17 juillet 2009
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Andreï Makine est l'auteur de l'inoubliable Testament français, roman qui lui avait valu le prix Goncourt, le prix Goncourt des lycéens et le prix Médicis en 1995 et, si je ne m'abuse, la naturalisation française qu'il tentait vainement d'obtenir (est-ce une légende?). Andrei Makine en effet est d'origine russe, il a vécu 30 ans en Russie mais titulaire d'un doctorat de littérature obtenu à la Sorbonne, il maîtrise parfaitement notre langue dans laquelle il a écrit le Testament français comme La vie d'un homme inconnu.
Etrange titre pour ce roman, un paradoxe dirait-on. Il faut attendre les toutes dernières pages, l'explication des énigmatiques F.I et H.I pour comprendre de quel "homme inconnu" l'auteur écrit la vie. Au début, il semble bien que le héros soit le narrateur, Choutov (le clown, le bouffon en russe), un écrivain russe confronté au manque de reconnaissance de la littérature dans le Paris actuel. Certes, il " fait une télé", une fois, très tard et son amie Léa est fière de lui mais il voit bien que tout est faux, que les français ont la nostalgie des images des grands romans russes, de Saint-Pétersbourg (Là, je me sens visée !) mais qu'ils ne s'intéressent plus à la littérature. Quand sa (trop) jeune amie le quitte, Choutov s'envole vers son pays décidé à se ressourcer auprès de son pays et peut-être, auprès de son premier amour.
Son pays, oui mais lequel ? L'Union Soviétique qu'il avait quittée nest plus: on s'y active, on construit, on consomme, on fait la fête... à tout prix ! Choutov est un peu perdu dans cette nouvelle Saint-Pétersbourg. Son amour de jeunesse le reçoit mais n'a pas de temps pour lui, trente ans ont passé, elle est devenue une femme d'affaires très reconnue et hyper active.
C'est dans l'appartement en pleine restructuration de celle-ci que Choutov engage une longue conversation avec un vieil homme sur le point d'être évacué des lieux. Ce vieil homme, c'est Volski. Avec lui s'amorce un tournant du livre qui devient alors littéralement poignant. ... Raconter serait trop réduire, l'écriture est splendide, le récit passionnant, du grand MAKINE, à ne surtout pas manquer.
Etrange titre pour ce roman, un paradoxe dirait-on. Il faut attendre les toutes dernières pages, l'explication des énigmatiques F.I et H.I pour comprendre de quel "homme inconnu" l'auteur écrit la vie. Au début, il semble bien que le héros soit le narrateur, Choutov (le clown, le bouffon en russe), un écrivain russe confronté au manque de reconnaissance de la littérature dans le Paris actuel. Certes, il " fait une télé", une fois, très tard et son amie Léa est fière de lui mais il voit bien que tout est faux, que les français ont la nostalgie des images des grands romans russes, de Saint-Pétersbourg (Là, je me sens visée !) mais qu'ils ne s'intéressent plus à la littérature. Quand sa (trop) jeune amie le quitte, Choutov s'envole vers son pays décidé à se ressourcer auprès de son pays et peut-être, auprès de son premier amour.
Son pays, oui mais lequel ? L'Union Soviétique qu'il avait quittée nest plus: on s'y active, on construit, on consomme, on fait la fête... à tout prix ! Choutov est un peu perdu dans cette nouvelle Saint-Pétersbourg. Son amour de jeunesse le reçoit mais n'a pas de temps pour lui, trente ans ont passé, elle est devenue une femme d'affaires très reconnue et hyper active.
C'est dans l'appartement en pleine restructuration de celle-ci que Choutov engage une longue conversation avec un vieil homme sur le point d'être évacué des lieux. Ce vieil homme, c'est Volski. Avec lui s'amorce un tournant du livre qui devient alors littéralement poignant. ... Raconter serait trop réduire, l'écriture est splendide, le récit passionnant, du grand MAKINE, à ne surtout pas manquer.