En 287 pages, Maylis de Kerangal nous raconte 24 heures de la vie du cœur de Simon Limbres jeune homme de 19 ans. Ce coeur de jeune homme passionné de surf, amoureux de la vie et de son amie Juliette, grand frère de la petite Lou et fils de Marianne et Sean Limbres passe du Havre à Paris, migre de Simon à Claire Méjean, une femme de 51 ans, mère de trois enfants déjà grands, traductrice. Entre temps, Simon perd la vie dans un accident, ses parents sont terrassés, Pierre Révol, le médecin de garde au département Réanimation à l’hôpital du Havre appelle Thomas Rémiges responsable de la coordination des prélèvements d'organes et de tissus.... l'émotion serait insupportable sans des décrochages aussi soudains que variés qui donnent au récit sa respiration. Ainsi "Le jour où Thomas fit l'acquisition du chardonneret, la chaleur effaçait Alger sous un nuage de vapeur, et à l'intérieur de son appartement aux volets indigo Hocine s'éventait, jambes nues sous une djellaba rayée, étendu sur un sofa. La cage d'escalier était peinte en bleu, elle sentait la cardamome et le ciment." et l'auteur consacre ainsi tout un chapitre à l'achat d'un chardonneret à Alger par Thomas Rémiges, responsable de la coordination des prélèvements d'organes au Havre.(p 167 à 173)
Les phrases à rallonges, les paragraphes d'une page, de deux pages, les couleurs, les odeurs, les textures, les menus détails qui font la vie et lui donnent sa poésie apportent au drame qui se joue dans ces 24 heures l'indispensable respiration.
J.Bicrel, 29 Juillet 2015
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Réparer les vivants est un roman publié en 2014 et écrit par Maylis de Kerangal, Maylis de Kerangal est une auteure française née en 1967.
L'histoire nous entraîne dans la vie de Simon, un jeune de 19 ans qui, à la suite d'un accident de voiture et des complications qui s'en suivent se retrouve dans le coma. Le thème est simple, 24 heures de la vie d’un corps, de l’accident, jusqu’à la transplantation du cœur dans la poitrine d’un autre, la vie d'une personne va être sauvée par le don d'une autre personne qu'elle ne connaît pas.
Ce genre d'accident et de conséquences arrive tous les jours partout dans le monde. Dans ce livre on apprend et comprend les sentiments, les réactions des connaissances de la victime, on les suit dans leur malheur, cela les rends plus réels, on leur dit la vérité de manière crue pour ne pas leur donner de faux espoirs.
Le nombre de personnes mobilisées pour une transplantation d'organe est tout simplement énorme, il y a des gens qui dédient leur vie à sauver celle des autres, c'est un grand geste d'humanité, L'effort fourni par toutes ces personnes en un seul jour est remarquable. En moins de vingt quatre heures, les amis, la famille, les médecins et chirurgiens ainsi que de parfaits inconnus seront en contact avec Simon : les uns bouleversés par la perte de leur proche, les autres sauvés par ses organes. Le cœur reçu par le malade aura t-il des réactions différentes que celui qui était le sien auparavant ? S'emballera t-il pour des raisons inhabituelles ? Restera t-il calme dans des situations où le cœur original réagissait violemment ? Le foie hérité du donneur supportera t-il aussi bien le chocolat ? Changera t-il le goût ou les habitudes alimentaires ? Ce qui est raconté ici n’est pas simplement la transplantation cardiaque du point de vue médical. C’est la vie. On suit les derniers instants de Simon, vécus dans la joie, puis le lent et douloureux cheminement de ses parents. On observe le personnel soignant, ses héros du quotidien, tous ces hommes qui travaillent à en réparer d’autres.
Benjamin S, 1e STL, mars 2016
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Maylis de Kerangal est née le 16 juin 1967 à Toulon. Romancière et nouvelliste française, elle publie son premier roman intitulé « Je marche sous un ciel de traîne » en 2000.
Je vais m’intéresser à son roman « Réparer les vivants », publié en 2013 et pour lequel elle reçoit de nombreux prix littéraires.
Ce roman raconte l'histoire de l'acheminement / la transplantation d'un cœur, celui de Simon 20 ans, vers le corps de Claire 50 ans.
En amont de cette histoire, il y a l'histoire de Simon avant son accident de voiture qui aura lieu un dimanche matin d'été aux alentours de 5h50 après une séance de surf entre amis qui le mettra dans un état de mort cérébrale.
Le roman s’attarde aussi sur l'histoire des parents -Marianne et Sean- avant la naissance de Simon puis après son accident. Ils n’arrivent pas tout de suite à admettre sa mort alors qu'il est là, dans sa chambre d’hôpital encore chaud, encore respirant. Une toute autre vision de la mort nous est présentée, on peut s'en rendre compte car dans ce cas de figure nous avons Simon, mort mais seulement mort d'esprit. On peut faire le lien sur ce point avec les études de philosophie de Maylis de Kerangal.
On découvre aussi pratiquement toutes les histoires des personnes qui ont joué un rôle dans la vie de Simon comme Juliette, son premier amour, Lou sa petite sœur, Christophe et Johan ses meilleurs amis qui eux ont survécu à leur accident et ceux qui vont jouer un rôle par la suite en tant que médecins, infirmier/ère et secrétaire, sans oublier l'histoire de Claire.
Premièrement le Docteur Révol annoncera la mort de Simon, ce qui sera une nouvelle haute en émotions pour Marianne, qui est la première à être au courant et qui ne cessera d'essayer de joindre Sean son mari. Suivra l'arrivée de Sean quelques heures plus tard qui sera lui aussi tout autant dévasté.
Ensuite Thomas, l'infirmier mettra en œuvre la persuasion des parents de Simon de faire de lui un donneur d'organes. Une décision je pense dure à prendre, à la limite de l'inqualifiable pour des parents. Songer seulement à faire de votre enfant de pièces détachées alors qu'il paraît seulement endormi est un événement que je ne peux pas envisager.
Après la finale acceptation de la demande de Thomas quoique très douloureuse, va suivre les recherches par Marthe de receveurs potentiels pour les organes qui vont être prélevés comme le foie, les reins, les poumons et le cœur de Simon.
Bien que les jeunes receveurs aient été trouvés, on se ciblera sur la receveuse de la « pièce principale » de Simon qui est Claire. De là va s'en suivre de l'histoire de Claire.
L'aboutissement de ce roman est le succès de la transplantation du nouveau cœur de Claire. Il est 5h49.
J'ai aimé ce roman, malgré certaines difficultés à le lire, à situer les histoires en parallèles avec l'histoire principale, dans ce roman la temporalité est très importante ; sans oublier que l'histoire se déroule en 24h.
Jessica S, 1STL, mars 2016
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Réparer les vivants est un roman de Maylis de Kerangal. Il parle d'une transplantation cardiaque, de Simon Limbre, un jeune homme qui va surfer une grosse vague à 5H50 avec ses deux amis, Christophe Alba et Johan Rocher, au Havre.
Après avoir eu un accident de voiture, le jeune homme Limbre tombe dans un coma dépassé, il ne pourra jamais se réveiller, il est donc le candidat idéal pour un don d'organe. Les parents de Simon dévastés de chagrin n’ont que quelques heures pour décider s’ils font le don d'organes de leur fils ou non. Les médecins et infirmiers n’ont aussi que quelques heures pour persuader aux parents pour que Simon devienne donneur d'organes pour des personnes qui sont dans le besoin, mais tout en respectant leur chagrin.
Ce roman a deux protagonistes, Simon et Claire, une femme de cinquante ans qui reçoit le cœur du jeune homme. Cette histoire se passe en 24 heure, une journée où Simon va perdre la vie et où Claire va se voir revivre.
Ce roman est écrit avec tant de précision, comporte une telle argumentation, qu'on se croirait dans une série télévisée ou dans un film, à une rythme effrénée, on se sent concerné et pris dans l'histoire. C'est bien plus qu'une fiction, car cette histoire peut se dérouler.
Maylis de Kerangal dans son roman fait que l'on se demande « qu'est-ce que la vie ? » ; « Qu'est-ce que la mort ? « qu'est-ce qu' un corps ? ». C'est aussi un roman où l'on comprend la douleur des parents, on souffre avec eux, un moment désastreux que l'on ne veut pas vivre.
Je pense que l'auteure a choisi Simon Limbre, car Limbre ressemble à Limbe, donc évoque les limbes, un espace métaphysique où les âmes des enfants non baptisés partaient, je pense que c'est pour cela qu'elle a choisi ce nom.
Contrairement à la pièce de théâtre Incendies de Wajdi Mouawad, ce roman est écrit dans l'ordre, même s’il y a des analepses (l’histoire d’amour de Simon, les souvenirs des parents,…) . Réparer les vivants est écrit, si on peut le dire, en continu, sous la forme d'une vague, avec le commencement de la vague quand Simon surfe sur cette grande vague, et se finit avec Claire, le début d’une nouvelle vague.
Sous la forme d'une vague car il y a la référence de la mer qui est présente dans ce roman, nous pouvons penser que quand la vague éclate, c'est le bruit de l'accident du jeune homme de 19 ans.
Maylis de Kerangal parle du cœur car pour tous les humains, la dimension symbolique du cœur n'est pas que l'organe, c'est aussi le lieu de l'amour dans notre corps. C'est un livre qui concerne plus le cœur que le cerveau.
Mathieu H 1ere STL
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Réparer les vivants est un roman de Maylis de Karangal publié en 2014. Ce livre nous raconte l’histoire de Simon un ado ayant eu un accident de voiture. Plus tard le Dr Révol annonce sa mort. Lors des suites de la mort, Thomas Rémige, infirmier coordinateur de greffe, chargé de convaincre des parents terrassés que leur fils est mort même si son cœur bat (mort cérébrale), leur parle de don d'organes. Ils acceptent et lorsque les données médicales arrivent, on trouve des receveurs pour chacun des organes (rein, poumon …), dont le cœur à Paris. Un des receveurs d'organe est Claire Mejean, quinquagénaire dont le cœur est fatigué. Alors s’ensuit une véritable course contre la montre pour acheminer par hélicoptère ou taxis, puis ensuite les organes sont transplantés.
Ce livre est vraiment intéressant car elle raconte en détails comment se déroule la transplantation du début (le don de l'organe) à la fin (la greffe). Ce livre est vraiment intéressant pour tous ceux qui ne connaissent pas le don d'organe, il raconte chaque étape avant la greffe. Ce livre nous parle de quelque chose qui nous concerne tous et nous raconte l’importance des dons d'organe, car ils sauvent de nombreuses vies.
Thomas, 1STL, mars 2015
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Simon Limbres est un jeune homme de 19 ans, passionné par le surf et amoureux. Un matin, il part avec trois de ses amis affronter les vagues du Havre. Cependant, celui-ci est loin de se douter qu’il s’agit ici de la dernière fois. En effet, à leur retour, le conducteur, pris par la fatigue, perd le contrôle de son véhicule : c’est l’accident. Simon est très vite pris en charge par des médecins, il est gravement blessé, et plus particulièrement en état de mort cérébrale. C’est un choc terrible pour les parents mais ces derniers doivent encore prendre une grande décision : leur fils est potentiellement donneur d’organes et il peut donc ainsi sauver des vies. C’est donc à eux de choisir et c’est finalement un oui difficile qui est livré. 24h chrono sont ainsi mises en marche pour permettre à des patients en attente d’être guéris.
Réparer les vivants est un roman inspiré de faits réels et vecteur d’émotions. Ces dernières ne sont pas seulement dues à l’histoire mais aussi à la finesse d’écriture de Maylis de Kérangal. En effet l’auteur utilise un lexique très recherché, donnant à chaque mot une plus grande ampleur face à sa simple signification. Pour ceci elle met en place de nombreuses figures de styles, telles des hyperboles, des métaphores pour décrire un sentiment par exemple, apportant une allure poétique au roman. Le narrateur extra diégétique adopte un point de vue interne. Pour illustrer en un passage j’ai choisi celui-ci :
« Thomas […] traverse la pièce, et ce faisant observe […] les parents de Simon Limbres, et sûrement qu’en cet instant il s’échauffe mentalement, sachant qu’il s’apprête […] à leur demander de réfléchir et de former des réponses, quand ils sont cognés de douleur […]. Il commence lentement, rappelant avec méthode le contexte de la situation : je crois que vous avez compris que le cerveau était en voie de destruction ; néanmoins ses organes continuent à fonctionner ; c’est une situation exceptionnelle. […] J’ai conscience de la douleur qui est la vôtre, mais je dois aborder un sujet délicat […] : nous sommes dans un contexte où il serait possible d’envisager que Simon fasse don de ses organes. »
Situé au milieu du roman, page 126, ce passage pour moi symbolise tout ce roman, d’une part ce discours de Thomas, un infirmier coordinateur de dons d’organes, annonce aux parents la mort de Simon, due à l’accident. Il réunit donc le passé avec tous les événements qui se sont bousculés, mais aussi le futur, c’est-à-dire les vies que Simon va pouvoir sauver grâce à ses organes. C’est une partie du roman pleine d’émotion, à partir duquel, 24h de course contre la montre pour de nombreux patients, de nombreux chirurgiens, pour un cœur, un foie, des poumons, des reins…
Pour ma part, ce livre m’a beaucoup touchée, autant par la remarquable écriture de Maylis de Kerangal que par son histoire. Simon Limbres est un jeune homme de nos âges, nous élèves de 1ère, et le fait de voir que sa vie idyllique s’arrête aussi brusquement, nous amène à vouloir profiter le plus possible. Après avoir lu ce roman, je suis allée voir son adaptation par Katell Quillévéré et Gilles Taurand, au cinéma, celle-ci fut aussi prenante que le livre. J’ai choisi ce roman d’une part parce que l’Univers de la médecine me passionne et aussi pour le fait qu’il s’agit d’une histoire inspirée de fait réels. Pour moi, ce livre mérite donc ses nombreux prix, et je le recommande vivement, et de même pour le film.
Compte-rendu mis en page ici http://ahp.li/24f2458d88584c2224df.pdf
Chloé G, 1S2, mai 2017
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Sujet : c’est un roman qui traite d’une transplantation cardiaque. Toutes les étapes de la vie des parents du jeune accidenté, Simon LIMBRES, y sont décrites. Tout au long de l’histoire nous sommes amenés à nous imaginer à la place de ses parents qui sont face à un dilemme. Ils doivent prendre une décision aux conséquences irrévocables dans un laps de temps très court alors qu’ils viennent juste d’apprendre une tragique nouvelle.
Verbe : c’est un roman qui contient beaucoup de description et de narration. De plus, c’est un texte poétique qui est écrit avec beaucoup de procédés stylistiques notamment de nombreuses figures de style. Le registre pathétique y est présent puisque l’auteure s’attache énormément aux émotions des personnages.
Extrait : page 61-62
« -votre fils est dans un état grave.
Aux premiers mots prononcés - timbre clair, cadence calme-, Marianne appuie ses yeux -secs- dans ceux de Révol qui la regarde idem, tandis que sa phrase se met en branle, tandis qu’elle se compose à présent, limpide sans être brutale- sémantique d’une précision frontale largos tramés aux silences, ralentis qui épousent le déploiement du sens-, assez lente pour que Marianne puisse répéter intérieurement chacune des syllabes entendues, les inscrire en elle : lors de l’accident votre fils a subi un traumatisme crânien, le scanner fait état d’une lésion importante au niveau du lobe frontal –il porte une main sur son crâne à l’arrière de son front, figurant sa parole-, et cette commotion violente a provoqué une hémorragie cérébrale. Simon était dans le coma à son arrivée à l’hôpital. Le café refroidit dans le gobelet, Révol boit lentement quand face à lui, Marianne est désormais une statue de pierre.
(…)
-Il s’agit d’un coma profond. »
Ce passage illustre très bien le roman puisque les éléments les plus importants y sont présents. On découvre la tragique nouvelle et cela pose l’intrigue. De plus on perçoit les émotions de la mère qui va plus tard être confrontée à un énorme dilemme avec le père de Simon. Elle est sous le choc elle ne bouge plus et aucun mot ne sort de sa bouche. Le récit est écrit avec un langage recherché puis il y a de longs passages de descriptions qui sont très précises.
Complément
J’ai beaucoup apprécié ce roman car il fait part d’événements qui malheureusement arrivent dans la réalité. L’auteur s’attache particulièrement aux émotions de ses personnages et il y a tellement de détails qu’on se met à ressentir ses émotions. Je me suis souvent imaginée à la place de ces parents qui devaient faire un choix très difficile. Aucun parent ne peut choisir de débrancher son enfant et accepter le don d’organe alors que l’enfant est dans le coma.
J’ai choisi cette lecture cursive car quand j’ai lu le résumé j’ai toute suite accroché. Ce sont des faits d’actualité car on entend souvent parler de personnes dans le coma dont la famille n’arrive pas à accepter la fin de vie. De plus des lois ont été créées il y a peu de temps à ce sujet.
Enfin, j’ai vu l’adaptation cinématographique de ce roman tellement j’ai apprécié le lire. Il était vraiment bien écrit et, malgré de longs passages descriptifs, il était passionnant, on veut toujours connaître la suite des événements…
Lou-Ann, 1S2, mai 2017
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Dans ce roman, il est question d’une transplantation cardiaque. En effet, Simon Limbres, adolescent en état de mort cérébrale se retrouve à l’hôpital dans lequel il est finalement déclaré mort. À quelques centaines de kilomètres, à Paris, une femme attend une greffe. Nous suivons les étapes de cette transplantation, de la décision des parents du jeune homme en passant par les démarches administratives afin de trouver un receveur compatible au prélèvement et enfin à la greffe.
L’auteur, Maylis de Kerangal, dans son roman au narrateur extra diégétique, réussit à allier un sujet passionnant et un des grands débats de la société, tout en conciliant le sérieux avec une pointe de poésie. De plus, l’utilisation d’un lexique varié, assez soutenu et technique se remarque aisément et de longues phrases avec peu de ponctuation donnent un rythme rapide. C’est le style « coupé » qui est présent dans son roman. L’extrait le plus représentatif selon moi est le suivant : « Le cœur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d’autres provinces, ils filaient vers d’autres corps. » que nous retrouvons à la page 269. C’est un extrait représentatif car il nous fait comprendre bien que le sujet est celui d’un don d’organes. Selon moi, il est également représentatif du style de l’auteur car nous retrouvons la métaphore de l’oiseau qui migre avec les saisons, représentée par le cœur ou les autres organes qui vont vers d’autres corps.
C’est donc un roman très intéressant tant du point de vue littéraire que scientifique car il y a de multiples figures de style telles que l’énumération, la métaphore ou encore la gradation. De plus, à travers l’histoire et sans que nous connaissions beaucoup de détails sur les différents personnages, l’auteur arrive à nous transmettre leurs émotions telles que la tristesse, la douleur ou encore la colère suite au tragique événement qu’ils ont subi. Nous pouvons ainsi ressentir de la pitié pour cette famille malheureuse. L’histoire est également très intéressante au niveau scientifique car nous en apprenons plus sur ce sujet qui n’est pas évoqué souvent ainsi que sur les différentes démarches que nécessite cette transplantation.
Les intérêts de ce livre sont multiples, l’intérêt scientifique est celui qui le plus prédominant selon moi car, comme dit précédemment, les étapes nous sont expliquées sans rentrer dans les détails, mais tout est compréhensible pour les non-spécialistes, les mécanismes de cette transplantation du cœur mais aussi les lieux comme le bloc opératoire. On est donc « au cœur » même de ce théâtre où jouent plusieurs spécialistes pour avoir l’organe voulu.
Enfin, la particularité de ce roman est qu’il n’est pas un roman comme les autres. En effet, le style de l’auteur est très présent et donne ainsi du rythme et le sujet que ce livre aborde le rend surprenant mais il n’en reste pas moins agréable à lire même si le début est lourd à cause des longues phrases d’introspection.
Marion, 1S2, mai 2017
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Sujet: De quoi est-il question?
Ce roman parle d’une transplantation cardiaque. Simon un jeune surfeur de 19 ans est victime d’un accident de voiture lors d’une session de surf au Havre avec ses amis Johan et Christophe. Diagnostiqué en mort cérébrale à cause de complications, Simon est désigné comme donneur d’organes mais l’auteur a décidé de s’attarder sur la greffe de son cœur. L’histoire raconte 24h du corps de Simon de l’accident jusqu’à la greffe de son coeur dans un nouveau corps, celui de Claire, 51 ans traductrice atteinte de myocardite et nécrose au niveau du coeur. Mais le roman ne s’attarde pas que sur Simon mais aussi sur l’équipe médicale, le docteur Révol ou l’infirmier Thomas et sur les parents de Simon puis sur Juliette, sa petite amie, qui ne réalisent pas tout de suite la mort de Simon. L’infirmier joue un rôle important dans le roman puisque c’est lui qui va faire accepter aux parents que Simon devienne donneur d’organes, une décision douloureuse à prendre car on accepte que notre enfant finisse dans différents corps alors qu’il semble seulement dormir. La fin du roman est centré sur l’histoire de Claire. L’aboutissement du roman est la transplantation de Claire.
Verbe: “Les chirurgiens commencent à présent un long travail de couture : ils œuvrent à reconnecter le cœur en procédant de bas en haut, de manière à l’ancrer en quatre points (...)L’énergie humaine dépensée là, la tension physique mais aussi la dynamique de l’action _ rien moins qu’un transfert de vie_ ne sauraient produire autre chose que cette moiteur qui commence à croitre, à planer dans pièce.” (Pages 296-297)
L’extrait se situe à la fin du roman.
Cet extrait est représentatif du roman, parce qu’il présente la greffe du coeur de Simon dans le corps de Claire. La scène de la greffe est l’aboutissement du roman, la fin des 24h de la vie de Simon, entre sa mort annoncée à ses parents, l’acceptation de sa mort puis l’ajout de Simon en liste des donneurs d’organes grâce à l’infirmier, les recherches de Marthe pour trouver un receveur puis l’arrivée de Claire pour sa greffe.
Complément: Personnellement, je trouve que le roman est très intéressant, on y apprend beaucoup de choses sur le déroulement d’une transplantation cardiaque du début à la fin. Le sujet abordé, celui de la greffe cardiaque est un sujet qui concerne des centaines de personnes tous les jours, c’est une chose qui peut arriver à chacun d’entre nous à cause d’un accident ou d’une maladie. Je pense qu’être donneur d’organes est important car cela sauve des vies. Ce roman procure de l’émotion, surtout quand les parents de Simon apprennent son décès et ne veulent pas réaliser. Ici, je pense que l’auteur parle du coeur pour le corps humain mais aussi pour l’amour comme ici avec Simon et Juliette.
Swann, 1S2, mai 2017
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