L'écume des jours est un roman d'amour écrit par Boris Vian. Boris Vian est un écrivain français. Le 20 Mars 1947, il publie ce roman rédigé entre mars et mai 1946 et dédié à son épouse Michelle. L'Écume des jours ne sera reconnu par son public qu'à la fin des années 1960.
On commence le livre avec une description de Colin le personnage principal puis de son cuisinier Nicolas ainsi que son ami Chick. Chick sort avec Alise, Colin étant jaloux de leur relation désire lui aussi trouver son amour, il décide alors d'aller à une fête, là il tombe sur la belle Chloé. Après cette fête il se marie avec elle et peu de temps après Chloé tombe malade, victime d'un nénuphar dans le poumon, Colin doit acheter des fleurs pour la sauver cela va le ruiner.
Les principaux thèmes de ce roman sont l'amour qui est vécu différemment: Colin et Chloé vivent un amour plus passionnel que celui entre Chick et Alise. Colin se ruine pour sauver le poumon de sa femme tandis que Chick dépense tout l'argent de Colin dans sa passion plutôt que d'épouser Alise. Il y a aussi le thème de l'argent: Colin qui est plus riche que Chick en début de roman aide son ami Chick. Mais bien sûr c'est la maladie de Chloé qui rythme un peu le roman et lance la suspense : on se demande si elle va s’en sortir.
Une particularité de l'œuvre est quelle utilise beaucoup de mots bien spécifiques et assez complexes à comprendre. Il faut avouer que ce monde dans lequel on pénètre est farfelu, plein de métaphores et il m'a été été difficile de savoir ce qui était réel ou pas. Mais après plusieurs pages, je me suis demandé : Et alors? C'était de la poésie à l'état pur, des personnages qui se ressemblaient tellement que leur seule différence se trouvait dans leur situation. Tous étaient sympathiques, ils s'aimaient tous d'une manière inconditionnelle mais la situation de l'un, n'est pas identique à l'autre ... Et voilà que ça part en cacahuète. C'est une lecture assez rapide mais dans laquelle on s'en prend plein la face. Les images que j'avais dans ma tête étaient incroyables. Il n'y avait que dans cet endroit impénétrable, que j'aurais pu les imaginer. Un pianococktail, quelle agréable façon de recevoir ses amis, autour d'une musique et d'un verre! La maison qui se rétrécissait au fur et à mesure que les états d'âme se déchiraient, se brisaient…
Ce roman nous apporte une bonne leçon de vie car Colin possédait la fortune au début du roman puis il rencontre Chloé qui à cause de sa maladie le ruine à tout point de vue, physiquement ainsi que moralement. Colin va ressortir détruit de cette relation mais les autres personnages aussi vont tous être détruits de différente manière.
Floriane L, 1 STL, mars 2016
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Le roman que j’ai choisi de lire est L’écume des jours de Boris VIAN publié pour la première fois le 20 Mars 1947 chez l’éditeur Gallimard.
Ce roman nous parle d’une histoire d’amour qui tourne au drame à cause de la maladie. Le personnage principal de ce roman est Colin, un homme suffisamment riche pour ne pas avoir à travailler pour quelqu’un d’autre et il a même le luxe de pouvoir avoir un cuisinier Nicolas ; alors que son ami Chick, qui est ingénieur, à lui, du mal à joindre les deux bouts.
Grâce à cet ami, Colin rencontre une jeune femme, Chloé, dont il tombe amoureux et avec qui il se marie. Cependant, Chloé attrape une maladie et pour la sauver, Colin dépense sans compter.
Pendant ce temps, Chick, à qui Colin a donné de l’argent dans l’espoir d’un mariage , dépense tout son argent dans des œuvres du philosophe Jean-Sol Patre , en oubliant tout le reste.
Peu à peu la fortune de Colin diminue et malgré un moment d’espoir, la maladie finit par emporter Chloé et laisser seul et sans argent Colin.
Extrait choisi :
« Je voudrais être amoureux, dit Colin. Tu voudrais être amoureux. Il voudrait idem (être amoureux). Nous, vous, voudrions, voudriez être. Ils voudraient également tomber amoureux…»
Il nouait sa cravate devant le miroir de la salle de bain.
« Il me reste à mettre ma veste et mon manteau, et mon foulard et mon gant droit et mon gant gauche. Et pas de chapeau pour ne pas me décoiffer. Qu’est-ce que tu fais là ? »
Il interpellait la souris grise à moustaches noires qui certainement n’était pas à sa place dans le verre à dents, même accoudée au bord dudit verre, et prenant un air détaché.
« Suppose, dit-il à la souris, en s’asseyant sur le rebord de la baignoire (rectangulaire d’émail jaune) pour se rapprocher d’elle, que je trouve chez les Ponteauzanne mon vieil ami Chose…»
La souris acquiesça.
« Suppose, pourquoi pas ? qu’il ait une cousine. Elle serait vêtue d’un sweat-shirt blanc, d’une jupe jaune et elle s’appellerait Al… Onésime… »
La souris se croisa les pattes et parut surprise.
« Ce n’est pas un joli nom, dit Colin. Mais toi tu es une souris et tu as bien de la moustache. Alors ? »
Il se releva.
« Il est déjà trois heures. Tu vois, tu me fais perdre mon temps. Chick et… Chick y sera certainement très tôt. »
Il suça son doigt et l’éleva au-dessus de sa tête. Il le redescendit presque aussitôt. Ça le brûlait comme dans un four.
« Il y aura de l’amour dans l’air, conclut-il. Ça chauffe.
« Je me lève, tu te, il se lève, nous, vous, ils, levons, levez, lèvent. Tu veux sortir du verre ? »
La souris prouva qu’elle n’avait besoin de personne en sortant toute seule et en se taillant un morceau de savon en forme de sucette.
« N’en colle pas partout, dit Colin. Ce que tu es gourmande !… »
Il sortit, passa dans sa chambre et mit sa veste. »
Ce passage est le début du chapitre 10 ( pages 63 et 64 ) , quand le personnage principal , Colin, se prépare pour aller à la fête chez les Ponteauzanne. On voit dès la première phrase du chapitre que Colin est encore attiré par la quête de l’amour, un sujet qui ne le quittera pas jusqu’à ce qu’il trouve l’amour auprès de Chloé.
L’extrait met en valeur le style d’écriture de Boris Vian dans ce livre. En effet c’est un style quelque peu extravagant, qui nous interpelle. Ici , il conjugue certains verbes de ses phrases à toutes les personnes et il parle à sa souris domestique comme s’il parlait à un ami.
Ce passage reflète bien le roman car il est ici question d’un dialogue et le dialogue est très souvent utilisé tout au long de l’œuvre et le côté fantastique de la souris qui le comprend nous ramène au côté extravagant que l’on retrouve sur toute l’œuvre. On retrouve dans ce roman beaucoup de brèves descriptions comme dans cet extrait la description de la baignoire qui permettent une grande liberté d’imagination.
J’ai trouvé ce roman très intéressant par le fait que les courtes descriptions qui nous donnent pourtant une idée assez précise du décor nous laissent la possibilité d’imaginer une partie du décor ce qui permet à chacun de pouvoir interpréter l’histoire comme il le souhaite.
De plus la présence de nombreuses actions et de nombreux dialogues m’ont beaucoup fait accrocher au livre car il y a toujours l’envie de savoir comment va se terminer un dialogue ou une série d’actions.
C’est un roman que j’ai apprécié lire car on croirait tout ce que dit l’auteur réalité. En effet, le roman est plus près de la fiction que de la réalité avec un piano à cocktail, une souris qui réagit aux paroles de son maitre etc. Mais il y intègre une forme de réalité avec la maladie de Chloé qui donne un sens particulier au roman. Car même dans une fantaisie qui nous paraît au premier abord près du comique, le malheur n’est pas loin.
Solenn, 1S2, mai 2017