Nos héros vont se rencontrer dans une décharge, que Théo surnomme: l’île des rêves. Théo se rendait à la décharge après avoir fini l’entretien de l’horloge. A son arrivée, il entend un bruit étrange et part
voir ce que c’est et là il voit Mia avec une aile en moins. C’est à ce moment-là que Théo décide de la ramener chez lui. Quand Mia se réveille, elle ne se souvient de rien, ni de ses proches, ni de là où elle vient. Pour qu'elle soit moins triste, Théo lui lit tous ses livres et lui promet de lui créer une nouvelle aile. Mais quand Mia s'entraîne à voler avec ses nouvelles ailes, ils se font attaquer Théo est blessé mais Mia se retourne avec violence contre les attaquants...
"Ma condition physique, enfin auditive ne m'interdit rien, et je suis les cours de gym comme tout le monde. J'ai été sourde
mais je n'ai pas de séquelles. J'entends comme les autres, sauf que j'ai des appareils aux oreilles. Par conséquences, j'évite d'attacher mes cheveux, mais un jour le prof m'a demandé de les tirer en arrière. J'ai baissé le nez, j'ai refusé. La classe me regardait et je ne suis pas la plus forte pour tenir tête aux professeurs. Je n'ai pas pu évoquer la raison de mon refus, alors j'ai fini par obéir. J'ai obéi en pensant à mes appareils auditifs que tout le monde allait voir. Dans quelques mois, ils seront de taille plus réduite. J'ai prié je ne sais pas qui pour qu'on ne les remarque pas. Mais franchement, c'est impossible de ne pas les voir. Et Romane les a vus en première. Elle m'a demandé ce que c'était, je lui ai expliqué que j'avais été sourde mais que c'était en voie de guérison."
La citation que j’ai choisie explique certaines périodes du livre où le personnage principal a des moments de tristesse à cause de son passé. De cela, on tire aussi une conclusion que certains problèmes que nous avons vécus plus petit peuvent nous gêner et nous causer des problèmes.
Nous ne savons pas très bien quelle attitude adopter. Jusqu’à présent, assez peu de nouvelles concernant les juifs étaient parvenues jusqu’à nous et il nous avez paru préférable de conserver autant que possible notre bonne humeur. Les rares fois où Miep laissait échapper une allusion au sort effroyable de quelqu’un que nous connaissions, maman ou Mme Van Daan éclatait en sanglots, si bien que Miep avait choisi de ne plus rien dire. Mais Dussel a été immédiatement assailli de questions, et les histoires qu’il nous a racontées étaient si atroces et si barbares qu’elles ne pouvaient pas entrer par une oreille et sortir par l’autre. Pourtant, quand ces nouvelles auront un peu décanté, nous recommencerons sans doute à plaisanter et à nous taquiner. Nous ne nous aidons pas nous-même, ni ceux du dehors, en restant sombre comme nous le sommes tous en ce moment, et à quoi sert-il de faire de l’Annexe une Annexe mélancolique ? ».
Ce qui m’a plu ce sont les émotions ressenties par Anne Frank tout le long de son quotidien. On se sent « immergé » dans cette histoire du début jusqu’à la fin. De plus cette histoire est une œuvre culte inspirée
de faits réels ce qui donne un réel plus.
Extrait du livre :
Toi notre benjamine, qui pourtant n’es plus une enfant,
Tu n’as pas la vie facile ; chacun prétend te faire la leçon, à ton grand dam : « tu peux en croire notre expérience ! » « Nous savons tout, fais-nous confiance, et connaissons les bonnes manières. » Voilà ton lot depuis l’année dernière. De ses propres défauts nul n’est jamais gêné, ainsi a-t-on beau jeu de te morigéner. Les fautes d’autrui, elles pèsent lourd et nous, tes parents, ne pouvons pas toujours régler les différends avec sérénité : Reprendre les ainés passe pour déplacé. Est-on parmi de vieux barbons qu’il faut gober tous leurs sermons. Comme on prend une amère potion ; c’est pour garder la paix de la maison. Les mois passés ici ne seront pas perdus, toi-même tu ne l’aurais pas voulu, mais quand toujours on apprend et on lit, on aurait bien du mal à découvrir l’ennui. Mais voilà une autre question, pire tourment : « que vais-je mettre ? Mes vêtements sont trop petits. Je n’ai plus de pantalon, mon chemisier est grand comme un napperon. Et mes chaussures, comme elles me blessent, tout me torture, quelle tristesse !
J’ai choisi cet extrait car c’est un moment important du livre. Anne a ses quatorze ans dans l’Annexe et son père lui offre un cadeau avec les moyens du bord.
Cléo est une jeune fille avec de très beaux idéaux, mais aussi avec des idées très noires. Elle possède une très belle plume poétique, qui lui permet d’exprimer ses peurs et ses peines sans que cela tourne à une série de pleurnicheries.
Elle décrit sa famille d’une belle manière. Entre son père disparu et qui lui manque, sa mère détachée de la réalité, et sa sœur aînée qui assume beaucoup de choses pour la protéger, Cléo nous dresse un tableau atypique.
Florence Hinckel nous propose une belle histoire, joliment rédigée. Je pense qu'elle pourrait toucher de très jeunes filles (12/13ans, comme nous) connaissant les mêmes préoccupations et qui s'identifieront facilement à l'héroïne. D'autant que ce roman est agréable à lire et très court mais le seul inconvénient qu’il pourrait y avoir ça serait que je trouve dommage que l’autrice ne décrit pas plus que ça Cléo .
« Un jour de ma vie, peut-être que dans mon pays on décidera que ma couleur de peau, ou de cheveux, ou d'yeux, n'est pas acceptable. Ou alors on condamnera ma façon de parler. Ou ma façon de penser. Ou encore d'écrire. Ce que je lis. Ce en quoi je crois. Ou ne crois pas. Ma démarche ? Mon prénom. Mon nom. Le nombre de mes dents. Leur emplacement. La mesure de l'espacement entre mes deux yeux. Entre mon nez et ma bouche. D'une oreille à une autre. Ma taille. Mon poids. Qui j'ai aimé. Qui j'aime. Qui je ne dois plus aimer. Où j'ai vécu. Ce qui se trouve dans ma poubelle. Les sites Internet que j'ai visités. Ce que je possède. Ce que je ne possède pas. Le lieu où je suis née. La date. La saison. L'heure. L'empreinte de mes doigts. Des orteils. Ma séquence ADN...
Cela peut arriver. Même si les fleurs de maman, ici, continuent à fleurir, à chatoyer, cela peut arriver. La seule chose à laquelle je puisse veiller, c'est de ne pas être parmi ceux qui décideront cela, ou qui obéiront à cela. »
J’ai choisi cet extrait car je trouve que c’est le moment de l’histoire où elle se pose beaucoup de questions, elle se sent perdue et donc ça nous donne envie de continuer car il y a du suspense on ne sait ce que va se passer après .
Ce livre m'a plu car même on ressent ce qui se passe et ça nous met dedans. Ce livre est bien car l'histoire
parle d'amour entre deux filles, ça nous apprend que le harcèlement ne sert à rien. On parle d'amitié et ça m'a plu. J'ai choisi ce livre, car j'ai regardé la 4e de couverture. J'ai trouvé que le résumé avait l'air mystérieux et ce qui m'a marquée c'était l'écriture en gras rose « une comédie qui bouscule les préjugés ». Pour moi, ça voulait dire que c'était une histoire pour ceux qui aimaient ce genre d'histoire.
C'est l'histoire d’une licorne, qui s'appelle Lili elle adore le cinéma, les effets spéciaux et regardé des films de langues différentes. Lili a une tante qu’elle n’a jamais connue. Elle essaye de savoir pourquoi sa mère et sa tante ne se voient pas souvent et enquête sur son passé. Elle a grand frère, une mère et une tante aussi un chat : Ronfield. Elle va chez sa tante pour la 1ere fois dans un manoir gigantesque et magnifique. Il y a une sirène qui s'appelle Cris et elle est timide. Elle a une famille un peu exigeante. Elle a une chatte : Ecume. Toutes les deux cachent une blessure…
Elles ont un été pour se reconstruire, se découvrir et s'aimer.
Extrait choisi :
Moi c'est Lili. Lili pour Elisabeth, j’ai une grand-mère anglaise, ou pour licorne. Je suis une passionnée par les effets spéciaux et les maquillages de cinéma. J’ai 17 ans, j’aime la chimie, j’adore lire. Elle a une chatte en fait, elle s'appelle Écume. Cris à les mêmes yeux gris que ceux d’Écume, des cheveux châtains en bataille, des taches de rousseur qui ressortent et sous son bronzage, son corps fluide se perd dans un jean et un sweat trop larges, il porte des baskets défoncés, je lui donne 14 ans mais il fait sans doute plus jeune que son âge, il me sourit en retour et là je m’aperçois que je me suis sans doute plantée. « Cris pour Christelle » précise-t-elle je me suis plantée. C'est une fille.
J'ai choisi cet extrait car on parle des personnages principaux. C’est important de les présenter. Ambre, 4C
Ce qui m’a plu dans ce livre c’est la nouvelle technologie et les nouveaux systèmes pour réparer les cauchemars. Mais ce qui m’a déplu c’est la fin du livre car ce n’est pas complet !
L’extrait que j’ai sélectionné :
- Estéban « Regarde-moi Sarah ! Je sais ce qui te fais peur. Tu as peur de grandir ... Tu vois ton corps se transformer, devenir de plus en plus une adulte. Et ce monde, celui des adultes, il te terrorise. Quitter ta maison un jour, être encore abandonné et te retrouver seule … Mais tu n’es pas seule Sarah … Tu n’es pas seule ! »
J’ai aimé cet extrait mais surtout la façon d’expliquer à Sarah qu’elle n’est pas seule car j’ai trouvé ça magnifique.
Gustave Eiffel,un homme de 23 ans vivant à Paris en 1885, est diplômé et cherche un emploi sans y arriver mais un jour il tombe
sur une annonce pour un emploi, un peu étrange. En fait cette publicité est pour la Société Super Secrète des Savants en Science Surnaturelle (S.S.S.S.S.S) qui est chargée de s’occuper des créatures surnaturelles. Gustave n’était pas très haut dans le classement des recrues mais prometteur, la S.S.S.S.S.S. décide donc de l’envoyer sur l’affaire du phœnix.
J’ai aimé ce livre mais pas plus car j’adore tout ce qui est autour des personnalités de l’histoire et des créatures mythologiques et les deux vont bien ensemble dans ce livre mais il y a des parties soit longues soit importantes soit les deux que je ne comprends pas du tout.
Extrait choisi :
(Gustave)
-Pour obtenir les quantités d’énergies dont vous affirmez que mon corps a besoin, il faudrait bien plus qu’une barre de fer, dit-il. Il faudrait un pylône d’une hauteur considérable… au moins trois cents mètres… et personne n’a jamais construit cela.
-Mais ne pourriez-vous pas superviser un chantier de cette ampleur ? Pas trop loin de la Société, si possible?
-Vous voudriez que je fasse construire,au sein de la capitale, une tour de plus de trois cents mètres, entièrement en fer?
Alfred sourit.
-Avec vos nouveaux pouvoirs, dit-il, ce ne devrait pas être trop difficile.»
Gustave se plaça devant la glace pour enfiler sa chemise. Oui, l’idée était loin de lui déplaire. Il avait toujours rêvé de bâtir des monuments. Déjà, dans sa tête, les calculs s’enchaînaient. Il pourrait déposer la tour sur quatre piliers, chacun orienté vers un point cardinal. On ajouterait des arcs tendus au-dessus des piliers. Et trois étages.
Maxence, 4C
Les côtés scientifiques et mythologiques m’ont beaucoup plu dans ce livre. En effet, le personnage principal évolue pendant la période de la Révolution Industrielle au sein d’une usine de métallurgie et dans un monde avec des créatures imaginaires comme des phénix. Par ailleurs, Gustave va résoudre une enquête trépidante qui va lui apporter de nouvelles connaissances tout en lui donnant de nombreux défis. Le lien avec la tour Eiffel sur la fin du livre est un joli clin d’œil à l’œuvre de Gustave Eiffel.
De plus, l’auteur a su rassembler plusieurs scientifiques du 19ème siècle qui nous sont tous connus.
Le point un peu négatif est que parfois le récit possède des longueurs au détriment de l’action.
Pour mon premier roman « steampunk », je ne peux que recommander la lecture pour découvrir ce type de littérature.
Extrait du chapitre 4 :
Gustave ne réfléchit pas. A l’instant où le loup surgit devant lui, son instinct de conservation prit le dessus, et commanda toutes ses actions. D’un seul coup d’œil, son cerveau embrassa la pièce et son adversaire. Le loup mesurait plus de trois mètres au garrot. Dans la petite pièce d’une trentaine de mètre de mètre carrés, il occupait presque tout l’espace. Dos à la porte, il pliait les pattes arrière, muscle tendus, prêt à bondir sur sa proie. Impossible de s’enfuir sans lui passer au travers du corps. Le tas d’armes empilées dans un coin ne serait d’aucune utilité. Ces vieilles lames au rebut se briseraient au moindre choc. […]
Je l’ai choisi car selon moi c’est un moment important du livre ; le héros est confronté à une dernière épreuve avant de pouvoir devenir centésimal. Cette épreuve est censée être impossible et le texte nous le montre bien. Ceci amène encore plus de suspens et d’intérêt à cet extrait.
Sam, jeune africain, rêve d’un avenir meilleur en Europe. Grâce à des
passeurs, il traverse différents pays d’Afrique pour rejoindre la Libye et prendre une embarcation pour rejoindre l’Europe. Par la suite, il sera nommé capitaine sur une embarcation de fortune et prendra le large. Seulement, le voyage ne se passe pas comme il l’avait prévu à cause d’une tempête et le bateau fait naufrage. Sam va donc risquer sa vie pour aider les survivants. L’occasion pour Sam de se remémorer des souvenirs de son ancienne vie : son village, ses parents, sa sœur, sa rencontre avec Thiane et Sekou …
L’auteur de ce livre est Jean-Christophe Tixier. Il a aussi écrit des dizaines de livres dont « sept ans plus tard ». La traversée a été publiée en 2015. Cette époque est particulière car c’est à cette période qu’il y a eu les premières arrivées en grands nombres de migrants. La version originale de ce roman jeunesse est en français.
Quand je lis ce livre, je me fais des images car il y a beaucoup de détails. Ce roman me fait penser aux reportages que l’on voit à la télé. Il y a une phrase que j’ai retenue : « La mer a pris ma maman et mon petit frère, je suis la seule à savoir qu’ils sont morts. Si je meurs aussi, qui se souviendra d’eux ? ».
L’auteur fait des va-et-viens entre le naufrage et son long périple avant d’embarquer sur le bateau.
Le personnage principal de ce livre est Sam. Etant nommé « capitaine », il se sent responsable de toutes les personnes qui sont à bord du bateau. Lors du naufrage, il va tout faire pour sauver sa vie mais aussi celle des survivants. L’action se passe quelque part sur la mer méditerranéenne.
J’ai aimé ce livre car je trouve qu’il explique bien la détresse des gens qui sont prêts à tout pour avoir une vie meilleure, quitte à être loin de leur pays natal. Par exemple, Sam a quitté son pays pour ne pas avoir la même vie que ses parents qui sont pauvres et qui triment pour avoir de l’argent ; Thiane, elle, a fui son pays pour ne pas être mariée de force. Quant à Sékou, il a fui la guerre dans son pays.
Emma G
L’ouvrage La Traversée a été écrit en 2015 par Jean-Christophe Tixier. La Traversée est un roman, écrit dès l'origine en français. Je ne connaissais aucune autre œuvre de cet auteur. Après avoir effectué des recherches, nous pouvons citer plusieurs titres : Un
dossard pour l'enfer,Deux roues de travers, Buuut !, Dix minutes de dingue.
Les thèmes principaux abordés dans ce livre sont l'exil et l'immigration par la Méditerranée, liés à des problèmes géopolitiques et économiques au Moyen-Orient et en Afrique. Une phrase m'a particulièrement marqué : "Que nous arrivera-t-il une fois que tout cela sera terminé ?" Je la perçois comme le fil conducteur du récit.
Le personnage principal se nomme Sam. Il décide de fuir son pays pour tenter d'obtenir un avenir meilleur. Il quitte clandestinement son pays dans l'espoir d'un avenir meilleur en Europe. Pendant la traversée de la Méditerranée, son navire de fortune chavire et se brise en plusieurs morceaux. Sam va alors tenter de survivre et d'aider ses compagnons d'infortune, tout en se remémorant les événements qui l'ont conduit jusque là.
L'action se passe entre les côtes africaines et les côtes européennes. Beaucoup de rebondissements tout au long du roman provoquent un sentiment d'attachement au personnage de Sam, tant je suis resté, tout au long de la lecture, attaché à sa survie. J'ai aimé ce livre car il montre la difficulté qu'il y a pour atteindre l'Europe : j'éprouve également de la tristesse pour les migrants. Ce texte est destiné à faire mieux comprendre le contexte de vie des migrants devenu tellement insupportable qu'ils prennent la décision de migrer avec tous les dangers que cela implique.
Extrait choisi : Vous n’êtes pas ici pour aujourd’hui, glissa Samory, mais pour demain”. Thiane vint à son tour près de lui. Avec mille précautions, elle essuya les gouttes de sueur qui perlaient sur son front.
- ”Et si demain n’arrivait jamais? grimaça t-elle”.
- ”Aie confiance, l’exhorta-t-il”.
Elle posa sur lui un regard plein de compassion, qui lui fit mal. Dans ses yeux, il lut à quel point ses traits étaient ravagés. Vêtu de loques, amaigri, il doutait d’appartenir au monde des vivants. (page 96)
Ce roman m'a ému et m'a fait comprendre les valeurs d'humanisme envers ces populations. Il m'a permis d'en discuter en famille.
Thomas F
Ce livre a été écrit par Jean-Christophe Tixier en 2014, La Traversée a un rapport avec l'époque car le sujet principal du livre concerne les migrants et leur long voyage pour arriver en Europe. Ce récit a été écrit et imprimé en France et s’inspire de l’actualité dans la presse.
Le texte parle de Sam un jeune africain qui rêve d'aller en Europe pour une meilleure vie. Grâce à des passeurs, il traverse différents pays puis est attitré "capitaine" d'une embarcation de fortune. Mais le voyage ne se passe pas comme prévu et le bateau chavire, l'occasion pour Sam de se rappeler des rencontres, les bonnes ou mauvaises, qui ont déterminé cette traversée...
L'histoire se passe à travers différents pays et sur la mer comme le montre la première de couverture, voici un extrait du livre pour montrer l'espoir et le courage des migrants:(lignes 1 à 11 page 36)
"A présent, les survivants dérivaient dans une direction inconnue. Seul le clapotis des vagues contre l'épave troublait le silence saisissant de l'immensité qui les entourait.
Dans l'obscurité, Sam évalua le nombre de rescapés sur la coque à une trentaine.
Ils devaient être autant dans l'eau, accrochés pour ne pas couler. Une soixantaine.
Un peu plus de la moitié de leur effectif au départ. La gorge de Sam se serra, empêchant le rugissement de sa colère d'interpeller le ciel."
L'auteur a écrit ce texte pour sensibiliser les gens à l'enfer que les migrants vivent pour arriver en Europe et construire autre une vie.
Thomas R
La Traversée est un roman de Jean-Christophe Tixier, il a aussi écrit « Dix minutes à perdre ». Ce roman a été écrit en 2015 pendant l’arrivée affluente des migrants en Europe, qui fuyaient la guerre ou les régimes politiques totalitaires .La Traversée est un roman français. Jean-Christophe Tixier a écrit ce roman pour démontrer la difficulté et l’enfer des réfugiés contraints à traverser la Méditerranée. Ce texte est destiné aux plus de 11 ans. Ses intention sont faciles à percevoir car il décrit beaucoup les sensations et les ressentis des personnages. Dans le roman certaines phrases sont difficiles à comprendre car certains mots sont inversés. Lors de la lecture de ce roman j’ai éprouvé de la compassion en réalisant le calvaire des migrants et puis j’ai en très grande partie compris ce roman. De plus en lisant La Traversée des images se sont dessinées dans ma tête et de la musique douce me passait par l’esprit.
Extrait choisi : « Sekou était vexé qu’on l’ait placé avec les femmes et les enfants. Du haut de ses huit ans, il se sentait un homme à part entière et ne comprenait pas pourquoi il n’était pas détenu de l’autre côté du campement. Il était arrivé un mois plus tôt avec sa tante, qui l’avait recueilli à la mort de ses parents. Ils avaient été tués par les milices du Nord qui luttaient pour prendre le contrôle du pays. »
Nathan P
- Seyba ! Où étais-tu passé ? le pressa Meïssa quand elle l’aperçut.
Elle se tenait devant la cahute, les poings plantés sur les hanches.
Depuis quelque temps, son frère s’éloignait. La vie semblait l’appeler ailleurs et Meïssa se sentait impuissante. Comment aurait-elle pu le retenir ?
- Combien de fois faudra-t-il te dire que je m’appelle Sam désormais ! rétorqua-t-il en passant devant elle.
- Pour moi, tu es et tu resteras toujours Seyba. Toute la vie ! affirma-t-elle avec aplomb. Ce n’est pas parce qu’elle avait neuf ans qu’elle devait obéir à son grand frère.
Chapitre 3 page 23/24
J’ai choisi cet extrait car c’est le moment où l’on découvre Meïssa, la petite sœur de Sam. Elle a un fort caractère que j’aime bien.
Linsay, 4C
Le nuage de mots de Linsay, 4C
Les 3 nuages de Tihane, 4C
Dans ce livre, j'ai aimé la façon dont l'auteur jongle entre le passé et le futur. J'ai aussi aimé la description toujours assez vague de Sam ce qui permet de reconnaître en lui presque n'importe quel migrant. J'ai apprécié le fait de savoir dès les premiers chapitres la situation mais devoir attendre jusqu'à la fin du livre pour savoir la fin. Cela rajoute énormément de suspense. A ce propos, je n'ai pas apprécié cette fin car j'aurais aimé au moins un petit indice de la suite des événements. ça manque d'un dénouement. Le livre s'arrête brutalement en laissant le suspense entier. Malgré cette fin, j'ai globalement aimé ce livre.
Voici un extrait :
« Mais le navire ne se détourne pas. Il fonçait même droit sur eux. Immense et fier, il fendait les vagues de cette mer qu'il semblait dominer. Si les garde-côtes étaient italiens, les survivants seraient soignés, conduits vers un camp de transit en Europe, point de départ d'une page à écrire. Si les garde-côtes étaient libyens, ils seraient arrêtés puis reconduits sans ménagement dans le camp d'internement. Là, des jours difficiles les attendraient. Ils seraient interrogés, torturés et punis. Dès que leur nationalité serait établie, on les expulserait vers leur pays d'origine. Revenus à leur point de départ, ils replongeraient dans leur vie d'avant avec, chevillé au corps, le même besoin de partir pour espérer vivre ou simplement survivre. Faisant fi de l'horreur du périple, Sam, comme tous les autres, guetterait la moindre occasion pour tenter une nouvelle traversée.»
J'ai choisi cet extrait car c'est mon moment préféré du livre. Dans ces quelques lignes, on envisage plusieurs fins possibles et c'est là que le suspense est le plus intense. Même si je n'aime pas particulièrement ce genre de fin cela permet d'imaginer des centaines de dénouements différents.
Sara 4e C
Extrait choisi par Youenn 4C
Quand l’embarcation se cabra sur la vague, la coque émit un craquement sinistre. Dans l’instant, les mugissements du vent dispersèrent au loin des cris de terreur. La femme a côté de Sam s’agrippa à sa cuisse, planta ses ongles dans sa chair. Malgré la douleur, il ne bougea pas, serra encore plus fort ses mains sur le gouvernail. Depuis plusieurs heures déjà, Sam ne se battait plus pour suivre, mais seulement pour maintenir le bateau à flot.
Des vagues toujours plus hautes les assaillaient sans relâchent de toutes parts. A intervalles réguliers, des gerbes d’eau rageuses jaillissaient emportant ce qui n’était pas solidement fixé. D’un mouvement vif de la tête, Sam chassa l’eau qui brouillait sa vue, puis fixa la proue ou se cramponnaient les plus costauds. Si l’un d’eux lâchait prise, l’embarcation se redresserait sur la prochaine vague et se retournerait. Soudain, un paquet de mer frappa la coque par le côté, la fit rouler sur la droite, Sam n’osa pas fermer les yeux, vit l’écume à portée de main. Une fraction de seconde, l’embarcation hésita avant de se remettre dans l’axe.
Nuage de mots de Youen, 4C
Extrait choisi : Autour du plat familial étaient déjà installés les jumeaux, âgés de cinq ans, et leur mère. Au menu, comme chaque jour, il y avait du riz, ainsi que les poissons que leur père n’était pas parvenu à vendre soit parce qu’ils étaient abîmés, soit parce qu’ils étaient trop petits. Leur mère commença par invoquer Dieu pour qu’il sauve leur frère, Fodé, qu’il préserve la santé de tous et termina en le remerciant pour cette nourriture. Meïssa lui glissa une supplique silencieuse afin qu’il protège Sam.
Ce roman a été écrit par Claire Gratias, en 2018 et il est paru en 2019 avec la maison d’édition française : édition du Rouergue. Claire Gratias st née à Versailles. Elle est aussi l’auteur de Breaking the Wall (2009), Je voulais juste être libre (2019) et Le passager de l’orage (2008). Dès l’origine écrit en français, ce roman est narratif. Il est destiné aux adolescents. L’auteur crée un suspens du début à la fin du roman. Elle semble vouloir nous dire qu’on doit se méfier de tout le monde même de celui qui est le plus gentil.
J’ai aimé le moment inattendu qui disait qui est le tueur. Je n’ai pas beaucoup aimé la première partie car elle faisait un peu peur. Le personnage d’Hugo m’ a plu car il est curieux. Le personnage de Vadim m’a plu car il semble être inaccessible mais Hugo arrive à devenir son ami. Le personnage de Nils m’a beaucoup plu aussi car il est très gentil mais personne ne se doute qu’il a une part d’ombre. J’ai aimé la façon dont Claire Gratias a créé ce retournement de situation pour permettre à l’histoire tout ce suspens.
- Salut, a fait l’inconnu. Ton père est là ?
Je me suis souvenu à temps qu’il était impoli de regarder quelqu’un fixement comme j’étais en train de le faire, et je me suis ressaisi. D’autant que l’homme n’avait pas du tout la même voix que M. Verdier.
- Heu … non, mais il ne devrait pas tarder. C’est pour quoi ?
L’homme a mis sous mon nez un petit bidon du genre de ceux qui contiennent de l’huile de moteur.
- Je lui ai apporté ça. Pour sa voiture.
Je me suis enfin réveillé.
- Ah, oui ! Le problème de transmission.
- C’est ça. Tu pourras lui donner ?
- Bien sûr !
- Merci.
(Première partie, chapitre 11, page 96)
J’ai choisi cet extrait car c’est la première fois qu’Hugo fait connaissance avec Nils.