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2 novembre 2023 4 02 /11 /novembre /2023 14:59

Court roman, tout léger, léger, comme la danseuse dont le narrateur se souvient, alors qu'il déambule dans un Paris qu'il ne reconnait pas et qui ressemble "à un grand parc d’attractions ou à l’espace « duty-free » d’un aéroport.[...] Les passants march[ai]ent par groupes d’une dizaine de personnes, traînant des valises à roulettes et la plupart portant des sacs à dos." Le narrateur, qui ressemble bien à l'auteur, se demande où vont tous ces gens. 

Léger, léger, comme la déambulation dans un passé révolu, mais retrouvé par images en clair-obscur, éclatées, répétées, parfois estompées, comme éludées telles des peintures impressionnistes ou comme les mouvements de la danseuse : "diagonale, variation, déboulé, barre à terre ou la barre au sol, « casser le coude » pour donner une impression de fragilité"

Ce narrateur se souvient ainsi de ce temps où il était encore un jeune homme, sans argent, sans métier, il faisait ses tout premiers pas comme écrivain, chargé par un éditeur, Maurice Girodias, de compléter et d'arranger des romans anglais censurés dans les pays anglo-saxons !  Il était logé par un certain Serge Verzini, qu'il rencontre par hasard des années plus tard dans le Paris "parc d'attraction". À l'époque, la danseuse aussi faisait son apprentissage "avec Boris Kniaseff, un Russe que l’on considérait comme l’un des meilleurs professeurs…"  Elle avait un enfant d'une dizaine d'années, Pierre, dont le narrateur s'occupait avec un certain Hovine dont on ignore à peu près tout. Évoquant le passé de la danseuse, Verzini explique : "Nous appartenions à un milieu un peu particulier. » Il n’avait pas besoin de me donner des précisions. J’avais compris. Mon père lui-même et ses amis…" précise le narrateur qui suggère un univers interlope qui lui rappelle ses propres origines car "lui aussi" avait "besoin d'une discipline." 

Cet art de la suggestion se retrouve aussi dans l'évocation de quelques scènes érotiques : "un manteau d’homme sur le grand canapé. Pola Hubersen était sûrement en compagnie de quelqu’un dans sa chambre"

En somme, lire Modiano, c'est entrer dans un univers, se couper du monde, se laisser entraîner dans un temps révolu à travers Paris, mais lire La Danseuse, c'est découvrir un univers plus épuré, plus aérien et se laisser perdre entre tous ces noms de personnes mêlés aux noms de personnages ! 

Extrait : Beaucoup moins de monde sur le boulevard, mais encore quelques bataillons de touristes, étranges touristes dont on ne savait pas d’où ils venaient, ni quelles étaient leurs langues si on les écoutait parler. Ils traînaient toujours derrière eux leurs valises à roulettes et portaient les mêmes casquettes à visière, les mêmes shorts et les mêmes tee-shirts. Et les mêmes sacs à dos. Vers quoi marchaient-ils ? Vers un corps d’armée qui stationnait en un point précis de Paris ? J’avoue que cela m’était indifférent et que j’étais pressé de rejoindre le café désert où nous avions fait halte avec Verzini, ce café qui semblait encore protégé de la dureté du temps présent.

 

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24 mai 2022 2 24 /05 /mai /2022 15:03

Le narrateur vit dans un orphelinat en Sibérie où il est scolarisé. C'est là qu'il rencontre Vardan, un jeune garçon dont il prend la défense lorsque les collégiens l'agressent. Vardan, en effet semble différent en tout : il a une façon de raisonner et de rêver que les collégiens ne peuvent comprendre, il souffre d'un mal qu'ils ignorent. Le narrateur pourtant se lie d'amitié avec Vardan dont les différences lui semblent merveilleuses. Rosine, le professeur de mathématiques semble lui aussi comprendre le jeune garçon. 

Cette amitié singulière  permet au narrateur d'être reçu dans le quartier du "Bout du diable"  où vit Vardan avec  sa famille arménienne. Ceux qui vivent là s'y sont installés en attendant le jugement et la libération des prisonniers arméniens accusés de subversion séparatiste et complot anti soviétique. En les écoutant, le narrateur découvre la tragédie du génocide qu'ont traversé les familles avant de se retrouver là postées devant une prison soviétique. Leur installation semble précaire mais toute imprégnée d'une culture que le narrateur découvre avec curiosité : traditions, langue, objets. Le souvenir du Mont Arrarat hante les esprits de tous ces déracinés jetés sur les routes d'un interminable exil. Le narrateur quant à lui revient bien plus tard sur les lieux, hanté par le  souvenir de son ami Vardan mais aussi de son entourage, sa mère adoptive Chamiram, Gulizar, sa soeur, belle comme une princesse caucasienne, ou encore le sage Sarven. 

Ce récit est ainsi l'occasion de découvrir un pan plutôt méconnu de l'histoire  et de retrouver la belle écriture classique d'Andrei   Makine.

Extrait choisi : "Le lointain pays caucasien dont je ne connaissais presque rien se laissa imaginer dans la senteur amère du parfum et, plus encore, dans la patine de la résille d’argent qui enchâssait le flacon.

       Ma toute première impression venant du « royaume d’Arménie » fut donc dérisoirement ténue : un effluve odorant et cette teinte, noire et argentée, tonalités qui ouvraient l’enfilade d’un temps ancien – plus qu’elles ne signifiaient la simple alliance de couleurs. Les objets qu’il me serait donné de voir dans le « royaume » m’étonneraient toujours par leur aspect subtil, chantourné, « trop beau », me dirais-je, vu leur simplicité utilitaire. L’époque constructiviste où nous vivions et dans laquelle tout devait répondre à un but précis, à l’efficacité brute, rendait la beauté plus ou moins superflue et privilégiait un matériel sobre, sans aucune recherche esthétique, sans la profondeur d’une vie révolue. Le flacon « inutilement » enchâssé d’argent sembla interrompre le temps que j’avais connu jusque-là.

       La mère de Vardan s’appelait Chamiram et, après m’avoir soigné, elle me parla d’une manière à laquelle je n’étais pas habitué et qui me transfigura, par le seul timbre de sa voix, en leur hôte, m’octroyant la qualité d’un adulte respecté et rendant sans importance l’extrême dénuement de mon piètre « statut social ».

       « Et si vous preniez un café avec nous ? »

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14 mai 2022 6 14 /05 /mai /2022 13:18

Triste, j'ai trouvé ce roman triste : une fille tente de fuir sa condition et sa région, réussit brillamment avant d'atteindre le burn-out et finalement le plafond de verre, un homme qui brille sur la glace et rêve d'exploits sportifs avant de se retrouver sur la touche, trop vieux pour les compétitions, un vieil homme qui trouve un nouvel élan à s'occuper de son petit-fils mais en est brutalement séparé et dépérit lentement, des jeunes gens qui n'ont pas vu le temps filer et passent  des soirées à s’enivrer, tout, tout est triste dans ce roman, même la chair ! Quel amour en effet pourrait réunir deux quarantenaires aussi différents que Hélène, devenue une consultante expérimentée et urbaine avec Christophe le vendeur de nourriture pour animaux domestiques qui n'a jamais quitté son patelin et peine à devenir adulte ? Le mariage de l'ami de Christophe, Greg, donne le coup de grâce à cette tentative. Ce mariage d'ailleurs est une apothéose de la liesse populaire mais aussi vulgaire, complètement inaccessible à ceux qui ont changé de rang et se sont urbanisés. Cela rappelle un peu Germinal de Zola et notamment la balade à cheval de Hennebeau un dimanche où les mineurs se livrent sans vergogne à tous les plaisirs de la chair  et du ventre.

Alors, un roman réaliste sur cette Lorraine aujourd'hui sinistrée ? L'auteur en effet évoque les élections de 2017, la construction des grandes régions, le désengagement politique, la montée de l'extrémisme mais cela ne contribue pas à sauver ce roman de sa tristesse. 

Extrait représentatif :

"Alors, tout était allé encore plus vite, jusqu’à cette formidable course d’endurance : l’âge adulte, avec sa fatigue sans rebord qu’on n’avoue jamais, un effort après l’autre et puis derrière, le suivant, parce que le boulot, les enfants et déjà un peu la mort, discrète mais qu’on sent poindre parce qu’il faut deux jours pour récupérer d’une mine, que le sommeil est devenu une brume légère que chasse le moindre souci, et demain ce sera déjà fini. C’est comme ça que Christophe avait compris, cette vie n’avait pas été la sienne. Elle n’avait fait que l’emprunter, comme un pont, une paire de chaussures, ne lui laissant à quarante ans qu’un chapelet de souvenirs flous. Au fond, il n’était bon qu’à donner sa force pour un dessein qui ne le regardait pas. À travers lui, le monde s’était perpétué sans lui demander son avis. Quand on regardait ça à distance, c’était à se flinguer.

Heureusement, de temps en temps, Épinal gagnait, et au retour on chantait dans le car en buvant de la vodka jusqu’à tomber.

De son côté, Hélène ne chômait pas non plus. L’embellie prédite par Erwann avait bien lieu, Elexia engrangeait les clients et une croissance mirobolante était annoncée pour la fin de l’exercice. Depuis des semaines, tout le monde à la boîte bossait donc sous pression et on avait assisté à deux crises de larmes en plein open space. D’aucuns étaient même allés jusqu’à menacer d’organiser un syndicat, mais tout cela se susurrait en toute discrétion, à la machine à café ou via les messageries perso, sans que personne n’y croie vraiment. De son côté, Jean-Charles Parrot concevait des solutions innovantes à la tête de son pôle innovation, ce dont on n’allait pas le blâmer. Grâce à lui, Elexia proposerait d’ici peu des formations au management inclusif, des conseils en transition, des modules de design comportemental, des audits des systèmes cognitifs, des outils de prospective environnementale et collaborative. Erwann ne se sentait plus de joie et les deux hommes passaient un temps fou dans son bureau, sur la mezzanine, à refaire le monde avec force moulinets et anglicismes visionnaires. Il était d’ailleurs prévu qu’Erwann fasse des annonces à l’occasion."

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3 avril 2020 5 03 /04 /avril /2020 22:01

En lisant Le Bal des Folles de Victoria Mas, que de fois j'ai eu l'impression de le relire ! c'est que ce roman,

premier roman de son autrice, a été très médiatisé. Il a d'ailleurs obtenu le prix Renaudot des lycéens. Comme il y a déjà nombre de chroniques sur ce roman, je tente plutôt un abécédaire :

Augustine dont on se sait ce qu’elle est devenue après avoir été la coqueluche de tout Paris grâce aux cours publics du Docteur Charcot.

 Blanche, la couleur de la blouse des infirmières la couleur des nuits que Geneviève y a passées et celle de la neige en février 1885 comme mars 1890

Cléry, la grand-mère, la mère, le fils Théophile, la fille Eugénie et le père qui en mars 1885 fait interner sa fille à la Salpêtrière

Docteur Charcot, le neurologue auréolé de gloire qui donne des cours à la Salpêtrière en se livrant à des séances d’hypnose d’où la jeune Louise ressort hémiplégique.

Eugénie, pauvre Eugénie Cléry, internée avec les folles de la Salpêtrière pour avoir osé indiquer à sa grand-mère qu’elle sentait la présence de son grand-père décédé.

Folles comme toutes les internées, Eugénie, Geneviève, Louise et tant d’autres à moins qu’elles ne soient juste mise au rebut de la société car trop dérangeantes.

Geneviève, la cartésienne, l’infirmière qui ne croyait ni à Dieu, ni à diable mais dont les certitudes furent ébranlées par les propos d’Eugénie. 

Hôpital Salpêtrière, lieu où une fois l’an le tout Paris vient fêter le carnaval et s’encanailler au bal des folles avant de l’oublier pour tout le teste de l’année.

Intendante, c’est aussi la fonction de Geneviève à l’hôpital

Jeune comme la petite Louise, internée après avoir subi des agressions sexuelles et victime d’un viol par un Interne à l’hôpital.

Kardec Allan, l’auteur du Livre des Esprits qui rassure Eugénie et permet indirectement à son frère de la retrouver et de la libérer.  

Louise, jeune internée qui rêve d’une demande en mariage au bal des folles et s’y prépare avec impatience.

Marie-Antoinette, c’est le déguisement choisi par une aliénée qui frappe sans rythme sur un tambour accroché à sa taille.

Neige qui tombe Du début à la fin de ce roman comme une page blanche avant l’histoire et une autre après.

Oh non, non, ma p’tite Louise … Qu’est ce qu’ils t’ont fait ? demande Thérèse en découvrant que Louise ressort hémiplégique de la consultation du docteur Charcot.

Pétrifiée, Geneviève le fut en apprenant d’Eugénie que son père venait d’avoir un accident à Clermont.

Quelques couloirs et portes battantes séparent le dortoir de la loge attenante à l’auditorium où le docteur Charcot dispense ses cours exposant les aliénées devant médecins et internes masculins

Robe de gitane rouge avec des frous-frous dans le bas, c’est

Soufflot, rue dans laquelle Geneviève occupe un petit appartement, au sixième étage, entre Panthéon et jardin du Luxembourg.

Train pour Clermont, le dernier de la soirée, c’est celui que prend Geneviève pour aller voir son père dont elle a appris par l’intermédiaire d’Eugénie qu’il venait d’avoir un accident.

Un mouchoir à l’éther plaqué sur le visage, c’est ce qui menace toute personne qui ose se révolter contre les infirmières, les médecins, le médecin, cet hôpital.

Vicieux, truands, filles légères et maris infidèles, excentriques et artistes étaient réputés habiter Pigalle où Geneviève va retrouver Jeanne à la Nouvelle Athènes.

W, X

Yeux ouverts mais sans vie de Louise, plongée dans une catalepsie après son viol à l’hôpital par l’interne qui croyait-elle allait lui demander sa main

ZZZZ

 

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8 janvier 2020 3 08 /01 /janvier /2020 22:30

Ce livre m'a plu car même on ressent ce qui se passe et ça nous met dedans. Ce livre est bien car l'histoire

parle d'amour entre deux filles, ça nous apprend que le harcèlement ne sert à rien. On parle d'amitié et ça m'a plu. J'ai choisi ce livre, car j'ai regardé la 4e de couverture. J'ai trouvé que le résumé avait l'air mystérieux et ce qui m'a marquée c'était l'écriture en gras rose « une comédie qui bouscule les préjugés ». Pour moi, ça voulait dire que c'était une histoire pour ceux qui aimaient ce genre d'histoire.


C'est l'histoire d’une licorne, qui s'appelle Lili elle adore le cinéma, les effets spéciaux et regardé des films de langues différentes. Lili a une tante qu’elle n’a jamais connue. Elle essaye de savoir pourquoi sa mère et sa tante ne se voient pas souvent et enquête sur son passé. Elle a grand frère, une mère et une tante aussi un chat : Ronfield. Elle va chez sa tante pour la 1ere fois dans un manoir gigantesque et magnifique. Il y a une sirène qui s'appelle Cris et elle est timide. Elle a une famille un peu exigeante. Elle a une chatte : Ecume. Toutes les deux cachent une blessure…
Elles ont un été pour se reconstruire, se découvrir et s'aimer.

Extrait choisi :

Moi c'est Lili. Lili pour Elisabeth, j’ai une grand-mère anglaise, ou pour licorne. Je suis une passionnée par les effets spéciaux et les maquillages de cinéma. J’ai 17 ans, j’aime la chimie, j’adore lire. Elle a une chatte en fait, elle s'appelle Écume. Cris à les mêmes yeux gris que ceux d’Écume, des cheveux châtains en bataille, des taches de rousseur qui ressortent et sous son bronzage, son corps fluide se perd dans un jean et un sweat trop larges, il porte des baskets défoncés, je lui donne 14 ans mais il fait sans doute plus jeune que son âge, il me sourit en retour et là je m’aperçois que je me suis sans doute plantée. « Cris pour Christelle » précise-t-elle je me suis plantée. C'est une fille.

J'ai choisi cet extrait car on parle des personnages principaux. C’est important de les présenter.
Ambre, 4C

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15 juin 2019 6 15 /06 /juin /2019 09:10

Voyage de noces a été publié en 1990 soit sept ans avant Dora Bruder. De la même manière dans les

deux œuvres, il est question d’une jeune femme juive qui s’est enfuie de chez elle et pour laquelle est paru dans un journal un avis de recherche. Dans les deux cas, le père de la jeune femme est déporté, dans les deux cas aussi, le narrateur enquête mêlant sa vie personnelle à la vie de son héroïne. Comme dans Dora Bruder, le récit se déroule dans les années sombres de la guerre 39 45 à Paris.


Toutefois Voyage de noces n’est pas Dora Bruder  : le récit de la vie de l’héroïne, Ingrid, est le sujet de l’enquête menée par le narrateur mais celui-ci parvient à rencontrer Ingrid à au moins deux reprises. De plus, à l’aide de quelques documents trouvés, il parvient à reconstituer l’histoire d’Ingrid pendant de très nombreuses années.

Cette histoire reste plein de non-dits, de trous, de pistes jamais vraiment explorées, de suggestions jamais confirmées.  Rigaud , l’homme qui accompagnait Ingrid en soi-disant voyage de noces à Juan les pins en zone libre, est lui aussi revu plusieurs années plus tard à Juan les pins mais ensuite disparu sans que cela étonne d’autres que le narrateur.

« La lampe projetait des ombres sur les murs, et j'aurais pu croire que mon rêve continuait si j'avais été seul. Mais la présence de cet homme me semblait bien réelle. Et sa voix sonnait, très claire. Je me levai.

« Vous avez déjà des couvertures... »

Il me désignait les plaids écossais qui recouvraient les lits.

« Ils ont appartenu à M. Rigaud ? ai-je demandé.

– Certainement. C'est la seule chose qui est restée ici, à part les lits et l'armoire.

– Alors, il vivait ici avec une femme ?

– Oui. Je me souviens qu'ils habitaient là quand il y a eu le premier bombardement sur Paris... Tous les deux, ils ne voulaient pas descendre à la cave... »

Il vint s'accouder à côté de moi, à la fenêtre. Le boulevard Soult était désert et il y soufflait une brise.

« Vous aurez le téléphone, dès le début de la semaine prochaine... Heureusement, l'eau n'est pas coupée et j'ai fait réparer la douche dans la cuisine.

– C'est vous qui entretenez l'appartement ?

– Oui. Je le loue de temps en temps pour me faire un peu d'argent de poche. »

Il aspirait une longue bouffée de cigarette.

« Et si M. Rigaud revenait ? » lui ai-je demandé

Il contemplait le boulevard, en bas, d'un air songeur.

« Après la guerre, je crois qu'ils habitaient dans le Midi... Ils venaient rarement à Paris... Et puis, elle a dû le quitter... Il est resté seul... Pendant une dizaine d'années je le voyais encore de temps en temps. Il faisait des séjours ici... Il venait chercher son courrier... Et puis, je ne l'ai plus revu... Et je ne crois pas qu'il reviendra. »

Le ton grave sur lequel il avait prononcé cette dernière phrase m'a surpris. Il fixait un point, là-bas, de l'autre côté du boulevard.

« Les gens ne reviennent plus. Vous ne l'avez pas remarqué, monsieur ?

– Si. »

J'avais envie de lui demander ce qu'il entendait par là. Mais je me suis ravisé.

« Au fait, dites-moi si vous avez besoin de draps ?

– Je ne vais pas encore passer la nuit ici. J'ai toutes mes affaires à l'hôtel Dodds.

– Si vous cherchez quelqu'un demain pour votre déménagement, nous sommes là, moi et mon ami garagiste.

– Je n'ai presque pas de bagages.

– La douche marche bien, mais il n'y a pas de savon. Je peux vous en monter tout à l'heure. Et même du dentifrice...

– Non, je vais passer encore une nuit à l'hôtel...

– Comme vous voulez, monsieur. Il faut que je vous donne la clé. »

Il sortit de la poche de son pantalon une petite clé jaune qu'il me tendit.

« Ne la perdez pas. »

Était-ce la même clé dont se servaient, il y a longtemps, Ingrid et Rigaud ?»

Le narrateur lui-même, Jean B., a organisé sa propre disparition en prétendant partir à Rio dans le cadre de son travail d’explorateur alors qu’il faisait un aller retour à Milan où une femme vient de se suicider, sans doute Ingrid ou en se cachant à Paris passant d’un hôtel à l’autre mais se glissant parfois en secret dans son appartement Cité Véron ! Au passage on peut observer que le héros de Sérotonine de Michel Houellebecq exploite lui aussi ce stratagème !
Modiano est passé maître dans ce jeu du secret, de la vérité cherchée et voilée, des temps mêlés et des espaces labyrinthiques dans L’univers interlope de la guerre 39 45 avec ses espions, ses rapaces, son marché noir, le monde du luxe, des artistes et le sort les juifs. C’est un ensemble qui donne la marque de l’auteur et permet de saisir pour quoi il a cumulé prix Goncourt et prix Nobel.

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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 19:57

Et je danse aussi est un étrange roman rédigé par Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat et publié aux éditions Fleuve en 2015.

Étrange car il ressemble à un échange de mails permanent entre deux personnes ou deux personnages, on met du temps à savoir si ce sont des personnages ou si ce sont des personnes. Une grande partie de l’échange consiste d’ailleurs à créer cette ambiguïté. Au départ le personnage masculin Pierre-Marie Sotto, écrivain reconnu mais en panne d’inspiration nous semble bien réel tandis que son interlocutrice, Adeline Parmelan nous paraît bien improbable. Un mystérieux paquet reçu par l’écrivain et envoyé par son interlocutrice sert de prétexte à leur échange épistolaire par internet. Sans cesse les personnages jouent de cette ambiguïté pour le plus grand plaisir du lecteur. Autour d’eux gravitent d’autres personnages qui prennent peu à peu consistance au point de sembler eux aussi des personnes familières. Ce qui les unit ce sont deux autres personnages tout à fait romanesques et qui brillent par leur absence. En somme les deux auteurs nous font ici réfléchir sur la notion de roman et de personnage de roman mais aussi sur la lecture et sur l’écriture de romans. Mais Et je danse aussi n’est pas un pensum bien au contraire : on est captif du suspense, on s’attache aux personnages. Bref on se prend au jeu.

Voici un extrait représentatif :

« Cette question : qui êtes-vous ? je la gardais pour mon courrier suivant, mais vous m’avez devancé. Vous avez eu raison. Il faut bien que la lumière se fasse. Je comprends ceci, maintenant, Adeline : nous ne sommes pas les héros de notre propre histoire. Nous n’en sommes, vous et moi, que les seconds rôles. Les deux personnages principaux sont plus fous, plus romantiques, plus passionnés, en tout cas plus passionnants que nous. Ils ont été capables de s’aimer éperdument, de brûler leur vie, de se séparer (pourquoi ? je l’ignore), de se saborder, de se retrouver après vingt-sept ans et de tout recommencer. Ils ont été capables d’être là, avec vous, avec moi, puis de nous quitter, de disparaître, ils ont été capables d’être cruels avec nous. Ils ne sont pas raisonnables. Les héros ne sont pas raisonnables. Ils ne peuvent pas se satisfaire de tisanes (pardonnez-moi) ni du Jeu des 1 000 euros à 12 h 45 ni du tic-tac de l’horloge quand les enfants ont quitté la maison. Il leur faut le feu et la déraison. Nous nous sommes trouvés sur leur passage, ils nous ont considérés, un peu, l’espace de quelques années, et ils se sont détournés de nous. Nous les aurons regardés passer dans nos vies » (p 146)

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8 décembre 2018 6 08 /12 /décembre /2018 17:39

J'ai sincèrement aimé ce livre car il raconte une histoire vraie ou alors tirée de faits réels.

On peut se dire que cette histoire, des gens l'ont vraiment vécue. Il y a vraiment une atmosphère étrange que je ne saurais pas décrire. C'était intéressant de savoir beaucoup plus de choses sur l'histoire de la guerre 39/45. Je conseille vraiment la lecture de ce roman.
     Tristan E 4D
                                                                                                                 

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7 novembre 2018 3 07 /11 /novembre /2018 17:09

3 raisons /3 mn de Laura, 4D

L'auteure de ce livre est Anne Fleur Multon, je connais une autre œuvre de Anne Fleur Multon c'est le roman " Sous le soleil exactement", ce livre a été publié le 4 mai 2017. Ce texte a été écrit en français.

Ce livre parle d'Aliénor , d'Itai , d'Azza et de Maria qui ont toutes les quatre 14 ans et qui habitent chacune aux quatre coins de la planète, mais de leur rencontre sur un forum, naissent tout à la fois une grande amitié et une chaine youtube à succès ! Des vidéos sur l'astronomie par Aliénor aux conseils d' Itai en jeux video , d'Azza en pâtisserie et une de Maria en photo, les filles partagent leurs passions et voient grossir leur confiance et leur communauté. Quand Itai se voit écartée d'un championnat d'e-gaming prétendument masculin, elles ont l'outil en main pour médiatiser l'affaire et lutter contre cette injustice. 

L'action se passe particulièrement en France dans les années 2016 et 2017. J'aime ce livre car ces filles sont courageuses mais je n'aime pas l'astronomie donc le livre est quelques fois ennuyeux  quand on parle d'astronomie ; j'ai compris ce livre sauf quelques mots sur l'astronomie encore une fois mais dans l'ensemble je l’ai compris car il n'est pas difficile à lire, l’auteure l’a écrit pour sa fille.

Je pense que ce livre veut dire que si nous tenons à quelque chose il faut s'accrocher, se battre et ne surtout pas baisser les bras. Ses intentions sont assez faciles à percevoir.                    

Marie D 4D

 

 

Nuage de mots de Lénaïg, 4D

Anne Fleur Mutlton est l’auteure de ce livre, je ne la connaissais pas auparavant. Elle l’a écrit en français puisqu’aucun traducteur n’est indiqué. Je pense que c’est un roman. L’histoire se déroule à une époque où on a découvert le réseau social YouTube.

Pour moi ce livre est un roman destiné aux jeunes lecteurs.

Aliénor et Aza sont les deux personnages principaux. Aliénor retrouve son grand-père qu’elle ne connaissait pas et Aza remporte la compétition de League of legends.Aliénor veut devenir astronaute. Elle parle de Steve Univers mais un hatter les embête. Elles deviennent amies en chassant le hatter. Elles habitent toutes aux quatre coins du monde mais elles montent une chaine YouTube à quatre. Elles se retrouvent toutes à Lyon pour le tournoi gaming de Aza, qui, par la même occasion, va rencontrer son grand-père. L’action se passe alors en France à Lyon.

Je pense que l’auteure veut nous faire comprendre que malgré les différences ethniques, une belle amitié peut naitre. L’auteur détaille certains faits, ce qui provoque chez le lecteur des émotions. Ses intentions sont faciles à imaginer, mais certaines phrases nous font hésiter à imaginer la suite. Le livre m’a fait ressentir de la joie et de la tristesse car  l’auteur du livre voulait faire passer plusieurs messages. Je peux imaginer que ce livre pourrait devenir un film. Le mot principal dans ce livre que j’ai retenu est « l’amitié ».

Voici l'extrait que j'ai choisi : 

"Maintenant, il vous suffit de tirer un trait qui le prolonge, un peu comme ça, dans la direction de la vapeur qui s’échapperait de la casserole, et la première étoile sur laquelle vous allez tomber le long de ce trait sera L’Étoile polaire. Et L’Étoile polaire indique toujours le nord, à toute heure de la nuit et où que vous soyez !

« Derrière vous, vous avez donc le sud, à votre droite l’est et à votre gauche l’ouest. Le sud-ouest se trouve donc à peu près au niveau...de votre fesse gauche !

« Et, sur ces considérations bien sympathiques de fessiers, je vais vous laisser ! Ciao, les amis, rendez-vous sur la chaine mercredi pour la délicieuse recette de mug cake qu’Azza vous a concoctée et, d’ici là, prenez soin de vous, regardez le ciel et, si la vidéo vous a plu, n’hésitez pas à vous abonner ! »

Je trouve que le livre était bien, mais à certains moments, l’auteure a trop détaillé certains faits.

Maxence, 4C

Nuage de mots d'Orléane, 4D

Aliénor 13 ans vit en Guyane, fan d’astronomie elle construit une fusée pour le concours : Eurêka Kids. Elle termine sa fusée, mais il ne lui reste que vingt minutes pour l’emmener au relai de La Poste.

Elle réussit tout de même à envoyer sa fusée.

Aliénor poste un Tweet par rapport à un film, mais une personne la contredit et dit que le film est nul, qu’il est pour les bébés. C’est là que trois autres filles tweetent et contredisent cette personne avec Aliénor. C’est comme ça que Itaï, Azza, Maria et Aliénor sont devenues amies. Itaï vit en Nouvelle Calédonie. Elle est fan de jeux vidéo. Maria vit à Montréal au Québec. Elle est fan de photographies et de son chat. Azza habite à Lyon. Elle est fan de pâtisserie et de handball.

Cela fait deux mois que les quatre filles se connaissent. Elles s’appellent « Les Sorcières ». Elles communiquent par Skype et rigolent, sauf Maria. Elle pleure, car elle a de mauvaises notes au collège. Mais les filles lui redonnent le sourire.

Itaï, Maria, Azza et Aliénor vont monter une chaine youtube à quatre. Aliénor fera des vidéos sur l’espace et les sciences, Itaï sur le gaming et le maquillage, Maria sur les arts, des critiques sur des films, des livres, des animés et des discussions sur des sujets d’actualités, Azza sur la pâtisserie et le sport. Leur chaine s’appellera : « Allô sorcières » sorcières car le garçon qui les avait insultés les avaient traités de « complot de sorcières » et parce qu’elles ressemblaient à des sorcières.

Le père d’Aliénor découvre la première vidéo : Aliénor parlant des planètes. Il est furieux de voir sa fille sur les écrans sans sa permission, mais elle arrive à le calmer. Elle lui a dit que Maria était diabétique et qu’elle a fait une vidéo où elle expliquait cela, et peu après l’avoir postée, la vidéo avait été retweeté par le ministre de la Santé Canadien, et qu’ensuite elle avait été partagée par des sites connus. Et toutes les vidéos des « sorcières » ont fait le buzz. Elle dit aussi à son père qu’elles ne prendraient pas la grosse tête. Itaï ne voulait pas que les parents le sachent.

Le père d’Aliénor lui demande de choisir entre une bonne et une mauvaise nouvelle, elle choisit la bonne nouvelle. Son père lui donne une enveloppe elle s’empresse de l’ouvrir et voit :

« Félicitation Mme. Haigneré, vous avez remporté le concours Eurêka Kids de l’été ! »

La mère d’Aliénor rentre de son travail le soir ils lui courent dans les bras, très heureux de la voir. Le lendemain matin sa mère lui propose de venir avec elle à son travail, Aliénor accepte sans hésiter. A midi au moment de manger, sa mère lui demande si elle compte laisser la mère de Maria supprimer leur youtube sans se défendre. Car finalement elle s’y était attaché à Allô Sorcières.

La mauvaise nouvelle est que la mère de Maria souhaite supprimer la chaîne You Tube. Mais elles ont une idée : convaincre la mère de Maria de ne pas la supprimer. Quand Aliénor discute avec les filles de son plan (montrer aux parents l’intérêt d’Allô Sorcières, ouvrir la discussion, convaincre les parents et les rallier à l’avis de la mère d’Aliénor), Maria est surprise. Elle n’était pas au courant de ce qu’avait fait sa mère. Elle était furieuse que sa mère ait pris une telle décision sans lui en parler. Le plan fonctionne, mais Aliénor reçoit un message de la part d’Itaï…

Le message dit que Itaï s’est inscrite à une compétition de jeux vidéo. Elle était la meilleure de son âge, mais les équipes n’étaient pas mixtes et elle était la seule fille de son niveau à participer. Le directeur du tournoi a refusé sa candidature en lui disant qu’il était impossible qu’une FILLE de son âge ait un score aussi élevé. Il pensait qu’elle avait triché. Cela l’a révoltée, elle a donc fait une vidéo contre le sexisme et les préjugés. Elle a twitté aux gens d’aller voir la vidéo et cela a été vu par plus de 2006 personnes dont la plus grande joueuse de LEAGUE OF LEGEND. L’hashtag GoSorcières est devenu viral, et une pétition avait même été lancée. Les filles ont mêmes été interviewées pour un article dans « Le Monde ». Le directeur du tournoi dut appeler Itaï pour s’excuser. En faisant un Skype, Itaï leur annonce qu’elle est inscrite au tournoi, mais qu’elle va être remplaçante. Elle est très heureuse de partir en France, à Lyon et de voir Azza. Aliénor a une super idée : en profiter pour se voir toutes les quatre. Mais, il fallait en discuter avec les parents.

Aliénor propose à ses parents d’utiliser les 1000 euros qu’elle a gagnés au concours, pour retrouver toutes ses Sorcières à Lyon et enfin pour parler à son grand-père qu’elle n’avait jamais vu, car il est raciste et Aliénor et sa mère ne sont pas de la même couleur de peau que lui. Il ne restait plus que les parents d’Aliénor et de Maria à convaincre.

Aliénor arrive à l’aéroport où l’attendent Itaï, Azza et Maria pour l’accueillir. Arrivées chez Azza, elles commencent à discuter de ce qu’elles feront le lendemain.

Le lendemain Aliénor, accompagnée du père d’Azza, part voir son grand-père. Mais, à son arrivée chez son grand-père, son « homme de maison » lui dit qu’il ne veut pas lui parler et qu’il n’a pas de petite fille. Aliénor, déterminée, va lui parler et lui dit comment elle et ses parents vivent, qu’elle fait des vidéos.

Son grand-père lui répond qu’il ne veut pas la voir, qu’il n’a à subir ses crises d’adolescence et qu’il souhaite la voir partir. D’un autre côté, les filles et la mère d’Azza vont au tournoi en voiture. Le matin, Maria dédicace ses livres. Arrivées au tournoi, les filles sont étonnées de voir un si grand espace avec autant d’high-tech. Quand le tournoi commence, Aliénor voit bien que Itaï est en colère. Au bout d’un quart d’heure, le pacifique a déjà perdu alors qu’il reste plus d’une demi-heure à jouer. Tout d’un coup, Itaï se lève doucement et va voir un joueur, lui soulève son casque et lui dit quelques mots.

Le joueur part et Itaï prend sa place et joue. L’équipe du Pacifique gagne le tournoi. A un moment, la voix du directeur se fait entendre et dit que cela ne se fait pas de changer de joueur au milieu de la partie. Aliénor reconnaît cette voix. Elle court le voir avec sa caméra et lui dit qu’elle est journaliste pour « GirlGaming ». Elle lui pose des questions auxquelles il ne peut répondre. Il accepte finalement le changement de joueur. En rentrant, les filles et la mère d’Azza trouvent le grand-père d’Aliénor. Il souhaite lui parler, mais elle répond qu’elle ne veut pas lui parler maintenant. Après s’être garée, la mère d’Azza donne à Aliénor une lettre de son grand-père. Il s’excuse et dit qu’il souhaite apprendre à la connaître. Il leur propose, à Aliénor et ses amies, de venir chez lui pendant les prochaines vacances.

Ce livre est intitulé « Viser la lune ». Ce texte écrit par Anne-Fleur Multon est destiné aux adolescents. Cette écrivaine est française, le livre n’est donc pas traduit et nous en avons donc toute l’originalité.

Ce qu’elle veut nous dire est que internet rassemble les gens. Pour nous montrer cela elle a fait quatre adolescentes se rencontrer sur internet.

Terminé en mai 2017, cet ouvrage est très proche de notre époque et donc les adolescents de 2019 s’y retrouvent aisément. Comme les quatre héroïnes les adolescents de 2019 passent énormément de temps sur les réseaux sociaux.

L’auteur décrit l’histoire de quatre adolescentes séparées aux quatre coins du monde qui se trouvent sur internet et y créent une chaine You Tube. Cette chaîne et la passion d’une des adolescentes pour les jeux vidéo les fait se rencontrer en France (pays de l’une d’entre elle). Leur histoire lors de cette rencontre fait découvrir à l’une d’elle son grand-père avec lequel elle n’avait jamais eu de relations.

Les personnages principaux sont quatre filles : Azza, Itaï, Maria et Aliénor. L’histoire se passe pendant les grandes vacances dans quatre villes et quatre pays différents : Lyon en France, la Guyane, Montréal au Canada et en Nouvelles Calédonie. Dans ce livre, il y a beaucoup d’action.

On ne peut pas hésiter sur le sens de son texte car il est très simple à lire et à comprendre.

J’ai apprécié ce livre, car je pouvais me retrouver facilement dans ses personnages et je l’ai compris.

Le mot que j’ai retenu de ce livre est « inséparable » : inséparables comme les quatre nouvelles amies, inséparables comme Aliénor (l’une des quatre) et son grand-père, inséparables comme les adolescents et les réseaux sociaux…

 

Jade, 4D

Collage d'images de Marie D, 4D

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3 novembre 2018 6 03 /11 /novembre /2018 21:08

3 raisons / 3 mn par Thomas F 4C

3 raisons/3mn de Zéna, 4D

L’APACHE AUX YEUX BLEUS est un roman de Christelle Mouchard, une

écrivaine française. C’est une histoire inspirée de faits réels expliquant avec simplicité le thème des Apaches. Écrit en 2015, cette époque n’a aucun lien avec les Apaches .

‘’Même le visage de sa mère commençait à s’effacer’‘. Cette phrase est l’une des plus importantes définissant la transformation du jeune Herman en Apache. Accompagnée de cette autre phrase ‘’ Et ceux de son frère, de sa sœur -comment s’appelait-elle au fait ? ‘’. Ce moment de l’histoire est considérable car il oublie sa vraie famille et s’habitue à sa vie  d’Apache qui durera 9 ans.

 Le personnage principal est Herman Lehman alias En Da. Les autres personnage importants sont  Chiwat, Shida Shizé, Carnoviste et Eti. Carnoviste est le chef de la tribu et Shida Shizé sa femme. Chiwat est un apache d’une autre tribu et Eti est une jeune apache dont Chiwat et En Da sont éperdument amoureux.

 L’action se déroule de mai 1870 à 1879.

Pour résumer ce roman en quelques lignes : Herman Lehman, 11 ans chassait les corbeaux près de la ferme familiale. Enlevé par les Apaches ; il est traité comme un esclave lorsqu’il apprend qu’il est le cadeau d’un chef à sa femme qui ne peut avoir d’enfants .Chiwat fait de lui un vrai guerrier  et le meilleur voleur de chevaux de la tribu. Peu à peu il va oublier ses origines. A la mort du chef et de sa femme En Da doit s’enfuir pour ne pas mourir comme le veut la tradition  .Il est retrouvé quelques temps après par Eti et le Comanche. Ils vont l’aider à retrouver sa vraie  famille.’’Tu n’as pas changé , Herman ! Tu es toujours une tête  de pioche ! ‘’. Ce fut la phrase qui transforma En Da en Herman. 

’- Qu’est ce qui te prend ? Ce n’est pas drôle ! Non .Si. (Nouvel éclat de rire)Je te voyait en train d’écrire cent lignes sur un cahier  […]                                                                                                  

  • Cahier ? Ecrire ? s’étonna Chiwat. Qu’est-ce que c’est ?
  • Un cahier c’est … Euh…

Qu’est- ce que c’est au juste, Herman avait parlé sans réfléchir ; il se rendit compte qu’il ne savait plus vraiment ce qu’était un cahier. Il se rappelait bien qu’avant, dans un autre monde, on l’obligeait à rester des heures immobile devant une table alors qu’il rêvait de sortir courir dans les champs… Mais tout le reste était flou. Même le visage de sa mère commençait à s’effacer. Et ceux de son frère, de sa sœur,- comment s’appelait-elle au fait ? ‘’ cet extrait page 61-62 montre le changement dans la tête d’Herman, les mots qu’il oublie etc.

J’ai aimé ce roman car il m’a appris beaucoup sur les Apaches, leurs traditions etc. En revanche la seule chose qui m’a déplu n’est pas dans l’histoire c’est que des fragments de l’histoire ne sont pas 100% sûrs.   L’auteur a écrit ce texte pour partager cette histoire vraie et ses connaissances. Elle est destinée au 5ème /4ème. L’auteur a voulu émouvoir et partager son savoir.

Léopoldine L .  

 

Ce roman a été écrit par Christelle Mouchard. Cette histoire est inspirée de faits réels ; ce livre a été écrit en 2015.

L’histoire se déroule à la fin du XIXème siècle. Les personnages principaux du roman sont :

  • Le  jeune Herman (héros du livre)
  • Le chef de la tribu Carnoviste
  • La femme du chef : Shida Shizé
  • Chiwat qui est originaire d’une autre tribu qui s’est fait massacrer
  • Eti : jeune femme apache de la tribu

Résumé du livre :

Herman Lehman, âgé de 11 ans à cette époque, habitait dans une ferme avec ses parents, sa sœur Mina et son frère Willie.

Il se fit enlever par les apaches, une tribu indienne alors qu’il était en train de chasser les corbeaux qui rôdaient autour du champ.

Au début, il fut traité comme un esclave, surtout par Chiwat, qui le tapait et le maltraitait. Il apprit quelques jours plus tard que cette tribu l’avait enlevé pour combler un désir d’enfant que ne pouvait pas assouvir la femme du chef Shida Shizé. Les jours se succédaient  et Chiwat maltraitait de moins en moins le jeune garçon. Il en fit même un guerrier et le meilleur voleur de chevaux de la tribu.

Herman se fit appeler par la suite En Da. Il oublia peu à peu ses origines. Quand le chef et sa femme moururent, En Da dut partir. Il dut prendre la fuite pour ne pas mourir selon les traditions. Eti retrouva le jeune homme quelque temps plus tard grâce aux Esprits. Elle l’aida par la suite à retrouver sa famille initiale.

J’ai beaucoup aimé ce livre car c’est inspiré de faits réels. D’autant plus que le livre en lui-même est génial.  On est pris dans un tourbillon d’actions jusqu’à la fin du roman. Je ne m’attendais pas à la mort du chef et de sa femme. Ça m’a rendu triste, car je m’étais attaché à eux.

En revanche, je n’ai pas aimé quand Chiwat maltraitait Herman.

Raphaël

Critique d'un Apache aux yeux bleus

 

L'auteur de ce livre se prénomme Christel Mouchard. Française née en 1954, elle est romancière, éditrice et auteure. Elle a beaucoup écrit sur le thème de l'aventure. Le livre est directement écrit en français, je ne connais pas d'autres œuvres de cette auteure. Le livre a été écrit en 2015 et a été édité par Flammarion.

Ce roman est destiné à la jeunesse. Il raconte une histoire de vie. Le livre est plaisant car l'auteur fait vivre le texte, il y a de l'action, et le livre est passionnant.

Cette histoire me fait penser à un désert entouré de roches avec un petit campement de jeunes indiens au milieu, courant dans tous les sens, qui vivent entre eux.

Dans ce livre, il y a plusieurs personnages principaux :  Herman, jeune garçon blanc enlevé par les Apaches, sa mère adoptive Shida Shisé, femme du chef des Apaches, ainsi que Carnovisten, son père adoptif. Il y a aussi Chiwat, l'instructeur d'Herman qui a été renommé « En da » par les Apaches, ce  qui veut dire «garçon blanc ».

Chiwat fait vivre des choses difficiles à « En da », il l’entraîne à la dure pour qu'il devienne un vrai Apache. « En da » s’habitue à sa nouvelle vie et oublie un peu sa vie passée. Les deux garçons deviennent amis. « En da » fait preuve de courage, passe les épreuves que les Apaches lui imposent avec succès. Il commence à se faire respecter par la tribu, et vit comme un apache: il mange de la viande crue, il pille les ranchs, se bat et sait se confectionner des boucliers.

Malgré tout, « En da » n'est pas vu comme un apache par tout le monde: le shaman parlant avec les esprits hait tous les visages pâles, même ceux qui deviennent de vrais Apaches comme « En da ».

Les pillages des Apaches et de « En da » sont réguliers et continuent jusqu'au jour où les Texas Rangers interviennent. Une bataille entre Apaches et Texas Rangers éclate,  les Apaches fuient en abandonnant « En da ».  Les Texas Rangers ramènent « En da » dans sa famille naturelle, qu'il n'avait pas vue depuis 9 ans. Les Apaches ont été arrêtés et reconduits dans des réserves pour Indiens, afin que les pillages cessent.

Ce livre est une belle histoire d'amitié, qui montre comme il est possible de s'intégrer parmi d'autres malgré les différences culturelles et un environnement difficile.

Ce livre explique que les Apaches sont renvoyés dans les réserves pour que les pillages cessent, mais je pense qu’il ne faut pas penser ainsi : tous les Apaches ne sont pas des voleurs. C’est réducteur de raisonner ainsi.

Voici un passage que j'ai retenu et aimé dans ce livre: « En da avait hurlé de colère, de douleur. Tirant sur la bride de son cheval pour faire demi-tour, il rugit:

-Vous me livrez au Visages Pâles! Vous m'avez trahi! Je vous hais!

Et il frappa des talons les flancs de son cheval, qui partit dans un galop furieux, loin d'Eti, loin de Quanah, loin des curieux qui s'écartaient sur son passage en lançant des appels incompréhensibles ».

Cet extrait montre à quel point « En da » s'était attaché aux Apaches, qu'il considérait comme sa nouvelle famille. Ce passage montre aussi comme « En da » souffre de leur abandon. A nouveau, il est arraché à sa deuxième famille.

Pour évaluer ce livre, je mettrais 4/5.

Gabin T, 4C

le nuage de mots de Raphaël, 4D

Le nuage de Tristan, 4D

 

 

 

L’histoire de l'Apache aux yeux bleus est étrange, elle raconte la vie d'Herman un garçon qui vit au Texas et un jour il se fait enlevé  par une tribu d'Apaches qui le transforme en esclave. Il se montre exemplaire et loyal envers ses ravisseurs il exécute même les taches les plus dures. Au fil du temps il n'est plus un esclave mais l'un des leurs.

C'est un roman d'aventure qui explique la vie des esclaves à l'époque des Apaches.

Je pense que le livre ne pourrait pas plaire à tout le monde car il y a des passages complexes et qu'il n y a pas beaucoup de suspense.

Ce livre me fait penser à Geronimo car l'action se passe au même endroit.

J'ai bien aimé lire ce livre.

 

Louis, 4D

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