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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 19:28
Tahar Ben Jelloun
L’école perdue
Folio junior
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genre : récit poétique  à but argumentatif
 
 
sujet : Un maitre essaie d’instruire des enfants et de les faire aller à l’école malgré de nombreuses embuches.
 
l'histoire : Tahar habite dans un village qui ne porte pas de nom. On l’appelle « le village », mais lui l’appelle « le néant ». Il part faire des  études dans la grand ville et a comme projet de  devenir instituteur et pour financer sa formation, il transporte des gens en taxi. Il est hébergé par son oncle qui, lui, est taxidermiste de profession.
Au bout de ses années d’études, il remercie son oncle pour l’avoir hébergé  et se met en route pour son village natal où li a pour ambition d’ouvrir une école.
Les élèves étaient déjà peu nombreux à venir apprendre à lire et à écrire. Mais au fil des jours, le nombre d’élèves absents augmentait et le maître se retrouva seul. Il partit à la recherche des enfants et croisa le fils d’un berger qui gardait ses moutons. Celui-ci indiqua au maître d’école une petite bâtisse où il avait vu des enfants s'engouffrer. Il s’y rendit et découvrit avec stupeur en entrant des enfants assis sur des chaises qui cousaient des chaussures et des ballons et il vit aussi un chef blanc près d’un bureau, il hurlait sur les enfants qui bavardaient, faisaient mal leur travail…En échange le chef blanc leur donnait de l’argent.
Tahar décide d’aller le voir et lui parler de l’article 4 de la déclaration universelle des droits de l’homme. Mais celui-ci le menace d’un gourdin, Tahar a dû s’en aller, les élèves avaient honte. Le jour où il a décidé de partir, les élèves l’ont retenu en disant qu’ils ne voulaient pas qu’il s’en aille.
C'est ainsi, conclut Tahar, que j’ai pu monter mon école : les élèves avaient quitté la bâtisse car le maître blanc était trop sévère et car ils auraient un meilleur travail s’ils allaient à l’école.
 
 
Passage choisi, page 53 :« En Amérique, il utilise des machines, ici, c’est  la main qui coud. C’est du solide. A présent dégage. Je vais porter plainte, je vous rappelle l’article 4 des droits de l’homme »

 Le livre montre que l’éducation est cruciale pour le monde futur et que l’argent ne fait pas le bonheur
Ce livre nous rappelle que nous sommes tous égaux et que si nous avons la volonté de réussir nous réussirons .Ce livre m’a beaucoup  apporté du début à la fin, je vous le conseille, il est très bien .
Documents complémentaires :
declaration-des-droits-de-l.jpg
Romain L, 5B, janvier 2012
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Auteur :

Tahar Ben Jelloun

Titre du livre : L'école perdue

Genre : Récit poétique à but argumentatif

Collection : Gallimard Jeunesse

Résumé :

   C'est une histoire qui est arrivée dans un pays d'Afrique de l'Ouest, dans un tout petit village, Ce village n'avait pas de nom, on l'appelle « le village ». Un garçon nommé Tahar, qui habitait dans ce village l’appelait « Le néant », à cause du vide, du vent qui tourne en rond et de la poussière qu'il dégage. Ce garçon devenu grand voulut aider ce village qui était le sien, il alla en ville pour  faire ses études. Il fut hébergé par son oncle, qui était taxidermiste de métier. Tahar pour financer ses études,  conduisait des gens en taxi, pour gagner un peu d'argent . Au bout de ses plusieurs années d'études, il devint instituteur. C'était son objectif pour enseigner dans son village, qui n'avait pas d'école. Il remercia son oncle et repartit en direction de son village natal. Une fois revenu en son village, il ouvrit une classe, les enfants étaient heureux, il n'y avait pas beaucoup d'élèves mais la joie était là.

   Jour après jour, le nombre d'élèves diminuait. Au début ce n'était pas vraiment inquiétant mais après si. Au bout d'un mois il ne restait plus que la moitié des élèves, et après il se retrouva seul. Tahar décida d'aller à la recherche de ces enfants qui disparaissaient au fil des jours. Il rencontra sur son chemin le fils d'un berger, qui surveillait les moutons, il lui demanda si il avait vu des enfants, le jeune garçon lui indiqua une bâtisse blanche. Il lui dit qu'il avait vu des enfants y rentrer régulièrement qu'ils travaillaient tous là-bas. L'instituteur décida d'y aller faire un tour, il y vit tous ses élèves travailler, il vit aussi un chef blanc qui le menaça directement dès que l'instituteur lui fit rappeler l'article 4 des droits de l'homme. Ces enfants travaillaient là et étaient payés, ils en avaient honte. Tahar était vraiment choqué parce qu'il venait de voir. Il voulut partit du village, mais ce jour là, les enfants ne voulaient pas qu'il parte. Alors il décida de rester, les enfants retournèrent à l'école car le chef blanc était beaucoup trop sévère et ils comprirent que la bâtisse blanche leur faisait gagner de l'argent mais que grâce aux études, ils pourraient avoir un meilleur métier plus tard. Alors tous révèrent à l'école du village.

Passage choisi page 53 :

 

« La tête baissée, les enfants travaillaient en silence et vite. Les objets confectionnés étaient testés par un chef blanc, puis mis dans des boîtes en carton . Je me suis approché. Il s’est étonné puis m’a demandé :

      -Je suppose que tu es l’instituteur ?

      -Oui.

      -Tes élèves préfèrent mon atelier à ton école. Au moins, ici, ils gagnent de l’argent.

    -Mais ce sont des mineurs, vous n’avez pas le droit de les faire travailler.

    -Je ne les oblige pas. D’ailleurs toute ta classe est là. En Amérique, ils utilisent des machines. Ici, c’est la main qui coud. C’est du solide. A présent, dégage.

    -Je vais porter plainte. Je vous rappelle l’article 4 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes les formes. » Vous m’entendez : »Sous toutes les formes. ». Le travail des enfants, c’est de l’esclavage. Il est puni par la loi. »

 

On voit que les enfants ont choisi à la fin l’éducation. Ils se sont rendu compte que l’éducation était leur futur, qu’ils pourraient par la suite trouver un meilleur métier, que celui qu’ils pratiquaient pour gagner de l’argent. Il n’y a pas que l’argent qui compte. Ce livre m’a beaucoup appris sur divers choses, je vous le conseille fortement.

Louise, 5C, avril 2013 

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commentaires

C
Cet article est très bien fait et m'a beaucoup aidé dans mon étude.<br /> À mon avis, cependant, il n'y a qu'une petite erreur: le personnage n'est pas l'auteur du livre.<br /> <br /> Salutations de l’Italie
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R
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S
vous avais pas marqué l'editeure
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