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23 juillet 2022 6 23 /07 /juillet /2022 17:53

Ce roman publié aux États-Unis en 2018 a été traduit et publié au Seuil en 2020. Il s'agit du premier et, pour le moment, unique roman de cette romancière et zoologiste jusque là connue comme scientifique.

Or c'est un magnifique roman, un roman très complet : il vous émeut par l'histoire de la jeune Kya "la fille des marais", celle que tous abandonnent et que beaucoup rejettent ; il vous éblouit par la poésie de ses magnifiques descriptions des marais de Barkley Cove en Caroline du Nord, de leur faune, de leur flore ; il vous tient en haleine jusqu'aux toutes dernières pages par l'intrigue policière et par les allers-retours entre les années, de 1952 à 1970 ; il vous cultive par les très nombreuses explications concernant la faune des marais ; il vous donne à réfléchir par les rapprochements établis entre les modes de vie des humains et celui des animaux...  Cela justifie peut-être les quatre millions de lecteurs.

Le personnage de Kya, enfant abandonnée et femme indépendante, libre et forte pourrait à lui seul l'expliquer mais ce serait sans compter sans Tate, Jumping et Mabel dont l'humanité rachète un peu le racisme, l'intolérance, l'orgueil, la fourberie des autres représentants de l'espèce. 

En somme, un roman à ne surtout pas manquer sous un titre aussi poétique qu'énigmatique, tout à fait révélateur du talent de l'autrice dont j'aimerais lire d'autres récits.

extrait choisi : "  La lagune sentait à la fois la vie et la mort, un mélange organique de promesses et de décomposition. Les grenouilles coassaient. Avec mélancolie, elle regarda les lucioles griffer le ciel de la nuit. Elle n’en capturait jamais, on en apprend plus sur les insectes quand ils ne sont pas enfermés dans un bocal. Jodie lui avait expliqué que la luciole femelle produit un clignotement sous sa queue pour faire signe au mâle qu’elle est prête à s’accoupler. Chaque espèce de luciole possède son propre langage de lumières. Tandis que Kya les observait, quelques femelles émettaient leur rayon intermittent tout en dansant en zigzag, tandis que d’autres décrivaient des figures différentes. Les mâles, bien sûr, connaissaient les signaux et ne se dirigeaient que vers les femelles de leur espèce. Puis, ainsi que Jodie le disait, les insectes frottaient leurs derrières l’un contre l’autre comme la plupart des créatures vivantes, pour donner naissance à des petits. Soudain, Kya se redressa et concentra toute son attention : une des femelles venait de changer de code. Elle commença par la séquence ordinaire, points et traits lumineux, attirant un mâle de son espèce, et ils s’accouplèrent. Puis elle se mit à émettre des signaux différents, et un mâle vola vers elle. À lire son message, il s’était persuadé qu’il avait trouvé une femelle de son espèce désireuse de le rencontrer et il s’approcha pour s’accoupler. Mais brusquement, la femelle se releva, le prit entre ses mandibules et l’engloutit, dévorant ses six pattes et ses deux ailes"

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18 février 2019 1 18 /02 /février /2019 16:04

Dans ce gros roman de 600 pages et même plus _il faut bien ça pour parler de la Russie et de son histoire_ l’auteure croise la destinée de Nora une jeune femme indépendante et moderne, scénographe, et celui de sa grand-mère, une femme qui a dû renoncer à ses rêves de danseuse pour des raisons de santé, d'histoire, de mariage mais ne s'en est jamais vraiment consolée. Chacune d'elle a eu un fils, un seul :  Heinrich Ossetski, né en 1916, fils de Marroussia et de Jacob Ossetski, Yourik  fils "naturel"  de Nora Ossetski. Le père, Victor Tchepanovich,  est un camarade de classe, autiste, semble-t-il, et n'a pas reconnu son fils. Les deux femmes finiront d'ailleurs par élever seules leur fils, par choix : Jacob a été accusé de traitrise à l'égard des Soviétiques ce qui lui vaut des exils successifs durant plus de six ans et son épouse fait prononcer le divorce par contumace. Nora quant à elle voit  Victor quand elle le veut et le metteur en scène Tenguiz, l'homme qu'elle aime, quand il le veut.

Qu'advient-il de ces fils ?  Milkhaïl trahit son père  en témoignant contre lui devant le KGB, se marie et devient le père de Nora puis divorce. Yourik se passionne pour la musique, rejoint son père aux Etats-Unis, est rapatrié par Nora et Tenguiz qui le sauvent de la drogue et finit par devenir le père d'un nouveau petit Jacob Ossetski. "C’était le 10 janvier 2011. Le jour de l’anniversaire de Maroussia. Un jour que Jacob Ossetski avait honoré toute sa vie. Le centenaire d’une correspondance conservée dans une malle en osier."

Dans ce roman, une foule de personnages présentés avec beaucoup de réalisme créent l'illusion du réel. Beaucoup d'entre eux ont une culture très étendue.  La réalité culturelle et historique sert de cadre à toute l'histoire qui s'étend de 1911 à 2011. Les pogroms, la première guerre mondiale, la Révolution d'octobre, l'avènement des Bolcheviks, Lénine, puis Staline, le travail forcé et les goulags,   ... l'invasion de l’Afghanistan.

J'ai lu ce roman en traduction. Comme son héroïne, Nora qui a retrouvé la correspondance de sa grand-mère Maroussia, l'auteure, russe aussi, se fonde pour l'écrire sur la correspondance retrouvée de sa grand-mère, dit-elle dans l'épilogue.    

extrait chap 11 :

Huit heures du matin. (Ou plutôt de la nuit puisque, réveillé à sept heures, je garde la lumière allumée pendant encore deux heures. Dehors, c’est la nuit.)

 Ma chérie, ma Maroussia !

Tu me fais remarquer avec indignation que j’écris aux autres plus sérieusement et plus en détail qu’à toi. Pour satisfaire ne serait-ce que dans une seule lettre ta soif de connaissances et tes exigences (parfaitement justifiées), je vais commencer par… la description de ma vie quotidienne (ne t’étonne pas du changement d’encre, entre-temps, j’ai remonté toute la perspective Liteïny, traversé la Fontanka par le pont Sémionovski, descendu la rue Karavannaïa et une partie de la perspective Nevski, et je me trouve à présent dans les bureaux de la compagnie J. Blok, où j’écris cette lettre). D’après cette description, tu pourrais penser que je viens de faire cinq verstes, mais cela ne représente en tout et pour tout que onze ou douze minutes de marche. Il y a ici un nombre incalculable de ponts, et beaucoup sont grandioses, attends un peu, tu les verras. (Il arrive souvent qu’on croie se trouver dans une rue extrêmement large, mais non, c’est le pont de la Trinité ou le pont Liteïny.) Je continue.[…]

À cinq heures pile, je vais déjeuner. Je prends maintenant mes repas dans un restaurant historique, Le Capharnaüm. Tu as dû le rencontrer dans des livres, car il est chanté par nombre de nos grands écrivains. Le tout-Pétersbourg littéraire se retrouve là. (Au restaurant Vienne, on ne fait que souper, ici, tout le monde déjeune.) Ils sont tous venus ici, Dostoïevski, Griboïedov, Pouchkine, Lermontov, Joukovski, Saltykov, Scheller, Tourgueniev… Bref, ce serait trop long de les énumérer ! On y voit Kouprine, Potapenko, Barantsévitch, Porochine, Gradovski, Skabitchevski, Artsybachev – tous les modernistes, tous les « dératiboiseurs », en un mot, tout le monde ! Je suis là-bas chaque jour de cinq heures et demie à sept heures.[…]

Je m’épanouis comme de la bardane ! Je ne lis mes poèmes qu’à des écrivains et des poètes. [Lettre de Michaïl Kern a sa sœur Maroussia en 1910]

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26 décembre 2015 6 26 /12 /décembre /2015 16:59
O'Connor Barbara, Le Concours d'orthographe

L'auteur se nomme Barbara O'Connor et le livre s'intitule "Le concours d'orthographe «, l’éditeur est Hachette jeunesse dans la collection Mon bel Oranger et ce livre est une histoire de vie

C'est l'histoire d'une jeune fille nommée Bird qui vient d'aménager dans une petite ville de Géorgie, Freedom. Au collège, Bird rencontre un garçon nommé Harlem Tate, solitaire comme elle. Il ne sent pas très bon et il a l'air mauvais. Bird détecte également qu'il manque de quelque chose tout à fait comme elle.
Elle veut absolument devenir son amie et pour cela, elle élabore un plan.
Comme tous les soirs, Bird se rend chez Miss Delphine, c'est la personne qui s'occupe de son papa malade et la personne à qui elle raconte ses journées et notamment elle lui parle de Harlem.
Un jour en cours, Bird entend parler d'un concours d'orthographe dont la récompense est un séjour à Disney world, son rêve! Elle apprend un peu plus tard que le concours doit se passer à deux, elle pense toute suite à Harlem.
Ensuite, Bird partant faire les soldes, s'arrête devant la vitrine d'un tatoueur où elle aperçoit Harlem et Ray son ami tatoueur et M. Moore, celui qui s'occupe de Harlem et l'héberge car il a un problème de famille. Avec beaucoup d'hésitation, elle entre dans la boutique et demande à Harlem de faire le concours avec elle. Au début, il refuse puis il finit par accepter. Harlem et Bird commencent à étudier l'encyclopédie de Miss Delphine de A à Z.
Le jour du concours est arrivé, Harlem et Bird ont le trac et quand arrive la question, Harlem se trompe et s'enfuit en courant, Bird le rattrape et Harlem finit par avouer qu'il a des problèmes de vue. Arrivé au collège avec des lunettes, il participe à tous les cours et il est accepté par l'équipe de basket.


Harlem: Au début c'était un garçon solitaire, l'air mauvais, pas très intelligent, sans ami. Il ne sentait pas très bon, n’était pas joyeux et pas aimé des autres, il se faisait insulter et tout le monde lui jetait des boulettes de papier. À la fin il est transformé : quand il a eu ses lunettes, il a eu l'air sympathique, solidaire, intelligent et il a été aimé de tout le monde, surtout de Bird.

Extrait choisi : « Quand Harlem est arrivé au collège à l'école pour la première fois, ses lunettes sur le nez, tout le monde a ri. Certains élèves ont même ricané bêtement, mais lui, il s'en fichait, et cela se voyait. Il se tenait bien droit, marchait d'un pas assuré et avait l'air si content! Il souriait même à des gosses qui la veille encore lui collaient des bouts de chewing-gum sur son blouson. Du fond de la classe, il n'arrêtait pas de lever le doigt pour répondre à toutes les questions que le prof inscrivait au tableau. Tous se retournaient pour le regarder, muets d'étonnement. D'un seul coup, voilà que Harlem Tate, l’idiot de la classe, était devenu un vrai génie!

J'ai choisi cet extrait car je trouve que c'est super de changer autant rien qu'avec des lunettes

L’illustration de couverture est une photographie d'une fille à plat ventre avec un crayon à la main et un classeur et un tableau vert à craie où sont écrits deux mot corriger: larinx,larynx et des crai un peu partout je trouve que la couverture s'accorde bien avec le titre du livre.

J'ai bien aimé ce livre car j'aime beaucoup ce genre de livre et les histoires qui parlent d'adolescents et de la vie courante quand ça finit bien.

Mathilde, 4èmeA, décembre 2015

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 18:25

Titre : L’année de la grande peste.l-annee-de-la-grande-peste.jpg

Auteur : Pamela Oldfield.

Edition : Gallimard jeunesse.

Genre : Journal.

Ce livre parle d’une jeune fille, Alice Paynton qui vit à Londres pendant l’année de la grande peste au 17ème siècle. Elle voit tout le monde être contaminé et fait tout pour ne pas l’être elle aussi.

J’ai appris, en lisant ce livre que la maladie de la peste est une maladie très grave, qu’elle a fait beaucoup de morts et qu’elle est très contagieuse. « Il a dit que la maison devait être fermée, que nous ne pourrions pas en sortir pour éviter de contaminer les autres », p57.

J’ai aussi appris qu’au 17ème siècle, la plupart des familles aisées avait des servantes. « La voisine de notre servante Maggie », p6.

Pour présenter ce livre en cinq mots je dirais :

-Émouvant car Alice se bat pour ne pas être contaminée et pour protéger sa famille  mais au final sa tante meurt de la maladie.

-Instructif car ce livre nous apprend beaucoup de choses sur le 17ème siècle.

-Courage car Alice a beaucoup de courage pour essayer de protéger les gens qu’elle aime de la maladie.

-Maladie car le sujet principal de ce livre est la maladie de la peste.

-Ville car toute la ville de Londres est contaminée.

Je publierais ce livre car je pense que c’est bien de lire un livre comme ça, ce livre nous apprend beaucoup de choses sur le 17ème siècle à travers le journal d’une jeune fille de notre âge, nous pouvons donc nous dire que l’on a de la chance de vivre à notre époque.

Ce livre est assez émouvant parce que l’on voit une jeune fille se battre pour protéger sa famille et pour ne pas être contaminée pas la maladie, ce livre peut donc nous inciter à être plus gentils les uns envers les autres car finalement, ce livre nous apprend que tout peut basculer d’un jour à l’autre.

05/12/13, Klervie, 4ème C

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Auteur : Pamela Oldfield

Éditeur : Gallimard Jeunesse

Genre : Journal

 Sujet : L’arrivée puis la propagation de la peste à Londres. Il est aussi question de la flotte anglaise.   

 J’ai appris qu’on a beau être beaucoup, on peut tout de même perdre une bataille :  « Nous avons pris de nombreux bateaux à l’ennemi parmi  les meilleurs, et perdu pas plus de sept cents hommes alors que nous en avons tué presque dix mille de l’autre côté » (p27).

 Les cinq mots que je trouve représentatifs de ce livre sont :

Ancien : pour les photos et les pages

Triste : les couleurs ne sont pas joyeuses

Peste : parce que c’est la maladie que raconte l’histoire

Impressionnant : La preste se propage rapidement

Londres : parce que c’est où ça se passe

 

 

 

 

Je ne le publierais pas ce livre car je trouve qu’il n’est pas très captivant. Déjà sa présentation visuelle ne donne pas vraiment envie mais à la fin, quand on lit, ça peut aller.

 

Louis, 4C, décembre 2013 

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 19:36

Titre : Dans le grand bain

Auteur : Jean-Hugues Oppeldans-le-grand-bain-jean-hugues-oppel-9782841466467.gif 

Edition: Syros jeunesse

Genre : Roman d’aventure

Thème principal : La complicité entre l’homme et l’animal

Résumé : C’est l’histoire d’une jeune fille, Delphine et de ses parents, qui héritent d’un parc aquatique le Marineland Chambier, après le décès du grand-père. Le parc a été fermé pour cause de dégradation et tous les poissons ont été vendus sauf deux : une Orque surnommée Sagane et un  grand requin blanc. Lors des vacances Delphine se baignait dans le grand bassin avec son amie Sagane . Mais un jour  lors d’une baignade, elle aperçut une ombre profilée ; ses parents  étaient absents : ils négociaient  avec le maire. Elle nagea plus et là elle découvrit un grand requin blanc. Elle essaya de rejoindre le bord avec l’échelle en point de mire, mais un geste de plus et le requin risquait de remonter brutalement à la surface. Terrifiée elle resta au milieu du bassin.

De retour chez eux, la mère de Delphine décida d’aller bronzer sur la tourelle du parc où le soleil tapait fort. Quand sa mère longea devant le grand bassin elle aperçut une grande et une petite silhouette et soudainement, elle vit le grand requin blanc et Delphine faire surface en hurlant et  criant : « Maman au secours ».Alors sa mère lança un matelas pneumatique et fit un plongeon dans l’eau : Delphine et sa mère se trouvaient  maintenant prises au piège dans le grand bassin. Le requin blanc surgit, la gueule ouverte devant Delphine qui s’était éloignée de sa mère blessée. Le père de Delphine  (Jacques) arriva sur les lieux et lança une bouée de liège dans la gueule du requin blanc. Cela permit à la mère de Delphine de rejoindre péniblement le bord en laissant derrière elle, une  trainée de sang. La mère était saine et sauve. Delphine entendit des bruits au fond du bassin : c’était sa copine Sagane qui souhaitait défier le grand requin blanc mais une barrière grillagée les séparait. Jacques ouvrit la barrière par le sas de répartition ; et Sagane  fonça vers Delphine. Cette dernière monta sur le dos de l’Orque qui lui permit  de rejoindre l’échelle, et  d’être à son tour sauvée des dents du Requin blanc. Quant à Sagane , elle retourna défier le grand Requin Blanc … 

                                                                            

Passage remarquable : pages 50-51

-Mais que s’est- il passé, merde ?! répète sa mère avec  une grossièreté qui  ne lui est pas coutumière.                                                     

 -Je ne sais pas, je ne comprends pas …                                                                                                                                                                         -On comprendra plus tard ! D’abord, il faut sortir de l’eau… Ne  cherche pas  à me rejoindre, Delphine ! Si nous restons séparées, nous pouvons perturber le requin, le faire hésiter entre nous deux…

Charmante perspective. Delphine cesse de nager vers sa mère à contrecœur. Réuni, on fait front ; on a moins peur. Pour ce qui est de la tactique des cibles distinctes, elle doute : quand il a décidé d’attaquer, le grand blanc peut atteindre une vitesse de pointe de vingt-cinq kilomètres- heure. Pas de quoi faire la course avec une Ferrari mais bien assez pour frapper successivement deux proies distantes de quelques   mètres.

- Fallait pas plonger, maman, tu...

- Je sais, merci, mais c’est trop tard !

 En rage Agnès  Chambier, qu’un sentiment  de culpabilité tourmente plus que le sel  de l’eau de mer ne lui irrite les muqueuses.

Jugement critique personnel : Je n’ai  pas critique  sur ce livre. Il met en évidence la complicité, l’amitié entre Delphine et Sagane ; allant jusqu’au sauvetage de Delphine par son amie l’orque.

Maël, 4C, janvier 2013

 

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 23:01

Titre : Tout doit disparaître

auteur : Mikaël Olivier

9782844205681Editions Thierry Magnier

Genre : entre récit de vie et récit initiatique

 Date: 2007

 Thème: C’est l'histoire d'un garçon qui partait pour quatre ans à Mayotte avec ses parents et sa sœur.

Présentation de l'éditeur : Hugo a suivi ses parents en poste pour quatre ans à Mayotte, petit bout de France perdu au coeur de l'océan Indien. Seul élève blanc de sa classe, il a du mal à s'adapter : les bidonvilles, la chaleur, la façon d'appréhender le monde, les relations amoureuses. Pourtant c'est au retour en métropole que le choc est le plus brutal. Frénésie des soldes, invasion des marques, publicités tapageuses et surconsommation... Au regard de ce qu'il a vécu sous les tropiques, tout révolte Hugo et le dégoûte. Il entre en résistance.

passage remarquable : "Notre maison d'hôtes ,en plein ghetto anjouanais où les descentes de police sont fréquentes et musclées, était très proche de la rue du Commerce bordée de boutiques de vêtements, de bijoux ou d'électroménager d'où sortaient des musiques africaines à plein régime .C'est là, le lendemain de notre arrivée que j'ai vu une image qui, des années plus tard, symbolise encore pour moi ce qu'est Mayotte : une Mahoraise en tenue traditionnelle qui marche en tenant équilibre sur sa tête le four à micro-ondes qu'elle vient de s'acheter."

Jugement critique: j’ai beaucoup aimé ce livre

 
 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 22:45

Titre : Silverwing

Auteur : Kenneth Oppel

Edition : Bayard Jeunesse9782747004848.jpg

Genre : Roman d'aventure

Thème Principal : L'histoire d'une chauve-souris.

Résumé : C'est l'histoire d'une chauve-souris s'appellant Ombre, qui par mégarde, fut séparée de sa mère à cause d'une tempête. Lorsque la tempête fut finie, Ombre trouva une autre chauve-souris s'appellant Marina. Ensemble, ils durent survivre à plusieurs épreuves risquant méme de  perdre la vie.C'est ainsi qu'à la fin de leurs épreuves, ils retrouvèrent la mère de Ombre.

Passage préféré : "-Seule était alors Nocturna, dont les ailes recouvraient le ciel de la nuit, dont les ailes étaient le ciel de la nuit et contenaient les étoiles et la lune et le vent.Une à une, Nocturna façonna les créatures...Les mots s'affaiblirent et, soudain, furent remplacés par des images. [...] il s'était attendu à quelque terrible faute, à un crime épouvantable qui l'aurait fait frémir et empli de honte pour ses ancêtres."(p.53 à 58)

Jugement :Je vous conseille d'emprunter ce livre car il ya un peu d'action et on y apprend en mème tant des choses

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 20:36

9782844204349FS.gifAuteur : Mikaël Ollivier (voir ici sa biographie et sa bibliographie)

Titre : Frères de sang

Editeur : J'ai lu en 2003 puis Thierry Magnier en 2006

Genre : Roman policier

Thème principal : une enquête à Paris dans le quartier de Sans-Souci


Résumé : La famille de Martin dînait un soir lorsque des policiers se présentèrent pour dire que Brice, le frère de Martin, était accusé de cinq meurtres. Les victimes connaissaient toutes Brice, elles étaient des connaissances de Brice. La famille en apprenant cela ne pouvait pas y croire. Pourtant le commissaire Despart emmena Brice qui, du regard, disait à Martin : "Sauve-moi, je suis innocent"

Martin décida d'aider son frère sans dire un mot ni au commissaire, ni à ses parents.

Pour trouver des informations, il utilisa la ruse et il réussit ainsi à faire trouver toutes les informations par un journaliste. C'est ainsi qu'il découvrit que le tueur était le demi-frère de Brice et Martin, ils ne se connaissaient pas jusque là mais comme ce demi-frère inconnu avait découvert qu'il ressemblait à Brice, il avait voulu le faire accuser de ses crimes.


Un passage remarquable, page 119 : "L'intérieur de la caravane était un vrai musée, un musée entièrement dédié à mon frère. Il y avait des photos de lui partout, pour la plupart récentes, datant de ces trois dernières années. Photographies au téléobjectif. On le voyait dans le jardin, dans la rue, à Paris, devant son école, à la terrrase d'un café, en compagnie d'une fille en Bretagne, en Bretagne marchant sur une plage, à la montagne pendant les vacances d'hiver...

Cet extrait est représentatif du livre, il montre qu'il y a action et suspense dans ce récit.


Jugement critique personnel :Ce que j'aime dans ce livre, c'est l'action, le suspense, la détermination de Martin et la fraternité entre frères même quand tout semble perdu. Et surtout, je suis frappé par ce que faire une personne par haine, jalousie ou colère.

                                        Yohann M, 4e E, octobre 2011                                                       

 

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  couv-freres-de-sang-113.jpg Ce livre raconte une histoire assez dure à vivre surtout pour un personnage accusé alors qu'il n'est pas coupable de la faute. Je l'ai trouvé vraiment bien, c'est la première fois que j'aime autant lire. Je pense que ce qui me plaît le plus dans la lecture, c'est ce genre de roman.
Ce livre m'a beaucoup plu. Vraiment très très belle histoire. C'est une histoire de meurtres en séries et c'est le plus grand fils de la famille qui est accusé. Son petit frère enquête car il est sûr que son aîné n'est pas coupable. Aidé par sa grand-mère, il finit par découvrir le vrai coupable...

L'histoire dans son ensemble est à la fois émouvante et intéressante.

Marie G, 3eD, 18/10/2008

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 14:46

Auteur : Jean-Hugues Oppel
Editeur : Syros
Collection : Rat Noir
Genre : roman



Ce livre parle beaucoup de voiture et il est assez bien finalement même si on s'attend déjà à la fin et même si il n'y a pas beaucoup d'actions. L'avantage, c'est que ce livre n'est pas long à lire car il est imprimé en grands caractères.


Résumé :

Un vol de voiture, une Mercedes, est commis dans un quartier connu pour ses problèmes avec les jeunes. La voiture volée fonce sur un barrage de police, un policier est tué par balles et trois autres sont blessés. Le quartier "prend feu" et l'IGS ouvre une grande et difficile enquête. Or il y a un témoin, Kévin, qui a été blessé et qui reste caché car il n'a pas le courage d'aller voir la police. ¨Pourtant, grâce à son courage et à l'aide de ses amis, il va oser affronter ce qui l'attend dehors.
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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 09:47

Etre attiré par un livre à cause (ou grâce à ) la couverture est un fait  banal, me direz-vous, et qui arrive à une grande quantité de lecteurs mais il arrive que chez certains et certaines cela provoque un tel bouleversement que la lecture ne les quitte plus.

C'est ce qui arrive à Mikael Ollivier l'auteur de Celui qui n'aimait pas lire.


Publié dans la collection Confessions des éditions de La Martinière, le livre est un témoignage plus que passionnant, vivant et enthousiaste  sur le thème de l'amour des livres et de la lecture.

Ce livre est à votre disposition au CDI du Centre qui possède, par ailleurs, un certain nombre d'ouvrages de Mikael Ollivier. Pour cela il vous suffit de consulter la base de données du CDI en allant sur le site de l'établissement www.jean23-quintin.net ou directement en cliquant ce lien vers pmb Jean XXIII


Bonnes lectures à tous

Mme Etesse

 

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