L'auteure de Je suis qui je suis est Catherine Grive, je ne connais pas d'autres ouvrages de cette auteure.
a été écrit en début 2016. Je ne crois pas que cette date ait un rapport avec le sujet du livre. Ce texte est écrit en français à l'origine. C’est un roman.
Quand j’ai lu ce roman, j’ai pensé à des images et à des sons représentant l'action, l'endroit , les paroles...
Le personnage principal est Raphaëlle ou Raph' une jeune fille qui n'assume pas totalement son sexe et qui tombe dans un profond chagrin dont la raison reste floue pour elle jusqu'à ce qu'elle veuille en parler. Ses parents ne prêtent pas beaucoup d'attention à leur fille car la mère est enceinte. Pour s'amuser, Raph’ vole les lettres de ses voisins puis jour après jour elle se rend compte que ces vols soulagent son chagrin.
Sarah est la cousine de Bastien, le meilleur copain de Raph’. Elle deviendra au cours de l'histoire la première amie fille de Raph' qu’elle va soutenir jusqu'au bout. Le chagrin de Raph’ était en réalité celui de sa mère. Un jour, la police s'en rendra compte et l'emmènera au commissariat.
L'action se déroule à notre époque donc au 21ème siècle. J'ai aimé ce roman car il est bien adapté à la jeunesse et il est réaliste. J'ai éprouvé au fil de la lecture de la tristesse, de l'inquiétude, puis du soulagement. Le texte est bien rédigé, facile à comprendre, il n'y avait pas beaucoup de mots compliqués. Je pense que ce texte est destiné à la jeunesse. Parfois le sens du texte peut être compris différemment selon la personne qui le lit mais je pense que l’auteure a voulu dire qu'il faut s'assumer tel que l’on est. Pour cela, elle nous émeut en nous décrivant la situation de Raphaëlle et nous montre que tout le monde peut réussir.
Je suis d'accord avec l'auteur car il faut parler des enfants qui ne sont pas bien dans leur peau.
Cet extrait me semble représentatif :
«-Tes parents sont là, a fait une ombre devant moi.
Je me suis levée d'un bond, prête à me jeter dans leurs bras, à leur dire mille fois pardon.
-Assieds-toi !
-Mais...
-Tu attends ici.
Je me suis rassise.
-C'est la méga merde pour toi aussi on dirait, hein, mon biquet ? a fait la veille femme en se tournant vers moi.
Je n'ai pas répondu et j'ai continué d'observer les allées et venues. Des hommes et des femmes en uniformes, portant des gilets pare-balles, des menottes glissées dans la boucle de leur ceinturon. » (p.90 à 91)
Juliette G