Auteur :
Tahar Ben Jelloun
Titre du livre : L'école perdue
Genre : Récit poétique à but argumentatif
Collection : Gallimard Jeunesse
Résumé :
C'est une histoire qui est arrivée dans un pays d'Afrique de l'Ouest, dans un tout petit village, Ce village n'avait pas de nom, on l'appelle « le village ». Un garçon nommé Tahar, qui habitait dans ce village l’appelait « Le néant », à cause du vide, du vent qui tourne en rond et de la poussière qu'il dégage. Ce garçon devenu grand voulut aider ce village qui était le sien, il alla en ville pour faire ses études. Il fut hébergé par son oncle, qui était taxidermiste de métier. Tahar pour financer ses études, conduisait des gens en taxi, pour gagner un peu d'argent . Au bout de ses plusieurs années d'études, il devint instituteur. C'était son objectif pour enseigner dans son village, qui n'avait pas d'école. Il remercia son oncle et repartit en direction de son village natal. Une fois revenu en son village, il ouvrit une classe, les enfants étaient heureux, il n'y avait pas beaucoup d'élèves mais la joie était là.
Jour après jour, le nombre d'élèves diminuait. Au début ce n'était pas vraiment inquiétant mais après si. Au bout d'un mois il ne restait plus que la moitié des élèves, et après il se retrouva seul. Tahar décida d'aller à la recherche de ces enfants qui disparaissaient au fil des jours. Il rencontra sur son chemin le fils d'un berger, qui surveillait les moutons, il lui demanda si il avait vu des enfants, le jeune garçon lui indiqua une bâtisse blanche. Il lui dit qu'il avait vu des enfants y rentrer régulièrement qu'ils travaillaient tous là-bas. L'instituteur décida d'y aller faire un tour, il y vit tous ses élèves travailler, il vit aussi un chef blanc qui le menaça directement dès que l'instituteur lui fit rappeler l'article 4 des droits de l'homme. Ces enfants travaillaient là et étaient payés, ils en avaient honte. Tahar était vraiment choqué parce qu'il venait de voir. Il voulut partit du village, mais ce jour là, les enfants ne voulaient pas qu'il parte. Alors il décida de rester, les enfants retournèrent à l'école car le chef blanc était beaucoup trop sévère et ils comprirent que la bâtisse blanche leur faisait gagner de l'argent mais que grâce aux études, ils pourraient avoir un meilleur métier plus tard. Alors tous révèrent à l'école du village.
Passage choisi page 53 :
« La tête baissée, les enfants travaillaient en silence et vite. Les objets confectionnés étaient testés par un chef blanc, puis mis dans des boîtes en carton . Je me suis approché. Il s’est étonné puis m’a demandé :
-Je suppose que tu es l’instituteur ?
-Oui.
-Tes élèves préfèrent mon atelier à ton école. Au moins, ici, ils gagnent de l’argent.
-Mais ce sont des mineurs, vous n’avez pas le droit de les faire travailler.
-Je ne les oblige pas. D’ailleurs toute ta classe est là. En Amérique, ils utilisent des machines. Ici, c’est la main qui coud. C’est du solide. A présent, dégage.
-Je vais porter plainte. Je vous rappelle l’article 4 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes les formes. » Vous m’entendez : »Sous toutes les formes. ». Le travail des enfants, c’est de l’esclavage. Il est puni par la loi. »
On voit que les enfants ont choisi à la fin l’éducation. Ils se sont rendu compte que l’éducation était leur futur, qu’ils pourraient par la suite trouver un meilleur métier, que celui qu’ils pratiquaient pour gagner de l’argent. Il n’y a pas que l’argent qui compte. Ce livre m’a beaucoup appris sur divers choses, je vous le conseille fortement.
Louise, 5C, avril 2013