci ne connait absolument rien aux règles il ramènera 7000 francs à Delphine.

 Après cet épisode, il parle au père Goriot au sujet des soucis financiers de sa fille. Ce dernier est désespéré. Il envisage alors de saisir la justice pour récupérer sa fortune.

Au jardin des plantes, M. Poiret et Mlle Michonneau rencontrent le policier Gondureau, qui leur indique la véritable identité de Vautrin. C'est un ancien forçat qui s'est évadé du bagne de Toulon. Là-bas on le surnommait trompe-la-mort. Gondureau demande à Mlle Michonneau de lui administrer un somnifère et de vérifier qu'il a bien un tatouage à l'épaule. A la pension Vauquer, Victorine dévoile à Eugène les sentiments qu'elle éprouve pour lui. Vautrin quant à lui poursuit secrètement la préparation du meurtre du frère de Victorine. Mlle Michonneau est persuadée que Vautrin est le forçat qui s'est évadé du bagne et le fait arrêter. Le même jour un complice de Vautrin tue le frère de Victorine.

Le père Goriot loue avec ses dernières économies un appartement pour Delphine. Lui dormira dans une chambre de bonne au dessus de l'appartement d'Eugène.

A la pension, on réalise alors que Vautrin a été dénoncé par Mlle Michonneau et pour cela elle a touché 3000 francs. Cette découverte déclenche une dispute entre les pensionnaires. Ceux-ci sont outrés par cette dénonciation. Mlle Michonneau quitte donc la pension, suivie de Poiret, qui en essayant de la défendre s’est aussi mis le reste de la pension à dos. Par conséquent, à la Maison Vauquer, c'est la désolation, les pensionnaires partent les uns après les autres. Pour Mme Vauquer, la ruine ne saurait tarder puisqu’elle n’a quasiment plus de pensionnaires.

 C'est alors que resurgissent les déboires financiers de Delphine et Anastasie. A l'annonce de cette double déroute financière, le père Goriot est victime d'un grave malaise. Bianchon, l'étudiant en médecine, qui est aussi un ami de Rastignac et demi-pensionnaire de la pension Vauquer, analyse les symptômes qui frappent le vieil homme et diagnostique une grave crise d'apoplexie. Le vieux est désormais dans un état pitoyable réduit au rang de légume, il reste allongé sur son lit, et glisse peu à peu vers la folie malgré les « remèdes » et divers soins que les étudiants lui administrent. Eugène annonce alors à Delphine que son père est mourant mais celle-ci est complètement indifférente à cette annonce.

Le père Goriot se meurt mais aucune de ses deux filles ne vient lui rendre visite comme il l'espère. Seuls Rastignac et son ami Bianchon sont là pour accompagner le vieil homme dans ses derniers instants. Eugène s'occupe seul de l'enterrement du père Goriot. Lors de la cérémonie religieuse, seul lui et Bianchon sont présents. Rastignac pleure sur la tombe de celui qui était devenu son ami. Il finit en déclarant : « - A nous deux maintenant ! ». Et pour premier acte du défi qu'il portait à la Société, Rastignac alla dîner chez Mme de Nucingen.

 

Portrait d’un personnage :

J'ai choisi le Père Goriot. Il fait partie des personnages principaux et son nom est le titre de l'œuvre. On apprend au début du livre que le père Goriot est arrivé à la pension Vauquer, en bel homme, bien habillé, avec une redingote. Il habitait au premier étage, qui est l'étage pour les gens les plus aisés de cette pension. Puis au fil des années il monta dans les étages, il monta dans la misère. Lorsque Rastignac arrive il trouve un vieillard, rabougri, qui ne fais plus attention à lui. Le seul bonheur du Père Goriot c'est de voir ses filles. Il éprouve un amour incomparable pour celles-ci, car il a perdu sa femme et doit trouver en elles le bonheur que sa femme lui procurait. Il est totalement dévoué à elles, malgré qu'elles ne soient pas très présentes dans sa vie. Ses filles lui rendent visite seulement quand elles ont besoin d'argent. Et le vieil homme fait tout ce qu'il peut pour leur donner ce qu'elles veulent. Rastignac le surprend en pleine nuit en train de faire fondre des pièces en argent très précieuses car ses filles lui avaient demandé plus qu'il n'en avait. Il finit sa vie dans la misère la plus totale et ses filles ne viennent même pas le voir, on peut dire qu'il meurt à cause de ses filles, le pseudo amour qu'elles lui apportaient le faisait vivre. C'est un personnage très intéressant, très touchant et attachant. Je suis triste pour lui à la fin du livre.

 

 

L’écriture et les effets sur le destinataire

 

Dans ce livre Balzac se livre à une critique de la société ou s'alterne aussi bien des scènes pathétiques et tragiques que des scènes comiques. Tout au long de l'œuvre il se sert de contrastes pour mettre en avant la portée dramatique de l'intrigue.

C’est un récit de vie (genre narratif/biographique) où alternent discours et récit. Le roman s’ouvre par la présentation du quartier, se poursuit par la description très complète de la pension des personnages. La pension derrière son aspect réaliste représente aussi symboliquement des classes sociales (argent). Balzac montre une société et pour le faire il doit être précis et neutre dans ses descriptions. Mais il laisse parfois parler ses sentiments et intervient dans le récit il n’est donc pas tout à fait neutre. Balzac est nostalgique de la société qui s’en va vers la monté de l’argent cela se ressent à travers ses descriptions. Quand le narrateur présente un personnage, il veut créer un effet de réalité. (Fonction réaliste). Le roman est écrit du point de vue omniscient. Le statut du narrateur est externe, mais il commente ce qu’il se passe et pénètre parfois dans l’intimité des personnages et de la scène, comme le ferait un témoin proche.

 

Pour moi la première phrase est représentative de l’œuvre :

« Madame Vauquer, née de Conflans, est une vieille femme qui, depuis quarante ans, tient à Paris une pension bourgeoise établie rue Neuve-Sainte-Geneviève, entre le quartier latin et le faubourg Saint-Marceau. »

En effet,  on remarque une grosse description très détaillée et réaliste.(Jacques)

 

Mais pages 288 à 289, l’enterrement du Père Goriot est aussi très représentatif car il est symbolique de la fin de l’époque du père Goriot et du début de celle de Rastignac :

«  Les deux prêtres, l'enfant de choeur et le bedeau vinrent et donnèrent tout ce qu'on peut avoir pour soixante-dix francs dans une époque où la religion n'est pas assez riche pour prier gratis. Les gens du clergé chantèrent un psaume, le Libera, le De profundis. Le service dura vingt minutes. Il n'y avait qu'une seule voiture de deuil pour un prêtre et un enfant de choeur, qui consentirent à recevoir avec eux Eugène et Christophe.
- Il n'y a point de suite, dit le prêtre, nous pourrons aller vite, afin de ne pas nous attarder, il est cinq heures et demie.
Cependant, au moment où le corps fut placé dans le corbillard, deux voitures armoriées, mais vides, celle du comte de Restaud et celle du baron de Nucingen, se présentèrent et suivirent le convoi jusqu'au Père-Lachaise. A six heures, le corps du père Goriot fut descendu dans sa fosse, autour de laquelle étaient les gens de ses filles, qui disparurent avec le clergé aussitôt que fut dite la courte prière due au bonhomme pour l'argent de l'étudiant. Quand les deux fossoyeurs eurent jeté quelques pelletées de terre sur la bière pour la cacher, ils se relevèrent, et l'un d'eux, s'adressant à Rastignac, lui demanda leur pourboire. Eugène fouilla dans sa poche et n'y trouva rien, il fut forcé d'emprunter vingt sous à Christophe. Ce fait, si léger en lui-même, détermina chez Rastignac un accès d'horrible tristesse. Le jour tombait, un humide crépuscule agaçait les nerfs, il regarda la tombe et y ensevelit sa dernière larme de jeune homme, cette larme arrachée par les saintes émotions d'un coeur pur, une de ces larmes qui, de la terre où elles tombent, rejaillissent jusque dans les cieux. Il se croisa les bras, contempla les nuages, et, le voyant ainsi, Christophe le quitta.

Rastignac, resté seul, fit quelques pas vers le haut du cimetière et vit Paris tortueusement couché le long des deux rives de la Seine où commençaient à briller les lumières. Ses yeux s'attachèrent presque avidement entre la colonne de la place Vendôme et le dôme des Invalides, là où vivait ce beau monde dans lequel il avait voulu pénétrer. Il lança sur cette ruche bourdonnante un regard qui semblait par avance en pomper le miel, et dit ces mots grandioses: "A nous deux maintenant!"

Et pour premier acte du défi qu'il portait à la Société, Rastignac alla dîner chez madame de Nucingen. »

 

Mon opinion :

J'ai aimé ce livre car Le Père Goriot peut sembler être un peu ennuyeux au premier abord, mais il en est tout autrement. Une fois plongé dans le roman, on ne peut plus s'en détacher, d'autant plus que l'analyse que fait Balzac de la société peut encore s'appliquer de nos jours. Il est un peu long, et il y a parfois des grosses descriptions, mais ce n'est pas excessif. Il y a pleins d'actions, de personnages, de rebondissements, et c'est parfois drôle. C'est un très bon livre de Balzac.(Jacques)

J’ai trouvé ce livre un peu long par moments mais assez intéressant car il nous montre un aspect très triste de la société du XIXe siècle mais cela existe encore aujourd’hui probablement.

 

Adrien, Bastien, Jacques, Brieg 2nde II

 

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